Le diplôme de LEA anglais-japonais correspond à des exigences pour la maîtrise du français, de l’anglais, du japonais, et des matières d’application (droit, marketing, économie, comptabilité…).

Il vous sera demandé à l’issue de la licence LEA de pouvoir traduire des textes de difficulté moyenne et de rédiger des textes courts en japonais. La pratique de l’écrit fait pleinement partie de l’enseignement universitaire du japonais. A l’issue d’une licence LEA, il est possible de candidater pour une licence L3 LLCE de japonais.

Voici les objectifs par niveau :
1ère année (L1) : se repérer dans un texte en japonais, produire des phrases utilisant les kana (syllabaires) et environ 300 kanji (caractères chinois) de base, recevoir et transmettre oralement une information élémentaire, connaître des notions essentielles sur l’histoire japonaise (de la préhistoire au moyen-âge).


2ème année (L2) : comprendre et traduire un texte en japonais, traduire des phrases en utilisant les kana et environ 700 kanji, acquérir des compétences orales de communication, connaître l’histoire japonaise du (moyen-âge au Japon contemporain).


3ème année (L3) : commencer à lire des documents variés en japonais (découverte des articles de journaux), continuer l’apprentissage des kanji (1000 environ), produire un texte court en japonais, tenir une conversation et argumenter, connaître les enjeux de la société japonaise (histoire politique, économique et sociale) contemporaine.

La difficulté du LEA anglais-japonais: les étudiants qui ne fournissent pas beaucoup d’efforts en L1 pour le japonais redoublent ou arrêtent l’étude du japonais. En L2, une partie des étudiants arrêtent les apprentissages de la pratique écrite en favorisant d’autres matières et s’ils parviennent en L3, se retrouvent « bloqués » en raison de notes trop faibles en japonais. Les efforts à fournir sur les 3 années sont conséquents: les exigences universitaires sont différentes d’un apprentissage uniquement oral de la langue sur place. Il est conseillé de se réorienter en cours de licence (pour un parcours LLCE anglais ou LEA anglais-espagnol) plutôt que d’être « bloqué » en L3 uniquement en raison des notes de japonais proches de 0.

Il est tout à fait possible d’étudier le japonais à un autre rythme que celui d’une licence LEA ou LLCE et d’aller au Japon par d’autres moyens que l’université si votre seul intérêt est de séjourner dans ce pays: visa vacances-travail (PVT), woofing, bourses MEXT et programme JET pour ceux qui détiennent une licence, Peace Boat, etc…

Lien vers le site internet de la licence LEA : ici