[Colloque] Essais au fil du pinceau (zuihitsu)

6 décembre 09:00 18:00 CET

Programme du colloque :

  • 9h15   Yuasa Yoshiko (Tōkyō gakugei) 『可笑記』と天道思想 Le Kashôki et la Voie du Ciel
  • 10h15 Paul Schalow (U. Rutgers) The storyteller’s voice in zuihitsu and the notion of architextuality
  • 11h20 Daniel Struve (U. Paris Cité) Yamaoka Genrin’s Kosakazuki (1672) and it’s literary genre
  • 14h00 Guillaume Carré (EHESS) Une passion inavouable : Muro Kyūsō et le Tsurezuregusa
  • 14h40 Matthias Hayek (EPHE-PSL)    Distinguer le grain de l’ivraie : critiquer et corriger les « discours vulgaires » au tournant du 18e siècle 
  • 15h40 Giada Ricci  (CRCAO) La voie du thé, chadō, dans le Dokugo de Dazai Shundai (1680-1747)
  • 16h20 Nicolas Mollard (U. Lyon 3) Considérations sur le monde naturel dans les essais philologiques de Bakin
  • 17h30 Discussion générale animée par Kobayashi Fumiko (U. Hôsei)

Amphithéâtre Turing, Bât. Sophie Germain, Place Aurélie Nemours, 75013 Paris.
Contact: matthias.hayek@ephe.psk.eudaniel.struve@u-paris.fr

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[Parution] Ouvrage collectif « Migrants d’Asie, migrants en Asie », Hui-yeon Kim, Isabelle Konuma et Pauline Cherrier

Hui-yeon Kim, Isabelle Konuma et Pauline Cherrier ont le plaisir de vous annoncer la parution en ligne de l’ouvrage collectif Migrants d’Asie, migrants en Asie. Vous y trouverez, entre autres, plusieurs articles traitant des migrations du et vers le Japon. 

Comment naît chez les migrants le besoin de reconstruction identitaire et de transmission culturelle et linguistique ? L’immigration apporte-t-elle aux migrants et aux pays d’accueil des solutions à des problèmes insolubles sans ces déplacements de population ? Comment la place des migrants dans leur pays d’origine affecte leur rôle dans le pays d’arrivée et vice versa ? Dans quelle mesure les enjeux des pays d’accueil peuvent-ils agir sur les conditions des migrants ? Les contributions à cet ouvrage pluridisciplinaire cherchent à répondre à ces questions en se concentrant sur son terrain, à savoir les migrants en Asie, les migrants de l’Asie. À partir d’un cas migratoire singulier ou collectif, les auteurs examinent le croisement des contextes historique, politique et social, les parcours migratoires qui en résultent, les frustrations et les modalités d’émancipation des migrants et le défi que constitue leur présence dans les pays d’accueil. Ainsi, les neuf chapitres contribuent à une meilleure connaissance des phénomènes migratoires dans le contexte asiatique en donnant à voir un échantillon varié de situations migratoires qui diffèrent tant par leur nature (immigration par le mariage, immigration ethnique, immigration coloniale, exil, etc.), que par la manière dont elles sont analysées (approche historique, littéraire, politique, sociologique, etc.). Ils appellent également à réfléchir aux spécificités des termes de migrants et d’immigrés, qui se déclinent de différentes manières en fonction des contextes historique, géographique et politique.

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[Présentation d’ouvrage] Le Raffinement de Kyōto

28 novembre 18:00 19:30 CET

Manuela Moscatiello vient de publier un ouvrage intitulé Le Raffinement de Kyōto (Scala 2024), consacré au peintre japonais Katō Teruhide, encore méconnu en France. Elle présentera ce livre jeudi 28 novembre 2024, de 18h à 19h30 à l’Université Paris Cité (salle 475C, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris, Hall C, 4e étage). 
Modération : Alice Bianchi et Marianne Simon-Oikawa. Affiche et présentation de l’ouvrage sur ce lien.

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[Soutenance de thèse] Fiona Karcz, « De Lisbonne à Nagasaki : circulations, connexions et productions de l’imprimerie missionnaire jésuite du Japon (1579-1620) », 7 décembre 2024

Fiona Karcz a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse intitulée « De Lisbonne à Nagasaki : circulations, connexions et productions de l’imprimerie missionnaire jésuite du Japon (1579-1620) », dont vous trouverez un résumé, ainsi que quelques informations utiles, sur cette invitation

Elle aura lieu le samedi 7 décembre 2024 de 13h30 à 18h, à l’amphithéâtre Molinié de la Maison de la Recherche (28 rue Serpente, 75006 Paris), devant un jury composé de : 

  • Jean-Pascal Bassino (ÉNS de Lyon), directeur de thèse
  • Pierre-Antoine Fabre (EHESS), examinateur
  • Christophe Giudicelli (Sorbonne Université), directeur de thèse
  • Serge Gruzinski (EHESS ; CNRS), rapporteur
  • Clotilde Jacquelard (Sorbonne Université), examinatrice
  • Nathalie Kouamé (Université Paris Cité), examinatrice
  • Alexandra Merle (Université de Caen Basse-Normandie), rapportrice

et sera suivie d’un pot convivial. Si vous ne pouviez pas y assister en présentiel, un lien de connexion est prévu pour vous permettre de suivre l’événement à distance. 

Afin de faciliter l’organisation de l’événement, Fiona vous invite à lui confirmer par mail, whatsapp ou autre votre présence à la soutenance et/ou au pot d’ici le 29 novembre. Pour recevoir le lien de connexion ou pour toute autre demande, merci d’écrire à karczfiona@gmail.com.  

[Séminaire MigrAsie] »Indian Women Life Stories in Japan »

14 novembre 14:00 16:00 CET

Indian Women Life Stories in Japan

Projection du documentaire “Finding their niche : unheard stories of migrant women (2023), suivie du débat avec la chercheuse-réalisatrice. 

With : Megha Wadhwa (Research Associate at Free University of Berlin, and a visiting fellow at Sophia University, Tokyo)
Chair : Aki Yoshida (chercheuse associée à l’IFRAE et docteure en littérature japonaise)
Discutant : Laure Sizaire (post-doctorante au Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, Université Libre de Bruxelles, et fellow de l’Institut Convergences Migrations)


“Finding their niche : unheard stories of migrant women“, 2023
An hour-long film documents the life of two Indian women migrants who moved to Japan more than a decade ago as trailing spouses. The women were excited to move to a foreign country and to be with their husbands, but they had no prior knowledge of Japan. Having witnessed at a distance the lives of their relatives settled in the US, UK, and Canada, they had similar expectations for their own future lives in Japan. But the reality was to prove different from the expectation. Through personal narratives told by the women, we examine past, present and future expectations and see how these affect their roles as Indian women, wives, mothers, and workers in a foreign country, as well as the challenges they faced in ‘Finding their Niche’.

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[Appel à communications] »Centres et périphéries au Japon », 2e conférence de la société Suisse Asie, limite 31 janvier 2025

Claire-Akiko Brisset a le plaisir de vous envoyer l’appel à communications de la 2e conférence de la Société Suisse Asie sur le Japon, dont le thème sera cette fois « Centres et périphéries au Japon ». Elle se tiendra les 2-3 juin 2025, à l’Université de Zürich.

Le comité scientifique est composé de : David Chiavacci (U. Zurich), Ewa Machotka (U. Zurich), Simone Müller (U. Zurich), Raji Steineck (U. Zurich) et de Claire-Akiko Brisset.

L’argumentaire est le suivant : Aujourd’hui, le Japon forme un Etat-nation fortement centralisé, et il a projeté cette image de façon rétrospective sur son passé. Son histoire officielle est organisée autour de ses centres politiques. La mobilisation de leur nom en tant que chrononymes a fourni la grille chronologique qui organise notre savoir. Pendant le processus de constitution de l’Etat-nation, cette vision rétrospective a permis de construire de façon implicite un territoire soi-disant « homogène » structuré selon la hiérarchie entre un centre et la / les périphéries. Après 1945, avec la perte des colonies – typiquement définies comme les « territoires extérieurs » (gaichi) de l’Empire japonais –, cette homogénéisation culturelle et cette hiérarchisation politique entre centre et périphéries se sont trouvées renforcées. 

En principe, une vue aussi simpliste a été combattue depuis longtemps et n’est plus considérée comme valide dans le monde académique. Cependant, son héritage perdure, notamment grâce au corpus de récits, de littérature et de sources canoniques qui ont été créés conformément à elle. Il reste donc beaucoup à faire pour élaborer une vision plus multicentrée du Japon. L’un des points de départ possible consiste à proposer une réflexion sur la définition même de ce qu’est un centre, une périphérie, dans le Japon contemporain ou à d’autres périodes de son histoire. D’autres questions impliquent de reprendre à nouveaux frais les canons et les sources primaires dans tous les domaines de la recherche. En réfléchissant aux frontières et aux dimensions qui ont façonné la vision monocentrique et homogène, l’analyse multi-scalaire et transdisciplinaire peut aider à mettre en avant la fluidité des concepts en question ainsi que les conflits, les tensions et les négociations entre les multiples centres du Japon et leurs périphéries. De plus, l’exploration de la façon dont les milieux politiques, sociaux ou artistiques ont cherché à maintenir une forme de centralité quand d’autres groupes, situés à la périphérie, se sont efforcés d’y accéder, par des méthodes subversives parfois comme celles que décrit Bourdieu, peut contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques du pouvoir dans les différentes sphères d’influence au Japon. 

Les objectifs de ce colloque sont de créer un dialogue sur cette problématique entre différentes approches depuis de nombreuses disciplines (linguistique, littérature, histoire, géographie, sciences politiques, sociologie, ethnologie, etc.), et multiples angles de vue (normativité, censure, contrainte, liberté, hiérarchie symbolique, négociation de nature identitaire, etc.). 

Les communications acceptées pourront être publiées, après un processus de double lecture à l’aveugle, dans un numéro dédié de la revue Asiatische Studien / Études asia­tiques, publiée par la  Société Suisse Asie et De Gruyter en open access.

La date limite pour envoyer les propositions de communication est fixée au : 31 janvier 2025.

Merci d’envoyer vos propositions par mail avec un titre et un résumé (250 mots). 

Claire-Akiko Brisset
professeure ordinaire en histoire culturelle du Japon
Faculté des lettres
Université de Genève

Dernière parution :
https://www.cnrseditions.fr/catalogue/sciences-politiques-et-sociologie/l-enfer-du-regard/

[Journée d’étude] »Mettre en mémoire les catastrophes : mises en récit, techniques, pratiques »

14 novembre 09:00 17:00 CET

Lien d’inscription (participation sur place ou en ligne) : https://framaforms.org/inscription-aux-journee-detudes-14112024-projet-mortel-1729175090

Programme :

9h00 : Accueil café
9h30 : Ouverture de la journée d’études, Elsa Vivant, urbaniste et sociologue, professeure à l’Université Gustave Eiffel et directrice du LATTS
Modération : Christine Fassert, socio-anthropologue et chercheuse au LATTS & Rina Kojima, sociologue et ingénieure de recherche au LATTS

Guido Nicolosi, sociologue, Professore Associato à l’Université de Catane (Italie) La mémoire des catastrophes dans un contexte migratoire : le cas de Lampedusa

Alexandre Taalba, docteur en esthétique, post-doctorant à l’Université de Tokyo (Japon) Guérilla ésotérique, écologique et ritualiste à l’ère des catastrophes technologiques au Japon

Sylvie Dallet, philosophe et historienne, directrice de recherches au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines de l’Université Paris-Saclay. Penser la catastrophe pour panser les vivants

Pause déjeuner (12h30-14h00)

Gianfranco Pecchinenda, sociologue, professeur à l’Université de Naples Federico II (Italie) Carlos Liscano : l’écriture et la mémoire du trauma

Masatoshi Inoue, doctorant en histoire des sciences à l’EHESS (CAK et CEMS) Rapporter une catastrophe vécue par autrui : les récits de premiers visiteurs français à Hiroshima sur les conséquences du bombardement atomique

Gérôme Truc, sociologue, chargé de recherche au CNRS et directeur adjoint de l’Institut des Sciences sociales du Politique « Mettre en mémoire » les attentats : des catastrophes comme les autres ?

Rina Kojima, docteure en sociologie, ingénieure de recherche au LATTS Vivre avec les morts pour survivre dans l’après-catastrophe : le cas du tsunami du Tôhoku (Japon)

17h00 : Clôture de la journée d’études, Elsa Vivant, urbaniste et sociologue, professeure à l’Université Gustave Eiffel et directrice du LATTS.

Lieu : LATTS – Bâtiment Bienvenüe, salle B235, 14/20 boulevard Newton, Plot C, 2e étage, Cité Descartes, Champs-sur-Marne, 77447 Marne-la-Vallée cedex 2 (RER A – Noisy-Champs)

Inalco

65 rue des Grands Moulins
Paris, 75013 France
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[Appel à communications] Journée d’étude « Budôs et genre », limite de transmission 27 novembre 2024

Journée d’étude organisée lundi 10 mars 2025 à l’Université d’Orléans, campus orléanais sur la thématique : « Budôs et genre ».

Le terme budô (武道) est le terme général utilisé au Japon pour désigner le jûdô, le kendô, le karatedô, l’aikidô, le sumô, le naginata, le kyûdô, le shôrinji kenpô, et le jûkendô. Ce terme imbrique plusieurs notions aux sens proches : « techniques martiales systématisées au Japon », « tradition du bushidô », « formation du caractère », « sens moral » et « bonnes manières ». Ces différents aspects impliquent des assignations à des rapports de classe et de genre qui se retrouvent au moins pour certaines en filigrane dans la totalité des pratiques sportives, au Japon et ailleurs. Mais le lieu politique considéré, le Japon contemporain, et la construction idéologique de « la tradition du bushidô » qui le traverse, rajoutent aux rapports de genre qui se jouent dans les budôs des contraintes absentes des sports contemporains.
Les questions de genre sont imbriquées dans les représentations, les pratiques et la règlementation des disciplines sportives. Dans la plupart des sociétés, les femmes ont pu progressivement pratiquer des sports puis participer à la compétition dans des disciplines toujours plus nombreuses malgré les nombreux questionnements et résistances qui se font toujours entendre. Au sein des fédérations de budô également, les catégories masculines et féminines demeurent largement distinctes. Pour la plupart des disciplines, ces catégories ne se recoupent pas et correspondent à des systèmes de représentations et financements différenciés.
Au Japon, les budôs posent la question de l’acceptation et de la position des femmes dans ces pratiques guerrières ou violentes devenues sports et activités physiques pacifiées et euphémisées, mais qui continuent à s’inscrire dans un système hiérarchique stricte où le « corps maternel » a vocation à être protégé. Est-ce que, comme on le voit dans les Forces d’autodéfense où les femmes sont désormais acceptées en position de combattantes, les budôs peuvent aussi offrir aux femmes une relative autonomie même subordonnée à leurs masculinités spécifiques ? Est-ce que les budôs sont des espaces de légitimation des violences, physiques et symboliques, dont les femmes seraient une catégorie de victimes ? En France, les arts martiaux sont plus pratiqués en tant que systèmes d’autodéfense ou d’amélioration de soi et ne font référence aux caractéristiques « morales » des budôs que pour renforcer un aspect exotique accrocheur. Si les rapports de genre au Japon et en France sont très différents, qu’en est-il de ces lieux à l’intersection des deux cultures ?

Nous souhaitons pour cette journée d’étude aborder les rapports de genre au sein du cadre spécifique des budôs au Japon et de leur transposition en « arts martiaux » en France, car ces pratiques japonaises s’y sont installées et acculturées. Nous invitons des chercheur·es, ainsi que des pratiquant·es ou des professionnel·les des pratiques sportives à présenter des contributions pluridisciplinaires qui aborderont les questions de genre suivantes : les cadres juridiques, politiques, institutionnels, scolaires de la pratique des budôs ainsi que leurs différences et leur évolution, la féminisation de ces pratiques, leurs rapports de genre intrinsèques, la représentation des corps, les violences sexistes, etc.


Les communications d’une durée de 20 minutes seront données en français, mais des communications en anglais ou japonais peuvent être acceptées. Les propositions de jeunes chercheur·es sont particulièrement encouragées.


Organisateurs : Stéphane Carpentier (Université Orléans), Jean-Christophe Helary (CRESCO) et Aline Henninger (Université Orléans)
Date : lundi 10 mars 2025
Lieu : Université Orléans, campus orléanais (STAPS)

Les propositions de communication de maximum 3000 signes (espaces compris, hors bibliographie) sont à transmettre au plus tard le 27 novembre 2024, au format PDF. Les auteur·e·s préciseront leur fonction et leur affiliation institutionnelle. Le comité d’organisation fera un retour le 10 décembre 2024 au plus tard.
Contact : stephane.carpentier@univ-orleans.fr, aline.henninger@univ-orleans.fr

Appel à télécharger sur ce lien.