Soutenance de thèse : Edouard L’Hérisson “Trajectoires shintō et construction de la Mandchourie japonaise : spatialisation religieuse, expansion de l’empire et structuration du shintō moderne” (samedi 12 décembre 2020 à 9h00)

Edouard L’Hérisson a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse intitulée “Trajectoires shintō et construction de la Mandchourie japonaise : spatialisation religieuse, expansion de l’empire et structuration du shintō moderne” (sous la direction de M. Michael Lucken).


Elle se tiendra le samedi 12 décembre à 9h00.

Le jury sera composé de : 
M. Sébastien BILLIOUD, Professeur des universités, Université de Paris
M. Arnaud BROTONS, Professeur des universités, Université d’Aix-Marseille
M. Matthias HAYEK, Professeur des universités, Université de Paris
M. François LACHAUD, Directeur d’études, EFEO
M. Michael LUCKEN, Professeur des universités, Inalco
Mme Chantal VERDEIL, Professeur des universités, Inalco

La soutenance se déroulera en visioconférence et sera ouverte au public.

Résumé :

Le shintō moderne est souvent réduit à un système rituel unifié, centré sur des sanctuaires perçus soit comme avatars du shintō d’État, soit comme lieux de culte populaires. Cette lecture est davantage encore mise en avant dans le cas de l’expansion japonaise en Asie. L’ambition première de cette thèse est de montrer deux aspects qui sont en fait complémentaires et participent de la dynamique impériale de la première moitié du XXe siècle. Contrairement aux lectures qui nient l’authenticité du shintō moderne, elle vise ainsi à prouver que ce dernier constitue un système religieux généalogiquement cohérent dont l’expression moderne est caractérisée par une dynamique de projection impériale, voire universelle, centrée sur des nouvelles doctrines panthéistes. L’étude s’appuie sur trois parcours de leaders shintō impliqués dans la construction de la Mandchourie japonaise : Matsuyama Teizō 松山珵三 (1878-1947), Deguchi Onisaburō 出口王仁三郎 (1871-1948) et Kakei Katsuhiko 筧克彦 (1872-1961). Ces trois cas permettent de mettre en lumière trois modalités de rencontre avec l’espace mandchou, perçu dans sa dimension diatopique, et autant de processus de spatialisation de cette région. Il est ainsi possible de comprendre en quoi ces prédicateurs shintō sont à la fois mus par, et moteur de, la dynamique impériale dans les territoires s’étirant de la péninsule du Liaodong à la frontière de la Mongolie Extérieure. L’espace fluide qu’est la Mandchourie japonaise apparaît dès lors comme la cible d’appropriations religieuses et coloniales au sein desquelles s’entrelacent les ambitions individuelles et étatiques.

Conférence : Wu Jiang, “A Closer Look at Kyūshū’s Early Modern Connection with Chinese Buddhism: Regional and Local Perspectives from Hangzhou 杭州 and Fuqing 福清” (vendredi 4 décembre, 17h-19h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyûshû qui se tiendra le Vendredi 4 décembre 2020 de 17h à 19h, le professeur: Wu Jiang (Université d’Arizona), fera une présentation intitulée : A Closer Look at Kyūshū’s Early Modern Connection with Chinese Buddhism: Regional and Local Perspectives from Hangzhou 杭州 and Fuqing 福清.

Le professeur Wu Jiang est notamment l’auteur de : Leaving for the Rising Sun: Chinese Zen Master Yinyuan and the Authenticity Crisis in Early Modern East Asia(Oxford 2015) (https://eas.arizona.edu/people/jiangwu)

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez vous joindre à nous, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi horiuchi@u-paris.fr

Colloque : Le travail au XXIe siècle au Japon et en France (Maison Franco-Japonaise, 27 & 28 novembre 2020)

Le travail au XXIe siècle au Japon et en France

En ligne

Vendredi 27, première journée, 17 h 30 – 20 h 30 : www.mfj.gr.jp/agenda/2020/11/27/colloque_travail/
Samedi 28, deuxième journée, 9 h 15 – 18 h : www.mfj.gr.jp/agenda/2020/11/28/colloque_travail/

*Ce colloque se tiendra en ligne.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk

Présentation :
Les progrès technologiques, la mondialisation, la mutation du capitalisme et la transition démographique sont autant de facteurs qui agissent sur un processus de transformation du monde du travail et de la société dans son ensemble en ce début de XXIe siècle. Au Japon, ce processus est stimulé par un mouvement de « réforme pour une nouvelle manière de travailler », initié par le gouvernement japonais et traduit par un amendement du droit du travail qui incite les entreprises à changer leur mode de gestion des ressources humaines. En France, la question de la réforme du code du travail pour s’adapter aux transformations technologiques, économiques et sociales est également à l’ordre du jour depuis au moins une décennie. Cependant, que ce soit au Japon ou en France, ces changements ont un impact sur les conditions de travail et, plus largement, sur le contrat social. Et elles suscitent à la fois des inquiétudes, car accompagnées par une stagnation du niveau de vie, une montée des inégalités et un affaiblissement des formes syndicales traditionnelles, mais aussi l’espoir d’une meilleure intégration des femmes sur le marché du travail. De plus, au cours de l’année 2020, l’épidémie mondiale de coronavirus a provoqué de nombreux bouleversements dans les modes de travail. Ce colloque, en réunissant à la fois des chercheurs et des acteurs des relations du travail en transformation, tentera, par la confrontation des cas japonais et français, de proposer des pistes de réflexion sur ce qui constitue une des grandes évolutions ce début de XXIe siècle.

Programme du vendredi 27 novembre 2020

17 h 30 – 17 h 45 Mot de bienvenue 
NAKAJIMA Atsushi (président de la Fondation Maison franco-japonaise)
Bernard THOMANN (directeur de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise)

17 h 45 – 18 h 45 Conférence d’ouverture 
Droit du travail et emploi : le modèle social français est-il coupable ?
Dominique MÉDA (univ. Paris Dauphine-PSL)

18 h 45 – 20 h 30 Table ronde 
Modérateur : Bernard THOMANN
Participants : MIZUMACHI Yūichirō (univ. de Tokyo), Nicolas HATZFELD (univ. Paris-Nanterre), OGUMA Eiji (univ. Keiō)

Programme du samedi 28 novembre 2020

9 h 15 – 11 h 45 Panel 1
La « réforme de la manière de travailler » et la crise du coronavirus
Modérateur : MIZUMACHI Yūichirō (univ. de Tokyo)
Qu’est-ce que la « réforme de la manière de travailler » ?, OKAZAKI Jun.ichi (ancien vice-ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales)
La « réforme de la manière de travailler » face aux nouvelles manières de travailler, ICHIMURA Akihiro (président de la Division des relations internationales du travail, Commission du droit du travail, Keidanren)
La crise du coronavirus et la question du droit du travail, SHIMADA Yōichi (univ. Waseda)
Questions et discussion

10 h 45 – 12 h 45 Panel 2 
Les inégalités sociales et la voix des travailleurs
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)
L’urgence de la construction d’un filet de sécurité sociale à l’heure de la crise du coronavirus, KŌZU Rikio (président de la Fédération japonaise des syndicats)
Qui travaille sur les chaînes automobiles en France ? Quelques changements significatifs au cours du dernier demi-siècle, Nicolas HATZFELD (univ. Paris-Nanterre)
« Pour un même travail, un même salaire » et les nécessités stratégiques caractéristiques des femmes au Japon : réflexion sur l’action des syndicats, KANAI Kaoru (univ. de Saitama)
La reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle, Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)
Questions et discussion

Déjeuner 12 h 45 – 14 h

14 h – 16 h Panel 3 
La transformation de la division sexuelle du travail et la mutation du système d’emploi japonais
Modératrice : KANAI Kaoru
L’action de l’OIT en faveur de l’égalité des genres, TAGUCHI Akiko (ancienne représentante de l’OIT au Japon)
La crise du coronavirus et les femmes au travail, ŌSAWA Machiko (univ. féminine du Japon)
Les deux nations : la structure duale de la société japonaise et le marché du travail, OGUMA Eiji (univ. Keiō)
Réduire les inégalités professionnelles : le rôle des politiques d’articulation vie familiale vie professionnelle, Hélène PÉRIVIER (Sciences Po)
Questions et discussion

16 h – 17 h Conférence finale 
Réforme du style de travail, crise du coronavirus et la manière de travailler au XXIe siècle
MIZUMACHI Yūichirō

17 h – 18 h Table ronde 
Modérateur : Shimada Yōichi
Participants : KŌZU Rikio, TAGUCHI Akiko, ICHIMURA Akihiro

Organisation : IFRJ-MFJ, Fondation MFJ
Soutien : ANR

Lien vers le poster de l’événement : ici
Lien vers le site de la Maison Franco-Japonaise : ici

Séminaire en ligne : Olympic Games and Global Cities, Fondation France-Japon de l’EHESS (2020-2021)

Ce rendez-vous mensuel de la FFJ vise à interroger le renouveau des candidatures des villes globales à l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques depuis les années 2000. Après Londres, les Jeux s’installeront à Tokyo, Paris et Los Angeles. Cette tendance s’inscrit dans une critique de plus en plus forte des Jeux, de leur préparation et de leur influence sur les environnement sociaux, urbains et naturels. Pourtant, ces villes globales candidates portent aussi une mutation des projets urbains olympiques, plus sobres sur les plans budgétaires et environnementaux.

Ce Webinaire se tiendra tous les deuxièmes mardis du mois et rassemblera des acteurs de la recherche en études urbaines, en études olympiques et en études politiques autour de l’actualité des villes globales olympiques. 

Programme <
Séances suivantes à venir

Les vidéos du webinaire seront disponibles sur un carnet de recherche sur lequel nous communiquerons prochainement.

Première séance – 8 décembre 2020

The recovery from the war and pestilence: Tokyo 1964 and 2020

Professor Hisashi Sanada (University of Tsukuba) will present the state of his research and his arguments on the importance of holding the Games despite the challenging situation. He will remind us that the Games of 1964 were also the Games of reconstruction after the war, as well as Tokyo 2020 was initially the Games of the reconstruction after the earthquake.

  • 8 décembre 2020 | 10h-11h30 (CET) | 6.00-7.30 pm (JST)
  • En ligne – En anglais
  • Intervenant : Professeur Hisashi Sanada (Université de Tsukuba)
  • Discutant : Alexandre Faure (FFJ, EHESS)
  • Plus d’informations
  • Contact : events_ffj@ehess.fr

Lien vers le site du webinaire : https://oggc.hypotheses.org/programme

Soutenance de thèse : Nathan Béridot “L’exercice du pouvoir judiciaire par la Cour suprême du Japon” (27 novembre 2020 à 12h00)

Nathan Béridot soutiendra le vendredi 27 novembre à 12h00 sa thèse intitulée « L’exercice du pouvoir judiciaire par la Cour suprême du Japon » devant un jury composé de :

– Mme Guibourg DELAMOTTE, Maîtresse de conférences HDR, INALCO
– M. Christian GALAN, Professeur des universités, Université Toulouse II Jean-Jaurès, Co-directeur de thèse
– Mme Hélène GAUDIN, Professeure des universités, Université Toulouse I Capitole
– Mme Isabelle KONUMA, Professeure des universités, INALCO, Co-directrice de thèse
– M. Daniel MOUCHARD, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle
– M. YAMAMOTO Hajime, Professeur des universités, Université Keiô

La soutenance se déroulera en visioconférence le vendredi 27 novembre à 12h00 par Zoom. Les membres extérieurs au jury sont autorisés à y assister.

Résumé de la thèse :
Après la défaite, la Constitution japonaise de 1946 a été à l’origine d’un véritable bouleversement juridique en entendant affirmer le 
principe de souveraineté démocratique, assurer une réelle séparation des pouvoirs et garantir les droits fondamentaux de l’Homme. Afin de veiller au respect de ces principes, la même Constitution dote en outre le Japon d’une Cour suprême armée du pouvoir de contrôler la constitutionnalité des normes et appelée, dès 1947, à jouer un rôle majeur au sein des institutions. Après plus de soixante-dix années d’exercice du pouvoir judiciaire, le constat semble néanmoins tout autre : de nombreux auteurs relèvent ainsi que, loin de jouer le rôle majeur que la Constitution lui promettait, cette juridiction serait l’une des plus « passives » au monde. Ce travail entend discuter cette qualification, à propos de laquelle s’accordent de nombreux auteurs, tant japonais qu’étrangers.

Conférence : Consequence of hometown regiment: the Japanese case during the WWII (26 novembre 2020 à 9h30)

The FFJ is pleased to announce its forthcoming webinar with Ryo Kambayashi as the main speaker.

Consequence of hometown regiment: the Japanese case during the WWII

War sometimes made a huge gender imbalance in certain cohort and in certain areas. While it is a common idea that such gender imbalance may have moved the trajectory of economic development, the controversy is still inconclusive, because the market economy has a strong restoring force. We intend to contribute to this literature by introducing the Japanese experience during the second world war. Japan lost more than 2 million soldiers between 1938 and 1945. Since the Japan Imperial Army organized its main force as “hometown regiment”, the loss of young male is concentrated in certain cohort of certain geographical areas. By exploiting the variation of changes in gender balance cohort-by-prefecture, we examined the loss of young male may affect the post-war industrial structure. What we found so far is that the reduction of gender ratio may have led to slower industrialization, though it is only to a limited degree in terms of quantity.

Abstract :
War sometimes made a huge gender imbalance in certain cohort and in certain areas. While it is a common idea that such gender imbalance may have moved the trajectory of economic development, the controversy is still inconclusive, because the market economy has a strong restoring force. We intend to contribute to this literature by introducing the Japanese experience during the second world war. Japan lost more than 2 million soldiers between 1938 and 1945. Since the Japan Imperial Army organized its main force as “hometown regiment”, the loss of young male is concentrated in certain cohort of certain geographical areas. By exploiting the variation of changes in gender balance cohort-by-prefecture, we examined the loss of young male may affect the post-war industrial structure. What we found so far is that the reduction of gender ratio may have led to slower industrialization, though it is only to a limited degree in terms of quantity.

Speaker : Ryo Kambayashi (Professor, Hitotsubashi University)

Ryo Kambayashi is Professor at the Institute of Economic Research, Hitotsubashi University. His research field is labour economics, law and economics, Japanese economic history and institutional economics. He earned his PhD in economics from the Graduate School of Economics, University of Tokyo and was previously an Associate Professor at Tokyo Metropolitan University, a visiting scholar at the Department of Economics, Stanford University.

His publications include:

  • “The Minimum Wage in a Deflationary Economy: The Japanese Experience, 1994-2003” Labor Economics, Vol. 24, pp. 264-276, 2013, (with Daiji Kawaguchi and Ken Yamada)
  • “Incidence of Strict Quality Standards: Protection of Consumers or Windfall for Professionals?” Journal of Law and Economics, Vol. 57, pp. 195-224, 2014, (with Daiji Kawaguchi and TetsushiMurao).

Discussant: Lionel Kesztenbaum (Senior researcher, INED)

Lionel Kesztenbaum is a senior researcher (Directeur de Recherche) at INED, the French National Demographic Institute. He is also an affiliated member of Paris School of Economics where he teaches economic history and historical demography. His research focuses on inequality in the long run, especially inequality in length of life and access to resources for elderly people.He has published papers in various scientific Journals (Explorations in Economic HistoryGenèseThe Journal of Economic HistoryJournal of Urban EconomicsPopulation; etc.) and is one of the author of a book on historical data dedicated to 19th century France: L’enquête TRA : histoire d’un outil, outil d’histoire. Tome 1. 1793-1902, Éditions de l’Ined: Paris.

Program : here

Parution : La genèse des études japonaises en Europe – Autour du fonds Léon de Rosny de Lille

Direction de l’ouvrage :
Noriko Berlinguez-Kôno

Auteurs des contributions (par ordre alphabétique) :
Patrick Beillevaire, Chris Belouad, Berlinguez-Kôno Noriko, Guillaume Carré, Bénédicte Fabre-Muller, Iwashita Yôko, Brigitte Lefèvre, Nishizawa Naoko, Philippe Rothstein et Willy Vande Walle.

Éditeur : Presses universitaires du Septentrion (Collection Histoire & civilisations)

Date de publication : 26 novembre 2020

Nombre de pages : 318 p.

Présentation :
Dans quelle mesure peut-on expliciter la genèse des études japonaises et le paysage intellectuel du XIXe siècle en Europe par le biais de Léon de Rosny (1837-1914) ? Quelles sont ses filiations épistémologiques avec l’orientalisme et l’idée de progrès ? En quoi les documents conservés par Rosny nous renseignent-ils sur la circulation des savoirs et des hommes entre l’Asie et l’Europe ? Telles sont les interrogations auxquelles cet ouvrage tente d’apporter quelques éléments de réponse. Léon de Rosny, premier professeur d’une chaire des études japonaises en France, à l’École spéciale des langues orientales, a fait don à partir de 1906 à la ville de Lille, lieu de sa naissance, de sa collection personnelle d’ouvrages non seulement en français mais surtout en chinois et en japonais. Ce travail inédit sur le fonds lillois permet d’examiner tant l’œuvre de Rosny que le contexte du début des études japonaises en Europe.

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de la Fondation internationale Toshiba.

Page sur le site de l’éditeur : ici


Table ronde internationale du Groupe Genji (12 et 13 décembre 2020) : inscription

Chers et chères collègues

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture à l’inscription de la table ronde :
Instances du sujet dans le Roman du Genji et au-delà 身と心の位相 —源氏物語を起点として qui aura lieu samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020  à partir de 09h00 (heure française) / 17h00 (heure japonaise).

Voici en quelques lignes l’objectif de la manifestation :
Depuis les temps anciens au Japon, la conscience de soi et son expression passent par deux termes fondamentaux qui sont mi et kokoro. Cette table ronde se propose, en centrant son attention sur ces deux mots, de suivre à travers les textes littéraires la conception de la subjectivité au Japon depuis les origines jusqu’à l’époque moderne.

Pour votre inscription, veuillez accéder au HP SGU (Université Waseda)
En japonais:https://www.waseda.jp/inst/sgu/news/2020/11/13/8043/
En anglais:https://www.waseda.jp/inst/sgu/news-en/2020/11/13/8046/

Vous pouvez d’ores et déjà consulter les présentations des interventions, qui seront complétées début décembre par des résumés détaillés. 

***
Instances du sujet dans le Roman du Genji et au-delà 

身と心の位相 —源氏物語を起点として
samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 
à partir de 09h00 (heure française) / 17h00 (heure japonaise)

***

PROGRAMME

Samedi 12 décembre 2020, 09h00-12h30 (heure française) / 17h00-20h30 (heure japonaise)

Allocution d’ouverture : daniel struve (crcao-université de paris)

Session 1 : mi et kokoro de nara à heian
Président de séance : Jinno Hidenori (université waseda) 

– Komatsu Yasuhiko (université aoyama gakuin : en japonais)  
日本古代の身と心 (mi et kokoro dans le japon ancien)
discutant : Michel Vieillard-Baron (ifrae-inalco : en japonais)

– Daniel Struve (crcao-université de paris : en japonais)
源氏物語における身を考える — 浮舟巻を中心にして (À propos du terme mi dans le livre ukifune du roman du genji)
discutant : Hyōdō Hiromi (université gakushūin : en japonais)

– Zhang Longmei (université des langues Étrangères de beijing – centre pour les Études japonaises de beijing : en japonais)
紫式部の「身」と「心」の連作歌をめぐって 
(À propos de la suite de waka avec les termes mi et kokoro de murasaki Shikibu) 
discutant : Ivo Smits (université de leiden : en japonais)

pause : 25 minutes

11h

Session 2 : dimension intersubjective de mi et kokoro
Présidente de séance : Kimura Saeko (université tsudajuku) 

– Paul Schalow (rutgers university : en anglais)
the problem of substitution in the Uji Chapters
discutante : Kimura Saeko (université tsudajuku : en japonais)

– Keith Vincent (université de boston : en anglais)
Soseki and Shiki’s homosocial genji
discutante : Kimura Saeko (université tsudajuku : en japonais)

– Terada Sumie (ifrae-inalco : en japonais)
泉鏡花における身と心 — 春昼が語る魂の行方 (mi et kokoro chez izumi kyōka : destination de l’âme dans Plein jour de printemps)
discutant : Sukegawa Kōichirō (université de jeunes filles de gifu : en japonais) 

dimanche 13 décembre 2020, 09h00-12h30 (heure française) / 17h00-20h30 (heure japonaise)

session 3 : de heian à l’époque médiévale
Président de séance : Matthias Hayek (crcao-université de paris) 

– Edward Kamens (université yale : en anglais)
‘darkness of the heart’ (心の闇) in the tale of  genji  
discutante : Sato Sekiko (université du tōhoku : en japonais) 

– Yamanaka Yuki (université tōyō : en japonais)
枕草子における「身」と「心」 — 女房としての「身」と示される「心」(Conception du mi et expression du kokoro : le monde des dames de palais dans les notes de Chevet de sei shōnagon)
discutant : Matthias Hayek (crcao-université de paris : en japonais)

– Jinno Hidenori (université waseda : en japonais)
「身」の精神性と「心」—『古今集』から『源氏物語』へ (la dimension psychique du mi et du kokoro : de l’anthologie des poèmes japonais anciens et modernes au roman du genji)
discutant : Sukegawa Kōichirō (université de jeunes filles de gifu : en japonais) 

pause 30 minutes

11h

– Watanabe Yasuaki (université de tōkyō : en japonais) 
中世和歌における身と心 (mi et kokoro dans la poésie japonaise médiévale)
discutant : Jinno Hidenori (université waseda : en japonais)

11h30

session 4 : table ronde de clôture
animée par Anne Bayard-Sakai (ifrae-inalco : en japonais) 
langues : japonais et anglais sans interprétation

Programme complet en PDF : ici

Assemblée Générale de la SFEJ (samedi 19 décembre 2020, de 9h15 à 12h00)

Chers membres de la SFEJ,
Suite la pandémie du Covid19, l’Assemblée Générale 2020 de la SFEJ aura lieu en ligne le samedi 19 décembre 2020, de 9h15 à 12h. 


Lien Zoom : le lien a été envoyé sur la liste de diffusion réservée aux membres de la SFEJ (contact mail : secretariat@sfej.asso.fr)

Nous aurons le plaisir d’écouter au cours de l’Assemblée Générale
une conférence de Sasaki Takahiro 佐々木孝浩
(Directeur de l’Institut des classiques orientaux rattaché à l’université Keiō – Shidō Bunko)

Intitulé de la conférence :
L’actualité des études sur le texte original du Genji monogatari : autour de la couverture médiatique de la découverte d’un manuscrit du chapitre « Wakamurasaki » détenu par Fujiwara Teika
『源氏物語』本文研究の現在:藤原定家所持「若紫」帖発見報道を通して

***

À l’ordre du jour de l’Assemblée Générale :
★Rapport moral par le Président 
★Rapport financier par le Trésorier 
★Conférence de Sasaki Takahiro
★Remise du Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa 2020
★Implication future de la SFEJ dans le Prix Shibusawa-Claudel
★Questions diverses
★Annonce du résultat des élections des nouveaux membres du Conseil dont le mandat vient à terme (8 sièges à pourvoir : ceux de Yannick Bardy, Estelle Bauer, Julien Bouvard, Pauline Cherrier, Aleksandra Kobiljski, Cléa Patin, Mayumi Shimosakai et Seiko Suzuki). Y. BardyP. Cherrier, et M. Shimosakai ont exprimé leur désir de se présenter pour un nouveau mandat.

Les membres de la SFEJ désireux de poser leur candidature au Conseil doivent envoyer une lettre à cet effet (formulaire disponible ici) au secrétariat avant le 1er décembre 2020. Ils joindront également dans un autre fichier une courte profession de foi. Le mandat est d’une durée de 3 ans (2021-2023).

L’élection aura lieu en ligne avec l’outil numérique Balotilo. Vous recevrez le jour du vote un lien personnel pour voter. Le vote sera ouvert du lundi 14 décembre 8h00 au samedi 19 décembre 11h00.

RAPPEL : 
Seuls les membres à jour de leur cotisation 2020 pourront voter. En raison du vote en ligne, il faudra avoir mis à jour votre cotisation 1 semaine avant le vote en ligne, soit le lundi 7 décembre 20h00 au plus tard. Pour faciliter la prise en compte de vos cotisations, veuillez autant que possible préférer le virement bancaire (indications bancaires dans la fiche d’adhésion à télécharger, au bas de la page suivante : http://sfej.asso.fr/?p=64). Pour les envois postaux, veuillez faire attention au temps de distribution de votre courrier et avertir le secrétariat (secretariat@sfej.asso.fr) de votre envoi pour que nous en tenions compte.

La cotisation annuelle pour 2020 est de 40 € pour les membres ordinaires, de 25 € pour les étudiants, post-docs, enseignants dont le poste est temporaire, retraités, chômeurs et de 110 € pour les institutions.

Nous vous attendons nombreux – en ligne – à l’Assemblée Générale !

Cordialement,
Gérald Peloux
Secrétaire général

Séminaire doctoral de la MFJ : L’urbanisation autour des complexes monastiques à l’époque médiévale (24 novembre 2020)

La prochaine du séminaire doctoral aura lieu sur Zoom (lien à la fin du mail), le mardi 24 novembre 2020 à 18 h heure de Tokyo (11 h heure de Paris, lien à la fin du mail).

Lors de cette séance, nous aurons le plaisir d’écouter Sania Carbone, étudiante de Master 2 à l’Inalco sous a direction de M. Laurent Nespoulous, qui nous parlera de :

« L’urbanisation autour des complexes monastiques à l’époque médiévale. » 

A partir des années 1960, la découverte et la fouille de la ville portuaire de Kusado Sengen (département d’Hiroshima), suivie par celles de la jôkamachi d’Ichijôdani (département de Fukui), ont prouvé la nécessité de recourir à l’archéologie pour étudier les villes médiévales. Depuis, les fouilles archéologiques se sont multipliées dans tout l’archipel, enrichissant considérablement nos connaissances sur l’urbanisme à l’époque médiévale. Cependant, un phénomène reste encore peu étudié par les archéologues : celui de l’urbanisation autour des grands complexes monastiques. Très peu de ces agglomérations ont fait l’objet de fouilles programmées et nos connaissances s’appuient presque exclusivement sur l’étude des sources écrites et cartographiques. Pourtant les vestiges exceptionnels de routes pavées, de murs en pierre, d’habitat, mis au jour sur des sites comme celui du Binman-ji (département de Shiga), du Negoro-ji (département de Wakayama) ou du Heisen-ji (département de Fukui), à peine évoqué dans les textes historiques, nous prouvent que ces temples étaient entourés d’une agglomération étendue, à la structure complexe et abritant une grande diversité d’activités. Ainsi, l’objectif de notre recherche est double. D’une part, à l’aune des découvertes archéologiques sur les sites du Binman-ji, du Negoro-ji et du Heisen-ji, nous souhaitons réévaluer la place des agglomérations à centre religieux dans le paysage urbain médiéval. D’autre part, nous souhaitons étudier ce que les jôkamachi, souvent considérés comme le phénomène urbain majeur de la période prémoderne, doivent à ces agglomérations, notamment en ce qui concerne la structure de l’espace urbanisé et les techniques de construction. 

Par ailleurs, nous sommes à la recherche de volontaires souhaitant présenter leurs travaux dans le cadre du séminaire doctoral. Le séminaire n’existe pas sans volontaire pour présenter. Celui-ci ayant lieu en ligne pour l’instant, nous sommes ouverts à des intervenants résidant en-dehors du Japon.

Voici le lien et le mot de passe de la réunion :

Sujet : Séminaire doctoral de l’IFRJ-MFJ

Heure : 24 nov. 2020 06:00 PM Osaka, Sapporo, Tokyo

Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/88366665327?pwd=RU5RUzRtUVU2MjFOdElnWXlCd1JUdz09

ID de réunion : 883 6666 5327
Code secret : pour obtenir le code, merci de contacter les organisateurs à l’adresse suivante => doctorantsmfj@gmail.com