[Conférence] “Testifying and Contesting War Experiences in China and Japan”(Global Japon, 16 juin 2022, 13h-15h)

“Testifying and Contesting War Experiences in China and Japan”

Torsten Weber

Dans le cadre de Global Japon(s), animée par Aleksandra Kobiljski, Grégoire Sastre et Cyrian Pitteloud, le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à la conférence de Torsten Weber (Deutsches Institut für Japanstudien – Tokyo), le 16 juin 2022.

Date : Jeudi 16 juin 2022, 13h-15h
Lieu : Salle AS1_08EHESS 54 boulevard Raspail, 75006 Paris

La séance aura lieu uniquement en présentiel. 
Merci de vous inscrire par email afin de recevoir les documents préalables à la discussion.

Inscription : crj@ehess.fr

In the debate about the historicity and significance of the Nanjing Massacre (1937/38), documents and oral histories produced by witnesses and survivors play a crucial role. In the absence of a solid body of official sources, they provide important insights into the victimization of the Chinese, the actions of the Japanese, and relief activities. But scholarship has also raised doubts about the reliability and impartiality of these accounts. Which biases and changes of memory may have influenced their production? 

This paper analyzes the Japanese and Chinese reception of the diaries written by John Rabe (1882- 1950), a German witness of the Nanjing Massacre. After their discovery and their first use by Iris Chang, Rabe’s diaries were partly published in 1997 in their original German version as well as in English, Chinese, and Japanese translations. However, instead of contributing to a convergence of historical narratives of the Nanjing Massacre they have further fueled antagonistic interpretations of the event between China and Japan, as well as within Japan. Why did this occur? How have the diaries been evaluated in academia and in the wider public? 

This paper analyzes and compares the reception in Japan and China and evaluates the controversy surrounding the Rabe diaries in the wider context of the role the Nanjing Massacre plays in the commemoration of World War Two and Japan’s imperial past in both countries.

[Colloque] “Modernité en Asie Orientale – Chine, Corée, Japon, Vietnam” (Université de Lyon 3 Jean Moulin, 2-3 juin 2022)

MODERNITÉS EN ASIE ORIENTALE (CHINE, CORÉE, JAPON, VIETNAM)

Organisé par l’équipe Dynamiques, Interactions, Interculturalité Asiatiques (D2IA de l’Université Bordeaux Montaigne), l’IETT (Univ. Jean Moulin Lyon 3), l’Ifrae (CNRS, Inalco, Univ. Paris Cité) et l’IrAsia (CNRS, Aix-Marseille Univ.)

Co-financé par le GIS Asie

Date : jeudi 2 juin 2022 – 9h à 18h45 et vendredi 3 juin 2022 – 9h à 13h30

Lieu : Amphithéâtre MILC, Université Jean Moulin Lyon 3, 35 rue Raulin, 69007 Lyon

Contact : frederic.wang[at]inalco.fr et marion.sylla[at]ens-lyon.fr

Argumentaire

La modernité est souvent associée à l’Occident ou à l’occidentalisation. Le point de vue dominant à propos de la modernité en Asie orientale, non seulement des historiens occidentaux, mais aussi de ceux de l’Asie orientale, a été pendant longtemps le suivant : c’est grâce à l’Occident que l’Asie orientale – pas seulement d’ailleurs – s’est modernisée. Cela traduit incontestablement une partie de réalité historique.

On sait que l’Occident a grandement contribué à la modernité en Asie orientale dans les domaines industriel, littéraire, philosophique, scientifique… Le transfert et/ou la diffusion du savoir occidental ont aidé à la prise de conscience des élites locales qui se sont mises à partir de la seconde moitié du XIXe siècle à la modernisation de leurs pays respectifs et ce d’abord au Japon, qui a, à son tour, entraîné les autres pays de l’aire concernée dans ce processus modernisateur. Or, cette vision des choses, unilatérale et linéaire, ne peut qu’être partielle, voire partiale, car elle gomme habillement une autre réalité, celle d’une modernité concomitante, voire antérieure à celle de l’Occident.

Tout dépend en effet de la compréhension même de la notion de modernité. Est-elle purement occidentale ou plus globale ? Quel est le rapport entre le moderne et le pré-moderne qui l’a préparé ? Quelle est la part des éléments locaux révélateurs d’un modernisme ? Sous quelles modalités les pays de l’Asie orientale se sont-ils (ré)appropriés les éléments modernes en provenance de leurs voisins ? Comment la conception de la modernité occidentale a été transférée et reçue en Asie orientale, avec fidélité, distanciation ou distorsion ? Dans quelles mesures la modernité ressuscite-t-elle la tradition ou des conservatismes divers ? Que faire de l’héritage de la langue et de la culture chinoises, qui, jadis, furent un socle commun du monde sinisé ? Toutes ces questions, qui avaient été posées dans une certaine mesure, méritent d’être reposées, réexaminées, sans mettre pourtant en cause l’apport de l’Occident. Pour les traiter, il est nécessaire, à partir de nos compétences linguistiques de l’aire étudiée, d’adopter une vision de la modernité, plurielle, plus nuancée, plus ouverte et non-linéaire.
Une approche interdisciplinaire (anthropologie, histoire, philosophie, sciences politiques…) est requise pour les aborder qu’il s’agisse du processus d’appropriation de la modernité occidentale dans l’Asie orientale, ou des éléments modernisateurs propres aux pays de l’Asie orientale.

Programme à télécharger

[Conférence] “Post-Imperial Reckoning: Law, Redress, Reconciliation in East Asia” (Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS, 15 juin 2022, 11h-13h)

Dans le cadre des Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS, le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence :

Post-Imperial Reckoning: Law, Redress, Reconciliation in East Asia
Yukiko Koga (Yale University)

Mercredi 15 juin 2022
11h-13h
Salle 3.01, Centre de Colloques du Campus Condorcet, Aubervilliers

La séance aura lieu uniquement en présentiel.

Entrée libre
Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS agenda 2022

[Conférence] “Choisir les mangas” (MCJP, 4 juin 2022, 17h15)

La Maison de la culture du Japon à Paris vous invite à assister à la conférence “Choisir les mangas” le samedi 4 juin à 17h15, donnée par Julien Bouvard, maître de conférences à l’université Jean Moulin Lyon III. 

Présentation

Alors qu’une bande dessinée sur deux vendue aujourd’hui en France est un manga, la production japonaise ne bénéficie toujours pas d’une présence équivalente dans les sélections officielles de festivals qui célèbrent le neuvième art. Longtemps cantonné à des récompenses modestes, le manga semble depuis quelques années se greffer progressivement à l’événement crucial dans le domaine pour obtenir une légitimité culturelle et artistique : Angoulême. Qu’est-ce que la sélection 2022 du festival international de la bande dessinée d’Angoulême nous dit de l’évolution de la place du manga en France ?
À partir des ouvrages sélectionnés, Julien Bouvard (université Jean Moulin Lyon 3) reviendra sur les particularités du regard français sur la bande dessinée japonaise.

Sur la page suivante, vous trouverez le lien pour réserver votre place ainsi qu’un accès à la vidéo du direct de la conférence : https://www.mcjp.fr/fr/agenda/choisir-les-mangas

[Conférence] “Economic Philosophy in France and in Japan: A Twofold Tradition”(Lunch Seminar de la MFJ, 3 juin 2022, 12h30-14h00, HdT)

Economic Philosophy in France and in Japan: A Twofold Tradition

Gilles CAMPAGNOLO (FRIJ-MFJ)

Friday June 3rd, 2022
12:30-14:00 (JST)
Online

The literature utilizes various formulas to designate the field where philosophy and economics interact. Among these, it is relevant to discuss some and say ‘economic philosophy’ is to be preferred. It is key that economic philosophers may be able to follow the process of economic science and business in the making, in Japan as in the rest of the world. The field can actually boast a long tradition in France (from the 18th century) and in Japan (since the 1920s) with big names like Sugimura Kozo or Soda Kiichiro at its start and Shionoya Yuichi more recently (deceased 2015). From strictly ‘mainstream economics’ to heterodox approaches to all fields of economics and adjacent social sciences as well, economic philosophy would pervade it all and this presentation will display its key features and make the field easy to understand despite a label that could otherwise sound intimidating and should rather be a source of comparative cultural differences.

Moderator: Adrienne SALA (FRIJ-MFJ)

Inscription obligatoire : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_ayullnooQ1KyPUSTqbnx7Q

Contact : zegrour[at]mfj.gr.jp

[Colloque] « Frontières, seuils, barrières au Japon » (Université de Genève, 6-7 juin 2022)

1st Swiss Asia Society Japan Conference

“Borders, Thresholds, Barrières in Japan”

June 6-7 2022, 9h-17h30

Lieu : PHIL 211 Room, Philosophes Building
22 boulevard des Philosophes, 1205 Geneva

Steering Committee :

-Prof. Raji Steineck (UZH)
-Prof. Simone Müller (UZH)
-Prof. David Chiavacci (UZH)
-Prof. Claire-Akiko Brisset (UNIGE)

Programme complet à télécharger

Résumés des présentations

Poster de l’événement

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident “Vies des morts en Asie”

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un deuxième appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème «  Vies des morts en Asie   », coordonné par Florence Galmiche.

Argumentaire

Les morts habitent le monde d’une manière qui leur est particulière. En Asie, où la vie suppose que matière, esprits et flux de force vitale soient réunis et tenus ensemble, le moment de la mort est celui d’une disjonction, voire d’une dispersion. Face à ce phénomène, de nombreuses techniques (appels des âmes lors de cérémonies chamaniques, rédactions de généalogies ou enquêtes médico-légales) ainsi que des objets de nature diverse (tablettes funéraires, portraits ou logiciels de réalité virtuelle) permettent aux vivants d’entrer en relation avec les morts.

L’anthropologie comme l’histoire ont décrit et souligné la vivacité avec laquelle les morts sont présents parmi les vivants et cette thématique de recherche est en plein renouvellement. Citons ainsi les quelques titres suivants : Ghosts of War in Vietnam de Kwon Heonik en 2008, Au bonheur des morts de Vinciane Despret en 2015, ou encore le numéro « Fantômes » de la revue Terrain dirigé par Grégory Delaplace en 2018. Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident souhaite prolonger ces approches en les faisant dialoguer avec des travaux récents qui portent sur la place de la matérialité et des techniques dans les relations avec l’invisible, notamment le numéro « Matérialiser les désirs. Techniques votives » de Techniques et culture, dirigé par Pierre-Olivier Dittmar et al. en 2018, ou le livre Mediums and Magical Things : Statues, Paintings, and Masks in Asian Places de Laurel Kendall en 2021.

Face à la profusion d’objets et de techniques qui permettent aux morts d’évoluer dans le monde des vivants, ce numéro « Vies des morts en Asie » propose ainsi de réfléchir aux manières dont sont produits et utilisés les différents supports d’existence des morts. Le concept de « support d’existence » permet ici d’analyser ensemble des phénomènes généralement étudiés de manière séparée —des tablettes ancestrales à la réalité virtuelle— quel que soit le contexte historique et sans se limiter à des objets d’analyse relevant du religieux ou du rituel.

Les contributions attendues, en anthropologie, histoire, histoire de l’art, sociologie ou littérature, pourront porter sur une ou des sociétés de l’Asie orientale à différentes époques et s’inscrire de manière privilégiée dans l’une des thématiques suivantes :

– La place de la matérialité dans les supports d’existence des morts. Quelles procédures permettent de développer la capacité qu’ont ces supports d’intensifier la présence des morts ? Quelle place occupe l’évolution technologique dans les techniques mises en jeu ? Comment intervient ici la sensorialité ? Jusqu’à quel point recourt-on à la matérialité pour interagir avec les morts ?

– L’emploi et la finalité des objets et techniques. Quelles relations permettent-ils d’établir et de cultiver avec les morts ? Par quoi les morts sont-ils reliés à ces supports ? Et pour combien de temps ?

– Les réaménagements et crises concernant ces supports d’existence. Qu’implique une éventuelle disparition des supports existants pour des morts (perte, destruction, inaccessibilité) ? Quelles sont les conséquences de leur possible dispersion ou encore de leur multiplication ? 

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr,ainsi qu’à la coordinatrice du numéro, Florence Galmiche : florence.galmiche[at]u-paris.fr

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident “Les pauvres dans les cultures est-asiatiques”

Appel à contributions
Numéro spéciale de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident “Les pauvres dans les cultures est-asiatiques”

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques », coordonné par Stéphane Feuillas et Christian Lamouroux.

Argumentaire

À l’heure où la Chine affirme triomphalement avoir vaincu l’extrême pauvreté (le 25 février 2021), peut-être est-il temps de s’interroger à nouveaux frais sur les définitions, les représentations et le statut des pauvres dans les pays d’Asie orientale. Face à une telle question et à l’ampleur de ce programme, nous partirons d’une définition minimale due à Georg Simmel (1858-1918) : « Est pauvre celui dont les moyens ne suffisent pas aux fins qu’il poursuit » (Le Pauvre, Éditions Allia, 2009). Si cette définition est, dans la pensée de Simmel et dans son approche sociologique de l’argent, opératoire dans la sphère économique et sociale, elle peut aussi, et c’est le choix que nous ferons ici, quitte à lui être infidèle, être déclinée dans d’autres champs, et en particulier peut servir à décrire a contrario son envers, la pauvreté volontaire à la recherche de la richesse spirituelle.

L’objectif de ce numéro thématique d’Extrême-Orient, Extrême-Occident serait ainsi d’étudier sans restriction de corpus les caractérisations de la pauvreté dans les cultures est-asiatiques à partir des représentations du « pauvre ». Seront mobilisées des analyses littéraires, historiques, picturales, cinématographiques aussi bien qu’économiques ou sociologiques pour tenter de cerner des évolutions, des changements de regard et de perception du pauvre et des engagements pour sa défense, en se gardant de les saisir à partir de la seule visée institutionnelle de réduction de la pauvreté.

Les littératures au sens large et les arts est-asiatiques, passés comme présents, regorgent en effet d’évocations très précises du pauvre, l’inscrivant dans des lieux (urbains ou ruraux), des statuts et des métiers, des formes de vie (érémitisme, monachisme) ou des stratégies de prise en charge. Ils mettent aussi en scène différentes approches selon que l’on considère la pauvreté comme un état, un stigmate, un passage dans une vie d’homme ou comme une part inaliénable, voire inévitable de la condition humaine, liée à une certaine idée du destin.

On sera particulièrement attentif tout d’abord au vocabulaire (désignations synonymes et connotations) qui désigne dans les langues asiatiques, la pauvreté et le pauvre, aux textes, œuvres et documents qui qualifient et interrogent les couples riche/pauvre ou puissant/pauvre. On s’efforcera par exemple de comprendre comment sont perçus les glissements de la pauvreté à la misère, les formes de solidarité visant à éviter ces glissements. On analysera tout autant la qualification négative de ces glissements dans de nouveaux contextes du fait, par exemple, du passage de la campagne à la ville, et donc de nouvelles formes de sédentarité ou de vagabondage des pauvres.

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Stéphane Feuillas stephane.feuillas[at]gmail.com et Christian Lamouroux christianlamouroux[at]gmail.com.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à communications] “Resurgent Authoritarianism: The Sociology of New Entanglements of Religions, Politics, and Economies”(Panel pour le congrès de l’International Sociological Association 2023 – date limite 31 mai 2022)

XX ISA World Congress of Sociology

Melbourne, Australia, June 25-July 1, 2023

ISA Congress Theme: Resurgent Authoritarianism: The Sociology of New Entanglements of Religions, Politics, and Economies

CALL FOR SESSIONS
RC18 Theme: Authoritarianism and democratic resistance: boundaries, contexts, appropriations

Programme Coordinators:
Maricel RODRIGUEZ BLANCO, maricel.rblanco[at]gmail.com 
Naoko TOKUMITSU-PARTIOT, Naoko.tokumitsu[at]gmail.com

Since the beginning of the 21st century, we have observed the rise of authoritarian regimes in several countries but also the development of authoritarian modalities within formal democracies. In what contexts and by what means is this authoritarianism being implemented? From the questioning of individual freedoms, restrictions on pluralism, the non-respect of the rule of law, arbitrary power, to the repressive or even totalitarian forms adopted by certain States, the concrete conditions of these authoritarianisms vary according to the context and invite us to reopen the question of the definition of the phenomenon and the identification of its criteria. What issues distinguish these contemporary authoritarianisms from older ones? How do authoritarian regimes differ according to their context of emergence? In Latin America, for example, authoritarian regimes are established against a backdrop of increased socio-economic inequalities and are spreading, leading to a regression in social, sexual and reproductive rights, even going so far as to call into question the question of the separation of church and state, as in Jair Bolsonaro’s Brazil. In Europe, the authoritarian drifts of certain governments, such as that of Mateusz Morawiecki in Poland or Viktor Orbán in Hungary, bear witness to forms of state centralization and arbitrary control of the media and the population, pushing back the boundaries of the rule of law. The recent management of the pandemic was in some cases a context conducive to the concentration of power in the hands of the state, whether through the use of digital techniques or emergency measures. In addition, contemporary authoritarian forms are finding increasingly important relays in certain non-state actors such as religious institutions, neighborhood associations, social movements, citizens’ groups, or mobilized collectives, which participate in the implementation of repression and control.

Yet authoritarianism also meets resistance in many states, such as the anti-corruption and anti- authoritarianism movements in Brazil, the feminist movements in Argentina, Chile and South Korea, or the political mobilizations of students and young people challenging the legislation on the protection of state secrets. What can political sociology say about these reconfigurations? How can we analyze these authoritarian forms and their resistance? What obstacles and limits do anti-authoritarian mobilizations in these contexts face? This call therefore invites colleagues from different backgrounds to rethink the definitions of authoritarianism, their boundaries and their contexts, in order to account for the conditions of implementation of these regimes, the social and political environment of these forms of government, the resistance they produce, and the circulation of these notions at the international level.

With this call, we invite proposals for international panels presenting approaches to political sociology in the broadest sense, whether theoretical or based on empirical investigations. A comparative dimension between several regions of the world is welcome. The main axes to which the proposals may respond are the following:

1) Authoritarian drifts and relations with economic regimes (effects and dynamics of globalization, demobilizing effects of neoliberalism, etc.)

2) Forms of surveillance and control of populations (justice, police authorities, media, technological tools, etc.)

3) Citizen participation in authoritarian regimes and in the defense of public morality (voting, abstention, defense of religious ideas, etc.)

4) Resistances to authoritarianisms and democratic experiences (participation and protest powers, feminist social movements, climate movements, etc.)

Submit your session proposal by May 31, 2022 24:00 GMT through the online platform:https://isaconf.confex.com/isaconf/wc2023/rc/cfs.cgi?
Details on how to set up your ISA user account can be found here: https://www.isa-sociology.org/en/conferences/world-congress/melbourne-2023/deadlines-2023

Call for paper in English

[Poste] Recrutement d’un.e enseignant.e contractuel.le en langue japonaise à l’Université d’Orléans pour l’année 2022-2023 (date limite : 22 juin 2022)

L’université d’Orléans recrute un.e contractuel.le à 100% (384h/an) en langue japonaise, pour la période du 01 septembre 2022 au 30 août 2023.

La date limite de dépôt de candidature est le 22 juin : merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation à : aline.henninger[at]univ-orleans.fr et mayumi.shimosakai[at]univ-orleans.fr.

Vous trouverez plus d’informations sur cette page : https://www.univ-orleans.fr/fr/univ/universite/travailler-luniversite/personnels-enseignants-et-chercheurs/enseignants