[Invitation] Assises de la Recherche Française sur l’Asie, 17-19 septembre 2024, Aubervilliers

En tant que membres du conseil scientifique du GIS Asie, nous avons le plaisir de vous convier aux Assises de la Recherche Française sur l’Asie. Cet événement d’envergure internationale se tiendra du 17 au 19 septembre 2024 au Centre de colloques du Campus Condorcet, Place du Front Populaire, 93300 Aubervilliers (ligne 12, station Front Populaire, sortie 2).

Les Assises réunissent pour la première fois en France depuis 2019 les chercheurs francophones en sciences humaines et sociales spécialistes de l’Asie afin d’échanger sur la situation et les enjeux de la recherche asiatique en France. Nous serons particulièrement honorés de votre présence. Nous vous joignons le programme prévisionnel (https://indico.in2p3.fr/e/32741) et nous attirons votre attention sur les tables rondes intitulées « La recherche française en Asie » et « Recherche et attentes publiques et politiques » qui auront lieu le mardi 17 septembre de 13h30 à 17h45. Vous êtes cordialement invités au cocktail qui conclura cette première journée à 18h.  

Aucune inscription n’est requise pour cet événement ; nous vous remercions de bien vouloir nous informer de votre présence par retour de mail.

Nous vous remercions également de transmettre cette invitation à vos collègues, étudiantes et étudiants, si vous le jugez opportun.

Nous espérons vous retrouver nombreux et nombreuses.

Bien cordialement,
Noriko Berlinguez-Kono (Université de Lille, CECILLE), Chizuru Chūjō (Université Jean Moulin Lyon 3, IETT), Ken Daimaru (Université Paris Cité, CRCAO), Béatrice Jaluzot (Sciences Po Lyon, IAO)
Pour la Direction du GIS AsieNicolas Dejenne, Florence Padovani, Aurélie Varrel

[Information] Salle de lecture des bibliothèques du Pôle mondes asiatiques, Collège de France

Pour votre information, la salle de lecture des bibliothèques du Pôle mondes asiatiques du Collège de France sera fermée au public à partir de 12h le vendredi 5 juillet 2024. Cette fermeture exceptionnelle s’applique à l’ensemble des bibliothèques du Collège de France.

Ensuite elle sera fermée du lundi 22 juillet au vendredi 16 août inclus. La réouverture se fera donc le 19 août 2024 au matin. Du 19 au 30 août, les horaires seront modifiés avec une fermeture à 18h à la place de 19h. Ces dates et horaires modifiés ne concernent que le Pôle mondes asiatiques.

Pour les autres bibliothèques du Collège de France, nous vous conseillons de vous renseigner sur la page Internet dédiée à chaque bibliothèque (cf. https://www.college-de-france.fr/fr/bibliotheques-et-archives )

A partir du 2 septembre 2024, l’ouverture de la salle de lecture se fera selon les horaires habituels, à savoir 10h-19h.

[Réouverture] Bibliothèque des études japonaises du Collège de France

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons la réouverture de la bibliothèque d’études japonaises au sein de l’Institut des civilisations du Collège de France, 52 rue du Cardinal Lemoine, Paris 5e (métro 10 Cardinal Lemoine ; bus 47, 75 et 89 Cardinal Lemoine – Monge)

La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi, de 10h00 à 19h00. 
Elle propose 58 places assises dans une salle de lecture commune aux cinq bibliothèques des Mondes asiatiques. Une partie des collections se trouve en libre accès en salle de lecture. Les collections en magasin sont communiquées sur demande.

Conditions d’accès : 
Accès réservé aux enseignants, chercheurs, ainsi qu’aux étudiants de doctorat et de master.

La bibliothèque est ouverte également aux personnes qui, pour des raisons professionnelles ou personnelles, ont un besoin ponctuel de consulter ses collections.

La carte de lecteur est délivrée sur justification de recherche, et valable un an.

Vous pouvez faire une inscription à distance, en cliquant sur « préinscription en ligne » de la page d’accueil d’Omnia.  Un identifiant et mot de passe vous seront attribués. Ils vous permettront notamment d’utiliser les ressources électroniques auxquelles le Collège de France est abonné. Ces dernières sont accessibles même en dehors de la bibliothèque. 

L’accès au site et la circulation dans le bâtiment se fait par l’intermédiaire d’un badge-carte de lecteur qui vous sera délivré une fois vos données d’inscription mises à jour.

Pour toute question, merci d’écrire à l’adresse commune de l’équipe de la bibliothèque :

bibliotheque-japon.dbac@listes.college-de-france.fr

Au plaisir de vous revoir bientôt à la bibliothèque !

Pauline Rouleau 

Bibliothèque des hautes études japonaises

Pôle mondes asiatiques, Institut des civilisations
Collège de France
52 rue du Cardinal Lemoine, Paris 5
01.44.27.18.21

[Enquête] Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur

L’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur a lancé début juin une nouvelle enquête intégralement dédiée aux enjeux du doctorat, à laquelle plus de 800 personnes ont déjà répondu ! Nous vous sollicitons pour vous inviter à alimenter cette enquête, et à partager notre questionnaire aux doctorant·es et jeunes chercheur·ses autour de vous.

Vous pouvez répondre à l’enquête si vous êtes actuellement doctorant·e d’un établissement français, ou si votre doctorat s’est terminé après janvier 2020 (plus de détails ci-dessous). Il n’est, bien heureusement, absolument pas nécessaire d’avoir été concerné·e par des faits de violences de genre pour que vos réponses nous soient utiles !

Le questionnaire se trouve ici : https://www.surveyhero.com/c/qgmr9i7s. L’enquête est ouverte jusqu’au 30 juin ! Nous estimons la durée moyenne du questionnaire à 30 minutes. Conscient·es que ce temps de passation est long, nous vous proposons dorénavant de pouvoir enregistrer automatiquement vos réponses au fur et à mesure, ainsi vos réponses pourront être étudiées même si vous n’allez pas au bout du questionnaire.

 PLUS D’INFORMATIONS ↓ –

L’enquête est destinée aux personnes actuellement inscrites en doctorat, ainsi qu’aux personnes ayant terminé leur doctorat (via la soutenance ou par abandon) après janvier 2020, dans un établissement français. L’enquête ne concerne pas les thèses d’exercice dans le cadre des diplômes d’état en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire ou médecine vétérinaire. 

Elle a pour objectif d’évaluer et d’analyser les conditions de travail des doctorant·es au regard de leurs sentiments de sécurité et de bien-être, et en particulier au regard des discriminations et violences dont iels pourraient être victimes ou témoins en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cela nous permettra également d’estimer l’impact de ces facteurs sur la bonne poursuite des études doctorales et des carrières de recherche. 

Nous nous intéressons pour cela à trois pans majeurs du doctorat : 

  • la vie au laboratoire ;
  • les colloques et autres congrès
  • le terrain de recherche

Cette structuration en trois volets a vocation tant à mettre en lumière les violences vécues par les doctorant·es qu’à aider les établissements à mieux comprendre ces problématiques et à trouver des solutions adéquates pour mieux les accompagner. Elle se veut donc utile pour l’ensemble de la communauté de l’Enseignement Supérieur qui cherche à lutter contre les violences sexistes et sexuelles : c’est pourquoi nous vous encourageons à diffuser largement ce questionnaire. 

Association totalement indépendante, l’Observatoire des VSS dans l’Enseignement Supérieur œuvre depuis 2019 auprès de la population étudiante dans toute la France. Nos enquêtes ont déjà mené à la publication de deux rapports, en 2020 et 2023, présentant un état des lieux des VSS subies par les étudiant·es à l’échelle nationale et appuyant nos propositions auprès des institutions de l’Enseignement Supérieur pour les accompagner dans le développement de leur politique de lutte contre les VSS. 

Notre association souscrit aux normes du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Le formulaire permettant de répondre au questionnaire ne nécessite l’inscription d’aucune adresse IP ou élément permettant de reconnaître l’identité des répondants : l’enquête est parfaitement anonyme. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons. Enfin, l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur ne publiera aucune réponse texte brute : nous les agrégeons et les reformulons pour assurer l’anonymat absolu des répondant·es.
Enfin, il n’est aucunement demandé aux répondant·es d’identifier  leur école doctorale ou leur laboratoire. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons

Nous sommes disponibles pour répondre à vos interrogations et vous remercions pour le partage de notre questionnaire. Nous publierons ensuite un rapport détaillé présentant les réponses et des pistes de recommandations et nous le diffuserons par les mêmes canaux que ce questionnaire.

Victoria Leroy, pour l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur – Victoria Leroy, Doctorante en Géographie (Université Lyon 2・UMR 5600 EVS)

[Rencontre] En mémoire de Francine Hérail

Les élèves et ami(e)s de feue Francine Hérail organisent une rencontre pour évoquer sa mémoire le vendredi 21 juin 2024, de 16h à 18h. Elle aura lieu dans la salle de Sacy, au 2ème étage du 2 rue de Lille (INALCO).

Les personnes qui souhaiteraient se joindre à cette rencontre sont les très bienvenues. Pour des raisons logistiques, elles sont invitées à se signaler auprès de Matthias Hayek.

[Disparition] Décès de Francine Hérail

C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de Francine Hérail, qui fut, entre bien d’autres distinctions, la première membre d’honneur (2015) de la SFEJ.

Elle s’est éteinte avant-hier dans la nuit.

Nathalie Kouamé a eu la gentillesse de rédiger un texte évoquant sa mémoire, que nous joignons à ce message.

Pionnière en France de l’histoire du Japon classique, elle nous a donné une oeuvre imposante et fondamentale, servant de référence à de nombreux travaux jusqu’à aujourd’hui encore. Citons notamment :

  • Histoire du Japon des origines à Meiji, Paris, Publications orientalistes de France, 1986, 462 p. 
  • Histoire du Japon, des origines à nos jours, Hermann, 2013, 1413 p. (rééd.)
  • La Cour et l’Administration du Japon à l’époque de Heian, Droz, 2006, 793 p. (rééd.)
  • Recueil de décrets de trois ères méthodiquement classés, traduction et commentaire du Ruiju sandai kyaku, livres 8 à 20, École Pratique des Hautes Études, Sciences historiques et philologiques, Hautes Études Orientales, et livres 1 à 7, Hautes Études Orientales, Genève, Droz, 2008 (811 p.) et 2011 (779 p.)
  • Notes journalières de Fujiwara no Michinaga (995-1018), traduction du Midô kanpakuki, Genève et Paris, Droz, 1987, 1988 et 1991, (tome 1 : 640 p. ; tome 2 : 782 p. ; tome 3 : 772 p.).

Les obsèques auront lieu le mercredi 10 avril prochain à 14h30, à l’église de Jougne (Doubs).


Texte de Nathalie Kouamé

Une page de l’histoire de la japonologie française vient de se tourner aujourd’hui avec la disparition de Francine Hérail.
Les plus anciens de notre communauté ont tous eu l’occasion de lire ou de rencontrer cette grande historienne et savent l’importance de son travail et l’étendue de ses connaissances; les plus jeunes doivent savoir en ce jour ce qu’ils lui doivent quand bien même ils n’auraient pas eu l’occasion de la croiser ou de se plonger dans les milliers de pages qu’elle a produites sur l’histoire générale du Japon et l’époque de Heian.
Née en 1929, normalienne, agrégée d’histoire, professeur à l’INALCO (1974) puis directrice d’études à l’EPHE (1981), Francine Hérail a donné à l’historiographie française japonisante la dimension scientifique que celle-ci possède de nos jours. Francine Hérail fondait en effet son immense savoir historique sur une connaissance des plus approfondie et des plus fine des textes d’époque, que ces matériaux soient rédigés en japonais ou en chinois classique. Ce « goût de l’archive » japonaise, largement partagé aujourd’hui par les chercheurs japonisants, n’allait pas de soi à l’époque où Francine Hérail se lança dans la voie, qu’elle disait « sans fin », des études sur l’histoire de l’archipel.
C’est en ce sens que nombre d’entre nous lui devons beaucoup, que l’on ait été, comme moi, son élève, ou que nous ayons baigné, directement ou par nos maîtres, dans l’atmosphère qu’elle et quelques autres pionniers de sa trempe imprimèrent aux études japonaises hexagonales durant la seconde moitié du vingtième siècle.
Un maître mot résume cet apport: rigueur, une qualité dont témoignent en particulier ses traductions minutieuses de sources primaires essentielles de l’histoire du Japon classique, depuis les codes de l’administration aux journaux privés et autres mémoires des aristocrates fonctionnaires qui se trouvaient au coeur de la vie politique.
Ceux qui ont rencontré Francine Hérail vous parleront à coup sûr de la douceur de son ton, de sa discrétion, et de sa modestie non feinte. Ceux qui l’ont connue évoqueront son humour, sa juste appréciation de la nature humaine, son amour pour la littérature française, et son penchant pour les questions économiques. Mais, pour nous tous, son nom, son œuvre et son image resteront à jamais attachés au monde unique de l’aristocratie de cour du Japon ancien, un monde que nul ami du Japon ne saurait ignorer sans prendre le risque de méconnaître ce pays.
Nul doute : il nous faut encore, et toujours, lire Francine Hérail.

Nathalie Kouamé, le 4/4/2024


Celles et ceux qui souhaiteraient connaître un peu plus précisément le parcours de l’historienne Francine Hérail pourront consulter l’ouvrage issu d’entretiens entre Nathalie Kouamé et Francine Hérail, Conversations sous les toits – De l’histoire du Japon, de la manière de la vivre et de l’écrire, éditions Philippe Picquier, 2008.

[Présentation d’ouvrage] »Histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé », Susan L. Burns, 4 avril 2024, Université Paris Cité

Susan L. Burns présentera son nouveau livre, histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé, à Université Paris Cité le jeudi 4 avril. 

La séance prendra sous forme d’un atelier et le manuscrit du 6e chapitre « Waste, Water, and Poverty in Tokyo: Cholera and Urban Infrastructure » sera préalablement transmis aux participants, sur demande (contact : ken.daimaru@u-paris.fr). 

Elle se déroulera en salle 405B du bâtiment de la Halle aux Farines d’Université Paris Cité, de 10h à 12h.

[Décès] M. Yamaguchi Kōichi, le 23 février 2024

Le département d’études japonaises de l’Université Jean Moulin Lyon 3 a la tristesse d’annoncer le décès de M.Yamaguchi Kōichi, survenu le vendredi 23 février 2024 à l’Hôpital St Joseph de Lyon.

Né le 17 février 1949, Yamaguchi sensei avait grandi sur l’île septentrionale de Hokkaidō. Recruté à Lyon 3 par le Professeur Jean Cholley en 1989, il était diplômé d’un doctorat en sciences agricoles de l’Université Tōkyō nōgyō daigaku, et a assuré pendant une trentaine d’années de nombreux cours dans notre département en tant que vacataire, à la fois dans les filières LLCER et LEA et lors de cours du soir dans le cadre du DU de langue japonaise. Très intéressé par la poésie japonaise, il a coorganisé avec Monsieur Ishida, président de l’association Tanka no tsubasa, deux journées d’étude internationales intitulées Tanka in Lyon à l’Université Lyon 3 les 5 et 6 septembre 2013. 

Tous ceux qui ont côtoyé Yamaguchi sensei garderont le souvenir de sa gentillesse, de sa gaité et de son extraordinaire dévouement. Il était une personnalité très ouverte, aimable, aimant rendre service, portant toujours de si nombreux bagages qu’il pouvait donner l’impression d’être le Père Noël. 

Guide touristique auprès de l’Office du tourisme de Lyon, il a également fait visiter la ville de Lyon et la région à bon nombre de touristes japonais, aimant par exemple les emmener sur les traces d’Antoine de Saint-Exupéry. 

Nous présentons à sa famille nos plus sincères condoléances en nous associant pleinement à sa peine.

Ses obsèques auront lieu vendredi 1er mars à 10h45 au Crématorium de Lyon – 17 rue Pierre Delore, 69008 Lyon

[Certification japonais JLPT] Nantes université 7 juillet 2024

Organisé à travers le monde par la Japan Foundation (JF), représenté en France par la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP), et en coopération avec l’association Japan Educational Exchanges and Services (JEES) qui propose le test sur le territoire national japonais, le Japanese-Language Proficiency Test (JLPT) est un test d’aptitude qui évalue depuis 1984 les compétences linguistiques des apprenants non-natifs de la langue japonaise sur 5 niveaux.

Nantes Université accueille au sein de son Établissement une première session le dimanche 7 juillet 2024, ouverte à tous les publics. Les inscriptions sont ouvertes à partir du 23 février selon les modalités suivantes :

  • en ligne, pré-inscriptions jusqu’au 23 mars 2024 et réception du dossier jusqu’au 29 mars 2024 à 12h00.
     
  • en présentiel, avec le dossier complet jusqu’au 29 mars 2024 à 12h00.
     
  • Pour les demandes d’aménagements : 22 mars 2024 à 12h00.

Nantes Université, Campus Tertre, Chemin de la Censive du Tertre, 44 312 Nantes cedex 3

=> Toutes les informations complémentaires sont disponibles sur ce lien.

[Exposition photographique] »Sur les traces de Fukushima 福島の跡 », MCJP, 13 février au 9 mars 2024

Cécile Asanuma-Brice a le grand honneur et l’immense plaisir de pouvoir vous annoncer l’ouverture de son exposition photographique 「Sur les traces de Fukushima 福島の跡 」à la Maison de la Culture du Japon à Paris à partir du 13 février jusqu’au 9 mars 2024. Entrée gratuite.

« Sur les traces de Fukushima » présente les traces des lieux d’existence dans la zone à Fukushima avant qu’elles ne disparaissent à jamais, pour être remplacées par les villes-objets produits par l’industrie urbaine. Cette exposition des photographies de Cécile Asanuma-Brice est une co-production du Centre de Recherches sur le Japon (CRJ), en partenariat avec MITATE lab. et l’Humathèque (Campus Condorcet).

https://www.mcjp.fr/fr/la-mcjp/actualites/sur-les-traces-de-fukushima

Cécile Asanuma-Brice 

Chercheure CNRS basée au Japon, elle y co-dirige avec Olivier Evrard (CEA) le programme international de recherche pluridisciplinaire CNRS Mitate Lab. sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. En 2000, elle rejoint l’école d’ingénieur de l’université de Chiba au Japon, où ses recherches sont financées par une première bourse JSPS/CNRS, puis par le Ministère japonais de la recherche et de l’enseignement (MEXT).

Avec une double formation en urbanisme (DESS) et une thèse en géographie humaine de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales dirigée par Augustin Berque (prix de la Fondation du Japon, Ordre du Soleil Levant et Prix international Cosmos), elle est auteure de nombreux articles sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima, ainsi que sur les transformations de la ville japonaise et les logiques sous-jacentes à la production de l’urbain. Elle fut rédactrice de la page Japosphère du journal Libération jusqu’en 2020. 

Conseillère scientifique de plusieurs films documentaires dont « irradiés », réalisé par Rithy Pahn (primé par un Ourson d’or à Berlin en 2020), elle développe également un travail photographique qui se traduit par des photos directement liées aux conséquences de la catastrophe nucléaire, mais également par des productions plus artistiques (compositions). Ses œuvres photographiques furent exposées à Yokohama, Tôkyô, Fukushima et Paris.

Elle est auteure de deux ouvrages :

  • Un siècle de banlieues japonaises, au paroxysme de la société de consommation, aux éditions Métispresses, 2019. 
  • Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre nucléaire, Ed° Maison des Sciences de l’homme, 2021.