Fumiko SUGIE a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse, réalisée sous la direction de Cécile SAKAI, intitulée :

“Vers une nouvelle littérature japonaise post-catastrophe au Japon : le récit, le temps et l’image chez Furukawa Hideo,
après le 11 mars 2011″
Vendredi 9 décembre 2022 à partir de 9h
À l’Université Paris Cité, Grands Moulins, salle 181 C (bât. C)
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Composition du jury

Anne Bayard-Sakai, Professeure à l’INALCO (rapportrice et examinatrice)
Catherine Coquio, Professeure à l’Université Paris Cité (examinatrice)
Philippe Forest, Professeur à l’Université de Nantes (examinateur)
Cécile Sakai, Professeure émérite à l’Université Paris Cité (directrice de thèse)
Keijirō Suga, Professeur à l’Université Meiji (rapporteur et examinateur)

Résumé

Cette thèse présente l’œuvre de l’écrivain Furukawa Hideo (né en 1966), originaire de Fukushima, en tant qu’auteur emblématique de la littérature japonaise après la triple catastrophe de mars 2011 au Japon. L’objectif est d’interroger la représentation complexe du désastre et de ses conséquences à travers l’exemple de trois romans de l’auteur, clairement marqués par l’impact de l’événement : Ô chevaux, la lumière est pourtant innocente (2011), Dogmother (2012) et Aruiwa Shura no jūokunen (Soit un milliard d’années des dieux Ashura) (2016), afin de mieux comprendre son œuvre à la fois dense et dynamique qui semble explorer les devenirs de la littérature sur les plans local et global. Le corpus de cette étude est principalement composé de textes de forme narrative. L’appareil critique est construit à partir d’un ensemble d’approches théoriques françaises et de recherches japonaises sur le sujet. Après une mise au point sur ce nouveau champ, appelé littérature post-catastrophe (shinsaigo bungaku) au Japon, la thèse procède à une analyse du récit chez Furukawa en considérant les nouvelles conditions d’écriture après mars 2011. Elle se penche ensuite sur les figures de la temporalité du désastre dans la fiction, pour aborder enfin les questions de l’imaginaire, du réseau d’images et de visions qui irrigue son œuvre singulière. Notre but est d’explorer ainsi les contours de la créativité et de l’engagement de l’auteur dans cette écriture expérimentale qui se déploie devant la catastrophe.


La soutenance sera suivie d’un pot aux alentours de 13h, auquel vous êtes cordialement conviés.
Afin de mieux organiser l’événement, je vous remercie de me confirmer votre présence à l’adresse suivante : fumiko.sugie@gmail.com