[Conférences] Programme juillet 2022 des manifestations de la Maison franco-japonaise de Tokyo

Déconstruire l’anthropocène

Mercredi 6 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Grand débat / En ligne / Avec traduction simultanée

Le grand débat de la Maison franco-japonaise réunira en 2022 deux grandes figures de l’anthropologie française et japonaise, Philippe Descola et Juichi Yamagiwa. Ces deux anthropologues ont pour point commun de s’être interrogés, à travers leurs recherches respectives concernant les sociétés amérindiennes et les gorilles, sur les catégories de nature et culture. Cette interrogation de longue date les rend particulièrement sensible à la question environnementale et plus fondamentalement à l’empreinte que laisse l’homme sur le milieu. Cette empreinte et les transformations qu’elle génère aujourd’hui apparaissent à beaucoup d’une telle ampleur que l’on en a fait une nouvelle époque géologique : l’anthropocène. Au cours du débat, les conférenciers s’appliqueront à déconstruire cette notion largement utilisée dans les médias et la recherche.

Conférenciers : Philippe DESCOLA (Collège de France), YAMAGIWA Juichi (Research Institute for Humanity and Nature, Director-General)Modérateur : MORIYAMA Takumi (univ. de Tokyo)

L’islam et les valeurs politique et sociétales en France et au Japon

Vendredi 08 juillet 2022 / 17 h 30 – 20 h (heure japonaise)
Samedi 09 juillet 2022 / 15 h – 20 h 30 (heure japonaise)

Colloque / En ligne / Avec traduction simultanée

Depuis l’affaire du foulard en 1989, la question de l’islam occupe le devant de la scène en France. Le vivre-ensemble avec les musulmans s’impose comme un enjeu politique et sociétal, et la laïcité, l’un des piliers des valeurs républicaines, apparait à beaucoup comme la clé de la réussite de cette cohabitation. Le sens de la laïcité est aujourd’hui un objet de recherches et de débats qu’il est risqué de schématiser, cependant, sur le terrain politique, on peut cerner une opposition entre ceux qui croient qu’une laïcité accommodante entraîne une islamisation de la France, et d’autres qui pensent qu’une laïcité identitaire marginalise les musulmans et pousse à la radicalisation. Les deux attentats à Paris en 2015, ont largement contribué à polariser le débat autour d’un certain nombre de point de crispation et de menaces. Cependant, la question musulmane ne se réduit ni au voile ni au                        terrorisme, et les chercheurs s’intéressent aussi à la vie quotidienne de 5 millions des musulmans depuis le marché halal jusqu’à la formation des imams en passant par la genèse d’un islam libéral sur le sol français.
Au Japon, les habitants musulmans sont beaucoup moins nombreux, leur nombre étant estimé à entre 100 et 200 000 personnes, mais l’islam occupe une certaine place dans une société qui devient de plus en plus diverse aux niveaux culturel et religieux. Si l’on peut affirmer que le Japon est lui aussi un pays laïque, dans la mesure où la liberté religieuse et le principe de la séparation entre État et religion sont prônés dans la Constitution, le terme laïcité en tant que tel n’est guère prononcé ni utilisé dans le Japon d’aujourd’hui. Plutôt que d’assoir le respect des minorités religieuses sur une conception universaliste des droits de l’homme, certains Japonais semblent se contenter de dire que le paysage religieux polythéiste du Japon est naturellement plus tolérant et mieux placé que les pays de tradition monothéiste pour réaliser la diversité religieuse. Il est néanmoins indéniable qu’il existe bel et bien une xénophobie à la japonaise, sinon une islamophobie explicite.
Qui sont les musulmans en France et au Japon et quelle place occupent-ils dans chacune de ces sociétés ? Quel regard est porté sur eux et quelle histoire nourrit ce regard ? En face de la question musulmane, sommes-nous dans deux contextes tellement différents qu’il est plus raisonnable de renoncer à comparer l’incomparable ? Ou bien partageons-nous des enjeux communs qu’une perspective comparative serait à même de faire apparaitre ? Quelle sont les politiques suivies par les gouvernements des deux pays ? Et surtout quelles solutions les citoyens de ces deux pays imaginent-ils pour réussir le vivre-ensemble entre les musulmans et le reste de la population ? Ce sont là les questions que nous voudrions aborder dans ce colloque franco-japonais. 

Conférenciers : ADACHI Satoshi (univ. Kwansei gakuin), Rachid BENZINE (Sophiapol-univ. Paris Nanterre), Florence BERGEAUD-BLACKLER (CNRS), FUJIWARA Satoko (univ. de Tokyo), HIGUCHI Naoto (univ. Waseda), KOMURA Akiko (univ. Rikkyō), Catherine MAYEUR-JAOUEN (Sorbonne Univ.), MIHARA Reiko (univ. Dōshisha), TANADA Hirofumi (prof. émérite de l’univ. Wadeda), Olivier ROY (European University Institute), Jean-Jacques THIBON (Inalco), Valentine ZUBER (EPHE)
Modérateurs : 
DATE Kiyonobu (univ. de Tokyo), MASUDA Kazuo (prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Les matériaux de construction :
Des ressources indispensables aux régimes politiques

Mercredi 13 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Conférence / En ligne / Avec traduction simultanée

Cette deuxième séance du séminaire « enjeux politiques des matériaux de construction » cherche à discuter l’hypothèse selon laquelle les matériaux ne participent pas seulement à la construction du bâti, mais aussi des régimes politiques eux-mêmes. En ce sens, les matériaux seraient à la fois l’alpha et l’omega des régimes politiques et des systèmes territoriaux qui les produisent autant qu’ils en sont les produits. La séance s’intéresse en particulier d’une part à la renaissance du concept d’État constructeur (doken kokka) au Japon depuis la triple catastrophe de mars 2011, et d’autre part aux implications géopolitiques des matériaux en Asie de l’Est.

Conférenciers : Rémi SCOCCIMARRO (univ. de Toulouse Jean Jaurès), Julien GUINAND (artiste photographe indépendant), KITAGAWA Daijirō (Agence des affaires culturelles)
Modérateur : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ) 

Pour obtenir les liens d’inscriptions, vous pouvez consulter le site Internet de la MFJ : https://www.mfj.gr.jp/index.php

[Appel à candidatures] Proposition de financement de Thèse Internationale (AAP 2022) sur la thématique « détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles » (date limite des candidatures : 1 août 2022)

– Appel à candidatures –
Thèses Internationales AAP 2022 sur la thématique « détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles » (date limite des candidatures : 1 août 2022)

L’IrAsia vient d’obtenir un financement pour un contrat doctoral avec mobilité au Japon de 3 ans dans le cadre des Thèses Internationales – AAP 2022.

Le projet se construit autour de trois rattachements institutionnels. 

1 ) L’Irasia (Aix-Marseille Université) Axe Faits religieux en Asie (A. Brotons), 

2 ) La Maison Franco-japonaise (UMIFRE 19, MAEE-CNRS) 

3 ) l’Université de Kanagawa (le centre 非文字資料研究センター, autour du projet「帝国日本」境界の祭祀再編と海外神社).

Le/la candidat(e) sera donc rattaché(e) en France à l’axe Faits religieux en Asie et au Japon principalement à l’université de Kanagawa.


Description du sujet de thèse

Histoire, formes et logiques des détournements des lieux de dévotion au Japon

Les lieux de cultes comme les lieux sacrés au Japon constituent des espaces privilégiés de contact avec le monde invisible. Considérés comme des réservoirs de puissances, ils sont le cadre de rituels qui concernent les affaires de ce monde et celles de l’après-vie. Au Japon, la localisation de l’activité dévotionnelle est avant tout associée par la tradition à des temples bouddhiques ou des sanctuaires shintô, deux grandes formes de religiosité japonaise aux frontières plus ou moins poreuses. Par commodité il est d’usage de parler pour le Japon de syncrétisme shintô-bouddhique ou de leur logique combinatoire pour marquer la pénétration réciproque des deux systèmes de croyances. À ces espaces construits, il faut ajouter des lieux retirés dans les montagnes, sur les côtes, sur les lacs qui font par ailleurs l’objet d’une dévotion. Dès l’époque classique, pendant la période de Heian (IXe siècle), les documents font état de reijô 霊場, des lieux sacrés, saturés d’une puissance que les spécialistes du sacré, les pèlerins et les dévots de toute sorte cherchaient à capter. L’histoire dans le temps long de ces lieux de contact avec le monde invisible a donné lieu à une littérature scientifique abondante au Japon comme en occident. Un aspect retient moins l’attention des chercheurs. Il s’agit de l’étude des pratiques de détournement de ces lieux sacrés : actes de sorcellerie, pratiques sociales prohibées, cultes concurrents à ceux autorisés par le clergé, dévotions secrètes, appel de divinités cachées. Souvent transgressives, ces pratiques échappaient au clergé qui n’avaient de cesse de les dénoncer tout en évaluant les bénéfices économiques qu’une réputation peu souhaitée pouvaient représenter.
Depuis l’entrée dans le XXI° siècle, les journaux japonais recueillent la parole de desservants de temple ou de sanctuaire surpris par l’engouement d’un public jeune et massivement urbain à la recherche de « Power spot », en japonais pawāsupotto パワースポット. Ils déplorent le désintérêt des visiteurs pour le lieu de culte et leurs divinités et constatent que les attentes d’un surcroît de santé, de bonheur ou d’abondance se placent de plus en plus en dehors de tout cadre traditionnel. La continuité niée, avérée ou fabriquée entre les reijô et les pawāsupotto permet de questionner la plasticité des catégories sociales relatives au monde invisible et aux attentes sociales à différentes époques. Alors qu’une partie de l’historiographie des années 1980-1990 — on pense aux travaux de Gorai Shigeru et de Umehara Takeshi — associait les premiers à une « essence du Japon », les seconds, dans la nébuleuse new-age caractéristique des sociétés industrielles, procèdent davantage d’un désir de relier des formes de spiritualité issues de l’Orient et de l’Occident.

https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR7306-FATSOU-002/Default.aspx

À partir d’une approche historique (corpus de sources écrites et visuelles) ou anthropologique (étude de terrain), le(a) doctorant(e) fera porter son effort de recherche sur la question du détournement des lieux sacrés et des lieux de dévotion dans le Japon prémoderne et/ou moderne. Cette recherche devra intégrer le double prisme contraignant retenu par l’axe Faits religieux en Asie de l’IrAsia de l’étude des ritualités et du rite en temps de crise ou de bouleversements pour en saisir toute la richesse systémique et sémantique.

Le début de contrat est fixé au 01/10/2022. 

Merci aux personnes intéressées de bien vouloir adresser un CV et un projet de recherche avant le 14 juillet à Arnaud Brotons (arnaud.brotons[at]univ-amu.fr). 

Lien vers la page de l’appel sur le site du CNRS.

[Poste] Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès / 2022-23 (date limite des candidatures : 22 juillet 2022)

Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès / 2022-23

La section de japonais de l’Université Toulouse 2 – Jean Jaurès recrute un ATER pour l’année 2022-2023 :
https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutement/emplois-enseignants/recrutement-dun-ater-departement-langues-etrangeres-section-japonais-1

Fiche de poste

Étapes de la candidature :

1/ Enregistrer votre candidature sur Galaxie-Altaïr du 29 juin au 22 juillet 20222

2/ Envoyer votre dossier complet au plus tard le 19 Août 2022 à 12h00 par mail à l’adresse : esupdematater[at]univ-tlse2.fr

Contact : laetitia.ferrer[at]univ-tlse2.fr / francoise.guiraud[at]univ-tlse2.fr

[Poste] Recrutements à l’Institut français de recherche sur le Japon de la Maison Franco-Japonaise à Tokyo (date limite des candidatures : 23 août 2022)

Recrutements à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison Franco-Japonaise à Tokyo

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison Franco-Japonaise a deux postes à pourvoir pour le 1er septembre 2023 :

– directeur/directrice d’établissement (fiche de poste)

– chercheur/chercheuse (fiche de poste)

La campagne se terminera le 23 août 2022.

Toutes les démarches se font à partir de la plateforme Transparence.

[Annonce] Deux nouveaux épisodes du podcast scientifique « Le Japon en perspective »

Le Japon en perspective – entretien avec Xavier Mellet
– épisode 11 – Le populisme au Japon –
– épisode 12 – L’internationalisation de l’éducation au Japon –

Dans ces deux nouveaux épisodes du podcast scientifique “Le Japon en perspective”, Grégoire Sastre reçoit Xavier Mellet, Professeur associé à la School of International Liberal Studies de l’université Waseda. Il est spécialiste du monde politique japonais.

Le premier épisode aborde le sujet du populisme dans le monde politique japonais.

Dans le second épisode, Xavier Mellet analyse l’internationalisation de l’enseignement à l’université au Japon.

Il est également responsable avec Arnaud Grivaud et Ioan Trifu du Groupe d’étude sur le politique au Japon (https://seiji.hypotheses.org). 

Vous trouverez le podcast et tous les détails le concernant au bout de ce lien: https://sfej.hypotheses.org/1939

[Annonce de prix] Prix d’encouragement 2021 de la traduction littéraire de la Fondation Konishi

Annonce des lauréats du 
du 26e Prix franco-japonais de littérature traduite de la Fondation Konishi

Parmi les lauréats du 26e Prix franco-japonais de littérature traduite, Gérald Peloux, Maître de conférences à Cergy Paris Université, s’est vu décerner le Prix d’encouragement pour sa traduction Tani Jôji, Chroniques d’un trimardeur japonais en Amérique, recueil édité et traduit du japonais publié aux Belles Lettres dans la collection Japon en 2019 (https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251449463/chroniques-d-un-trimardeur-japonais-en-amerique).

La SFEJ lui adresse toutes ses félicitations.

Pour en savoir plus sur le prix de traduction Konishi : https://konishi-zaidan.org/en/2021/04/01/entry

[Conférence] « How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism » (15 juillet 2022, 18h, HdT)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022

Friday, July 15th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism

Speaker: Didier Davin

The kanhua chan (Jp. kannazen 看話禅), a practice established by Dahui Zonggao 大慧宗杲 (1089–1163) during the Song period, soon became dominant in Chan (Jp. Zen) Buddhism. According to this method, practitioners must focus on a gong-an (Jp. kōan) until a spiritual explosion occurs, thus opening a passage toward awakening. This kanhua chan was imported into Japan and during the Middle Ages became the basis of the practice in both the Rinzai and Sōtō schools, as in China, Korea, and Vietnam. Around the middle of the fourteenth century, an important evolution occurred: while in other areas where Chan spread a practitioner had to pass only one gong-an to reach awakening, in Japan, several were considered necessary.

By examining the Daitō branch of Rinzai Buddhism, this talk will present the sources through which the history of this significant change can be reconstructed. It will also attempt to answer the question of how—and in part, why—Japanese Zen developed the specificities that radically distinguish it from other lands of Chan practice today.

Didier Davin is an Associate Professor at the National Institute of Japanese Literature. His first research examined the thought of the Zen monk Ikkyū Sōjun. Recently, he has been investigating the doctrinal evolution of the Rinzai Zen school from the fourteenth to the seventeenth century with a specific focus on the so-called Daitō branch, which became the Rinzai school’s main branch in the Edo period and is the only one remaining today. Davin has published a study on the reception in Japan of the important Chan text Wumenguan (Jp. Mumonkan) (Mumonkan no shusse sugoroku: Kika shita zen no seiten; Heibonsha, 2020). 

This lecture will be held on site (limited space: send us an email in advance) and via Zoom.

The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from July 13.

[Colloque] « Bande dessinée en Asie Orientale » (16 septembre 2022)

Argumentaire

Colloque organisé par Julien Bouvard, Norbert Danysz et Marie Laureillard à la MILC, 35 rue Raulin, 69007 Lyon, le 16 septembre 2022, avec le soutien de l’IETT et de l’IAO.

Dans la continuité du premier colloque BDAO (Bande Dessinée en Asie Orientale) qui s’est tenu les 14-15 octobre 2021 au Musée du Quai Branly et à l’ENS de Lyon, cette seconde édition du colloque prévue le 16 septembre 2022 vise à décentrer la recherche sur la bande dessinée en Occident ainsi qu’à élargir les discours portés sur le manga japonais à d’autres traditions de l’Asie orientale.

Le colloque 2022 poursuit son exploration des bandes dessinées est-asiatiques selon les deux axes proposés pour 2021, historique et formel. Les communications 6 à 9 reviennent sur l’histoire du médium « bande dessinée », sur les conditions de son émergence, ses évolutions et ses possibles coups d’arrêt. Elles se penchent sur les transformations historiques de la BD selon des approches diverses : stylistiques, génériques ou encore attachées à la production et la diffusion du médium. Les communications 10 à 12 reviennent sur les enjeux formels de la bande dessinée, tant du point de vue de ses matérialités changeantes (questions des techniques et des supports) que du point de vue d’une intermédialité, d’un dialogue entre les arts et les disciplines. Enfin, outre ses deux angles d’analyse, le colloque 2022 se penchera davantage que l’an dernier sur la question des circulations inter-asiatiques. Les communications 2 à 5, ainsi que la conférence de l’invité d’honneur Christoph Harbsmeier, se concentrent sur les points de rencontre entre les traditions graphiques nationales, explorant les possibles hybridations et métissages, soit entre deux territoires différents, soit à l’échelle de l’Asie orientale dans son ensemble. En insistant sur les voisinages entre les bandes dessinées est-asiatiques, le colloque réactive aussi le concept englobant de Mangasia proposé par Paul Gravett (Hors Collection, 2017) et cherche à appréhender la bande dessinée en Asie de l’est comme un objet complet.

En plus des communications transnationales portant sur le Japon, la Chine, Taïwan, ou l’Asie en général, les interventions ciblées sur un pays particulier se concentrent sur la Chine (3), le Japon (2) et la Corée (2).

La journée de colloque aura lieu dans le grand amphithéâtre de la MILC (Lyon 2, Lyon 3), 35 rue Raulin, le vendredi 16 septembre 2022, de 9h à 18h. Certaines interventions se feront virtuellement et l’intégralité de l’événement sera accessible en ligne.

Les personnes participant au second colloque BDAO ont été priées de remettre leur article pour le 31 août 2022, afin de mener la publication de cette seconde édition conjointement à celle de la première en 2021. Une partie des articles sera publiée dans un numéro spécial de la revue International Journal of Comic Art, l’autre partie dans un ouvrage collectif prévu aux éditions Hémisphères-Maisonneuve (un tiers du financement à la publication de l’ouvrage a déjà été versé par le laboratoire junior Pratiques de la modernité en Chine en novembre 2021).

Pour la tenue du colloque en septembre 2022, Julien Bouvard a fait deux demandes de subvention de 600 Euros chacun, auprès du Service de la recherche de Lyon 3 et de son laboratoire, l’IETT.

Comité d’organisation

Julien Bouvard (MCF, Lyon 3, IETT)

Norbert Danysz (Doctorant, Lyon 2, IAO)

Marie Laureillard (MCF HDR, Lyon 2, IAO, IFRAE)

Programme

Les horaires sont données en GMT+1 / Times are given in CET

9h-10h

Conférence Inaugurale   Keynote Speaker

Christoph Harbsmeier (Professeur émérite de l’Université d’Oslo)

La naissance de la caricature chinoise dans l’esprit de l’art japonais 

Discutant : Marie Laureillard

Panel 1 – Circulations intra-asiatiques ; Intra-Asian Circulations

Présidé par ; Chaired by Corrado Neri

10h30-10h50

Roman Rosenbaum (Honorary Associate, University of Sydney)

Asian comics in Australia and by extension the notion of Australasian comics 

10h50-11h10

Paul Narjoz-Delatour (Doctorant, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)

L’androgyne dans la bande dessinée chinoise

11h10-11h30

Zhuang Muyang (PhD Candidate, Hong Kong University of Science and Technology)

Manhua, Rural China, and Wartime Sino-Japanese Collaboration, 1937–1945

11h30-11h50

Alexandre Georges (Masterant, Université Jean Moulin Lyon 3, NTU ?)

Chen Uen : la bande dessinée taïwanaise entre Chine, Hong Kong, Japon et États-Unis

11h50-12h20

Discussion

Panel 2 – Enjeux formels ; Formal Issues

Présidé par ; Chaired by Pascal Robert ?

12h30-12h50

Lucie Angheben (Enseignante, Université de la Nouvelle Calédonie)

La transmission du bouddhisme par l’image : perspectives didactiques de la bande dessinée pour enseigner la civilisation coréenne 

13h-14h30

Déjeuner Lunch

14h30-14h50

Suk-Hee Joo (Maîtresse de Langue, Paris Inalco)

Le manhwa comme paradigme fictionnel : du webtoon à la série télévisée coréenne Extraordinary You (어쩌다 발견한 하루)

14h50-15h10

Freya Terryn (Postdoctoral Fellow, Katholieke Universiteit Leuven)

The duality of manga in the work of Tsukioka Yoshitoshi

15h10-15h40

Discussion

Panel 3 – Histoire du médium ; History of the Medium

Présidé par ; Chaired by Julien Bouvard ?

16h-16h20

Xavier Hébert (Enseignant, Paris)

Origines esthétiques du manga moderne : style Tezuka contre style réaliste

16h20-16h40

Rebecca Scott (Teaching Associate, University of Nottingham)

Marketing Propaganda and ‘Reading Tutorship’ in the Early PRC: Regulating the Distribution of Lianhuanhua

16h40-17h

Virginia L. Conn (Lecturer, Stevens Institute of Technology)

Futur Antérieur: Revolutionary-Era Comics and the Future that Never Was

17h-17h20

Chihho Lin (PhD Candidate, University of California San Diego)

Containing the Imperialists in Lianhuanhua Comics: Railroad Guerrillas and the Construction of the National Form

17h20-17h50

Discussion

Programme ici : 2022 Programme – Planning

Liste des résumés : 2022 Programme – Liste résumés par panel

[Colloque] « Translation studies en Asie Orientale »(30 juin – 2 juillet 2022)

On the Conflicting Universals in Translation: 

Translation as Performance in East Asia

Dates: 30 June – 2 July, 2022

Venue: Université Paris CitéCampus des Grands Moulins Paris, France

Keynote speeches

July 1st, 17:30-19:30

Amphi Buffon, 13 rue Hélène Brion, 75013 Paris

Anne CHENG   To Be or Not to Be Lost in Translation

TAWADA Yôko –境界を越えるための衣 – 詩、翻訳、ジェンダ–

 [Dressing to Cross Borders: Poetry, Translation, Gender] (speech in Japanese with English translation)

Round table Discussion: Universal values through the lens of translation. 

July 2nd, afternoon

Bâtiment des Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann

(Aile C, 4th floor, Room 479C)

Participants: 

Elisa Carandina (INALCO, France), Julie Duvigneau (INALCO, France), Nicolas Froeliger (Université Paris Cité), Claire Joubert (Université Paris 8), Nana Sato-Rossberg (SOAS, UK)  

Moderator: Cécile Sakai (Université Paris Cité)

https://eats4.sciencesconf.org

Argumentaire

The East Asian Translation Studies conference aims to provide a platform for translators and researchers working in the East Asian context to exchange ideas on issues related to translation. The first EATS conference held in June 2014 at the University of East Anglia, UK, generated vibrant discussions not only on theory and history, but also the translation practice and new trends in the field. The second conference at Meiji University, Japan, in July 2016 was a continuation of those dialogues, bringing into focus the notion of « East Asia », its role and influence on translation studies (TS). The third conference, hosted by Ca’ Foscari University of Venice, Italy, in June 2019 explored the changing identities of East Asia observed in translation.

At the fourth conference (EATS4), to be held at Université Paris Cité in France, we wish to initiate meaningful discussions on how universals are handled in translation in the East Asian sphere. We welcome presentations and participation in discussion by both researchers and practitioners.

In her eulogy on translation (Éloge de la traduction, 2016), Barbara Cassin argues that translation by nature is against Logos, which is « someone’s universal ». Yet we know only too well the assimilative translations of the past that erase all traces of strangeness and turn the others into one of our own. Today, heading in the opposite direction, some scholars suggest that translation should go back to the « source » because the other is irreducible, and the language of the other is untranslatable–so much so that in current cultural studies debates, the translator is required to become the double of the author; either that or give it up entirely.

Given the interactions with the West in the nineteenth and twentieth centuries, there have always been two main views on translation in the East Asian sphere: translation to build the new and the common, and translation to exalt particularity and distance. In fact, these attitudes also represent the political positions of the translating agents, therefore would change over time and shape the public discourse. In both cases, a stage is set for a performance of a foreign world, in which questions of the universal inevitably arise: Is there a common ground that allows translation to cross borders? Does translation convey universals? If so, what are they? Is translation in itself “universalizing”?

[Conférence] « La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique » (Séminaire du GEPJ, vendredi 24 juin 2022, 10h-12h)

Le Groupe d’Étude sur le Politique au Japon (GEPJ) vous invite à la prochaine séance de son séminaire qui aura lieu le vendredi 24 juin, de 10h à 12h, autour de la présentation suivante :

“La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique”

Amélie Corbel (Université Dokkyō)

Cette séance se tiendra uniquement en ligne (via ZOOM). Veuillez contacter Xavier Mellet (mellet[at]aoni.waseda.jp ) pour le lien d’accès.

Poster de l’événement

https://seiji.hypotheses.org