Conférence / « Applying Global History to the Study of War: Transnational Narratives of Resilience under Aerial Bombardment » (EHESS, jeudi 10 février 2022, 13h-15h)

Dans le cadre du Global Japon(s), le Centre de recherches sur le Japon vous invite à la conférence de Sheldon Garon (Princeton University), le 10 février 2022.

La séance aura lieu uniquement en présentiel.

Merci de vous inscrire par email afin de recevoir les documents préalables à la discussion.

Date : Jeudi 10 février 2022, 13h-15h
Lieu : EHESS-Condorcet, salle C385-387, 2 cours des Humanités 93300 Aubervilliers

Inscription : crj@ehess.fr

Agenda Global Japon(s) : https://carnetsjapon.hypotheses.org/20422

Conférence / “Le mythe de l’urgence dans l’industrie du jeu vidéo en Corée du Sud” (mardi 8 février 2022, 10h-12h)

La prochaine manifestation du cycle de conférences 2021-2022 organisé par l’Axe travail du groupe de recherche Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le mardi 8 février 2022 de 10 h à 12 h (heure de Paris).

Chloé Paberz
Maître de conférences à l’Inalco (Ifrae)

« Le mythe de l’urgence dans l’industrie du jeu vidéo en Corée du Sud »

Date et horaire : 

Mardi 8 février 2022 de 10 h à 12 h (heure de Paris)

La conférence se tiendra en ligne. 

Pour y participer, merci de contacter les organisateurs.

Contact : 
César Castellvi : cesar.castellvi[at]u-paris.fr 
Julien Martine : julien.martine[at]u-paris.fr 

Résumé

Depuis deux décennies, l’industrie du jeu vidéo constitue l’un des secteurs qui recrutent le plus en Corée du Sud. Les jeux, innombrables, requièrent un processus créatif long qui mobilise des dizaines de salariés et des compétences complexes à renouveler sans cesse. À partir de données ethnographiques recueillies lors d’un terrain mené au tournant des années 2010, nous chercherons à définir les spécificités d’une industrie pensée comme étant en rupture radicale avec la culture d’entreprise classique en Corée. Non seulement le secteur vidéoludique représente de nombreuses opportunités d’emploi, mais il attire beaucoup de jeunes Coréens désireux de transformer leur passion en métier. L’idée d’un travail-passion se combine avec une forme d’organisation qui repose sur une division du travail poussée, une forte segmentation des tâches, une planification précise de la chaîne opératoire censée aboutir à une efficacité technique maximum. Pourtant, cette organisation élaborée est contredite quotidiennement par des retards, des erreurs et des conflits qui sont, eux aussi, considérés comme relevant de la norme, voire de la nécessité en raison de la fragilité de l’objet et de l’entreprise. Ces imprévus systématiques contribuent à ériger l’urgence en norme, soutenue à la fois par l’idée d’un travail-passion justifiant les sacrifices et par une ambiance réputée plus détendue et amicale que dans les entreprises ordinaires. Les relations professionnelles et les relations d’affinité s’avèrent difficiles à démêler ; la gestion de l’urgence mobilise des composantes sociales qui relèvent à la fois de l’organisation professionnelle et d’affinités qui débordent largement l’entreprise. La hiérarchie tente d’encadrer et d’encourager ces relations d’affinité pour renforcer les relations au sein d’une équipe. Si les employés regardent ces tentatives de récupération avec dédain, on peut se demander si ces techniques de management n’ont pas une certaine efficacité, dans la mesure où elles renforcent certaines croyances, en particulier la nécessité des heures supplémentaires, de l’urgence, de l’engagement, et de la qualité, indépendamment des conditions de travail.

À propos de la conférencière

Chloé Paberz est anthropologue, membre de l’Institut Français de Recherches sur l’Asie de l’Est (CNRS – Inalco – Université de Paris) et maître de conférences au département d’études coréennes de l’Inalco. Docteure en ethnologie de l’Université Paris Nanterre, elle a réalisé sous la direction de Laurence Caillet une enquête ethnographique de dix-huit mois sur l’industrie du jeu vidéo en Corée du Sud qui éclaire la place des dispositifs informatiques dans la définition d’une modernité sud-coréenne très marquée par une quête d’innovation technique. Ses recherches postdoctorales ont porté sur les réseaux d’artistes contemporains et sur les trajectoires de travailleurs des industries créatives (dessinateurs de manga et manhwa, sculpteurs de figurines, etc.) en Europe et au Japon. Ces enquêtes visent à questionner la manière dont les bouleversements techniques (procédures, nouveaux matériaux, organisation) redéfinissent le rapport, matériel et idéel, des individus à leur travail. Elle explore aujourd’hui cette question en étudiant les mutations contemporaines du travail du bois, matériau qui témoigne d’une conception particulière et changeante du vivant.

Lien vers le poster de la conférence ici.

Conférence / « L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités de la mise en exposition dans les musées d’art » (Jeudi 10 février 2022, 18h30)

Giada RICCI
Architecte DFAUF, Muséologue, Scénographe-muséographe

« L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités de la mise en exposition
dans les musées d’art
« 

Jeudi 10 février 2022 18h 30 – Salle de cinéma

SOCIÉTÉ DES ÉTUDES EURO-ASIATIQUES Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 222 rue de l’Université

Résumé

Considérant l’espace muséographiquecomme une expression culturelle, cette recherche aborde les pratiques japonaises dans les musées d’art, l’architecture et les espaces d’exposition, ainsi que les modes de présentation des œuvres d’art et des objets, jusqu’à nosjours. En reprenant les pratiques spatiales de l’architecture prémoderne, lesmusées au Japon ont développédes modalités propres de conception de l’espace.Construire en revisitant la tradition est la manière spécifiquement japonaisede faire revivre le patrimoine dans les musées, attitude qui s’exprime notamment par l’attention à la nature, l’emplacement dans le site et le choixdes matériaux, l’intimité du rapport intérieur-extérieur, le parcours etl’articulation des espaces. Alliant esthétique et fonctionnalité, qualité architecturale et environnementale, qualité muséographique et conservation des œuvres, les musées et les aménagements muséographiques contemporains au Japon, souvent l’œuvre d’architectes japonais reconnus internationalement, serévèlent ainsi desréalisationsexemplaires et cohérentes, qui expérimentent avec succès une architecture d’interrelations complexes dans une vision du musée ouvert aux visiteurs, aux sensations et au monde.

Forte d’une carrière internationale d’architecte muséographe, Giada Ricci se tourne actuellement vers la recherche et l’enseignement.

Résumé de la conférence en pdf ici.

http://www.s-e-e-a.fr

Conférence / « A Digital Atlas of Tokugawa Japan: Adventures in the Borderlands of Del rigor en la ciencia » (EHESS, séminaire Histoire du Japon moderne, 26 janvier 2022, 10h-12h)

Conférence de Fabian Drixler (Université Yale)

 « A Digital Atlas of Tokugawa Japan: Adventures in the Borderlands of Del rigor en la ciencia« 

Dans le cadre du séminaire Histoire du Japon moderne : périodisation en chantier organisé par Aleksandra Kobiljski et Noémi Godefroy.

Mercredi 26 Janvier 2022, de 10h à 12h  EHESS – Condorcet (salle A327) – 2 cours des Humanités 93300 Aubervilliers.

*La conférence aura lieu uniquement en présentiel.

Abstract

Since 2019, Yale’s Digital Tokugawa Lab (core members: Floris van Swet, Werner Stangl, Yuki Hoshino, Henry Barnes, and Fabian Drixler) has labored to create a first comprehensive atlas of the territories of Tokugawa Japan. We trace changes in feudal ownership across 70,000 villages from 1600 to 1871, and display them as a time series of zoomable maps.

For better and for worse, the result will be a cartographic vision different from any accessible to those who lived in those villages or in the castles that ruled them. Villagers knew exactly where one territory ended and another began, in shapes that could look like the proboscis of a butterfly or lily pads on a pond. In the castles, the administrators’ view had a wider angle, but reduced each village to a color-coded oval on a map or a line of writing in a list. Our maps span these two perspectives, like a portrait of a person stitched together from microscope images of her skin. It draws on thousands of historical maps, but is itself a different kind of artifact. We hope that it can serve as a piece of infrastructure for other history projects: making it fast to create new thematic maps with speed and accuracy; opening a window onto how individuals experienced the spaces they inhabited or traversed; revealing hidden patterns of the Tokugawa polity; and enabling new estimation techniques in quantitative history.

A first publishable version should be ready this year, but already now, the work has thrown up many questions as well as some lessons. Every dimension we care about has turned out to be fractal, with areas of uniformity flowing into areas of persistent complexity at every level of magnification. Most villages are easy to define, but some flicker in and out of existence. Most domains are easily identified. But with some, reasonable people can disagree on whether they were in fact separate entities. Even in domains without such ambiguities, some are compact, solid, and easily drawn. Others dissolve into a spray of scattered villages, or a parcels of land in a village shared with one or two or a hundred other feudal owners. Temple lands range from territorial states like Kōyasan to the vegetable patch of a local Kannon hall, recognized by the shogunate with the same vermillion seal. The land itself is unstable. Rivers changed their course, coasts receded, and the occasional settlement was swallowed by the sea. Even our time dimension resists standardization. Our events can be dated to the day in many cases, but in some, the uncertainty spans decades.

In this talk, I will retrace some of the logistical and intellectual challenges of conducting a collaboration of such scope and granularity, on a polity that can seem determined to mock the efforts of cartographers and their need for defensible categories. I will review some of technologies we used to create our databases and maps, including natural language processing and neural nets. And I would love to hear from you what we can do to make this map useful to your research.

Informations : yasuko.d-dhulst[at]ehess.fr

Conférence / « Le multiculturalisme 多文化 et les politiques migratoires en Corée du Sud et au Japon » (Rencontres du lundi de l’Ifrae, 7 février 2022, 12h-13h15)

7 février 2022 (hybride depuis l’auditorium Dumezil, 2 rue de Lille) :  « Le multiculturalisme 多文化 et les politiques migratoires en Corée du Sud et au Japon« 

Avec :
Isabelle Konuma, Professeur des universités, département d’études japonaises et
Hui-yeon Kim, Maître de conférences, sociologie, département d’études coréennes.

  • Isabelle KONUMA
    « Le statut juridique de l’épouse au Japon : La question de l’égalité », Recherches familiales, n° 7, 2010, p. 127-135.
    « La construction d’une identité de genre : les femmes dans les Mouvements pour une vie nouvelle (Shinseikatsu und, 1947-1982) », in Dodane, Claire, Estran, Jacqueline (dir.), Genre et tradition(s) – Regards sur l’Autre et sur Soi au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2019, p. 39-51.
  • Huiyeon KIM
    « Missionaries of a Korean Model of Development : Pentecostalism, Asian Modernity, and the Mission of the Yoido Full Gospel Church in Cambodia », dans Michael Feener, Philip Fountain, Catherine Scheer, The Mission of Development, collec. Theology and Mission in World Christianity, Boston and Leiden : Brill. 2018, p.190-213
    “Religious network and labor migration: rethinking the integration of low-skilled migrant workers in South Korea”, Journal of Conflict and Integration, Vol. 4, No. 2, 2020, p.40-66.

Conférence / « Rakugo as Variety Entertainment ⇆ Rakugo as Literature » (26 janvier 2022, 18h Heure de Tokyo)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022 ON ZOOM

Wednesday, January 26th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

Rakugo as Variety Entertainment  Rakugo as Literature

Speaker: M.W. Shores

Unlike the arts of nō, kabuki and bunraku, Japan’s comic storytelling art rakugo rarely gets termed ‘literature’. This has to do with the fact that it’s an oral tradition without formal scripts, and because intellectuals have long viewed rakugo as uncouth, unsophisticated variety entertainment. Still, some label rakugo a ‘classical’ (koten) art. Truth be told, many still aren’t sure what to make of rakugo, so it gets overlooked. But rakugo is many things, literature included. The art is intimately linked to more conventional literature (on the page), both early modern and modern. Yet, some become alarmed or offended at the suggestion that rakugo is literature. This is strange considering that rakugo makes up an immense body of work and serves as an extraordinary vessel for much that has otherwise vanished with history—adages, customs, jokes, home remedies, poems, prejudices, profanity, recipes, songs, stories, wisdom, words, and more. This talk aims to challenge misguided perceptions of rakugo and how we define Japanese literature.

M.W. Shores is a scholar of Japanese literary arts and entertainment, with a focus on rakugo and its early-modern precursors, literary and otherwise. He began his career at Cambridge, where he was a fellow of Peterhouse. He has been Lecturer of Japanese at The University of Sydney since 2019. Shores has spent over a decade in Japan for research as well as apprenticeships with two prominent rakugo masters, and has directed Traditional Theater Training (TTT) at Kyoto Art Center since 2015. His recent monograph is The Comic Storytelling of Western Japan: Satire and Social Mobility in Kamigata Rakugo (Cambridge University Press, 2021). For more see mwshores.com.

This lecture will be available only on Zoom. The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from January 24.

https://iseas-kyoto.org

https://www.efeo.fr/blogs.php?bid=10&l=LO

École Francaise d’Extrême-Orient (EFEO) 

Italian School of East Asian Studies (ISEAS) 

EFEO 

Phone: 075-701-0882 

Fax: 075-701-0883

e-mail: efeo.kyoto[at]gmail.com

ISEAS

Phone: 075-703-3015

Fax: 075-701-0883

e-mail: info.iseas[at]iseas-kyoto.org

Conférence / « Traduction des œuvres des auteurs d’Asie et d’Afrique au Japon dans les années 1960 et 1970 : difficulté de l’introduction d’un nouveau corpus littéraire  » (28 janvier 2022, 11h-13h)

Visioconférence

Traduction des œuvres des auteurs d’Asie et d’Afrique au Japon dans les années 1960 et 1970 : difficulté de l’introduction d’un nouveau corpus littéraire

Aki Yoshida
Inalco, IFRAE / Université Waseda

Date : 28 janvier 2022 11h-13h

Info pour lien zoom : lara.maconi[at]college-de- france.fr xiangyun.zhang[at]u-paris.fr

Résumé :

La traduction des littératures étrangères occupe une place importante dans l’activité littéraire au Japon depuis le début du 20ème siècle mais son objet portait essentiellement sur les langues occidentales ou le russe. Il faut attendre les années 1960-70 pour que la littérature des pays d’Afrique et d’Asie (excepté la Chine dont la littérature a été traduite depuis longtemps) soit présentée au lectorat japonais. L’introduction de ce nouveau corpus littéraire connaîtra pourtant une période de tâtonnement en raison des difficultés d’accès aux textes sources et de la

méconnaissance générale des lecteurs. Dans cette présentation, nous examinerons le processus par lequel ce corpus gagne l’intérêt d’une partie du lectorat japonais, en s’intéressant au choix des textes traduits et à la manière dont ils ont été présentés.

A propos de la conférencière :

Chercheuse associée à l’Institut français de recherches sur l’Asie de l’Est (IFRAE, Inalco), Docteur en littérature et civilisations japonaises. Elle a soutenu sa thèse en 2018 intitulée « La littérature des Coréens du Japon : la construction d’une nouvelle identité littéraire, sa réalisation et sa remise en cause ». Ses objets de recherche sont, entre autres, la littérature zainichi, littératures des colonies japonaises et les échanges littéraires entre les écrivains japonais et les écrivains d’Asie et d’Afrique.

Poster de l’événement ici.

Conférence / « L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités » (dans le cadre des Rencontres Asie-Sorbonne avec de jeunes docteurs, 14 janvier 2021 17h30-19h, en ligne)

Conférence de Giada Ricci 

« L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités »

Vendredi 14 janvier 2021

17h30-19h en ligne

Résumé :

Considérant l’espace muséographique comme une expression culturelle, cette recherche aborde les pratiques japonaises dans les musées d’art, l’architecture et les espaces d’exposition, ainsi que les modes de présentation des œuvres d’art et des objets, jusqu’à nos jours. En reprenant les pratiques spatiales de l’architecture prémoderne, les musées au Japon ont développé des modalités propres de conception de l’espace. Construire en revisitant la tradition est la manière spécifiquement japonaise de faire revivre le patrimoine dans les musées, attitude qui s’exprime notamment par l’attention à la nature, l’emplacement dans le site et le choix des matériaux, l’intimité du rapport intérieur- extérieur, le parcours et l’articulation des espaces.

Alliant esthétique et fonctionnalité, qualité architecturale et environnementale, qualité muséographique et conservation des œuvres, les musées et les aménagements muséographiques contemporains au Japon, souvent l’œuvre d’architectes japonais reconnus internationalement, se révèlent ainsi des réalisations exemplaires et cohérentes, qui expérimentent avec succès une architecture d’interrelations complexes dans une vision du musée ouvert aux visiteurs, aux sensations et au monde.

Poster de l’événement ici.

Conférence / « Exploration of the eternal absolute truth » (Inalco, Mardi 14 décembre 2021 – 14h00-15h30)

Yoji Sato

« Exploration of the eternal absolute truth »

Mardi 14 décembre 2021 – 14:00 – 15:30

Pour assister à la conférence en présentiel :

Maison de la Recherche – Auditorium Georges Dumézil
Inalco, 2 rue de Lille, 75007
Entrée sur présentation du pass sanitaire. 

Pour suivre la conférence à distance, merci de contacter frederic.wang[at]inalco.fr

Exploration of the eternal absolute truth

Conférence donnée par Yoji SATO, président de la Fondation Eurasia (from Asia) en japonais traduite par Anne Ségot, interprète de conférence (AIIC).

Résumé
La recherche d’une vérité éternelle et absolue est le but ultime de toutes les disciplines et de toutes les religions. Il y a des limites de la connaissance, mais il n’y en a pas en imagination. Pour se rapprocher le plus possible de cette vérité éternelle et absolue, l’imagination est indispensable. Cela inclut une force mentale et le pouvoir de croire. En particulier, nous pensons que la religion et la mécanique quantique touchent au plus près de cette vérité éternelle et absolue.

Diplômé d’une licence de commerce à l’Université Waseda et ancien président de l’entreprise Dyman Japan Holdings, Monsieur Yoji Satô est fondateur et président de l’Eurasia Foundation (from Asia) qui soutient dans le monde entier 500 universités dans le domaine de l’éducation et de la recherche.

Conférence / « L’Empereur des ombres : Vies et légendes japonaises de Napoléon (1800-1900) » (MFJ – 6 décembre 2021, 18h-20h, HdT)

François Lachaud (EFEO)

« L’Empereur des ombres : Vies et légendes japonaises de Napoléon (1800-1900) »

lundi 06 décembre 2021 / 18 h – 20 h

Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.

CLIQUER ICI POUR VOUS INSCRIRE 

Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre le webinaire.

Résumé de la présentation

L’année 2021 coïncide avec celle de la mort de Napoléon, le plus célèbre des Français. Depuis son sépulcre des Invalides, sa présence réelle se fait partout sentir : héros de guerre, génie de l’administration, créateur d’une nouvelle Europe. Si le terme grands hommes a perdu de son prestige dans une France soucieuse de relire les héritages de son passé à la lumières des modes du présent, malgré toutes les légendes noires, le nom de Napoléon a franchi les frontières jusqu’à l’Archipel japonais ou son nom fut connu au Japon dès 1812. Il devint le conquérant universel dans un poème de Rai Sanyō (1780-1832), le héros d’une génération désenchantée à la fin du bakufu, un des symboles universels de la grandeur française enfin. Seul Pierre le Grand (1672-1825) qui, le premier prit, voici 300 ans, le titre d’Empereur de toutes les Russies en 1721 voici trois cents ans – lui disputa cet honneur. À travers un choix de textes et d’images méconnues ou ignorées, F. Lachaud étudie le passage de la biographie à la légende de Napoléon au Japon à travers le souverain des sources officielles et des recherches hollandistes (rangakusha 蘭学者), le conquérant imaginaire des poètes et des lettrés, les « Napoléon du peuple ». L’Empereur aura été un modèle pour le Japon moderne qui naissait alors. Faute d’avoir connu ce pays vivant, Son ombre y conquit les imaginaires et dicta d’outre-tombe une page singulière de sa légende. 


Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ