Annonce / Lancement du séminaire « itinérant » de la SFEJ – première conférence de Christine Lévy le 9 mars 2022 à l’Université d’Orléans (15h-17h)

Une nouvelle initiative de le SFEJ

La SFEJ lance un séminaire « itinérant » centré sur la présentation de publications récentes.  

La première séance de ce séminaire sera inaugurée par une présentation de Christine Lévy (CRCAO) à l’Université d’Orléans le mercredi 9 mars 2022 de 15h à 17h dans la salle du Conseil de l’Université. 

Cette conférence, intitulée « Généalogie des féminismes au Japon : de quel féminisme Ueno Chizuko est-elle l’héritière ? », sera l’occasion de présenter la traduction en langue française du livre Une idéologie pour survivre de la sociologue Ueno Chizuko. 

Pour rappel, l’un des objectifs de ce séminaire est de promouvoir l’organisation de manifestations en dehors de Paris. 

Les personnes intéressées par l’organisation d’une séance entrant dans le cadre de ce séminaire sont invitées à contacter César Castellvi (cesar.castellvi[at]u-paris.fr).  

Les séances suivantes se tiendront normalement à l’Université de Strasbourg et à l’Université de Grenoble.

Poster de l’événement

Résumé en PDF

Séminaire doctoral de la MFJ / « Ip-pon, ni-hon, san-bon… : variations morphologiques-phonologiques dans les composés en japonais »

« Ip-pon, ni-hon, san-bon… : variations morpho-phonologiques dans les composés <numéral+classificateur> en japonais « 

La prochaine séance du séminaire doctoral de la Maison franco-japonaise aura lieu sur Zoom, le mardi 22 février 2022 à 18h, heure de Tokyo (10h, heure de Paris).

Contact pour accéder au lien de la conférence : doctorantsmfj[at]gmail.com

Pour cette séance en visioconférence, le séminaire recevra Helline Havet, doctorante à l’Université de Bordeaux-Montaigne et à l’Université de Kobe.

Résumé de la présentation :

L’apprentissage de la langue japonaise est un parcours, certes enrichissant et très épanouissant, mais aussi semé d’embûches. Parmi elles, l’acquisition des « classificateurs » est particulièrement redoutable. D’abord car il s’agit pour les apprenants non-familiers des classificateurs, de s’approprier une nouvelle façon de dénombrer les choses ; ensuite -et surtout, il s’agit d’apprendre des formes qui présentent de nombreuses variations morpho-phonologiques.

Je me souviens de la première fois où j’ai découvert 一本、二本、三本、四本… ip-pon, ni-hon, san-bon, yon-hon… (« 1, 2, 3, 4 petits objets longs et fins »): je me suis dit que ça allait être très difficile pour moi de retenir des formes si irrégulières.

Quelques années plus tard, j’en faisais le sujet de ma thèse.

Pour cette présentation, je souhaite partager l’avancée de mes travaux sur les variations morpho-phonologiques dans les composés numéraux en japonais.

Tout d’abord, après une brève introduction sur le sujet de cette étude, nous verrons, à partir des données, que ces variations sont en réalité limitées.

En partant de l’exemple des classificateurs d’origine chinoise, nous verrons qu’en synchronie, ces variations morpho-phonologiques répondent à des contraintes bien définies et qu’il est possible d’en proposer une formalisation.

Nous conclurons en proposant d’autres pistes de travail. En effet, l’aspect diachronique et la notion de fréquence semblent également pertinents pour mieux comprendre la morpho-phonologie des composés numéraux en japonais.

Biographie : 

·  Licence Langues Etrangères Appliquées, anglais-japonais à l’Université d’Orléans en 2015

·  Master Sciences du Langage, à l’Université Bordeaux Montaigne en 2018. Son mémoire portait sur les composés numéraux en japonais, avec un intérêt particulier sur les différences de comportement entre san « 3 » et yon « 4 ».

·  Débute une thèse de doctorat intitulée « Morpho-phonologie des composés numéraux en Japonais » en 2018, à Bordeaux, sous la direction de la Professeure Labrune.

·  En 2021, obtention d’une bourse de la Société Japonaise pour la Promotion de la Science (JSPS) pour faire une partie de sa thèse au Japon

·  Actuellement à l’Université de Kobe où elle poursuisson travail sous le regard du Professeur Tanaka.

Cycle de conférences / « Rendez-vous du Japon contemporain » 2021-2022 (CRJ de l’EHESS)

Centre de Colloques du Campus Condorcet, salle 3.01
Place du Front Populaire, 93300 Aubervilliers
de 11h à 13h

Ce séminaire a pour l’ambition le déploiement de démarches critiques autour des formes de normativité et de spécificité de la société moderne japonaise dans un contexte global. Les rendez-vous sont les moments d’échanges transdisciplinaires pour nourrir des débats et explorer l’évolution de la recherche en sciences sociales. Les questions du rapport d’une société au projet de la modernité et au fait post-industriel et à la crise environnementale nourrit des débats et mobilisation qui nécessitent aujourd’hui de nouveaux investissements intellectuels.

Séminaire du Centre animé par Aleksandra Kobiljski (chargée de recherche CNRS, CCJ-CRJ), César Castellvi (maître de conférences, Université de Paris) et Karoline Postel-Vinay (directrice de recherche, Sciences Po).

Contact : crj[at]ehess.fr

PROGRAMME

Séminaire Japarchi / Programme 2022

Le séminaire annuel « Spatialité au Japon » du réseau scientifique thématique JAPARCHI a repris à l’automne 2018. En s’intéressant à un ensemble de notions et de dispositifs fondamentaux de la culture spatiale du Japon, il s’inscrit dans la continuité de l’« encyclopédie ouverte » publiée en 2014 : Vocabulaire de la spatialité japonaise.

Cette année, les entrées thématiques portent sur : 1) les paysage(s) du retour à la terre, paysage(s) du retour de la terre; 2) les jardins japonais en France, c’est-à-dire sur la présence/l’empreinte/la réception/l’influence du Japon dans le paysagisme en France, avec une deuxième journée d’étude ; 3) le patrimoine architectural, urbain et paysager dans la ville japonaise d’aujourd’hui. Cette thématique est l’occasion cette année d’interroger les modèles attachés à deux projets architecturaux modernes; 4) l‘espace des musées contemporains ; 5) le concept d’architecture ou de construction durable au Japon. Toutes ces thématiques sont abordées à travers des dispositifs ou des agencements matériels, construits ou se déployant dans le territoire ; des notions ou des concepts relevant de l’architecture, de l’urbanisme, du jardin ou du paysage ; des acteurs ou actrices qui agissent dans ou avec l’espace et sa représentation. Chacune des entrées, correspondant à un terme ou à une expression, voire à un toponyme, est définie par une mise en perspective historique, une description, une analyse des fonctions, significations dans son actualité, accompagnées de tout autre caractéristique essentielle.

Programme

5 février 2022

Co-organisation : Japarchi et la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ), Ebisu, Tokyo
Thématique : Evolution urbaine et représentations
Modération : Nathalie Simonnot (ingénieure de recherche, directrice du LéaV, ENSA Versailles), Watanabe Kazumasa (Architecte, Président de the Civic Cultural Heritage Network Tottori),
Sylvie Brosseau, (Japarchi, université Waseda), Catherine Grout (Japarchi, ENSAP de Lille),
Horaires : 17h-19h heures au Japon ; 9h-11h heures en France
Modalité : visioconférence
Inscription : sur le site de la MFJ (sera en ligne courant janvier, le lien sera envoyé et figurera sur le site de Japarchi)

  • « Gendai bijutsukan 現代美術館 : spatialité du musée d’art contemporain au Japon » par Giada RICCI (architecte, docteure en histoire de l’art, experte UNESCO pour les musées). Dans le cadre du projet Arts Towada アーツトワダ, le musée d’art contemporain de la ville de Towada, Towadashi gendai bijutsukan 十和田市現代美術館, est au centre de la politique de « revitalisation de la ville par l’art » ア ートによる街の活性化 (āto ni yoru machi no kasseika). Musée exemplaire par sa conception et son architecture, les espaces muséographiques et les dispositifs spatiaux de mise en exposition dans le musée de Towada seront abordés dans le cadre des pratiques des musées japonais contemporains.
  • «Jizoku kanōna kenchiku 持続可能な建築: contextualisation, promotion et mise en œuvre de l’architecture durable dans l’archipel » par Etienne LOMBARD (architecte HMONP, diplômé de l’ENSAPLV, praticien dans l’agence d’architecture parisienne PCA-STREAM). La notion d’architecture durable sera dans un premier temps définie et son apparition sera expliquée à travers le contexte historique de la fin du XXème siècle. Sa promotion sera ensuite discutée par le biais de la création d’organisations, la mise en place d’événements nationaux et l’annonce d’objectifs gouvernementaux marquants, puis, par le biais de l’introduction d’un système d’évaluation des performances environnementales des bâtiments. Sa mise en œuvre sera illustrée à travers l’étude et la présentation de projets d’architectes qui s’engagent aujourd’hui dans la conception-réalisation d’une architecture durable par leurs pratiques professionnelles.

12 mars 2022

Organisation ENSAP de Lille
Thématique Héritages : recherche de formes architecturales modernes et contemporaines dans la ville japonaise Modération : Delphine Vomscheid (responsable de la thématique « patrimoine »), Sylvie Brosseau, (Japarchi) et Catherine Grout, (Japarchi)
Modalité : en visioconférence (le lien sera envoyé avec l’annonce et figurera sur le site de Japarchi)
Horaires : 17h-19h au Japon 9h-11h en France

  • « Villa Bianca 高級マンション : précurseur des logements de haut standing au Japon, inspirée par l’Occident » par Dylan BREHIER (étudiant en master 2 à l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille). En 1964, à l’aube des Jeux Olympiques, l’amorce d’un programme de logement collectif de haut standing, nouveau pour le Japon, est entrepris avec la Villa Bianca (ビラ。ビアンカ).L’opération est développée sous cinq composantes : urbaine, structurelle, espaces communs, typologique et détails des équipements/mobiliers. Ce développement monographique raconte l’avant- gardisme des dispositifs employés, inspirés par les grandes figures modernes européennes et américaines, par le biais de références directes, la visite d’opérations emblématiques ou de références indirectes.
  • « Nishinoyama House de Sanaa, ou une autre façon de penser le projet de maisons individuelles au Japon» par Christine KALUS (architecte DPLG, co-fondatrice de l’agence Kalus Roussel architectes, diplômée du post master international « recherches en architecture » HESAM Université à l‘école d’architecture de Paris-la-Villette, membre associée du laboratoire « Architecture Milieu Paysage » [UR / AMP / ENSAPLV / HESAM / MC]). A partir du visionnage du film de Christian Merlhiot Nishinoyama House, réalisé en 2018, et d’un travail interprétatif en croquis, je fais l’hypothèse d’une part, que les notions de ma 間 et de shakkei 借景 , permettent d’analyser cette réalisation de Sanaa et d’autre part, que celle-ci permet d’interroger comment des dispositifs d’espaces pré-modernes japonais opèrent et sont insufflés aujourd’hui pour créer une architecture durable et sensible contemporaine.

fin avril 2022 (date à confirmer)

Thématique : Demi-journée d’étude sur les « Jardins japonais en France » (2)
Modération : Hiromi Matsugi (responsable de la thématique), Sylvie Brosseau, (Japarchi) et Catherine Grout, (Japarchi)
Modalités: en présentiel et visioconférence à Kyoto (le lieu et la co-organisation seront annoncés ultérieurement)
Horaires : 16h-19h au Japon, 9h-12h en France
L’inscription sera obligatoire avant la séance. Les modalités seront précisées début 2022

  • « Le rôle du thé dans le jardin japonais d’Albert Kahn » par Hiromi MATSUGI, (Assistant Professor à l’International Research Center for Japanese Studies [Nichibunken]). Cet exposé tentera de rétablir l’histoire du jardin de thé des années 1960 dans le musée Albert Kahn, histoire quelque peu effacée entre la réalisation du fondateur au début du siècle et celle de l’agence Takano vers la fin du siècle. Ce sera aussi une occasion de reconsidérer, d’une manière plus générale, le rôle du thé dans le développement du jardin japonais en France.
  • « Une lente compréhension physique et intellectuelle du jardin de thé d’Albert Kahn » par Romain BILLON (actuellement responsable du jardin alpin au Muséum National d’Histoire Naturelle, et ancien jardinier au Musée Albert Kahn). En France, le cursus scolaire des lycées professionnels horticoles ne prépare ni à la compréhension ni à l’entretien des jardins japonais. Mon intervention tentera de faire découvrir lecheminement tant intellectuel que technique, au travers de la pratique de mon métier de jardinier dans l’entretien du jardin de thé du musée Albert Kahn qui a duré près de 20 ans.
  • « Spatialité dans les jardins: Approches de la taille des arbres en France et au Japon » par Yoko MIZUMA (Chercheuse attachée au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO) et au laboratoire de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles) Cette intervention portera sur l’entretien des plantes ligneuses, spécialement sur la technique de taille japonaise Sukashi-sentei ( 透か し剪定) « taille d’éclaircie » et ses effets dans la spatialité du jardin, à partir de l’expérience vécue à l’occasion d’un atelier d’échange technique franco-japonais organisé au Parc Oriental de Maulévrier en 2019.

27 et 28 mai 2022 deux demi-journées (Projet scientifique de la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme d’Alsace (MISHA) 2019-2021 Siteweb : https://retoursterre.hypotheses.org/)

Co-organisation : Japarchi et le réseau « Retour à la terre, retour de la terre »1
Thématique : « Paysage(s) du retour à la terre, paysage(s) du retour de la terre ».
Modération : Nicolas Baumert (université de Nagoya) Sylvie Brosseau, (Japarchi, université Waseda), Catherine Grout (Japarchi, ENSAP de Lille) et Kenjirō Muramatsu, (Université Jean Moulin Lyon III)
Modalité : séance hybride le vendredi 27 mai depuis l’université de Strasbourg et visioconférence le 28 mai. Les liens seront indiqués ultérieurement.
Horaires pour les deux séances : 16h-19h heures au Japon ; 9h-12h heures en France

27 mai 2022

  • « Shin Evangelion : quand Anno Hideaki retourne (à) la Terre » par Kenjirō MURAMATSU (Maître de conférence à Université Jean Moulin Lyon III, IETT-EA4186), & Antonin BECHLER (U. Strasbourg-EA1340). Dans son dernier long métrage d’animation, Shin Evangelion 『シン・エヴァンゲリオン劇場版:||』 (Evangelion 3.0+1.0 : Thrice upon a time) (2021), ANNO Hideaki 庵野秀明 propose une longue séquence (40mn sur 2h25) de vie rurale dans une communauté nommée « Troisième village » (Daisan mura 第三村). Comment interpréter la présence et la signification d’un tel insert, donnant à voir une nature à la fois retrouvée et recréée, à rebours des représentations habituelles de ce topos dans les productions narratives japonaises récentes, et au premier abord incongrue dans le contexte d’une franchise de science-fiction comme Evangelion, qui s’est toujours tenue – à l’instar de son auteur – éloignée des questionnements sur le rapport à la nature ?
  • Paysans influenceurs et boulangers blogeurs. Regard ethnographique sur un espace rural numérique par Cecilia LUZI (doctorante, Freie Universität, Berlin) Le contenu de cette intervention est le fruit d’un travail d’exploration ethnographique numérique qui a eu pour but d’esquisser les traits d’une nouvelle manière de vivre l’espace rural au Japon à travers une étude des représentations digitales. Pendant environ six mois en 2019, nous avons suivi des blogs, des sites internet et des profils privés sur les réseaux sociaux appartenant à différents migrants provenant des grandes villes japonaises qui aujourd’hui résident dans diverses municipalités rurales. Nous avons observé comment ils occupent l’espace numérique en relation à leur choix de vie à la campagne et leur occupation. Ainsi, la campagne y devient nécessairement un espace hybride nouveau et le “retour à la terre” (kinô 帰農) se réalise à un endroit qui contient à la fois l’urbain et le rural. En conclusion, nous verrons en quoi ce paysage numérique reflète le changement de paradigme dans la manière dont le rural est apprivoisé par ces nouveaux migrants urbains.

28 mai 2022

  • « Permaculture au Japon et paysages féraux » par Leila CHAKROUN (doctorante université de Lausanne) Le cas de la permaculture au Japon est particulièrement intéressant, car elle invite les praticiens à se réapproprier des terres férales (un processus de dé-domestication et de ré-ensauvagement en raison du manque de gestion par les humains ), non pas pour les re-domestiquer, mais pour accompagner leur ré-ensauvagement, et encourager l’émergence d’une vie communautaire multi-spécifiques (Centemeri, 2018).
  • « Fukushima – Reprises # V », par Sophie HOUDART (anthropologue, directrice de recherche CNRS, Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative) et Mélanie PAVY (artiste et cinéaste). Depuis la triple catastrophe de 2011, nous tentons de comprendre comment la vie continue dans la région de Fukushima. Ce qui perdure, disparaît ou se transforme dans les pratiques, les sentiments, les liens et les attentions que les habitants portent à un territoire qui a été en partie et de manière aléatoire, contaminé par la radioactivité. Nous aimerions présenter ici une série de séquences narratives dans laquelle nous essayons de reprendre et de tisser ensemble nos expériences personnelles, celles des personnes que nous avons rencontrées en chemin et les lectures, films et œuvres qui ont éclairé, ajouté, complexifié, parfois de manière ténue et par détours, ces cheminements fragiles en paysage incertain.

https://japarchi.fr/

Programme disponible en version PDF ici.

Séminaire / Histoire de l’Asie orientale contemporaine : sources, méthodes, objets

Histoire de l’Asie orientale contemporaine : sources, méthodes, objets

Ce séminaire a vocation à rassembler des spécialistes de l’Asie orientale contemporaine. Chaque séance sera construite autour de la présentation d’un corpus original de sources (publiques et privées, manuscrites et imprimées, littéraires, orales, iconographiques et audiovisuelles, matérielles et numérisées) et d’une discussion des problèmes méthodologiques et historiographiques posés par son exploitation. L’aire géographique retenue est l’Asie orientale (Chine, Corées, Japon et Taiwan actuels), en privilégiant les approches régionales, transnationales et comparatives.

Organisateurs : Ken Daimaru (Université de Paris), Sheldon Garon (Princeton University), Victor Louzon (Sorbonne Université)

Toutes les séances auront lieu au Collège de France (11, place Marcelin-Berthelot 75005 Paris), à l’exception de la première séance qui se déroulera à l’Institut d’études avancées de Paris (17 Quai d’Anjou, 75004 Paris), et la présentation du Pass sanitaire sera obligatoire.

Inscription préalable requise, en envoyant un courriel à : ken.daimaru@u-paris.fr. Un extrait du corpus de sources discuté par l’intervenant sera transmis à l’ensemble des participants du séminaire une semaine à l’avance.

Programme

Lundi 4 octobre de 14h à 16h30, salle voûtée à l’IEA de Paris 
Sheldon Garon (Princeton University/IEA de Paris 2021-2022), « Transnational Sources for Measuring ‘Civilian Morale’ in Wartime Japan. » 


Mardi 9 novembre de 16h à 18h30, salle 2 au Collège de France 
Pierre Fuller (Sciences Po/Centre d’histoire), « La gravure sur bois comme source pour l’histoire de la sociologie en Chine. » 


Lundi 6 décembre de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France 
Ken Daimaru (Université de Paris/CRCAO), « Collecter, codifier et diffuser les images médicales au Japon.»


Lundi 3 janvier de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France 
Flora Lichaa (Université Rennes 2/ERIMIT), « Le film documentaire indépendant comme source pour l’histoire de la période maoïste » 


Mardi 8 février de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France 
David Serfass (INALCO/IFRAE), « Sources cartographiques et sciences camérales en Chine » 


Mardi 8 mars de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France 
Alain Delissen (EHESS/CCJ), « Un répertoire des techniciens de la Corée coloniale/en guerre : formes, usages… et réusages (1939, 1995, 2022…). » 


Mardi 5 avril de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France 
Noémi Godefroy (INALCO/IFRAE), « Transcrire et traduire sans trahir ? Les récits et épopées aïnous (yukar). » 


Lundi 9 mai de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France 
Victor Louzon (Sorbonne Université/SIRICE), « Que faire d’un document isolé à la première personne ? Le journal de Shi Mingru, Mandchoukouo, 1938-1945 »

 
Mardi 7 juin de 16h à 18h30, salle 4 au Collège de France 
Cécile Sakai (Université de Paris/CRCAO), « Littérature vs Histoire, à la lisière de la fiction : des particularités japonaises ? »

Séminaire / séance du séminaire de recherche Zuihitsu (15 octobre 2021, à l’Université de Paris)

Les organisateurs du programme zuihitsu vous annoncent la tenue d’une séance de travail le vendredi 15 octobre de 11h à 13h.


Le programme est le suivant :


– François Lachaud (EFEO) : Le tigre dans les essais érudits de l’époque d’Edo.

– Matthias Hayek (EPHE) : le zuihitsu dans les catalogues de libraires : les contours d’un non-genre ?


La séance aura lieu en mode « hybride », en salle 479C (Université de Paris, Grands moulins Bâtiment C, 4ème étage, 5 rue Thomas Mann, Paris 13) et sur zoom (ID:  883 7538 1496).

Pour des raisons de sécurité/mesures barrières, les personnes qui souhaiteraient participer sont invitées à nous contacter à l’avance (nous leur communiquerons le mot de passe de la réunion sur demande).

Contact : matthias.hayek@ephe.psl.eu et daniel.struve@univ-paris-diderot.fr

Séminaire / Sociologie des classes populaires dans le Japon contemporain (EHESS)

Ce séminaire poursuit le travail conduit en 2019-2020 et 2020-2021 autour des classes populaires dans le Japon contemporain en explorant différentes thématiques peu abordées les années précédentes, comme la construction statistique de ce groupe social, son rôle protagoniste dans les luttes sociales des années 1920 et 1950, et ses représentations littéraires et filmiques durant ces mêmes périodes. Les conflits sociaux  participent de la construction des classes subjectives et ce double détour historique (années 1920, années 1950) permettra d’éclairer en le recontextualisant un résultat marquant de l’Enquête sur la stratification et la mobilité de 1955 : 74% des habitants masculins de Tokyo s’identifiaient alors comme appartenant à la classe ouvrière. Les dernières séances du séminaire proposeront deux ouvertures, d’abord en esquissant une sociologie comparée (Japon-France) des classes populaires, puis en analysant l’espace des positions et engagements des chercheurs et chercheuses travaillant sur les catégories populaires.


Programme des séances


8 octobre :
 Les classes populaires au Japon : bilan des deux premiers volets du séminaire et perspectives

22 octobre : Classe objective : essai de construction statistique

26 novembre : Genre, âge et classe

Classes en lutte : classes populaires et conflits sociaux

10 décembre : Années 1920 (1). Mondes urbains

14 janvier : Années 1920 (2). Mondes ruraux

28 janvier : Années 1950. Conflits sociaux et conscience de classe. Intervention de Bernard Thomann sur les mobilisations de mineurs

Les classes populaires, protagonistes littéraires et filmiques

11 février : Littérature et cinéma prolétariens de l’entre-deux-guerres (1)

25 février : Littérature et cinéma prolétariens de l’entre-deux-guerres (2)

11 mars : La représentation des classes populaires dans le cinéma des années 1950. Intervention de Dimitri Ianni

Regards croisés (Japon-France). Matériaux pour une sociologie comparée des classes populaires

25 mars : Sociohistoire comparée des quartiers d’habitat social

8 avril : Formes d’auto-organisation et sociabilités en milieu populaire

Coulisses

22 avril : Les savants et les populaires. Positions, engagements, distances

Programme du séminaire en version pdf disponible ici.

Contact : nicolas.pinet@ehess.fr

Séminaire / « MIN » Pour une histoire conceptuelle de « peuple », au Japon et en Asie – programme 2021-2022

Séminaire MIN 2021-2022
Pour une histoire conceptuelle de « peuple », au Japon et en Asie

Descriptif et programme du séminaire en version PDF ici.

Organisateur : Eddy Dufourmont (Université Bordeaux Montaigne. D2iA/Labex Comod Lyon)

Programme 2021-2022

15 septembre 2021 (11h-12h)

  • Eddy Dufourmont (UBM/D2iA) : « Min et ses déclinaisons dans les années 1870-1880 : un début de réflexion sur la formation du vocabulaire politique du Japon moderne ».

23 septembre 2021 (14h-17h)

  • Frédéric Wang (Inalco/IFRAE) : « La notion de min à partir de Mencius ».
  • Olivier Ansart (Université de Sydney) : « Repenser le lien entre le seigneur et ses sujets pendant l’epoque d’Edo – de Sorai a Seiryo ».

13 octobre 2021 (9h-12h) 

  • Brij Tankha (Professeur émérite, Institute of Chinese Studies, Delhi) : “Tanaka Shôzô and min
  • Alistair Swale (Université de Canterbury, Nlle Zélande) : “From Gûmin (愚民) to Minken (民 権): Shizoku Dissent and the Transformation of Discourse around “the people” in the “Civilization and Enlightenment”Era”.

17 novembre 2021 (10h30-12h)

  • Noriko Berlinguez Kono (Université de Lille) : « Etô Shinpei et min (le peuple ».

24 novembre 2021 (9h30-12h30)

  • Nathan Béridot (Inalco/IFRAE) : « Les sujets (shinmin 臣民) dans la constitution de Meiji »
  • Céline Wang (Université de Paris) : L’évolution du concept de peuple (min) en Chine : de la primauté du peuple (« minben »民本)à la démocratie (“minzhu » 民主) » à la charnière du XXe siècle ».

1er décembre (10h30-12h) 

  • Christine Lévy (UBM) : Heimin et le genre 平民とジェンダー

Séminaire / Programme du séminaire de recherche de l’Institut d’Asie Orientale (automne 2021)

Voici le programme d’automne du séminaire de recherche de l’Institut d’Asie Orientale (UMR 5062, Lyon), qui sera réalisé en visioconférence, les vendredis après-midi indiqués ci-dessous de 14h à 15h30.

Afin d’y assister, il est nécessaire de s’inscrire au préalable, suivant les modalités précisées sur la page du programme détaillé : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/

Programme des séances

8 octobre 2021 : « Manifeste pour reconsidérer l’histoire politique des triades », par Emmanuel Jourda

15 octobre 2021 : « La conservation du patrimoine archéologique au Cambodge », par Sophie Biard

22 octobre 2021 : « La justice japonaise au prisme de l’affaire Carlos Ghosn : anatomie d’une banqueroute judiciaire », par Eric Seizelet

12 novembre 2021 : « Summary Execution and Legal Culture in Qing China », par Weiting Guo

26 novembre 2021 : « Taïwan et ses lieux de mémoire : la question du récit national », par Samia Ferhat

3 décembre 2021 : « L’industrie du jeu vidéo en Corée du Sud : comment les travailleurs composent avec une organisation par projets », par Chloé Paberz

Contact : arnaud.nanta@ens-lyon.fr

Séminaire Jeux Olympiques et Villes Globales / « Hiérarchies et classifications des villes japonaises : quelles places en Indo-Pacifique ? » (9 juin 2021, 16h-18h)

La Fondation France-Japon de l’EHESS est heureuse de vous inviter à la prochaine séance du webinaire Jeux Olympiques et Villes Globales.

/!\ Habituellement organisé le mardi de 10h00 à 12h00, cette séance sera exceptionnellement organisé le mercredi 9 juin de 16h00 à 18h00 (heure française). /!\

Hiérarchies et classifications des villes japonaises : quelles places en Indo-Pacifique ?

Avec près de 92 % des Japonais vivant en ville, le gigantisme urbain atteint sur l’archipel des niveaux remarquables en Indo-Pacifique. Douze villes ont plus d’un million d’habitants, dont la grande majorité se regroupe dans un cordon urbain quasi continu de mille kilomètres s’étirant le long du littoral Pacifique de Tokyo à Fukuoka.

Pour autant, les seuls poids démographique et économique ne confèrent pas aux villes japonaises une place en haut des différentes hiérarchies et classements de villes en Indo-Pacifique. Si Tokyo détient une position enviable comme ville globale, bien des grandes agglomérations japonaises telles Yokohama ou Sapporo qui rassemblent de fortes concentrations humaines apparaissent rarement dans les classements. De la même manière, une ville comme Nagoya, qui génère pourtant un Produit urbain brut (PUB) équivalent ou supérieur au PIB de certains pays de l’Asie du Sud-Est, ne semble pas être un pôle d’attractivité en conséquence.

Ce webinaire a pour ambition de présenter différents systèmes de classification hiérarchique multidimensionnels qui permettent de situer les villes japonaises par rapport aux systèmes urbains des pays de l’Indopacifique pour y déceler leur pouvoir d’attraction et d’influence.

  • 9 juin 2021 | 10h00 – 12h00 (Québec) | 16h00 – 18h00 (France) | 23h00 – 1h00 (Japon)
  • En ligne – En français
  • Intervenants : Professeur Éric Mottet (Université du Québec à Montréal), Docteur Éric Boulanger (Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation)
  • Discutant : Alexandre Faure (FFJ, EHESS)
  • Contact : events_ffj@ehess.fr
  • En partenariat avec le magazine Diplomatie

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