Conférence / « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 » (6 mars 2021, 14h-15h30)

Dans le cadre de la prochaine séance du groupe d’étude de philosophie japonaise, Grégoire JOUCLAS (Inalco) fera une présentation intitulée « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô (和辻哲郎)« 

Date et horaire : samedi 6 mars 2021, de 14h à 15h30.
La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien d’accès, merci de contacter l’un des organisateurs de la séance (takako.saito@inalco.fr,akinobukuroda@gmail.comsimon.ebersolt@gmail.com, arthur.mitteau@univ-amu.fr).

Résumé :

         Il est peu connu que Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 (1889-1960), important philosophe japonais du XXe siècle, s’est servi des écrits de Marx comme d’un socle lui permettant d’établir et de justifier l’élément le plus fondamental de son système éthique : le concept d’interrelation (aidagara 間柄), qui structurerait selon lui 

l’existence humaine.

        Jusqu’ici, l’interprétation et l’utilisation des écrits marxiens par Watsuji n’avait pas fait l’objet d’une recherche approfondie. Pourtant, certains chercheurs japonais n’ont pas manqué d’en souligner l’importance. Le présent travail s’est donné pour but d’analyser une autre facette de Watsuji, que l’on qualifie généralement de conservateur : en vérité, il a considéré avec attention et intégré dans son système de pensée diverses théories philosophiques, indépendamment de leur couleur politique.

        Nous verrons en premier lieu comment la pensée marxienne s’imbrique dans la genèse de l’éthique watsujienne. Il s’agira de revenir aux sources, c’est-à-dire aux deux principaux travaux de Watsuji dans lesquels nous retrouvons la totalité de son analyse du matérialisme historique : Rinrigaku (Éthique, 1931) et Ningen no gaku toshite no rinrigaku (L’éthique en tant qu’étude de l’humain, 1934). Théoriquement, Watsuji s’est servi de la nature sociale de l’existence humaine décrite par Marx pour justifier une sorte de primauté de l’interrelation, et pour dépasser les autres théories philosophiques occidentales, qualifiées de trop abstraites ou individualistes. Marx lui a permis d’une part de justifier un projet éthique ancré dans les réalités concrètes et quotidiennes de l’existence, d’autre part de dépasser les dualismes traditionnels (individu-société, sujet-objet, nature-culture, etc.) pour penser l’existence en tant que structure relationnelle.

        Nous verrons dans un second temps, par l’analyse comparée de ces deux sources, la manière dont Watsuji manipule les textes et le vocabulaire afin de justifier un système éthique prenant racine dans la culture et la pensée japonaises. Il s’agit également de comprendre, en recontextualisant brièvement, comment ces écrits s’inscrivent dans les problématiques de leur époque. Par exemple, Watsuji s’est servi du jeune Marx pour contrer les théories marxistes de son époque, dont il critiquait leur vision matérialiste par trop simpliste de l’existence humaine (surtout par crainte des conséquences politiques et sociales). Son opposition à ce sujet est particulièrement intéressante : elle révèle les tensions et contradictions de son système qui se veut une sorte de dépassement de la totalité des penseurs qu’il a analysés.

       Si Watsuji a cherché par prudence à minimiser l’influence marxienne dans ses écrits postérieurs à Rinrigaku, la théorie de l’homme social de Marx, paradoxalement, s’imbrique particulièrement bien dans un système éthique qui met l’empereur et la nation au sommet de la hiérarchie des communautés, l’influence hégelienne commune aux deux penseurs étant, pensons-nous, la principale raison de cet état de fait.

Poste / Teaching Postdoctoral Fellowship en études japonaises à l’Université du Michigan (date limite 15 mars 2021)

Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies (Academic Year 2021–2022) 

Application Deadline: March 15, 2021 at 11:59 pm Eastern Time

The Center for Japanese Studies at the University of Michigan is now accepting applications for a Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies for the 2021–2022 academic year. This Postdoctoral Fellow will be expected to teach three courses over the academic year, as well as to participate in Center events and related activities at U-M. The applicant’s research can cover any historical period of Japan—including contemporary Japan—and involve any academic discipline in the humanities and social sciences. The fellowship will cover up to a 12-month period between August 30, 2021 and August 28, 2022, and will carry a salary of approximately $57,000 plus benefits, pending Lecturers’ Employee Organization (LEO) negotiations, as well as $3,000 in research funds. The postdoctoral fellow will be provided a shared office and access to libraries and resources at the University.

Qualifications

  • Applicants must have received their Ph.D. degree within five years of the postdoctoral appointment year (2016 or later).
  • The successful applicant must have their Ph.D. degree conferred by August 31, 2021.
  • Applicants are expected to have full command of the English language as University of Michigan classes, meetings and business are conducted in English.

Application Instructions


Applications must be submitted on this website by March 15, 2021 and will require the following items (only PDF and MS Word formats will be accepted):

  • Letter of Application
  • CV
  • Research statement outlining experience and current project(s)
  • Teaching statement outlining courses taught in the past (with course evaluations) and courses proposed to be taught at Michigan
  • Writing sample (e.g. dissertation chapter, conference paper, journal article), not to exceed 40 pages
  • Two (2) letters of recommendation

Description du poste sur le site Internet de l’université : ici.
Annonce au format PDF.

Poste / Ouverture d’un poste de professeur/MCF à l’Université de Kyoto combinant études visuelles et enseignements de français

L’Université de Kyoto ouvre un poste de professeur/Maître de conférences en études visuelles qui inclut des enseignements de français.

Plus d’informations disponibles sur la page recrutement de l’université : https://www.h.kyoto-u.ac.jp/procedure/.
PDF de description du poste disponible ici.

Date limite pour l’envoi des candidatures : 2 avril 2021.

Conférence / « Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction of Japan’s Welfare State » Lunch Seminar on Japanese Economy and Society de la Maison franco-japonaise (19 février 2021, 12h30-14h00 HdT)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction 
of Japan’s Welfare State

IDE Eisaku (Keio University)

Friday February 19th, 2021
12:30-14:00 (Japan)
Online


    This presentation provides an overview of the post-war Japanese welfare state regime, which basis had been on the “popularized moral”, and reveals that its economic foundations have collapsed in the late 1990s. It clarifies the fact that the dismantling of the regime has accelerated the division of Japanese society in recent years.
    The Japanese welfare state was based on the principle of self-responsibility that assumed diligent labor, frugality, and savings. Miraculous economic growth in the 1960s increased average income and enabled a natural increase in tax revenue under a progressive personal income system. The government, however, did not use this revenue increase to expand social services, but instead mostly returned it to the taxpayer through personal income tax cuts. As a result, Japan’s household savings rate had reached the highest level in developed countries. The savings were accumulated both in private financial institutions and postal savings. Backed by such an ample amount of household savings, private financial institutions financed a large amount of corporate capital investment, and postal savings financed public works through the Fiscal Investment and Loan Program. This financing mechanism enabled further economic growth. I define this kind of welfare state regime characterized by low social spending, high savings rate, and dependence on economic growth as the Industrious State.
    The Industrious State resulted in creating a society in which others would not socially approve male workers unless they defend their family at their own risk through labor and savings. In other words, people regarded reliance on public services as their moral failure, which leads to their lower social status. Due to a sharp drop in household income combined with the fear of relying on public services, the number of suicides increased sharply in 1998, when the household income started to decline. Average household income has not recovered to the level of 1997 yet, and the proportion of low-income groups has increased to the standard of the early 1990s. A large number of eligible recipients for welfare programs choose not to receive the benefits, and many low-income people incorrectly classify themselves as middle class. The decline in homeownership and birth rates is also remarkable. Japan, which was once known as an egalitarian nation and had a strong social cohesion, is on a historical juncture.

The event is open to all.
Registration is required at www.mfj.gr.jp/agenda/2021/02/19/ls_ide/

Log in data will be provided after registration.

Poste / Recrutement de plusieurs maîtres de langue à l’Université de Paris (année universitaire 2021-2022)

La section d’études japonaises de l’Université de Paris (ex. Paris Diderot) recrutera plusieurs maîtres de langue pour l’année universitaire 2021-2022.
Vous trouverez ci-dessous les détails de l’offre :

Lieu de travail
Université de Paris, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris
https://lcao.u-paris.fr/

Durée du contrat
Un an à compter du 1er septembre 2021. Renouvelable une fois.

Mission
– Donner des cours de japonais (oral, rédaction, kanji, etc.), dont celui du Diplôme universitaire (lundi ou jeudi 19h-21h). Volume horaire d’environ 260 – 280h sur l’année, soit environ 11h par semaine. 
– Assurer diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens ; corrections ; surveillance d’examens ; participation aux réunions pédagogiques ; tenue de la permanence ; organisation de cours d’échanges avec des étudiants japonais, etc.). Une grande partie de ce travail implique une coordination et un travail d’équipe avec les autres enseignants de langue. 

Conditions
– être titulaire d’un master (avant le 1er septembre 2021)
– langue maternelle japonaise- des notions de français seraient un plus- expériences d’enseignement du japonais en classe- intérêt pour le travail en équipe- résidence en région parisienne (à partir du 1er septembre 2021)

Dossier de candidature
– Curriculum vitæ en japonais et en français
– Attestation d’obtention du dernier diplôme (traduction non nécessaire)
– lettre de motivation en japonais

Le dossier de candidature doit être envoyé par mail le vendredi 12 mars 2021 au plus tard à l’adresse suivante :
anne-lise.mithout@u-paris.fr
Indiquer comme objet du mail : « candidature_ML_2021(Nom Prénom) ».

Appel à contributions / La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés – Caricature in East Asia : Circulations and Crossed Perspectives (revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident »)

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour son prochain numéro sur la thématique suivante : « La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés ».

English version of the « call for papers » : here.

La caricature peut se définir comme une œuvre graphique qui, par l’amplification, le décalage ou encore le détournement, transgresse les codes figuratifs et esthétiques habituels d’une aire culturelle donnée. La situation d’un personnage, la présence de certains attributs, voire la déformation graphique, peuvent contribuer à cette forme de subversion.

L’étude de la satire graphique, et plus spécifiquement de la caricature sous toutes ses formes, a connu un essor considérable ces vingt dernières années. La France a été particulièrement concernée pour des raisons qui tiennent notamment à l’actualité marquée par les attentats contre des dessinateurs de presse. La caricature n’est cependant pas une création récente et elle ne constitue pas non plus une spécificité de l’Occident. Comme le montre l’ouvrage Asian Punches: A Transcultural Affair (Hans Harder & Barbara Mittler (dir.), Springer, 2013), les dessins de presse se sont répandus dans le monde entier à partir du XIXe siècle et ils relèvent dès cette époque d’un imaginaire global, annonçant la mondialisation actuelle de la satire visuelle par le biais d’internet. Par ailleurs, des ouvrages comme Ukiyo-e Caricatures dirigé par Noriko Brandl et Sepp Linhart (Brill, 2013) ou Ôtsu-e : Imagerie populaire du Japon de Christophe Marquet (Picquier, 2015) n’hésitent pas à qualifier de « caricatures » des estampes japonaises aux contenus satiriques et humoristiques, produites dès la seconde moitié du XIXe siècle. L’immédiateté de ces images, leur efficacité, et leur caractère souvent polémique, qui attira parfois sur leurs auteurs les foudres du pouvoir et leur fit préférer l’anonymat, ne palissent pas face à leurs homologues plus tardives.

Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident s’inscrit dans le sillage de tels travaux et vise à mettre au jour l’existence et les modalités d’une satire visuelle en Asie de l’Est, hier et aujourd’hui, à travers les dimensions satirique, comique, parodique, ironique ou encore critique de l’image. Il s’agit d’étudier les emprunts, les réappropriations, les adaptations et circulations au sein d’une approche transculturelle Est/Ouest, mais également intra-asiatique. On tiendra également compte de la spécificité des médias et des modes de diffusion, ainsi que de l’hétérogénéité des contextes et de la culture visuelle des pays concernés dans leur profondeur historique.

Nous attendons donc des contributions portant sur des périodes et des aires géographiques variées comme la Chine et Taiwan, le Japon, la Corée et le Vietnam, qui pourront relever de disciplines aussi diverses que l’histoire de l’art, la théorie des médias, l’histoire sociale, politique et culturelle, la psychanalyse ainsi que la littérature.

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : marie.laureillard@univ-lyon2.fr et laurent.baridon@univ-lyon2.fr.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 31 mai 2021.

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 septembre 2021 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF : ici.

Rappel : vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et évaluées par deux réflecteurs anonymes avant acceptation éventuelle.
Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.
Les propositions doivent nous parvenir avant le 31 août, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne. 

Parution / Nouveau numéro de la revue Ebisu « Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et productions »

Parution du dernier numéro de la revue de la Maison franco-japonaise Ebisu intitulé « Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et productions » (平成の建築家(1989〜2019):その役割、社会的地位、実践と作品 The Architects from the Heisei Era (1989–2019). Roles, Status, Practices and Productions).

Sous la direction de Sylvie Brosseau et Corinne Tiry-Ono
Numéro 57 (2020)
Disponible sur Open Edition : ici

Appel à candidatures / 6e prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ

Sixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2021 le sixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2020. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Le prix est ouvert aux candidats de toutes nationalités.

Voir les précédentes éditions ici.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
1.   La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
2.   Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
3.   La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
4.   La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020.

Le jury est composé de spécialistes choisis par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée générale de la SFEJ qui se tiendra cette année en décembre à l’Université d’Orléans dans le cadre de son colloque bisannuel.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2021 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2021)

Les pièces à fournir sont les suivantes :

1.      Un exemplaire de la thèse au format PDF.
2.      Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
3.      Une copie du rapport de soutenance.
4.      Un curriculum vitae.

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2021.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidats retenus à l’issue de la présélection.

Appel à télécharger ici.

Parution / « Mythologies japonaises », Cahiers d’Extrême-Asie (numéro 29, 2020)

Numéro spécial de la revue de l’École française d’Extrême-Orient Cahiers d’Extrême-Asie consacré aux Mythologies japonaises.

Éditeurs : François MACÉ & Alain ROCHER
Contributeurs : Bernard FAURE, IYANAGA Nobumi, François MACÉ, Arnaud BROTONS, HIRAFUJI Kikuko, Laurent NESPOULOUS, Ignacio QUIROS, Alain ROCHER, TAKAYAMA Rinjirō.
Édition: EFEO
Année de parution: 2021

Lien vers la page du numéro : ici
Lien vers le flyer du numéro : ici

TABLE DES MATIÈRES

François MACÉ & Alain ROCHER À nos lecteurs / To Our Readers


Introduction 
François MACÉ & Alain ROCHER
Émergence et métamorphoses des études mythologiques 


La mythologie japonaise : la naissance ambiguë d’une discipline François MACÉ & Alain ROCHER
Présentation 

TAKAYAMA Rinjirō
Mythe et histoire dans le livre de l’« Âge des dieux » du Kojiki 

HIRAFUJI Kikuko
L’aube des études mythologiques japonaises. Que cache l’expression « mythologie scientifique » ? 

Contributions 

Laurent NESPOULOUS
Les guerriers dans la brume. Éléments d’archéologie sur la violence et ses acteurs à la fin de la Préhistoire au Japon

François MACÉ
Le troisième livre du Kojiki, une suite inutile ou une fin indispensable ? 

Ignacio QUIROS
Vocabulaire et mécanismes de la soumission dans les mythes du Kojiki. Le problème du koto-muke 

IYANAGA Nobumi
Bon-Kan dōmei shakugi. Un court texte du « shintō médiéval » 

Arnaud BROTONS
Le processus d’autonomisation des dieux dans le Japon médiéval. Le cas de Kirime dōji 

Bernard FAURE
Jūzenji, ou l’enfance du divin 

Alain ROCHER
L’exégèse des mythes du Nihon shoki chez Yoshikawa Koretari : entre allégorie et théologie de la présence 

Conférence / « 10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophe : approches littéraire et politique », Rencontres du lundi de l’IFRAE (8 février 2021, 18h)

l’IFRAE vous annonce la tenue de la deuxième Rencontres du Lundi intitulé « 10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophes : approches littéraire et politique  » qui se déroulera le 8 février 2021 de 18h à 19h15 à distance via Zoom (merci de contacter les organisateurs afin d’obtenir le lien vers la conférence : rencontresdulundi.ifrae@inalco.fr).


La conférence sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le public. 

Avec 
Anne Bayard-Sakai, professeur des universités : Fukushima et le 11 mars 2011 à travers la littérature
Jean-François Huchet, professeur des universités : Politiques publiques et environnement en Chine
Guibourg Delamotte, maître de conférences habilitée : Fukushima et la gouvernance d’un secteur stratégique – leçons de démocratie

Publications :
Anne Bayard-Sakai,
«  Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 », in C. Doumet et M. Ferrier (ed), Penser avec Fukushima, Editions Cécile Defaut, 2016, p. 39-57.
 « Janru to shite no shinsaigo bungaku to hyôshô no genkai » (La littérature de l’après-désastre comme genre et les limites de la représentation », in Tsuboi H. et S. Richter (ed), Sekai no naka no posuto 3.11, Shin.yôsha, 2019, p. 190-217.
 « Goraku shôsetsu to shite no shinsaigo shôsetsu, mata wa mitomerarezaru 3.11 go bungaku ni tsuite » (Les romans de l’après-désastre et le divertissement, ou la littérature de l’après 11 mars déniée), in Kimura S. (ed.), Sekai bungaku to shite no posuto 3.11 bungaku, Akashi shoten, 2021, p.485-498.
Guibourg Delamotte (dir.), 
Le Japon dans le monde, CNRS Editions, 2019, 254p. 
Japan’s World Power. Assessment, Outlook and Vision, Routledge, Londres, 2017, 196p.
« Fukushima, crise d’un modèle de gouvernance », Critique internationale, n°59, avril-mai 2013, p.107-117.
Jean-François Huchet,
La crise environnementale en Chine. Évolutions et limites des politiques publiques, Paris, Presses de SciencesPo, 2016, 154 p.
Avec J. Ruet et X. Richet, Chine, Inde: les firmes au cœur de l’émergence, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2015.

Lien vers le poster de l’événement : ici