[Appel à candidature] Prix Shibusawa Claudel 2023 (date limite 15 mars 2023)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise ont le plaisir d’annoncer
le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2023.
Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou
thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de
haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Éligibilité des candidatures

L’auteur.e doit avoir moins de 45 ans inclus au 31 décembre suivant la date limite de
candidature. Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit
d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux
années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la
soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature
au Prix.
Le texte présenté en candidature peut être un ouvrage académique, un essai, une thèse, ou
la traduction en français d’un ouvrage japonais. Il doit impérativement porter sur le Japon. Si
le texte présenté en candidature est un ouvrage académique ou une thèse, les domaines pris
en considération sont les sciences humaines et sociales, dont la littérature, l’art, la philosophie,
l’histoire, le droit, l’économie, ainsi que les sciences exactes.

Modalités de candidature

Les candidat.e.s devront faire parvenir par email à prixshibusawaclaudel_ffj@ehess.fr
avant le 15 mars 2023 minuit (heure française) leur dossier complet de candidature
comportant les pièces suivantes, qui doivent être envoyées au format PDF et nommées « nom
du candidat – nature du document ».
a) un curriculum vitae indiquant la date de naissance du ou de la candidat.e ;
b) une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions
en 2p.) incluant éventuellement une présentation du sujet d’étude, une explication des
recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques
appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche.
c) le manuscrit dans son intégralité ;
d) trois exemplaires en cas d’ouvrage paru (nous contacter pour l’envoi postal) ;
e) le rapport de soutenance si le texte présenté en candidature est une thèse.


Les résultats seront transmis aux candidat.e.s puis rendus publics en juillet 2023, après la
réunion du jury. La cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à l’automne 2023 et le
séjour du ou de la lauréat.e au Japon aura lieu en 2024.
Le règlement intégral du volet français du Prix Shibusawa Claudel est accessible sur le site de
la Fondation France-Japon de l’EHESS
.

[Appel à communication] Colloque de la SFEJ (date limite 30 mars 2023)

Pour bien commencer l’année 2023, année de colloque SFEJ, nous avons le plaisir de vous informer de l’appel à communication pour le colloque qui aura lieu du 14 au 16 décembre à l’Université Paris-Cité et à l’Inalco.

Comme annoncé lors de l’ADEJ, le thème principal retenu pour cette édition est « Dit et non-dit« .

Les propositions sans lien avec ce thème pourront également être considérées. 

Vous êtes invités à déposer vos propositions (que nous espérons nombreuses) de panel ou de communication individuelle jusqu’au 30 mars 2023 sur le site du colloque: https://sfej2023.sciencesconf.org/

Appel à communication sur ce lien.

[Colloque] « L’animal dans l’imaginaire de l’Asie : alter ou alter ego ? » (13 et 14 janvier 2023, INHA Paris et sur Zoom)

L’Association Asie-Sorbonne, en partenariat avec le Creops (Sorbonne-Université) organise un colloque intitulé

« L’animal dans l’imaginaire de l’Asie : alter ou alter ego ? »
Vendredi 13 et samedi 14 janvier 2023
INHA (Paris) et sur Zoom

Comité scientifique : Isabelle Charrier, Fréderic Girard, Karine Ladrech, Marie Laureillard, Edith Parlier-Renault, Mary Picone, Christine Vial Kayser, Li Xiaohong.

Ce colloque explore la polysémie de l’imaginaire de l’animal, tout particulièrement de l’animal sauvage, en Asie et ses fonctions : est-il un « alter ego », un animal protecteur, apportant à l’humanité ses pouvoirs propres ou un « alter » radical, qui représente un monde autre que l’humanité ? Quels sont les enjeux de ces diverses représentations pour l’humanité comme pour le partage de la planète avec le monde animal ? Il nous semble que si l’humain acquiert symboliquement la puissance de l’animal, c’est en effet à condition qu’il reste au-delà d’une frontière homme / animal réelle ou métaphorique.
On postule donc que l’animal — ours, singe, tigre, renard, serpent, corbeau, souris — est investi d’une altérité radicale, nécessaire au lien entre l’humanité et « la Nature ». Sa totale domestication ou anthropomorphisation représenterait un danger, physique (qu’a montré la pandémie) et symbolique. Face à la disparition des espaces primaires et des peuples non modernisés, l’animal sauvage semble l’ultime réservoir de l’antimoderne, de ce qui échappe à l’anthropocène, ce qui n’est pas « pour » l’humanité. On fait donc deux hypothèses emboîtées : que les représentations animalières dans les cultures traditionnelles insistent sur l’altérité de l’animal et que cela a la fonction d’un avertissement : qu’à trop vouloir domestiquer le sauvage, l’humanité perdra une source d’altérité, essentielle à sa survie physiologique, mais aussi spirituelle.

Pour obtenir le lien Zoom, merci d’envoyer un email à secretariat@asie-sorbonne.fr

Programme détaillé avec les résumés en ligne sur ce lien.

[Appel à participation] 26e Journée Francophone de la Recherche (avant le 6 janvier 2023)

Sciencescope, l’association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, avec l’Ambassade de France au Japon, l’Institut français de Recherche sur le Japon (MFJ, UMIFRE 19, MEAE-CNRS) et le Bureau de Tokyo du CNRS Asie du Nord-Est organiseront la 

26e Journée Francophone de la Recherche (J·FR)
Vendredi 3 février 2023 à la Maison franco-japonaise (MFJ), Tokyo
Format hybride, transmission simultanée sur Zoom

Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté de chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. L’objectif de J·FR est de permettre aux chercheurs, étudiants, doctorants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprise ou toutes personnes intéressées de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités au Japon.

Vous êtes cordialement invités à présenter vos travaux, projets, ou simplement vous inscrire pour participer. 

Plusieurs formats de contributions peuvent être proposés. :

– exposé (20 min) ;

– flash-talk (5 min) ;

– poster

Les instructions aux auteurs sont disponibles via cette page.

La participation est gratuite et obligatoire et peut se faire dès maintenant en ligne via le formulaire d’inscription jusqu’au vendredi 6 janvier 2023 pour les intervenants et jusqu’au mercredi 1er février 2023 pour les auditeurs.

Site Internet Sciencescope, contact : association.sciencescope@gmail.com

[Séminaire] 日文研の木曜セミナーのテーマ 「縮小する社会での文化創造を考える」、2023年1月26日(木)

国際日本文化研究センター(日文研)では、研究者の交流を目的として、担当者が最新の学術的なテーマを話題として発表する会を「木曜セミナー」として開催しています。第274回木曜セミナーのテーマは:

「縮小する社会での文化創造を考える」
2023年1月26日(木)、17:00ー18:30(JST)
Zoomによるオンライン開催、日本語

概要

日本の人口は減りつづけるといわれている。そうした時代に文化はどのように変わっていくのかをテーマに、3年間の共同研究会を行った。成果は刊行予定の論集に加えて、京都国際マンガミュージアムでの展示という形でも発信した。今回のセミナーでは、研究会での議論のなかから、縮小社会の文化創造に不可欠ともいえる「価値観の転換」について語る。最初に共同研究会代表者の山田奨治が研究会と展示のあらましを説明する。つづいて山下典子氏(独立研究者)がアグリツーリズムについて、服部正教授(甲南大学)が大阪の障害者施設「西淡路希望の家」での創作活動を紹介し、参加者とディスカッションを行う。 

発表者

山田 奨治 日文研 教授
山下 典子 独立研究者/日文研 共同研究員
服部 正  甲南大学文学部 教授/日文研 共同研究員

司  会

西田 彰一 日文研 プロジェクト研究員

参加対象者:研究者の方(学生を含む)

参加方法

申し込みが必要です。オンラインで参加される場合、1月19日(木)までに下記URLの申込みフォームからお申し込みください。折り返し、開催前日までにZoomミーティング入室用のURLをお知らせいたします。[https://forms.office.com/r/CWWySSKubt]

※セミナー開催日当日のお申込みは対応いたしかねますので、必ず上記期日までにお申込みください。

※本セミナーは新型コロナウイルス感染症に関する今後の状況により、変更となる可能性がございます。あらかじめご了承願います。最新の開催に関する情報は日文研WEBサイトでご確認ください。
https://www.nichibun.ac.jp/ja/research/mokusemi/2023/01/26/

※過去の日文研木曜セミナーの開催の様子はこちら
https://www.nichibun.ac.jp/ja/topics/news/2022/12/15/s001/
https://www.nichibun.ac.jp/ja/topics/news/2022/12/14/s001/

※お申込み時にお預かりした個人情報は、大学共同利用機関法人人間文化研究機構関連事業のご案内に使用させていただく場合があります。あらかじめご了承願います。

[Conférence] « Des animaux dans une culture du végétal » MCJP (mercredi 11 janvier 2023 à partir de 18h30)

La Maison de la culture du Japon à Paris vous invite à assister à la conférence intitulée :

« Des animaux dans une culture du végétal »
Mercredi 11 janvier 2023 à partir de 18h30
Maison de la culture du Japon à Paris

Intervenants 

Marie Parmentier (maître de conférence à l’Université de Toulouse 2, spécialiste de l’histoire des couleurs du Japon) et François Macé (ancien professeur à l’Inalco, spécialiste de l’histoire et de la pensée japonaises)

On oppose parfois l’Occidental carnivore au Japonais végétarien, celui qui brutalise la nature et celui qui vit en harmonie avec elle. Comme souvent ce type d’affirmation masque la réalité. Même s’ils ont été moins mangés au Japon, les animaux n’en occupent pas moins une grande place dans la culture. Au Japon comme en Europe, on a chassé. On a élevé certains animaux. On en a fait des héros de conte, on en a imaginé mais ce ne sont pas les mêmes. C’est au travers de ces multiples thématiques que la conférence propose de brosser les grandes lignes d’une histoire culturelle de l’animal dans l’archipel.

Maison de la culture du Japon à Paris
101 bis quai Jacques Chirac – 75015 Paris
Site Internet : https://www.mcjp.fr/

[Parution] Traduction japonaise de « Littérature et génie national »

L’ouvrage d’Emmanuel Lozerand, Littérature et génie national, 17 ans après sa version française, vient d’être traduit en japonais et publié aux Éditions Iwanami.

Voici les références :

エマニュエル・ロズラン 著

藤原克己訳、鈴木哲平訳

『文学と国柄 一九世紀日本における文学史の誕生』
刊行日        2022/12/13

Plus d’informations sur ce lien.

[Soutenance de thèse] « La poésie au Japon à l’époque Nara : entre recréation de la Chine et création de la tradition nationale », Arthur Defrance (jeudi 15 décembre 2022 à 11h)

Arthur Defrance a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse, réalisée sous la direction du professeur Jean-Noël Robert, intitulée :

« La poésie au Japon à l’époque Nara : entre recréation de la Chine et création de la tradition nationale »
Jeudi 15 décembre 2022 à partir de 11h
Entièrement en ligne, sur Teams

Résumé

Notre thèse s’intéresse à l’époque de Nara (710-794) et examine les deux recueils poétiques les plus anciens de l’histoire littéraire japonaise, le Kaifû-sô (« Recueil du souvenir de l’ancienne manière », 751) et le Man’yô-shû (« Recueil des myriades de feuilles », après 759). Le premier est un court recueil de poèmes en chinois classique et le deuxième est un long recueil composé de près de 4500 pièces, dont la plupart est écrite en japonais. Ces deux recueils contemporains nous permettent de revenir sur l’une des questions cruciales de l’histoire littéraire japonaise : le lien entre la littérature écrite en japonais et celle écrite en chinois classique, cette deuxième constituant plus de la moitié de la production littéraire du Japon prémoderne. La question est ordinairement saisie au prisme de la dialectique culturelle wakan (« Japon et Chine »), un concept de l’époque de Heian (794-1192) peu applicable tel quel à notre époque de Nara. Notre travail aborde la question de ce lien au travers d’un angle peu étudié : celui des langues. Empruntant aux réflexions sur le bilinguisme et la perception des langues dans les sociétés anciennes (Rome, l’Europe médiévale et renaissante, l’Inde prémoderne), nous montrons que l’époque de Nara est très diverse linguistiquement et qu’elle est en outre un moment nouveau d’ouverture linguistique. Cette ouverture amène à une transformation des attitudes vis-à-vis des différentes langues (les « consciences linguistiques » de Harald Weinrich) et à un bouleversement du paysage des langues (l’ « ordre langagier » d’Andrew Ollett). Le Japon de Nara est un pays très multilingue et dont la langue littéraire et la langue de cour se définissent en relation à cette multiplicité. De plus, alors que le Japon avait appris à lire le chinois classique dans sa propre langue vernaculaire grâce au procédé du kundoku (« la lecture vernaculaire »), il reprend contact avec le chinois de Chine. Le chinois resinifié forme donc une nouvelle entité linguistique, plus que jamais distincte du japonais. Nous soutenons que les bouleversements linguistiques ont des conséquences capitales pour la formation du corpus poétique du Japon de Nara. Les deux langues sont plus distinctes que jamais et nos deux recueils reflètent ce haut degré de distinction. Chacun propose ainsi un récit distinct de l’histoire de la littérature japonaise, qui permet d’ignorer ou de marginaliser l’autre corpus linguistique. Chaque récit est aussi au service d’une faction politique, qui tire son prestige et sa position sociale d’une identification à l’une des deux langues. Nous montrons également que les formes de poésie hybrides mêlant japonais et chinois classique (dans le Man’yô-shû, notamment) sont non seulement marginalisées, mais également de plus en plus rares à mesure que l’écart linguistique se creuse entre les langues. Nous suggérons enfin que l’ordre langagier de l’époque de Nara n’a pas su perdurer et que la dialectique wakan réunissant le chinois et le japonais dans un ordre commun ne peut s’établir que sur les ruines de celui de Nara.

Pour assister à la soutenance de thèse

Lien Teams, ID de la réunion : 330 161 166 948, code secret : U2fT6Z

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