[Rencontre] « Les Mutations du yin et du yang : Divination, société et représentations au Japon du VIe au XIXe siècle » (vendredi 2 décembre 2022, 17h30-19h00)

Dans le cadre des Rencontres Asie-Sorbonne, l’Association Asie-Sorbonne organise une présentation de l’ouvrage intitulé :

« Les Mutations du yin et du yang : Divination, société et représentations au Japon
du VIe au XIXe siècle »
Par Matthias Hayek, directeur d’études à l’EPHE, membre du CRCAO
Vendredi 2 décembre 2022, de 17h30 à 19h00
À l’INHA, salle 239 et sur Zoom

Première synthèse sur l’histoire de la divination au Japon, ce livre étudie les rapports réciproques d’information entre divination, société et représentations, et comment ces pratiques ont une visée rationnelle et stratégique (visant à la résolution de problèmes). La première partie est consacrée aux importations de pratiques divinatoires (Chine, Inde etc.), du VIe au XVIe siècle. La seconde partie, consacrée à lʼépoque moderne (XVIIe-XIXe siècle), explore les modalités du processus dʼ »exotérisation » des connaissances mantiques par le biais des livres, ou comment la divination se transforme sous l’effet dʼune pensée critique issue du néo-confucianisme. Ces ouvrages, sur lesquels s’appuyait la pratique quotidienne des devins, sont autant de portes ouvertes sur les représentations que se faisaient les Japonais de lʼépoque dʼEdo du destin, des forces ou des systèmes qui y président, voire même du cosmos en général.

Cet événement prendra la forme d’une présentation de 45 minutes, suivie d’un échange.
Pour obtenir le lien Zoom, merci d’adresser un mail à secretariat@asie-sorbonne.fr

Retrouvez les activités de l’Association Asie-Sorbonne sur ce lien.


[Conférence] « Homoérotisme, sadisme et subversion dans les jeux vidéo japonais » (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 18h30)

Agnès GIARD, chercheuse rattachée au Sophiapol (EA 3932) – Université Paris Nanterre, intervient au Forum des Images dans le cadre du cycle consacré à Mishima, sur le thème :

« Homoérotisme, sadisme et subversion
dans les jeux vidéo japonais »
Vendredi 2 décembre 2022 à partir de 18h30 au Forum des Images

Résumé

Au Japon, le mouvement queer est principalement porté par les adeptes d’un genre appelé yaoi ou BL (pour Boys’ Love). Le yaoi apparaît dans les années 1970, à la faveur du mouvement d’émancipation féminine, sous la forme de mangas, romans, dessins animés puis jeux vidéo. Marqué par l’univers des costumes et des jeux de rôle, le yaoi est un genre qui bouscule les schémas sociaux suivant une logique pour le moins détournée, en apparence très normative, qui consiste à reproduire la division genrée du monde et les rapports de force asymétriques. C’est cette contradiction apparente que j’aimerais décrypter afin de comprendre les spécificités de cette contre-culture.

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, réservation recommandée.

Lien pour réserverhttps://www.forumdesimages.fr/les-programmes/toutes-les-rencontres/cours-de-cinema-homosexualite-sadisme-et-subversion-dans-les-jeux-video-japonais-par-agnes-giard

[Conférence] « Lighter and Darker Aspects of the Nobel Prize in Literature » (jeudi 8 décembre 2022, 18h-19h30)

Le professeur Inoue Takashi, spécialiste de Mishima et professeur à l’Université Shirayuri, donnera une conférence en anglais dans le cadre de la Graduate School of East Asian Studies sur le thème :

« Lighter and Darker Aspects of the Nobel Prize in Literature »
Jeudi 8 décembre 2022, de 18h à 19h30
Salle 481C, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Cette conférence sera également accessible sur Zoom avec le lien suivant : https://u-paris.zoom.us/j/82935801024?pwd=cDJubHVoWmEwb1ZmclIxVUhlZUVHQT09#success

Informations complémentaires sur le site Internet de la Graduate School of East Asian Studies.

[Conférence] « Comprendre et interpréter l’oeuvre de Mishima aujourd’hui » (mercredi 7 décembre 2022 à partir de 18h30)

Le professeur Inoue Takashi, spécialiste de Mishima et professeur à l’Université Shirayuri, interviendra au Forum des images dans le cadre d’une conférence-débat avec l’acteur Oida Yoshi sur le thème :

« Comprendre et interpréter l’oeuvre de Mishima aujourd’hui »
Mercredi 7 décembre 2022 à partir de 18h30
En japonais avec traduction simultanée

Le débat sera animé par Thomas Garcin et Cécile Sakai.

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, réservation fortement recommandée.

(Informations complémentaires sur ce lien)

[Soutenance de thèse] « Vers une nouvelle littérature japonaise post-catastrophe au Japon : le récit, le temps et l’image chez Furukawa Hideo, après le 11 mars 2011 » par Fumiko Sugie (vendredi 9 décembre 2022 à partir de 9h)

Fumiko SUGIE a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse, réalisée sous la direction de Cécile SAKAI, intitulée :

« Vers une nouvelle littérature japonaise post-catastrophe au Japon : le récit, le temps et l’image chez Furukawa Hideo,
après le 11 mars 2011″
Vendredi 9 décembre 2022 à partir de 9h
À l’Université Paris Cité, Grands Moulins, salle 181 C (bât. C)
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Composition du jury

Anne Bayard-Sakai, Professeure à l’INALCO (rapportrice et examinatrice)
Catherine Coquio, Professeure à l’Université Paris Cité (examinatrice)
Philippe Forest, Professeur à l’Université de Nantes (examinateur)
Cécile Sakai, Professeure émérite à l’Université Paris Cité (directrice de thèse)
Keijirō Suga, Professeur à l’Université Meiji (rapporteur et examinateur)

Résumé

Cette thèse présente l’œuvre de l’écrivain Furukawa Hideo (né en 1966), originaire de Fukushima, en tant qu’auteur emblématique de la littérature japonaise après la triple catastrophe de mars 2011 au Japon. L’objectif est d’interroger la représentation complexe du désastre et de ses conséquences à travers l’exemple de trois romans de l’auteur, clairement marqués par l’impact de l’événement : Ô chevaux, la lumière est pourtant innocente (2011), Dogmother (2012) et Aruiwa Shura no jūokunen (Soit un milliard d’années des dieux Ashura) (2016), afin de mieux comprendre son œuvre à la fois dense et dynamique qui semble explorer les devenirs de la littérature sur les plans local et global. Le corpus de cette étude est principalement composé de textes de forme narrative. L’appareil critique est construit à partir d’un ensemble d’approches théoriques françaises et de recherches japonaises sur le sujet. Après une mise au point sur ce nouveau champ, appelé littérature post-catastrophe (shinsaigo bungaku) au Japon, la thèse procède à une analyse du récit chez Furukawa en considérant les nouvelles conditions d’écriture après mars 2011. Elle se penche ensuite sur les figures de la temporalité du désastre dans la fiction, pour aborder enfin les questions de l’imaginaire, du réseau d’images et de visions qui irrigue son œuvre singulière. Notre but est d’explorer ainsi les contours de la créativité et de l’engagement de l’auteur dans cette écriture expérimentale qui se déploie devant la catastrophe.


La soutenance sera suivie d’un pot aux alentours de 13h, auquel vous êtes cordialement conviés.
Afin de mieux organiser l’événement, je vous remercie de me confirmer votre présence à l’adresse suivante : fumiko.sugie@gmail.com

[Séminaire] « Les trésors secrets du temple Onjōji (Miidera) : un nouveau regard sur le bouddhisme ésotérique japonais » (jeudi 1er décembre 2022, 16h-18h)

La Section d’Études japonaises de l’UFR LCAO (Université Paris Cité) est heureuse d’accueillir cette année Ajima Noriaki (professeur à l’universite de Hiroshima), qui va donner un séminaire conjoint aux étudiants en master de l’EPHE (Matthias Hayek) et LCAO (Midori Hirose), intitulé :

« Les trésors secrets du temple Onjōji (Miidera) : un nouveau regard sur le bouddhisme ésotérique japonais »
Jeudi 1er décembre 2022, 16h00-18h00
Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson à Paris
(16ème arrondissement, métro Iéna)

Ce séminaire présente une analyse du rouleau Gobushinkan du temple Onjōji (Ōtsu, département de Shiga). Ce document apporte un éclairage particulier sur les représentations des bouddhas dans le mandala du monde du diamant . C’est une occasion unique de découvrir ce trésor national datant de 855, ramené de Chine par le moine Enchin (814-891), et qui est en général inaccessible au public.

[Workshop] Association des Anciens Boursiers Francophones de la JSPS (lundi 5 décembre 2022 à partir de 9h)

L’Association des Anciens Boursiers Francophones de la JSPS France organise son 2ème workshop le 5 décembre 2022 à partir de 9h à la Sorbonne Université (SU), amphithéâtre Farabeuf, campus des Cordeliers, 15 rue de l’École de Médecine à Paris (6ème arrondissement).

L’objectif de cet atelier est de réunir les membres des Anciens ainsi que des jeunes chercheurs japonais et français en France. Il s’agit également d’annoncer la bourse TAKENOKO Alumni ainsi que les programmes internationaux JSPS. 

Le programme inclut des interventions très diversifiées de chercheurs et d’étudiants français ou japonais qui ont une expérience d’étude et de recherche au Japon.

L’Assemblée Générale de l’Association se tiendra dans le même lieu à 16h après le workshop.

Entrée gratuite, ouverte à tous, mais inscription préalable obligatoire avant le 30 novembre 2022 en cliquant sur ce lien.

Organisateur : l’Association des Anciens Boursiers Francophones de la JSPS

Co-organisateur : Japan Society for the Promotion of Science Strasbourg Office | Sorbonne Université 

(Programme à télécharger)

[Prix Shibusawa-Claudel] Édition 2022 / Prix attribué à Damien Peladan

La SFEJ est heureuse de vous annoncer que le Prix Shibusawa-Claudel, édition 2022, a été attribué à :

Damien Peladan
Pour sa thèse intitulée « Le temps de la grande piraterie japonaise : transformation des circulations maritimes en mer de Chine orientale, 1350-1419 »

Thèse rédigée sous la direction de Yannick Bruneton (université Paris Cité) et de Guillaume Carré (EHESS).

Pour plus d’informations : http://ffj.ehess.fr/prix_shibusawa_claudel_2022.html.

Qu’il en soit chaleureusement félicité !

[Soutenance de thèse] « Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel » par Dimitri Tatoyan (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 14h)

Dimitran Tatoyan a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse en histoire médiévale du Japon, intitulée :

« Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel »
Vendredi 2 décembre 2022 à partir de 14h
Dans le Grand Salon de la Maison de l’Asie
22 avenue du Président Wilson, Paris 16ème arrondissement

La thèse de Dimitri Tatoyan a été réalisée sous la direction de Madame Charlotte von Verschuer et Monsieur Nicolas Fiévé.

Résumé de la thèse

«  Les recherches effectuées dans le cadre de cette thèse ont trait à l’histoire économique du Japon médiéval (XII-XVIe siècles). Il s’agit d’étudier la production salicole et la distribution du sel, en particulier dans la mer Intérieure de Seto, entre le domaine de Yugenoshima (actuel département d’Ehime) et Kyōto. L’objectif de notre étude était d’étudier les aspects socio-économiques, et dans une certaine mesure les procédés techniques, de la saliculture japonaise des époques Kamakura et Muromachi. La nature et l’orientation des sources disponibles ont conduit à réaliser une histoire plus locale du domaine (shōen) insulaire de Yugenoshima, tout proche d’Onomichi et longtemps propriété du Tôji. Le sel demeure néanmoins le fil conducteur de cette histoire, depuis la formation du domaine à la fin de l’époque Heian. Le premier tiers de la thèse est consacré à l’examen de ce processus de formation et la place qu’occupe le sel dans la fiscalité et la structure foncière du domaine. Mais le sel est également l’enjeu principal qui lie ce modeste domaine aux mouvements historiques du reste de l’archipel. Nous cherchons à comprendre d’une part comment l’organisation de la production salicole de Yugenoshima accompagnait les évolutions du régime domanial entre les XIIe et XVe siècles, et d’autre part, comment le sel de Yugenoshima est passé d’un produit de redevances en nature à une marchandise intégrée aux réseaux commerciaux de la mer Intérieure. La partie concernant le transport du sel en mer Intérieure nous permet de voir comment et par qui le sel, première denrée en volume transitant au milieu du XVe siècle dans l’actuelle baie d’Ōsaka, était transporté des îles de la mer Intérieure jusqu’à Kyōto. L’apparition de transporteurs spécialisés, permettant une externalisation de plus en plus fréquente du transport auparavant assuré par des paysans intégrés au système des domaines, ou encore le développement de réseaux financiers et d’un maillage de ports régionaux, constituent des dynamiques caractéristiques de la seconde moitié du Moyen-âge japonais. Enfin, un point essentiel tout au long de l’étude a été de déterminer autant que possible l’impact de l’hyperspécialisation de la production du domaine, dépourvu d’atouts en dehors de la saliculture, sur le développement de sa société locale.»

Le jury sera composé de :

Monsieur Nicolas Fiévé, Directeur d’études (EPHE), directeur de thèse

Monsieur Guillaume Carré, Directeur d’études (EHESS), rapporteur et examinateur

Madame Nathalie Kouamé, Professeure des Universités (UPCité), rapporteure et examinatrice

Madame Annick Horiuchi, Professeure des Universités (UPCité), examinatrice

Monsieur Mathieu Arnoux, Professeur des Université (UPCité) et directeur d’études (EHESS), examinateur.

Vous êtes par ailleurs chaleureusement conviés au pot organisé en fin d’après-midi, immédiatement après la fin de la soutenance. Je vous serais reconnaissant de me faire part de votre intention d’y participer à l’adresse suivante : dimitri.tatoyan@cnrs.fr

[Conférence] « Les salariés de l’information au Japon : une enquête par immersion au sein du dernier empire de la presse » (jeudi 19 janvier 2023, 18h-20h, JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel (volet français), 38e édition, César Castellvi, à l’Auditorium, en français avec traduction, sur la thématique :

« Les salariés de l’information au Japon : une enquête par immersion au sein du dernier empire de la presse »
Jeudi 19 janvier 2023, de 18h à 20h, JST

Vue de l’étranger, la presse quotidienne japonaise se distingue encore aujourd’hui par les chiffres impressionnants de sa diffusion papier. En revanche, les hommes et les femmes qui produisent l’information dans les rédactions, autrement dit, les reporters de presse, sont généralement méconnus. Le journalisme au Japon s’est pourtant organisé autour d’un modèle singulier mettant l’entreprise au centre de toutes les aspects de cette activité professionnelle. À travers une analyse sociologique de l’organisation de ce monde basée sur une enquête ethnographique de plusieurs années, cette recherche tente de décrire ce modèle et ses transformations récentes. Elle constitue une invitation à réfléchir à la fois à l’évolution de la place des médias dans la société japonaise contemporaine et aux changements du rapport au travail des jeunes générations.

Conférencier : César CASTELLVI (univ. Paris-Cité) 
Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ) 

Inscriptions : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2023/01/19/castellvi/