[Appel à contribution] Revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident », avant le 15 juillet 2024

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Mobilités nomades et sédentaires dans le monde sinisé » 

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Aurore Dumont (aurore.dumont5@ehess.fr) et Alexis Lycas (alexis.lycas@ephe.psl.eu)

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en soumettant un titre provisoire et un résumé d’une page maximum, avant le 15 juillet 2024

Les manuscrits complets pour les propositions retenues seront attendus au plus tard le 30 octobre 2024 et devront suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Nous profitons de ce message pour vous rappeler que vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et soumises à deux évaluations anonymes avant acceptation éventuelle.

Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.Les propositions de numéro doivent nous parvenir avant le 31 août de l’année en cours, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne. 

[Appel à communications] »Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population », limite d’envoi des propositions le 30 juin 2024

« Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population »
Appel à communications pour une journée d’étude organisée
les 5 et 6 décembre 2024 à Paris (Inalco & Université Paris Cité)

Argumentaire

Les recherches sur le Japon contemporain se sont largement développées au sein des études japonaises francophones, autour d’objets aussi variés que ceux de la ville, de l’éducation, de la famille, du genre, des minorités, du droit, du travail, des médias, de la sécurité, de la pauvreté ou encore de la santé. Or – les dernières rencontres organisées autour des terrains japonais actuels nous en ont convaincus – ces objets sont tous touchés, d’une manière ou d’une autre, par un même facteur, la démographie, caractérisée on le sait par le double phénomène de la dénatalité et du vieillissement de la population

L’objectif de cette journée d’étude est de permettre aux différents chercheurs dont les travaux portent sur le Japon contemporain de se rassembler autour de cette thématique. Les participants sont appelés à présenter les impacts de la question démographique sur leurs propres objets de recherche (passés ou actuels). Le but n’est pas tant de traiter du vieillissement ou de la dénatalité en tant que tels, encore que cela soit possible, que de montrer, à partir de cas concrets, comment les évolutions démographiques ont une influence, sur l’organisation de la ville, les modes de sociabilité, la représentation de la famille, les rapports de genre, la place ou les revendications des minorités, les avancées du droit, la structuration du travail, les politiques de sécurité, la vie politique au niveau local, le traitement de la pauvreté ou les problématiques de santé, par exemple.

Chaque communication, d’une durée de 30 minutes, sera suivie d’un temps de discussion. L’ambition finale de cette journée d’étude est la publication d’un livre collectif établissant, à partir d’une mosaïque d’études de cas, un état des lieux de la situation démographique au Japon. Nous attendrons donc des intervenants la transmission d’une version manuscrite de leur communication d’environ 30 à 40 000 signes. Présentation de la journée d’étude sur ce lien.

Calendrier prévisionnel

  • 30 juin 2024 : Envoi des propositions de communication (aux adresses mail des organisateurs)
    • Proposition de titre
    • Nom et affiliation de l’auteur
    • Résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes
  • 10 juillet 2024 : Réponse du comité d’organisation
  • Jeudi 5 et vendredi 6 décembre 2024 : Journée d’étude
    • Communication de 30 minutes, suivie d’une discussion
  • 2 mars 2025 : Rendu des versions manuscrites des contributions :
    • Texte en français de 40.000 signes maximum, espaces, notes, et bibliographie comprises.

Comité d’organisation

[Appel à contributions] Colloque Saikaku-Bakin 2025, date limite d’envoi des contribution 31 juillet 2024

The organizing committee for the 2025 Saikaku-Bakin Symposium is pleased to issue a call for paper proposals on the theme “Popularization, Genre, and Translation in Edo-Period Narrative.” The two-day symposium will be held March 21–22, 2025, at Paris Cité University, France. The goal of the Saikaku-Bakin Symposium has been to foster conversation among scholars working on early modern Japanese narrative across the entire Edo period; presentations are not limited to the major figures of Ihara Saikaku or Kyokutei Bakin. Previously, the symposium was held at Rutgers University in 2019 and at the University of California, Davis, in 2023.

We seek presentations centered on Edo-period prose narrative that explore the ways in which Japanese authors of the early modern period attempted to make their writing available to new audiences through a wide array of rewriting processes. Presentations that examine the relationship and boundaries between prose genres and other narrative or non-narrative forms, including images and performance, are welcomed. Graduate students are also encouraged to submit proposals. Possible questions include, but are not limited to:

  • What do we mean by terms like “popular literature” and “popularization”? Can these terms be applied productively to Edo-period literature?
  • What role do forms of rewriting such as translation, adaptation, pastiche, parody, etc. play in Edo-period literature? How did writers of the Edo period experiment with different generic forms and ways of thinking about composition itself?
  • Can early modern writers and their works inform our current efforts to bring literature to new audiences via translation and other strategies?

Paper proposals of approximately 300-400 words/characters in English or Japanese should be uploaded in PDF format through the submission portal at the 2025 Symposium website: https://sites.rutgers.edu/saikaku-bakin-symposium/ by 31 July, 2024. The languages of the symposium are English and Japanese, and presentations are primarily in-person with limited access for remote participation. Proposals will be reviewed, and notifications sent out by mid-August.

Venue and dates: Paris Cité University, 21–22 March, 2025

Deadline for paper proposals: 31 July, 2024

Please address questions to Prof. Daniel Struve: daniel.struve@u-paris.fr or Prof. Paul Schalow: schalow@rutgers.edu

[Appel à communications]9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai, propositions à envoyer avant le 4 mai 2024

Les 9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2024) auront lieu le samedi 1er juin 2024 à l’université de Kyoto Seika. Cette nouvelle édition des RCFK sera organisée en format hybride afin de bénéficier des avantages tant du présentiel que du numérique. 

Organisées avec le soutien de l’Ambassade de France au Japon, les Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK) visent à promouvoir les échanges entre chercheurs, étudiants, ingénieurs et institutionnels du Kansai sur leurs activités de recherche au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues.

Pour participer en tant qu’intervenant, veuillez nous envoyer vos propositions d’exposés (20 minutes) ou de flash-talks (5 minutes) ainsi que votre biographie avant le samedi 4 mai 2024 à cecilelaly@gmail.com ET association.sciencescope@gmail.com. Veuillez préciser dans votre email le format souhaité (exposé ou flash-talk). Pour le format, veuillez suivre les modèles de résumé et de biographie disponibles sur notre site

La participation à cet évènement est gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne.

[Appel à communications] »Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire…? » – propositions attendues pour le 15 juillet 2024, Université d’Orléans

APPEL à PARTICIPATION

Journée d’étude à l’université d’Orléans (UO) le jeudi 12 décembre 2024, Hotel Dupanloup / Université d’Orléans, 1 rue Dupanloup – 45000 Orléans

« Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/ NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire… ?« 

Si jusqu’à très récemment, il était unanimement admis que seuls les textes techniques « pour lesquels la forme et le style ne sont pas primordiaux pouvaient être soumis à un traitement systémique » (A. Loffler-Laurian, 1996), avec les progrès et la popularisation de la traduction automatique neuronale, il apparaît que sa potentielle utilisation jusque dans le domaine littéraire est à présent bien réelle. On constate désormais que de nombreuses recherches sont menées sur l’adaptation de machines qui faciliteraient le travail du traducteur, et ce même en littérature, qui semblait pourtant être l’ultime pré-carré des biotraducteurs.

Le problème se pose alors de savoir dans quels domaines, et selon quels protocoles, il est souhaitable d’intégrer ces outils dans nos pratiques pédagogiques de formateurs et formatrices en traduction.

Au-delà de la nécessité consensuelle de compléter l’utilisation de la traduction automatique neuronale par des étapes de pré-édition et de post-édition, c’est la fréquence, l’étendue domaniale de cette utilisation, qui demandent à être problématisées, de façon a commencer à identifier un balisage conceptuel et installer des repères plus pérennes dans ce nouvel environnement combinant l’humain et la machine.

Bibliographie :

-Bouhrim Naoual, Zenkouar Lahbib, « État de l’art de la traduction automatique des langues approches & méthodes », Études et Documents Berbères, 2017/2 (N° 38), p. 91-104. DOI : 10.3917/edb.038.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2017-2-page-91.htm 

-Christine Breyel-Steiner et Thierry Grass, « Traduction automatique et biotraduction : le mariage forcé », Traduire, 244 | 2021, 94-106.

-Gilles Cloiseau, « La traduction automatique en 2021. Qui, quoi et comment ? Une enquête sociolinguistique », Traduire, 246 | 2022, 84-97.

-Damien Hansen, Emmanuelle Esperança-Rodier, Hervé Blanchon, Valérie Bada. La traduction littéraire automatique : Adapter la machine à la traduction humaine individualisée. Journal of Data Mining and Digital Humanities, 2022, Vers une robotique du traduire, Towards robotic translation?, 10.46298/jdmdh.9114. hal-03583562v2

-Loffler-Laurian, Anne-Marie. Introduction In : La traduction automatique [en ligne]. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1996 (généré le 14 août 2023). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/septentrion/74849. ISBN : 9782757426388. DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.74849

-Searle, J.R. (1990). Cognitive Science and the Computer Metaphor. In: Göranzon, B., Florin, M. (eds) Artifical Intelligence, Culture and Language: On Education and Work. The Springer Series on Artificial Intelligence and Society. Springer, London. https://doi.org/10.1007/978-1-4471-1729-2_4

-Toral, A., & Way, A. (2015a). Translating Literary Text between Related Languages using SMT. Proceedings of the Fourth Workshop on Computational Linguistics for Literature, 123-132.https://doi.org/10.3115/v1/W15-0714

-Toral, A., & Way, A. (2015b). Machine-assisted translation of literary text: A case study. Translation Spaces4(2), 240-267https://doi.org/10.1075/ts.4.2.04tor

-Utushkina, A. Évaluation de la traduction automatique neuronale de textes littéraires de l’italien vers le français. 2023. https://archive-ouverte.unige.ch//unige:167921

NB : Les propositions de communications (300 mots environ), ainsi qu’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à Gilles CLOISEAU (gilles.cloiseau@univ-orleans.fr) et Mayumi  Shimosakai  (mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr ), pour le 15 juillet 2024. Une réponse sera adressée aux intéressés pour la rentrée, suivie ultérieurement du programme acté pour la JE. 

Comité scientifique :

[Appel à rédaction] Articles sur le sumō, Musée des Arts asiatiques (Nice)

Hélène Kessous, adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice, est actuellement en train de travailler sur une exposition sur le sumō programmée pour le second semestre de l’année prochaine (Juillet 2025/février 2026)

L’axe principal de l’exposition portera sur le travail photographique de Philippe Marining, mais il sera enrichi d’objets (provenant du MQB) et de photographies ethnographiques (Fonds Asemi).

L’équipe est en train de composer le sommaire du catalogue et Hélène Kessous cherche un auteur qui pourrait écrire sur les sumō au Japon d’un point de vue anthropologique/sociologique afin de discuter de leur place dans la société japonaise, ainsi qu’un auteur qui pourrait faire un article sur leur régime alimentaire. Merci de contacter Hélène Kessous pour toute information complémentaire.

Téléphone : 04.89.04.55.20, courriel : hkessous@departement06.fr

[Appel à communications] Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force », propositions à envoyer avant le 30 avril 2024

Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force »
14 & 15 novembre 2024
Université Bordeaux Montaigne

Le colloque vise à accueillir des communications portant, entre autres propositions, sur :

  • le rôle du son dans la représentation et la construction des identités sociales et culturelles ;
  • le son comme donnée mesurable et objectivable, dès lors comme outil politique de normalisation des représentations et du rapport à l’autre ;
  • le son comme moyen d’administration et de discipline, d’assourdissement et d’aphonie ; comme instrument de pouvoir et de contre-pouvoir ;
  • l’usage de la technologie et des médias sonores dans la construction d’espaces sensoriels, affectifs ou mémoriels déterminés ;
  • la relation entre espace physique et espace imaginé dans les pratiques de production et de consommation du son ;
  • les défis liés à la préservation des « paysages sonores » au sein d’une nature transformée et transformante ;
  • le son comme élément de dynamiques plurimédiatiques ou transmédiatiques complexes.

Le son tel que nous l’abordons ici est considéré dans ses diverses formes et acceptions. Il inclut la musique, la voix, le bruit. Il est également à comprendre dans ses formes translatées par le biais de l’image et de l’écrit.

L’attention se porte ici principalement sur le Japon. Les propositions élargissant la perspective à l’aire asiatique, voire, à des fins comparatives, à d’autres zones quelle qu’en soit l’échelle, sont bienvenues. 

Nous invitons les enseignants-chercheurs, les étudiants post-doctorants, doctorants et en master, les chercheurs indépendants et autres spécialistes du son à participer à l’appel à communication.

Appel à communications à télécharger sur ce lien.

Les propositions devront être constituées d’un titre, d’un résumé d’environ 200 mots, de l’affiliation si applicable, ainsi que d’une adresse mail de contact, à faire parvenir à l’adresse japosono@gmail.com jusqu’au 30 avril 2024.

Les réponses à l’appel seront données avant juillet 2024.

Des recherches ethnographiques et historiques récentes ont montré que les pratiques de production et d’écoute sonores et musicales sont liées aux constructions sociales, notamment à la question de l’identité et aux rapports de force (Mitsui, Hosokawa 2005 ; Wajima 2010 ; Hankins, Stevens 2014 ; Kheshti 2015 ; Manabe 2015 ; Novak, Sakakeeny 2015 ; Radano, Olaniyan 2016 ; Plourde 2019 ; Chenhall, Kohn, Stevens 2021 ; Haukamp, Hoene, Smith 2022 ; Skelchy, Taylor 2022). Ces études suggèrent que la relation entre le son et la vie quotidienne doit être comprise à l’intérieur de contextes culturels spécifiques, c’est-à-dire au sein de cadres temporels, spatiaux et sociaux déterminés. Ainsi la dissémination globale des technologies et l’uniformisation des techniques de production et de médiation du son depuis l’époque moderne sont des phénomènes qui immanquablement s’accompagnent d’actes de réappropriation et de réinterprétation du son, qu’il soit déterminé comme naturel ou artificiel, ainsi que des manières de l’entendre. Interroger comment est fait, médiatisé et reçu le son, c’est de la sorte mettre au jour une tension politique fondamentale entre ce qui peut être ramené au couple entendre et se faire entendre ; c’est se renseigner sur des processus d’exploration du rapport à l’autre et d’affirmation psychique et sociale d’un soi, d’un espace, d’une « oreille », individuels ou collectifs ; c’est repenser les structures du pouvoir à travers les empreintes, et l’écologie desquelles elles dépendent, d’une forme transitoire.

En suivant le questionnement ci-dessus, le colloque a pour intention d’identifier des zones de friction historiques et sociales qui potentiellement invisibles ou peu renseignées sont cependant proprement non muettes ; de scruter les dispositifs médiatiques et techniques de construction et d’expression par le son d’identités déterminées ; d’examiner de quelle manière le son se constitue comme un instrument de contrôle ou de résistance, de cohésion ou de dispersion des forces, d’unification ou de segmentation d’espaces, au sein des multiples trajectoires, qu’elles soient internationales, nationales ou locales, qui accompagnent les changements relatifs à la société japonaise moderne et contemporaine ; d’explorer des représentations liées au son et à l’écoute, qui, en réalité rarement isolées sur les plans médiatique et sensible, sont transférées depuis ou vers d’autres objets et modalités de perception. Il s’agit de ce fait de tracer de nouvelles lignes de compréhension du pays et de ses habitants, à diverses échelles humaines et spatiales, dans la continuité de ce que les études antérieures sur le son ont apporté pour poursuivre le travail de décentrement d’un regard, et d’une oreille, dont la perspective a souvent été occidentale.

Longtemps resté en retrait par rapport à la culture visuelle et à la littérature, des formes discursives dont les traces imprimées, sculptées ou peintes même anciennes nous sont souvent immédiatement saisissables car médiatiquement disponibles, le son, fuyant par nature, est aujourd’hui un objet d’étude sur lequel commence à se pencher la recherche sur les modernités. Compris dans ses dimensions matérielle, sensible et performative, le son aura nécessité le déploiement d’approches pluridisciplinaires incluant l’histoire, l’anthropologie, la sociologie dans ses multiples champs d’application, la science politique, la musicologie et les études culturelles pour composer au mieux avec un objet agissant en profondeur à divers endroits de la société : une configuration de recherche dont le colloque que nous proposons tire également parti pour affiner considérablement la compréhension de phénomènes intégrateurs et de coercition complexes.

[Appel] Accueil d’un enseignant-chercheur en délégation à l’École française d’Extrême-Orient, campagne 2024-2025, date limite d’envoi de candidatures 20 avril 2024

Dans le cadre du soutien apporté au rayonnement international des SHS par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), un dispositif de mobilité de longue durée (un semestre ou un an) a été ouvert en 2021 dans chacune des cinq Écoles françaises à l’Étranger pour encourager l’élaboration et le dépôt de projets de recherches répondant à des appels d’offre nationaux ou européens.

À l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), ce dispositif se traduit par un accueil en délégation d’un enseignant-chercheur d’une université française ou d’un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche français, afin de préparer et déposer un projet de réponse à un AAP de type ERC, ANR ou autres, en partenariat avec l’EFEO, et dont la thématique s’inscrira dans l’un des axes de recherche scientifique de l’établissement.

L’enseignant-chercheur en délégation sera accueilli à l’EFEO à Paris ou dans un ou plusieurs des 18 centres en Asie, selon les besoins de son projet. La délégation est associée à un budget propre, notamment pour assurer un service d’enseignement de remplacement à l’université d’origine, et pour financer les activités ou les mobilités éventuelles de l’enseignant-chercheur à l’EFEO. Il disposera donc de l’environnement nécessaire à la construction et au dépôt de son projet de recherche.

La délégation à temps plein est prévue pour une durée d’un an, à compter du 1er septembre 2024. Une durée de 6 mois est aussi éventuellement envisageable, avec un accueil pouvant être alors repoussé jusqu’en février 2025.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 avril 2024. Les candidatures seront à adresser au directeur de l’EFEO à l’adresse suivante :  direction@efeo.net.

Le dossier de candidature pourra être rédigé en français ou anglais. Il se présentera sous la forme d’un fichier unique au format pdf.

Il comprendra :

•   Un curriculum vitae, en français ou anglais, indiquant notamment les publications du candidat, l’état de ses enseignements et le détail de ses éventuelles implications précédentes dans des projets. Le candidat fournira un lien vers un dépôt où ses publications seront rendues disponibles.

•   Une lettre de motivation.

•   Un avis du directeur de l’unité ou de l’établissement d’origine du candidat sur son projet de mise en délégation.

•   Le projet de délégation, en français ou en anglais, précisant notamment le ou les appels visés, un calendrier d’actions liées à la délégation, un budget prévisionnel, la nature des collaborations au sein de l’EFEO, les partenaires et les lieux de séjour envisagés. Le projet se limitera à un maximum de 10 pages, hors résumé, dans une police de taille 12 et interligne simple. Une bibliographie d’un maximum de 2 pages accompagnera le projet.

Les candidatures seront évaluées par le comité scientifique de l’EFEO.

L’appel est à télécharger sur ce lien.

[Mise au concours] Poste d’assistant·e doctorant· en études japonaises, Université de Genève, avant le 30 avril 2024

Le département d’Études est-asiatiques de l’Université de Genève (Suisse) met au concours :

1 poste d’assistant·e doctorant· en études japonaises

  • être en possession d’un Master en études japonaises ou d’un titre jugé équivalent
  • proposer un projet de recherche et s’engager à s’inscrire en thèse au sein du Département
    d’études est-asiatiques sous la direction de la Professeure Claire-Akiko Brisset ou du Professeur
    Samuel Guex.

Il s’agit d’un poste à 7/10e qui passera à 10/10e dès la 3e année et jusqu’à la 5e année.
Le ou la titulaire sera chargé-e d’un enseignement de deux heures hebdomadaires et/ou d’une
participation aux cours donnés par le/la professeur-e responsable. Il/elle devra en outre participer à
l’encadrement des étudiant-es et aux tâches d’administration du département.

Fr 47’375.– par an en 1re année à 7/10e (position 8/4 de l’échelle des traitements de l’État de
Genève). Le maximum du traitement est atteint après 4 annuités doubles (Fr 80’441.– par an à 10/10e
en position 8/12 de l’échelle des traitements).

Les assistant·es sont nommé·es pour une première période de 2 ans. La nomination est renouvelable
pour deux périodes successives, respectivement de 2 ans et de 1 an, donc 5 ans en totalité.
La première année de la fonction constitue une période d’essai au cours de laquelle il peut être mis
fin aux rapports de service moyennant le respect d’un délai de résiliation de 3 mois pour la fin d’un
mois.

  • une lettre de candidature ;
  • un curriculum vitae accompagné d’une photocopie des diplômes ;
  • un exposé du projet de recherche pour la thèse de doctorat comprenant une bibliographie de
    travail (3-5 pages).

La candidature et les documents doivent être compris dans un seul document PDF mentionnant le
nom du / de la canditat·e, et parvenir à l’adresse électronique suivante : claireakiko.brisset@unige.ch avec en copie thomas.barbier@unige.ch, avant le 30 avril 2024, délai de rigueur. Aucun dossier papier ne sera accepté.
Dans une perspective de parité, l’Université encourage les candidatures du genre sous-représenté.

[Appel] Neuvième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ, dossier à envoyer avant le 31 mai 2024

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2024 le neuvième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2023. Le prix est doté d’un montant de mille euros. Il est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

  • La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
  • Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
  • La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
  • La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’association qui se tiendra cette année en décembre 2024 dans l’atelier doctoral des études japonaises (ADEJ).

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2024 à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2024). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

  • Un exemplaire de la thèse au format PDF.
  • Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
  • Une copie du rapport de soutenance.
  • Un curriculum vitae.

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2024.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.