[Exposition photographique]”Sur les traces de Fukushima 福島の跡”, MCJP, 13 février au 9 mars 2024

Cécile Asanuma-Brice a le grand honneur et l’immense plaisir de pouvoir vous annoncer l’ouverture de son exposition photographique 「Sur les traces de Fukushima 福島の跡 」à la Maison de la Culture du Japon à Paris à partir du 13 février jusqu’au 9 mars 2024. Entrée gratuite.

« Sur les traces de Fukushima » présente les traces des lieux d’existence dans la zone à Fukushima avant qu’elles ne disparaissent à jamais, pour être remplacées par les villes-objets produits par l’industrie urbaine. Cette exposition des photographies de Cécile Asanuma-Brice est une co-production du Centre de Recherches sur le Japon (CRJ), en partenariat avec MITATE lab. et l’Humathèque (Campus Condorcet).

https://www.mcjp.fr/fr/la-mcjp/actualites/sur-les-traces-de-fukushima

Cécile Asanuma-Brice 

Chercheure CNRS basée au Japon, elle y co-dirige avec Olivier Evrard (CEA) le programme international de recherche pluridisciplinaire CNRS Mitate Lab. sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. En 2000, elle rejoint l’école d’ingénieur de l’université de Chiba au Japon, où ses recherches sont financées par une première bourse JSPS/CNRS, puis par le Ministère japonais de la recherche et de l’enseignement (MEXT).

Avec une double formation en urbanisme (DESS) et une thèse en géographie humaine de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales dirigée par Augustin Berque (prix de la Fondation du Japon, Ordre du Soleil Levant et Prix international Cosmos), elle est auteure de nombreux articles sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima, ainsi que sur les transformations de la ville japonaise et les logiques sous-jacentes à la production de l’urbain. Elle fut rédactrice de la page Japosphère du journal Libération jusqu’en 2020. 

Conseillère scientifique de plusieurs films documentaires dont « irradiés », réalisé par Rithy Pahn (primé par un Ourson d’or à Berlin en 2020), elle développe également un travail photographique qui se traduit par des photos directement liées aux conséquences de la catastrophe nucléaire, mais également par des productions plus artistiques (compositions). Ses œuvres photographiques furent exposées à Yokohama, Tôkyô, Fukushima et Paris.

Elle est auteure de deux ouvrages :

  • Un siècle de banlieues japonaises, au paroxysme de la société de consommation, aux éditions Métispresses, 2019. 
  • Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre nucléaire, Ed° Maison des Sciences de l’homme, 2021.

[Présentation d’ouvrage] Science for Governing Japan’s Population, Homei Aya, 15 février 2024

Homei Aya, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université de Manchester, présentera son livre Science for Governing Japan’s Population (Cambridge University Press, 2022) à l’université Paris Cité jeudi 15 février 2024.

La présentation se déroulera en mode hybride en salle Léon Vandermeersch (481C, 4e étage, aile C, 5 rue Thomas Mann, 75013, Paris) de 14h à 16h, et sur Zoom.

Rejoindre Zoom Réunion : https://u-paris.zoom.us/j/82854079281?pwd=K3BQT0NTdFNya1FMd0t1eVdFQUlNZz09; ID de réunion: 828 5407 9281, Code secret: 838483

Cette présentation sera précédée d’une autre conférence intitulée “Administrative materials related to forced sterilization in Japan”, qui aura lieu le mercredi 14 février de 15h30 à 18h30 dans la même salle.

https://www.crcao.fr/2023/09/26/histoire-de-lasie-orientale-contemporaine-sources-methodes-objets-2/

Twenty-first-century Japan is known for the world’s most aged population. Faced with this challenge, Japan has been a pioneer in using science to find ways of managing a declining birth rate. Science for Governing Japan’s Population considers the question of why these population phenomena have been seen as problematic. What roles have population experts played in turning this demographic trend into a government concern? Aya Homei examines the medico-scientific fields around the notion of population that developed in Japan from the 1860s to the 1960s, analyzing the role of the population experts in the government’s effort to manage its population. She argues that the formation of population sciences in modern Japan had a symbiotic relationship with the development of the neologism, “population” (jinkō), and with the transformation of Japan into a modern sovereign power. Through this history, Homei unpacks assumptions about links between population, sovereignty, and science. This title is also available as Open Access. 

Livre disponible en accès libre sur ce lien.

[Célébration] 30 ans de l’Institut d’Asie Orientale (IAO), mercredi 13 & jeudi 14 décembre 2023, Lyon

L’Institut d’Asie Orientale (IAO) est heureux de vous convier à la célébration de ses 30 ans. Deux journées de conférences et de tables rondes se tiendront les mercredi 13 et jeudi 14 décembre 2023 à « La Parenthèse » au sein de la Bibliothèque Diderot de Lyon (BDL). 

Vous trouverez le programme complet sur le site de l’IAO : https://iao.cnrs.fr/wp-content/uploads/2023/11/PROGRAMME-1.pdf

Les inscriptions sont ouvertes : https://iao.cnrs.fr/actualite/30-ans-de-liao/

Nous serons ravis de vous y retrouver et d’échanger avec toutes et tous lors de ces journées de recherches conviviales.

Béatrice Jaluzot (directrice) & Claude Chevaleyre (directeur adjoint)

[Podcast]Le Japon en perspective, Les sociétés villageoises du Japon d’Edo à travers leurs temples et leurs sanctuaires avec Yannick Bardy

Pour cet épisode, Grégoire Sastre reçoit Yannick Bardy, maître de conférences à l’université de Lille, membre du laboratoire CECILLE et chercheur associé au CRJ de l’Ehess. Il est historien, spécialiste des sociétés locales japonaises durant la période d’Edo (1600-1868).
À travers ses recherches sur les sanctuaires shintō de la province d’Izumi, il nous présente le fonctionnement des sociétés villageoises du Japon de la période d’Edo.

Informations complémentaires et podcast sur ce lien.

[Conférence performée]”Mitsouko & Mitsuko”, du 6 au 9 novembre 2023, MCJP

Nous avons le plaisir d’annoncer une conférence-performée qui aura lieu à la Maison de la culture du Japon à Paris :

 « Mitsouko & Mitsuko »
du 6 au 9 novembre 2023 (20h) 

Pourquoi le parfum de Guerlain s’appelle-t-il “Mitsouko” ? 

A partir de cette question, Michikazu Matsune nous embarque dans un voyage dans le temps. 

Il porte un regard à la fois réflexif et poétique sur l’attirance que le Japon a exercé sur l’Occident et interroge ce qu’est la frontière, le déracinement, l’éloignement. 

Une conférence-performée pleine de tendresse et non dépourvue d’humour, à la découverte d’horizons inattendus.

Tarif à 8€ au lieu de 20€ avec le code FAPMM23 en réservant ici.

[Films documentaires] Festival Fenêtres sur le Japon, 17 & 18 novembre 2023, Paris

Le festival Fenêtres sur le Japon est né d’un constat : il existe entre sciences sociales – en particulier celles qui utilisent la méthode ethnographique – et films documentaires une série de liens et de croisements. Ce festival se veut une contribution au dialogue persistant entre ces deux mondes à partir d’un point d’ancrage : le Japon.

Programme de l’édition 2023

Vendredi 17 novembre 2023, Auditorium de l’INALCO, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

  • 9h15-12h : Tokyo Kurds [東京クルド] de HYŪGA Fumiari (vost anglais, 103 min.)
  • 14h-18h30 : My Story, The Buraku Story [私のはなし 部落のはなし] de MITSUKAWA Yūsaku (vost anglais, 204 min.)
  • 19h-21h30 : Tokyo Uber Blues [東京自転車節] d’AOYAGI Taku (vost anglais, 93 min.)

Samedi 18 novembre 2023, Amphithéâtre Buffon, Campus des Grands Moulins, Université Paris Cité, entrée située au 15 rue Hélène Brion, 75013 Paris

  • 10h-12h45 : Education and Nationalism [教育と愛国] de SAIKA Hisayo (vost anglais, 107 min.)
  • 15h-18h : Soupe et Idéologie [スープとイデオロギー] de YANG Yong-hi (vost français, 118 min.)
  • 17h-18h30 : Délibérations du jury
  • 18h30-19h30 : Remise des prix et clôture du festival

L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles. Toutes les projections seront suivies de discussions.

Jury de l’édition 2023

Le rôle du jury est de décerner deux prix à l’issue du festival. Les deux films primés feront l’objet d’un sous-titrage en français et seront projetés à nouveau en 2024 à Paris et à Genève.

Ses membres sont issus à parité des mondes du cinéma et des sciences sociales.

→ Côté cinéma
Christophe Postic
Ina Seghezzi
Franck Vidal

→ Côté sciences sociales
Jeremy Corral
Titouan Poënces
Kanae Sarugasawa

 Présentations des membres du jury

Synopsis et bandes-annonces des films sélectionnés

→ Information pratiques (accès aux deux lieux du festival…)

Affiche de l’édition 2023 (300 dpi, pour impression)

Organisation

Dimitri Ianni & Nicolas Pinet

Comité de sélection

Claire Brisset, Jean-Michel Butel, Mathieu Capel, Beat Frey, Dimitri Ianni, Ricardo Matos Cabo, Anne-Lise Mithout, Sayaka Mizuno, Mary Picone, Nicolas Pinet

Partenaires institutionnels

Équipe Populations japonaises (IFRAE & CRCAO)

Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE)

Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO)

Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

Université Paris-Cité

Département d’études est-asiatiques de la Faculté des lettres de l’Université de Genève

[Disparition] Madame Laurence Caillet

Nous avons eu le regret d’apprendre la disparition de notre collègue madame Laurence Caillet. 

Sophie Houdart et les membres du laboratoire en anthropologie de Nanterre ont composé le texte suivant, que nous vous transmettons :

“Nous avons l’immense tristesse d’apprendre que Laurence Caillet est décédée dans la nuit
du 21 au 22 octobre. Nos pensées vont à son mari et à leur fille.

Après avoir commencé des études de médecine et d’arabe, Laurence Caillet est devenue
en 1970 journaliste au Bureau international de la radiodiffusion télévision japonaise (NHK),
et s’est formée à l’ethnologie à l’université de Tokyo. De retour en France, elle a obtenu son
doctorat à l’INALCO, puis plus tard son HDR à l’EHESS. Chargée de recherche au CNRS,
elle a été rattachée au Collège de France avant de devenir professeure au Département
d’anthropologie de l’université Paris Nanterre et de rejoindre le Laboratoire d’ethnologie et de
sociologie comparative. Elle a assuré de nombreuses fonctions au sein de nos institutions de
recherche et d’enseignement, occupant tour à tour les postes de directrice du Laboratoire
d’ethnologie et de sociologie comparative, de directrice du Département d’anthropologie de
l’université Paris Nanterre, de chargée de mission auprès de la présidence de cette même
université, et de directrice scientifique adjointe de l’Institut des sciences humaines et sociales
du CNRS.

Laurence a mené de nombreuses enquêtes dans le Kansai, le Tohoku et à Tokyo, sur les
rituels saisonniers d’abord (Fêtes traditionnelles en Asie : Japon publié en 1984 ou Fêtes et
rites des 4 saisons au Japon
en 2002), puis plus généralement sur les processus de
construction des savoirs religieux (Ethnographies japonaises en 2006) et la manière dont ils
venaient se frotter à une modernisation galopante (La maison Yamazaki en 1991 ou Démons et
merveilles. Nuits japonaises
en 2018). Soucieuse de restituer le grain des situations vécues
sans rien ôter de leur complexité et de leurs nuances, elle a porté une grande attention à
l’écriture, tant celles auxquelles avaient recours ses interlocuteurs que la sienne propre. Le
Japon, disait-elle, « est un grand pays moderne où le mot “ethnologie” appartient au langage
ordinaire d’une population très éduquée » (Caillet 2006). De sorte que, dès lors que l’on se
donne pour tâche de « pénétrer les arcanes d’un savoir local extrêmement construit » (ibid.),
les informateurs sont parfois, à un degré ou à un autre, des collègues. Pointant, bien avant que
cela ne devienne la norme, l’importance de la réflexivité et du « travailler avec » plutôt que du
« travailler sur », elle invitait à compliquer la posture d’enquête, en intégrant une
connaissance du savoir du Japon sur lui-même et un appareil critique spécifiques, sans cesse à
réinterroger, et ce jusque dans l’écriture.

De nombreux étudiants et collègues se rappelleront son intelligence, sa rigueur, sa
curiosité, sa générosité, son humour également. Travailler à ses côtés a été un plaisir et a
contribué à former durablement des manières de pratiquer la discipline et d’approcher le
Japon. Jusque dans la maladie qui l’a touchée durement ces dernières années, elle parvenait à
cultiver un art de la distance et de l’observation qui finit d’honorer la discipline qu’elle a
magnifiquement servie.”

Les obsèques seront célébrées le lundi 30 octobre à 14h30 à l’Eglise Saint Romain, rue de
l’Eglise, 92310 Sèvres, suivies de l’inhumation au cimetière de Sèvres, 42-44 Rue de la
Garenne, 92310 Sèvres.

[Rencontre] Dominique Chen, MCJP, samedi 21 octobre 2023 à 14h

L’équipe de la programmation des études japonaises à la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) a le plaisir d’accueillir Dominique Chen, professeur l’université de Waseda pour une :

Rencontre Dominique Chen à l’issue de la représentation
HIKU 舞台公演「HIKU」関連トーク
Samedi 21 octobre 2023 à 14h

Langue : français

Durée : 90 minutes

Lieu : Grande salle

Entrée libre sur réservation 

Rencontre autour de la performance HIKU – Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)

Professeur à la Waseda University, Dominique Chen

 mène des recherches sur les relations entre société et technologie du point de vue du bien-être numérique. 

Durant cette rencontre, il s’entretiendra avec Anne-Sophie Turion

 et Éric Minh Cuong Castaing, auteur.e.s de la performance

 HIKU présentée dans le cadre du Festival d’Automne 2023 à la MCJP du 19 au 21 octobre.

Réservation : Choix des places [Maison de la culture du Japon à Paris | 21.10.2023 – 14:00 | Rencontre Dominique Chen à l’issue de la représentation HIKU] – Maison de la culture du Japon à Paris (secutix.com)

[Décès] M. ASARI Makoto

Nous avons eu le regret d’apprendre la disparition de notre collègue M. ASARI Makoto. 

François Macé a bien voulu écrire en sa mémoire le texte suivant :

“Asari Makoto s’en est allé soudainement, nous prenant tous de court. Son décès est intervenu alors qu’il s’était engagé dans une suite d’articles pour la revue Mita bungaku, je suppose. Il était tout aussi actif sinon plus depuis son départ à la retraite.
Pressé par le temps (qui fut un de nos thèmes de réflexion), je ne suis pas capable de retracer fidèlement son parcours. Voilà quelques indications. Asari-san a terminé sa carrière universitaire en France comme professeur dans la section d’études japonaises de l’Université de Bordeaux 3. Il avait été auparavant maître de conférences à l’Inalco.  Étudiant de l’Université de Waseda, j’ignore quand il est arrivé en France pour y préparer un doctorat soutenu en 1985 sous le titre : « André Breton et le Sacré : essai sur Breton selon quelques thèmes religieux ». L’année précédente, il avait été recruté comme répétiteur ancien régime à l’Inalco. Ce fut pour lui l’occasion de s’intéresser à la question de la langue japonaise qui deviendra un de ses thèmes de recherche.
Il se consacra à l’enseignement avec le même sérieux que dans sa recherche dont le domaine dépassait de très loin les questions pédagogiques à qui il consacra pourtant beaucoup de son temps.
Une grande partie de son activité intellectuelle n’avait pas de rapport direct avec les études japonaises. Disciple fidèle de Derrida, il se lia à Lacoue-Labarthe. Il finit par concilier les deux versants de son activité sous le thème de Langue et pensée du Japon contemporain.

Il publia ainsi en 2008 : Nihongo to nihonshisô – Motoori Norinaga, Nishida Kitarô, Mikami Akira, Karatani Kôjin, (Fujiwara shoten). Dans la revue Kan du même éditeur dont il était l’ami, il proposa de nombreux articles sur la vie intellectuelle française. Admirateur de Karatani Kôjin, il traduisit avec son épouse Isabelle Flandrois, son maître livre Structure de l’histoire du monde, (CNRS éditions, 2018). J’espère qu’un jour prochain je pourrai fournir une bibliographie plus étoffée que ces quelques repères.
Reste le plus important, l’homme.  Bien loin, à première vue des débats intellectuels, Asari-san pratiquait aussi le seitai de Noguchi. D’une très grande sincérité, il fut un ami exigeant et fidèle. Malgré une vie qui fut souvent difficile, il affirmait encore récemment qu’il était heureux. C’est le message que je voudrais transmettre.”

(Photographie issue du CEJ)

[Café de la recherche]”La rencontre des cultures alimentaires ibérique et japonaise au “siècle chrétien” du Japon” (vendredi 6 octobre 2023, Tokyo)

Sciencescope – l’association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, avec le soutien du Service pour la science et la technologie (SST) et le Service culturel de l’Ambassade de France, ainsi que celui de l’Institut français du Japon, Tokyo, a l’honneur et le plaisir de vous inviter à un “Café de la recherche“.

Ce prochain “Café de la recherche” aura lieu le vendredi 6 octobre 2023 à l’Institut français du Japon, Tokyo (salle F-111-112) de 18h à 20h. Nous écouterons cette fois-ci le chercheur Antonio Doñas (université Sophia) nous parler de “La rencontre des cultures alimentaires ibérique et japonaise au ‘siècle chrétien’ du Japon”. L’évènement sera également retransmis sur Zoom. 

Comme pour tout événement Sciencescope, la participation est gratuite, mais nécessite de s’inscrire via notre formulaire en ligne.

Un pot sera organisé en fin de conférence dans un lieu de restauration alentour. Afin de pouvoir faire une réservation, seules les personnes inscrites pourront participer au pot.

Résumé
Cette présentation mettra en évidence une série d’épisodes marquants dans la rencontre entre les cultures alimentaires ibérique et japonaise au Japon aux XVIe et XVIIe siècles. Nous explorerons la perspective ibérique, c’est-à-dire le regard des Espagnols et des Portugais sur la nourriture japonaise, ainsi que les boissons et les cérémonies qui lui sont associées. Puis, nous aborderons la perception japonaise de la culture alimentaire ibérique et le processus par lequel celle-ci a progressivement acquis certains contenus symboliques.

Biographie du conférencier
Antonio Doñas est diplômé de deux MA, l’un en Philologie Hispanique et l’autre en Philologie Classique, il est également docteur en Philologie Espagnole. Il a travaillé à l’université de Valence, à l’École Normale Supérieure de Lyon, à l’Institut Warburg de Londres et à l’université de Tokyo. Il a également effectué des séjours de recherche à l’université Complutense de Madrid et à Queen Mary, University of London. Actuellement, il est maître de conférences à l’université Sophia. Ses domaines de recherche englobent divers aspects de la littérature et de la pensée du Moyen Âge tardif et de la première modernité.