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Traduction des œuvres des auteurs d’Asie et d’Afrique au Japon dans les années 1960 et 1970 : difficulté de l’introduction d’un nouveau corpus littéraire

Aki Yoshida
Inalco, IFRAE / Université Waseda

Date : 28 janvier 2022 11h-13h

Info pour lien zoom : lara.maconi[at]college-de- france.fr xiangyun.zhang[at]u-paris.fr

Résumé :

La traduction des littératures étrangères occupe une place importante dans l’activité littéraire au Japon depuis le début du 20ème siècle mais son objet portait essentiellement sur les langues occidentales ou le russe. Il faut attendre les années 1960-70 pour que la littérature des pays d’Afrique et d’Asie (excepté la Chine dont la littérature a été traduite depuis longtemps) soit présentée au lectorat japonais. L’introduction de ce nouveau corpus littéraire connaîtra pourtant une période de tâtonnement en raison des difficultés d’accès aux textes sources et de la

méconnaissance générale des lecteurs. Dans cette présentation, nous examinerons le processus par lequel ce corpus gagne l’intérêt d’une partie du lectorat japonais, en s’intéressant au choix des textes traduits et à la manière dont ils ont été présentés.

A propos de la conférencière :

Chercheuse associée à l’Institut français de recherches sur l’Asie de l’Est (IFRAE, Inalco), Docteur en littérature et civilisations japonaises. Elle a soutenu sa thèse en 2018 intitulée « La littérature des Coréens du Japon : la construction d’une nouvelle identité littéraire, sa réalisation et sa remise en cause ». Ses objets de recherche sont, entre autres, la littérature zainichi, littératures des colonies japonaises et les échanges littéraires entre les écrivains japonais et les écrivains d’Asie et d’Afrique.

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