Conférence / « L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités de la mise en exposition dans les musées d’art » (Jeudi 10 février 2022, 18h30)

Giada RICCI
Architecte DFAUF, Muséologue, Scénographe-muséographe

« L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités de la mise en exposition
dans les musées d’art
« 

Jeudi 10 février 2022 18h 30 – Salle de cinéma

SOCIÉTÉ DES ÉTUDES EURO-ASIATIQUES Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 222 rue de l’Université

Résumé

Considérant l’espace muséographiquecomme une expression culturelle, cette recherche aborde les pratiques japonaises dans les musées d’art, l’architecture et les espaces d’exposition, ainsi que les modes de présentation des œuvres d’art et des objets, jusqu’à nosjours. En reprenant les pratiques spatiales de l’architecture prémoderne, lesmusées au Japon ont développédes modalités propres de conception de l’espace.Construire en revisitant la tradition est la manière spécifiquement japonaisede faire revivre le patrimoine dans les musées, attitude qui s’exprime notamment par l’attention à la nature, l’emplacement dans le site et le choixdes matériaux, l’intimité du rapport intérieur-extérieur, le parcours etl’articulation des espaces. Alliant esthétique et fonctionnalité, qualité architecturale et environnementale, qualité muséographique et conservation des œuvres, les musées et les aménagements muséographiques contemporains au Japon, souvent l’œuvre d’architectes japonais reconnus internationalement, serévèlent ainsi desréalisationsexemplaires et cohérentes, qui expérimentent avec succès une architecture d’interrelations complexes dans une vision du musée ouvert aux visiteurs, aux sensations et au monde.

Forte d’une carrière internationale d’architecte muséographe, Giada Ricci se tourne actuellement vers la recherche et l’enseignement.

Résumé de la conférence en pdf ici.

http://www.s-e-e-a.fr

Appel à Candidatures pour organisation Atelier doctoral des études japonaises (9 décembre 2022)

Chères et chers membres de la SFEJ,

Après un hiatus de 3 ans à cause de la pandémie, le prochain Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) aura lieu cette année le vendredi 9 décembre 2022

Il s’agit d’une manifestation importante de notre association qui a lieu tous les deux ans en temps normal, en alternance avec le colloque de la SFEJ. L’ADEJ offre l’occasion aux doctorant.e.s francophones en études japonaises de présenter leur sujet de recherche et de recueillir les avis des spécialistes.Il est aussi l’occasion de nouer des liens avec les doctorant.e.s d’autres institutions.  

La SFEJ recherche deux doctorant.e.s ou « jeunes » docteur.e.s qui accepteraient d’organiser la prochaine édition de cet atelier.

Le travail consisterait à assurer le suivi de la préparation (appel à candidatures, conception du programme, organisation matérielle de la journée…). Les deux organisateur.trice.s seront épaulé.e.s par un membre du Conseil de la SFEJ. Le lieu de l’événement sera à définir avec les organisateur.trice.s qui seront désigné.e.s par le Conseil de la SFEJ.

Le.la candidat.e doit être déjà bien avancé.e dans sa thèse ou l’avoir récemment soutenue, avoir le sens de l’organisation et être en France cet automne.

Pour mémoire, ce sont Lucie Tisserand et Clara Wartelle qui avaient organisé l’atelier en 2019 à Lyon.

Cette préparation constitue une expérience enrichissante qui permettra à l’étudiant.e d’entrer en contact de manière plus étroite avec le milieu des spécialistes des études japonaises et l’entraînera aussi à l’organisation d’une manifestation scientifique.

Les personnes intéressées et / ou qui souhaiteraient en savoir plus peuvent nous contacter à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr.

En cas de candidature, merci de joindre un CV. 

Nous invitons les membres de la SFEJ, plus particulièrement les directrices et directeurs de thèse, à diffuser largement cette annonce auprès des personnes concernées.

Postes / Recrutement de 4 lecteurs à l’Université Bordeaux-Montaigne (date limite : 9 février 2022)

Le département des Études japonaises de l’université Bordeaux Montaigne organise du 12 janvier 2022 au 09 février 2022 une campagne de recrutement de 4 postes de lecteurs pour l’année prochaine 2022-2023 à pourvoir à partir du 1 septembre 2022.


Vous trouverez ci-joint l’information délivrée sous format PDF et le lien pour le dossier de candidature ainsi que celui de l’application Rita pour postuler. https://www.u-bordeaux-montaigne.fr/fr/actualites/recrutement/recrutement-de-lecteurs-de-langue-etrangere.html

Description

RECRUTEMENT DE LECTEURS DE LANGUE ETRANGERE 2022/2023

Département concerné et présentation du département (spécificités) : Département des études japonaises

Langue concernée : japonais

Conditions de recrutement : les conditions sont fixées par le décret 87-754 du 14 septembre 1987

  • la langue étrangère au titre de laquelle les candidats se présentent doit être leur langue maternelle ouune langue pratiquée à l’égal de leur langue maternelle,
  • justifier d’une année d’études accomplie avec succès après l’obtention d’un titre ou diplôme françaisou étranger d’un niveau équivalent à celui du diplôme national de licence (niveau équivalent à la maîtrise).

Durée du contrat :

  • pour les candidats proposés par les autorités de leur pays d’origine dans le cadre d’un programmebilatéral d’échanges avec l’Université Bordeaux Montaigne, la durée des fonctions sera fixée lors du recrutement. Elle peut être d’un an, de deux ans ou de trois ans. Elle est renouvelable une fois pour une même période.
  • pour les candidats se présentant à titre personnel, la durée des fonctions est d’un an. Elle peut, à titre exceptionnel, être renouvelée une fois pour une même période.

Rémunération : indice brut 340 (indice nouveau majoré 321), soit un brut mensuel de 1589,47 euros.

Description du poste à pourvoir (missions, environnement de travail) :
La personne recrutée devra assurer un volume horaire minimal de 250h td, de langue japonaise écrite ou orale. Outre les cours, elle pourra être mobilisée pour diverses missions extra-pédagogiques selon les besoins du département et de l’université (surveillances d’examen, animation de journées d’accueil etc.). Une installation à Bordeaux sera indispensable pour assurer l’important volume horaire de cours exigé.

Profil du lecteur à recruter et compétences linguistiques et pédagogiques exigées :
La personne recrutée devra être de langue maternelle japonaise, ayant si possible une expérience d’enseignement et une connaissance suffisante de la langue française pour pouvoir interagir avec les étudiants.

Les dossiers de candidature complets devront être adressés avant le mercredi 9 février 2022 via l’application Rita :
https://extranet.u-bordeaux-montaigne.fr/rita_fo/?num_cg=67&num_form=5

Aucun dossier ne sera accepté après la clôture des inscriptions.

Cette campagne concerne également les lecteurs déjà en poste et souhaitant un renouvellement en 2022- 2023 (un nouveau dossier de candidature constitué d’un CV et d’une lettre de motivation doit être envoyé).

NB : Il conviendra pour les personnes hors Union Européenne qui entrent pour la première fois sur le territoire français de s’acquitter d’une taxe après une visite médicale obligatoire auprès de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) de Bordeaux.

Annonce en version PDF.

Parution / « Le dernier empire de la presse : une sociologie du journalisme au Japon »

Titre

Le dernier empire de la presse : une sociologie du journalisme au Japon

Auteur de l’ouvrage

César Castellvi

Maison d’éditions

CNRS Éditions

Date de publication

Janvier 2022

Nombre de pages

304 p.

Présentation

À l’heure où la transition numérique paraît achevée dans les pays occidentaux (baisse des tirages, digitalisation, concurrence des médias gratuits en ligne), la presse japonaise affiche une santé à faire pâlir ses homologues de jalousie. Les quotidiens au plus fort tirage dans le monde, le Yomiuri Shinbun (autour de 8 millions d’exemplaires par jour) et l’Asahi Shinbun (6 millions), sont tous deux édités dans l’archipel. Longtemps perçu comme le pays de la modernité électronique et informatique, le Japon paraît présenter dans ce domaine une capacité de résistance inattendue aux nouvelles technologies.

À cette singularité s’en ajoute une autre : on n’y trouve ni école de journalisme, ni association ou syndicat représentatif de la profession. Autrement dit, la résilience de la presse se double d’une sous-institutionnalisation du métier de journaliste.

Pour éclairer ce paradoxe, César Castellvi s’est immergé pendant plusieurs années dans la rédaction d’un des plus grands journaux du pays. Il s’attache à mettre en lumière le fonctionnement d’un modèle singulier et néanmoins typique de l’organisation du travail au sein du capitalisme nippon du XXe siècle. Un modèle aujourd’hui bousculé par une crise des vocations, une nette féminisation du métier et la fin de l’anonymat des journalistes, sur fond d’érosion des tirages. Le dernier empire de la presse serait-il, à son tour, en train de s’éteindre ?

Lien vers le site de l’éditeur : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/sciences-politiques-et-sociologie/le-dernier-empire-de-la-presse/

Lien vers la couverture du livre ici.

Workshop / « Justice & Interest – Judicialization » (Maison franco-japonaise de Tokyo, 26-27 janvier 2021)

Workshop
Justice & Interest / Judicialization

En ligne, en anglais sans traduction

The International Workshop “Justice & Interest/Judicialization” is organized by the French Institute of Research on Japan (Institut français de recherche sur le Japon, UMIFRE 19, CNRS, MEAE) at the Maison franco-japonaise in cooperation with the program “Justice and Interest” (InSHS, CNRS, field: economic philosophy) and the program “Judicialization of social and environmental issues in France and Japan” (IFRJ-MFJ, FFJ at EHESS and University of Tokyo, Institute of Social Science).Moderators: Gilles Campagnolo (CNRS, IFRJ-MFJ) & Adrienne Sala (IFRJ-MFJ, Univ. of Tokyo)

Jour 1 : mercredi 26 janvier 2022 
1 17:00 – 19:00 (JST)|9:00 – 11:00 (CET)|3:00 – 5:00 (EST)
2 19:15 – 21:00 (JST)|11:15 – 13:00 (CET)|5:15 – 7:00 (EST)

Part 1
Justice & Interest
Fundamental Notions I
17:00 – 19:00 (JST)|9:00 – 11:00 (CET)|3:00 – 5:00 (EST)

17:00 Introduction

17:15 Antifragility and Justice
Miriam Teschl (EHESS, Aix-Marseille Univ.)

17:45 Mechanism Design and Fairness
Kate Vendrenburgh (London School of Economics)

18:15 The Rights of Non-Humans: an Opportunity to Clarify the Concept of Interest
Clarisse Valmalette (Aix-Marseille Univ.)

18:45 Discussion

19:00 Break (15mn)

Part 2
Justice & Interest
Fundamental Notions II
19:15 – 21:00 (JST)|11:15 – 13:00 (CET)|5:15 – 7:00 (EST)

19:15 Is Public Interest a Scientific Concept?
Léa Antonicelli (IEP Paris – Università degli studi di Padova)

19:45 The Right to the City and the Territorialization Changes of the Social Contract (De-) Urbanization Under Neoliberal Regime
Raphaël Languillon (IFRJ-MFJ)

20:15 Between Knowledge and Rhetoric, Political Economy as an Argumentative Arsenal: a Study of the Debate on the Cancellation of European Public Debt in 2020 and 2021
Pierre de Saint-Phalle (Lausanne Univ.)

20:45 Discussion

Jour 2 : jeudi 27 janvier 2022
1 8:30 – 10:30 (JST)|00:30 – 2:30 (CET)|18:30 – 20:30 (EST)
2 17:00 – 19:30 (JST)|9:00 – 11:30 (CET)|3:00 – 5:30 (EST)

Part 1
Judicialization, Governance and Democracy
8:30 – 10:30 (JST)|00:30 – 2:30 (CET)|18:30 – 20:30 (EST)

8:30 Introduction

8:45 The Impact of Administrative Litigation Reform in Japan
Rieko Kage (Univ. of Tokyo)

9:15 Litigation, Activism, and War Crimes: Asia’s War Reparations Movement as Democratization
Timothy Webster (Western New England Univ.)

9:45 From Manners to Rules: the Legalistic Turn in Governance and Secondhand Smoke Countermeasures in Japan and South Korea
Celeste Arrington (The George Washington Univ.)

10:15 Discussion

Part 2
Law, Environment & Social Justice
17:00 – 19:30 (JST)|9:00 – 11:30 (CET)|3:00 – 5:30 (EST)

17:00 Reflection on a Triptych: Industrial Disasters, International Economic Law and “Socio-Environmental” Justice
Benoît Lopez (Univ. Versailles Saint Quentin en Yvelines – Univ. Paris Saclay)

17:30 What Does It Change for Japan-Based Lawyers? Legal Practice and/in the Anthropocene
Isabelle Giraudou (Univ. of Tokyo)

18:00 Environmental Inequalities Linked to Waste Management: Case of Mediouna Landfill
Imane Nya (Univ. Mohamed V)

18:30 Human Rights Issues During the Pandemic Covid19 in Japan
Makiko Yoshioka (Univ. Paris 8)

19:00 General discussion & Concluding remarks

Organization:
 IFRJ-MFJ, International Research Network “Justice & interest” (InSHS du CNRS), Research Program “Judicialization” (Univ. of Tokyo, Fondation France-Japon de l’EHESS) 

Inscription obligatoire

Mercredi 26 janvier (parties 1 et 2) : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_x9Y6oQP9TPGFyrXmPIFNeQ
Jeudi 27 janvier (parties 1 et 2) : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_9EoHO85pSF2Xo5cmPVvEYA

MESURES RELATIVES AU CORONAVIRUS

En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), nos événements en ligne ont lieu sur la plateforme Zoom.
Merci de bien vouloir vous inscrire grâce aux liens indiqués.
Attention à écrire correctement votre adresse mail.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk
Nous vous remercions pour votre compréhension.

Conférence / « A Digital Atlas of Tokugawa Japan: Adventures in the Borderlands of Del rigor en la ciencia » (EHESS, séminaire Histoire du Japon moderne, 26 janvier 2022, 10h-12h)

Conférence de Fabian Drixler (Université Yale)

 « A Digital Atlas of Tokugawa Japan: Adventures in the Borderlands of Del rigor en la ciencia« 

Dans le cadre du séminaire Histoire du Japon moderne : périodisation en chantier organisé par Aleksandra Kobiljski et Noémi Godefroy.

Mercredi 26 Janvier 2022, de 10h à 12h  EHESS – Condorcet (salle A327) – 2 cours des Humanités 93300 Aubervilliers.

*La conférence aura lieu uniquement en présentiel.

Abstract

Since 2019, Yale’s Digital Tokugawa Lab (core members: Floris van Swet, Werner Stangl, Yuki Hoshino, Henry Barnes, and Fabian Drixler) has labored to create a first comprehensive atlas of the territories of Tokugawa Japan. We trace changes in feudal ownership across 70,000 villages from 1600 to 1871, and display them as a time series of zoomable maps.

For better and for worse, the result will be a cartographic vision different from any accessible to those who lived in those villages or in the castles that ruled them. Villagers knew exactly where one territory ended and another began, in shapes that could look like the proboscis of a butterfly or lily pads on a pond. In the castles, the administrators’ view had a wider angle, but reduced each village to a color-coded oval on a map or a line of writing in a list. Our maps span these two perspectives, like a portrait of a person stitched together from microscope images of her skin. It draws on thousands of historical maps, but is itself a different kind of artifact. We hope that it can serve as a piece of infrastructure for other history projects: making it fast to create new thematic maps with speed and accuracy; opening a window onto how individuals experienced the spaces they inhabited or traversed; revealing hidden patterns of the Tokugawa polity; and enabling new estimation techniques in quantitative history.

A first publishable version should be ready this year, but already now, the work has thrown up many questions as well as some lessons. Every dimension we care about has turned out to be fractal, with areas of uniformity flowing into areas of persistent complexity at every level of magnification. Most villages are easy to define, but some flicker in and out of existence. Most domains are easily identified. But with some, reasonable people can disagree on whether they were in fact separate entities. Even in domains without such ambiguities, some are compact, solid, and easily drawn. Others dissolve into a spray of scattered villages, or a parcels of land in a village shared with one or two or a hundred other feudal owners. Temple lands range from territorial states like Kōyasan to the vegetable patch of a local Kannon hall, recognized by the shogunate with the same vermillion seal. The land itself is unstable. Rivers changed their course, coasts receded, and the occasional settlement was swallowed by the sea. Even our time dimension resists standardization. Our events can be dated to the day in many cases, but in some, the uncertainty spans decades.

In this talk, I will retrace some of the logistical and intellectual challenges of conducting a collaboration of such scope and granularity, on a polity that can seem determined to mock the efforts of cartographers and their need for defensible categories. I will review some of technologies we used to create our databases and maps, including natural language processing and neural nets. And I would love to hear from you what we can do to make this map useful to your research.

Informations : yasuko.d-dhulst[at]ehess.fr

Conférence / « Le multiculturalisme 多文化 et les politiques migratoires en Corée du Sud et au Japon » (Rencontres du lundi de l’Ifrae, 7 février 2022, 12h-13h15)

7 février 2022 (hybride depuis l’auditorium Dumezil, 2 rue de Lille) :  « Le multiculturalisme 多文化 et les politiques migratoires en Corée du Sud et au Japon« 

Avec :
Isabelle Konuma, Professeur des universités, département d’études japonaises et
Hui-yeon Kim, Maître de conférences, sociologie, département d’études coréennes.

  • Isabelle KONUMA
    « Le statut juridique de l’épouse au Japon : La question de l’égalité », Recherches familiales, n° 7, 2010, p. 127-135.
    « La construction d’une identité de genre : les femmes dans les Mouvements pour une vie nouvelle (Shinseikatsu und, 1947-1982) », in Dodane, Claire, Estran, Jacqueline (dir.), Genre et tradition(s) – Regards sur l’Autre et sur Soi au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2019, p. 39-51.
  • Huiyeon KIM
    « Missionaries of a Korean Model of Development : Pentecostalism, Asian Modernity, and the Mission of the Yoido Full Gospel Church in Cambodia », dans Michael Feener, Philip Fountain, Catherine Scheer, The Mission of Development, collec. Theology and Mission in World Christianity, Boston and Leiden : Brill. 2018, p.190-213
    “Religious network and labor migration: rethinking the integration of low-skilled migrant workers in South Korea”, Journal of Conflict and Integration, Vol. 4, No. 2, 2020, p.40-66.

Conférence / « Rakugo as Variety Entertainment ⇆ Rakugo as Literature » (26 janvier 2022, 18h Heure de Tokyo)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022 ON ZOOM

Wednesday, January 26th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

Rakugo as Variety Entertainment  Rakugo as Literature

Speaker: M.W. Shores

Unlike the arts of nō, kabuki and bunraku, Japan’s comic storytelling art rakugo rarely gets termed ‘literature’. This has to do with the fact that it’s an oral tradition without formal scripts, and because intellectuals have long viewed rakugo as uncouth, unsophisticated variety entertainment. Still, some label rakugo a ‘classical’ (koten) art. Truth be told, many still aren’t sure what to make of rakugo, so it gets overlooked. But rakugo is many things, literature included. The art is intimately linked to more conventional literature (on the page), both early modern and modern. Yet, some become alarmed or offended at the suggestion that rakugo is literature. This is strange considering that rakugo makes up an immense body of work and serves as an extraordinary vessel for much that has otherwise vanished with history—adages, customs, jokes, home remedies, poems, prejudices, profanity, recipes, songs, stories, wisdom, words, and more. This talk aims to challenge misguided perceptions of rakugo and how we define Japanese literature.

M.W. Shores is a scholar of Japanese literary arts and entertainment, with a focus on rakugo and its early-modern precursors, literary and otherwise. He began his career at Cambridge, where he was a fellow of Peterhouse. He has been Lecturer of Japanese at The University of Sydney since 2019. Shores has spent over a decade in Japan for research as well as apprenticeships with two prominent rakugo masters, and has directed Traditional Theater Training (TTT) at Kyoto Art Center since 2015. His recent monograph is The Comic Storytelling of Western Japan: Satire and Social Mobility in Kamigata Rakugo (Cambridge University Press, 2021). For more see mwshores.com.

This lecture will be available only on Zoom. The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from January 24.

https://iseas-kyoto.org

https://www.efeo.fr/blogs.php?bid=10&l=LO

École Francaise d’Extrême-Orient (EFEO) 

Italian School of East Asian Studies (ISEAS) 

EFEO 

Phone: 075-701-0882 

Fax: 075-701-0883

e-mail: efeo.kyoto[at]gmail.com

ISEAS

Phone: 075-703-3015

Fax: 075-701-0883

e-mail: info.iseas[at]iseas-kyoto.org

Appel à communications / Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières » (Date limite candidatures : 15 mars 2022)

Appel à communications

Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières »

6 et 7 juin 2022, Université de Genève

Comité scientifique : Claire-Akiko Brisset (U. Genève), David Chiavacci (U. Zurich) et Raji Steineck (U. Zurich)

« Notre société trouve son origine dans un monde qui se fixe une limite […]. » (Nishida Kitarō, Sur le problème de la raison d’État)
« Quand le vent d’automne / fait disparaître / la rosée des herbes et des arbres / tu franchis la barrière Seigneur / et nul garde ne t’arrête » 秋風に草木の露をば払はせ て君が越ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue à Minamoto no Yoritomo)

La Société Suisse Asie (Schweizerische Asiengesellschaft, SAG) lance un appel à communications pour sa première conférence en études japonaises sur le thème « Frontières, seuils, barrières ». L’appel s’adresse aux chercheurs et chercheuses venu-es de toutes les disciplines dans ce domaine, en particulier les profils juniors, du doctorat au professorat associé.

Les frontières, les seuils, les barrières ont de nombreuses significations: sociales, littéraires, politiques, philosophiques, économiques, religieuses. Les mouvements s’y arrêtent ou en partent, se voient ralentis, détournés ou franchis ; les développements s’interrompent ou entrent dans une nouvelle phase, certains involontairement, d’autres consciemment accompagnés et amenés à une certaine configuration. Les frontières peuvent être trouvées, mais le plus souvent elles sont fixées : les seuils et les barrières au sens littéral constituent de telles conceptions des frontières, elles sont censées être franchissables, mais aussi restreindre le mouvement, pour permettre son contrôle et sa régulation.

Les frontières, les seuils, les barrières offrent donc aussi des lieux et des occasions de faire une pause, de réfléchir et d’exprimer ce qu’est le mouvement ou sa prévention, ou encore l’espace qui s’y trouve inclus ou exclu ainsi que ses possibles.
Des politiques portant sur la santé publique, la migration et l’économie à la poésie, de l’anthropologie à l’histoire de l’architecture et des représentations figurées, ces thèmes peuvent être abordés de manière très différente, ces approches proposant de multiples interactions.

Ce colloque, qui se veut une tentative de surmonter les barrières linguistiques ainsi que les limites disciplinaires et méthodologiques, souhaite explorer les différences d’approche de cette thématique ainsi que leurs interrelations, voire leur complémentarité, et faire apparaître de nouvelles connexions au cours de ce dialogue. Nous prévoyons des exposés de 30 mn et une discussion de 15 min. La conférence est multilingue. La langue de la présentation peut être l’allemand, l’anglais, le français, l’italien ou le japonais, avec un résumé et un diaporama dans une autre des langues mentionnées. Les communications pourront servir de point de départ à un article soumis à la revue Asiatische Studien Études Asiatiques :

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Calendrier :

– 15 janvier 2022 : lancement de l’appel à candidature
– 15 mars 2022 : date-limite pour l’envoi des candidaturespage3image51790976

Les propositions de communication devront comporter un titre, un résumé (250 mots), ainsi qu’une courte présentation du / de la candidat-e.
Les propositions seront à adresser par mail à :

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Appel à communications à télécharger ici.

Call for proposals

1st Swiss Asia Society Japan Workshop « Borders, Thresholds, Barriers », June 6-7, 2022, University of Geneva

Organization: Claire-Akiko Brisset (U. Geneva), David Chiavacci (U. Zurich), Raji Steineck (U. Zurich)

“Our society has its origin in the world setting a limit for itself […]” (Nishida Kitarō, “On the Problem of the Reason of State”).
“Before the autumn wind fades / Dew from grass and tree / Prince, when you cross over / No barrier guard keeps watch” 秋風に草木の露をば払はせて君が越ゆれば 関守も無し (Kajiwara no Kagesue to Minamoto no Yoritomo)

The Swiss Asia Society (SAG) invites proposals for its first Japan workshop on the theme “Borders, Thresholds, Barriers.” The call is addressed to researchers from all fields of Japanese studies, especially at the earlier stages of the academic career from PhD to assistant professorship.
Borders, thresholds, barriers have multiple meanings: social, literary, political, philosophical, economic, religious. Movements come to a halt at them or start from them, are slowed down, diverted, or break through; developments peter out or enter a new phase, some involuntarily, others consciously accompanied and brought into a certain form. Boundaries can be found, but more often they are set. Thresholds and barriers in the literal sense are such designs of boundaries, they should be passable, but also restrict movement, enable their monitoring and regulation. Borders, thresholds, and barriers are also locations and occasions for pausing, reflecting, and expressing what is at stake in the movement or its prevention, or even the space that is included or excluded and its possibilities.

Borders, thresholds, and barriers are the subject of discussion in fields from migration and economic policy to poetry, from anthropology to art history, and gained new salience recently as matters of public health.
Our workshop, itself an attempt to overcome language barriers as well as the boundaries of different research fields and methods, would like to explore the differences as well as their interrelationships and thereby create new connections. We plan papers of 30 minutes and 15 minutes of discussion. The conference is multilingual. The language of the presentation can be English, French, German, Italian or Japanese. A presentation in a second of the mentioned languages should be provided. Papers may serve as the basis for an article in the journal Asiatische Studien / Études Asiatiques: https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Timeline :

– January 15, 2022: publication of the call for papers
– March 15, 2022: deadline for proposals
Proposals should consist of a title, a summary (250 words), and a brief information concerning the presenter.
Please send proposals to:

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Aufruf zur Einsendung von Vorschlägen für Referate

Tagung für Japanologie der SAG «Grenzen, Schwellen, Schranken», 6. und 7. Juni 2022, Universität Genf

Organisation: Claire-Akiko Brisset (U. Genf), David Chiavacci (U. Zürich) und Raji Steineck (U. Zürich)

«Unsere Gesellschaft hat ihren Ursprung darin, dass die Welt sich selbst eine Grenze setzt […]» (Nishida Kitarō, «Zum Problem der Staatsräson»)
«Vor dem Herbstwind schwindet / Tau von Gras und Baum / Fürst, wenn Du hinübersetzt / hält keiner Schranke Wacht» 秋風に草木の露をば払はせて君が越 ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue auf Minamoto no Yoritomo)

Die Schweizerische Asiengesellschaft (SAG) lädt ein zur Einreichung von Vorschlägen für Referate auf ihrer ersten Tagung für Japanologie zum Thema «Grenzen, Schwellen, Schranken». Der Aufruf richtet sich an Forschende aus allen Gebieten des Fachs, insbesondere auf den früheren Stufen der wissenschaftlichen Laufbahn vom Doktorat bis zur Assistenzprofessur.

Grenzen, Schwellen, Schranken haben vielfältige Bedeutung: soziale, literarische, politische, philosophische, ökonomische, religiöse. Bewegungen kommen an ihnen zu stehen oder gehen von ihnen aus, werden gebremst, umgelenkt, oder brechen durch; Entwicklungen versanden oder treten in eine neue Phase ein, manche unwillkürlich, andere bewusst begleitet und in eine bestimmte Form gebracht. Grenzen können vorgefunden sein, öfters aber werden sie gesetzt: Schwellen und Schranken im wörtlichen Sinne sind solche Gestaltungen von Grenzen, sie sollen passierbar sein, Bewegung aber auch einschränken, ihre Überwachung und Regulierung ermöglichen. Grenzen, Schwellen, Schranken sind damit auch Orte und Anlässe des Innehaltens, der Reflexion und Expression dessen, worum es in der Bewegung oder ihrer Verhinderung geht, beziehungsweise des ein- wie ausgegrenzten Raumes und seiner Möglichkeiten.

Von der Gesundheits-, Migrations- und Wirtschaftspolitik bis zur Lyrik, von der Anthropologie bis zur Architektur- und Kunstgeschichte werden sie auf sehr unterschiedliche Weise thematisiert, und weisen darin doch vielfältige Wechselbezüge auf.
Unsere Tagung, selbst ein Versuch, Sprachschranken wie die Grenzen verschiedener Forschungsgebiete und -methoden zu überwinden, möchte den Differenzen wie ihren Wechselbezügen nachgehen und dabei neue Verbindungen schaffen. Wir planen Referate mit einer Länge von 30 Minuten und 15 Minuten Diskussion. Die Tagung ist multilingual. Die Sprache des Vortrags kann Deutsch, Englisch, Französisch, Italienisch oder Japanisch sein, es sollte dabei eine Präsentation in einer zweiten der genannten Sprachen zur Verfügung gestellt werden. Die Beiträge können als Grundlage für einen Artikel in der Zeitschrift Asiatische Studien Études Asiatiques dienen:

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Ablauf :

– 15 Januar 2022: Veröffentlichung des Aufrufs zur Einreichung von Beiträgen – 15 März 2022: (letzter) Termin für die Einreichung von Beiträgen

Beitragsvorschläge sollen einen Titel, eine Zusammenfassung (250 Wörter) und eine kurze Vorstellung der Referentin/des Referenten enthalten.page1image51736000

Bitte senden Sie Ihren Vorschlag per Mail an:
– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Conférence / « Traduction des œuvres des auteurs d’Asie et d’Afrique au Japon dans les années 1960 et 1970 : difficulté de l’introduction d’un nouveau corpus littéraire  » (28 janvier 2022, 11h-13h)

Visioconférence

Traduction des œuvres des auteurs d’Asie et d’Afrique au Japon dans les années 1960 et 1970 : difficulté de l’introduction d’un nouveau corpus littéraire

Aki Yoshida
Inalco, IFRAE / Université Waseda

Date : 28 janvier 2022 11h-13h

Info pour lien zoom : lara.maconi[at]college-de- france.fr xiangyun.zhang[at]u-paris.fr

Résumé :

La traduction des littératures étrangères occupe une place importante dans l’activité littéraire au Japon depuis le début du 20ème siècle mais son objet portait essentiellement sur les langues occidentales ou le russe. Il faut attendre les années 1960-70 pour que la littérature des pays d’Afrique et d’Asie (excepté la Chine dont la littérature a été traduite depuis longtemps) soit présentée au lectorat japonais. L’introduction de ce nouveau corpus littéraire connaîtra pourtant une période de tâtonnement en raison des difficultés d’accès aux textes sources et de la

méconnaissance générale des lecteurs. Dans cette présentation, nous examinerons le processus par lequel ce corpus gagne l’intérêt d’une partie du lectorat japonais, en s’intéressant au choix des textes traduits et à la manière dont ils ont été présentés.

A propos de la conférencière :

Chercheuse associée à l’Institut français de recherches sur l’Asie de l’Est (IFRAE, Inalco), Docteur en littérature et civilisations japonaises. Elle a soutenu sa thèse en 2018 intitulée « La littérature des Coréens du Japon : la construction d’une nouvelle identité littéraire, sa réalisation et sa remise en cause ». Ses objets de recherche sont, entre autres, la littérature zainichi, littératures des colonies japonaises et les échanges littéraires entre les écrivains japonais et les écrivains d’Asie et d’Afrique.

Poster de l’événement ici.