Le Comité de sélection du Prix, présidé par M. Christian Sautter, s’est réuni le mercredi 28 juin 2023.
Après un examen attentif des candidatures reçues, la thèse intitulée « La poésie japonaise de l’époque de Nara. Entre recréation de la Chine et création de la tradition nationale » a remporté le plus de points lors du vote du Comité de sélection et M. Arthur Defrance a été désigné lauréat du Prix pour l’édition 2023. Nous adressons à M. Arthur Defrance nos plus vives félicitations.
Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. Depuis 2021, le volet français du Prix Shibusawa Claudel est co-organisé par la Fondation France-Japon de l’EHESS (FFJ) et la Fondation Maison franco-japonaise (MFJ), en collaboration avec l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ), avec le soutien de la Shibusawa Eiichi Memorial Foundation, de l’Université Teikyo et du Journal Yomiuri ainsi qu’avec le patronage honorifique de l’Ambassade du Japon en France.
Le lauréat se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors de deux conférences, l’une organisée à Paris et l’autre organisée à Tokyo à la Maison franco-japonaise.
Informations complémentaires sur le Prix Shibusawa Claudel.
Conférence du lauréat du Prix Shibusawa Claudel 2023 à la MCJP
21 septembre 2023 | 17:30 – 19:00 (Paris Time)
Sur place à la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) : 101 bis quai Jacques Chirac 75015 Paris
Découvrez les trésors littéraires de l’époque de Nara lors de la conférence de Arthur Defrance, lauréat 2023 du Prix Shibusawa Claudel. Cet événement vous propose de plonger dans les deux plus anciens recueils poétiques de l’histoire japonaise, le mystérieux « Kaifû-sô » et l’illustre « Man’yô-shû », et d’explorer la relation fascinante entre la langue vernaculaire et le chinois classique, qui ont façonné la littérature pré-moderne du Japon.