Parution : Ôoka Shôhei, Mon Stendhal

MON STENDHAL

Auteur : Ôoka Shôhei

Traduction et édition critique par Julie Brock. Préface de Philippe Berthier. Postface de Cécile Sakai

Editeur : Honoré Champion Collection : littératures étrangères

Date de publication : 12 juin 2020

Présentation :
Ôoka fut un spécialiste de Stendhal avant de devenir l’un des grands écrivains japonais d’après-guerre. Depuis sa première lecture de La Chartreuse de Parme en 1933 jusqu’à sa mort en 1988, il ne cessa d’approfondir sa recherche sur la vie et l’oeuvre de Stendhal. Mon Stendhal est un recueil des articles qu’il a publiés sur ce sujet dans les magazines littéraires de l’époque. Chacun éclaire un aspect singulier de la vie et de l’oeuvre de Stendhal, souvent au prisme d’un critique français (Taine, Balzac, Thibaudet, etc.) ou japonais (Ueda Bin, Mori Ôgai, Tanizaki Jun’ichirô, et bien d’autres auteurs qui ont contribué à la réception de Stendhal au Japon à partir de 1900). Interrogeant le point de vue de chacun, Ôoka écrit pour ainsi dire une histoire de la réception de Stendhal en France et au Japon. En même temps, il développe et approfondit une question qui intéresse tous les lecteurs de littérature : quelle est la nature de l’amour que suscite en nous la lecture d’une oeuvre littéraire ?

À travers le prisme de ce témoignage, le lecteur pourra appréhender l’évolution de la critique et de la pensée littéraires au Japon tout au long du XXe siècle. Il pourra découvrir en filigrane les fondements de la pensée romanesque d’Ôoka Shôhei, et même, en retournant le miroir, interroger son propre rapport à la littérature sous l’angle singulier de l’amour qu’il porte lui-même à ses auteurs d’élection.

Traductrice :
Julie Brock est professeur à l’Institut de Technologie de Kyôto. Spécialiste en esthétique, en littérature japonaise, en littérature comparée et en traductologie, elle vit et travaille au Japon depuis une trentaine d’années. Elle a dirigé plusieurs équipes de recherche et publié de nombreux travaux. En présentant au public français ce témoignage d’un grand écrivain à propos d’un autre, elle apporte un document indispensable aux chercheurs en littérature japonaise moderne et contemporaine, aux chercheurs en études stendhaliennes, à ceux qui s’intéressent à la question du roman, et de manière générale, à tous les amoureux de la littérature.

Lien vers le site de l’éditeur : ici

Parution : L’histoire du poète qui devint un dieu

L’Histoire du poète qui devint un dieu
– Récit de fondation –

Traduit du japonais et présenté par Eric Faure Préface de François Macé

Éditeur : L’Harmattan Collection : Lettres japonaises

Date de publication : 29 juin 2020

Présentation :
Tenjin-san, « L’Honorable Dieu Céleste », est sans doute le kami le plus populaire du panthéon des divinités autochtones du Japon. Cependant, Tenjin-san n’a pas toujours été un dieu. Il fut d’abord un homme : Sugawara no Michizane (845-903). C’est dire l’importance de cette traduction inédite d’un récit de fondation du XIIe siècle et qui retrace la vie et les miracles de ce poète devenu un dieu et dont le culte a exercé une influence considérable sur le Japon et les Japonais.

Traducteurs :
Éric Faure est professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, et il est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco.

Lien vers le site de l’éditeur : ici

Lien vers la couverture du livre : ici

[Parution] Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon (Nippon sankai meisan zue)

Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon (Nippon sankai meisan zue), traduit et annoté par Annick Horiuchi, Daniel Struve et Charlotte von Verschuer.

Editeur : Collège de France

Collection :  Institut des civilisations

Publication : 2 juin 2020

Ouvrage disponible à l’adresse suivante : ici

Présentation :
Le Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon relève du genre des albums illustrés qui connaît une grande vogue au Japon à l’époque d’Edo (1600-1868). Composé de cinq fascicules, le livre est imprimé en 1799 et publié à Ōsaka. Les produits répertoriés sont aussi bien des produits naturels, issus de la chasse ou de la pêche, que des produits fabriqués ou transformés comme la porcelaine, le saké, la chaux, la bonite séchée, etc. L’une des raisons du succès de cet ouvrage réside dans les illustrations de grand format, réalisées par le peintre Shitomi Kangetsu, qui pourrait également avoir été l’auteur du texte. Elles offrent un tableau particulièrement vivant des scènes de fabrication, de récolte ou de capture de ces produits, qui vient en appui aux descriptions détaillées et techniques du texte.

Auteurs :
Annick Horiuchi (Traducteur) Professeure à l’Université de Paris, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’histoire des savoirs du Japon prémoderne (xviie-xixe siècles). Elle a co-dirigé avec Matthias Hayek, Listen, Copy, Read: Popular Learning in Early Modern Japan (Brill, 2014).

Daniel Struve (Traducteur) Professeur à l’Université de Paris, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’œuvre d’Ihara Saikaku, la littérature de l’époque d’Edo (xviie-xixe siècles) et l’histoire de la prose classique japonaise. Il est l’auteur de Ihara Saikaku, un romancier japonais du xviie siècle (PUF, 2001) et co-auteur avec Jean-Jacques Tschudin du Littérature japonaise (coll. « Que-sais-je ? », 2016).

Charlotte von Verschuer (Traducteur) Directrice d’études à l’École pratique des hautes études PSL, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’histoire du Japon ancien et médiéval et ses livres traitent des relations diplomatiques et commerciales du Japon avec la Chine et de l’histoire agricole du Japon.

Parution : Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies

ENCYCLOPÉDIE DES HISTORIOGRAPHIES : AFRIQUES, AMÉRIQUES, ASIES – Volume 1 : sources et genres historiques (Tome 1 et Tome 2)

Direction de l’ouvrage:
Nathalie Kouamé, Éric P. Mayer & Anne Viguier

Éditeur : Presses de l’Inalco

Date de publication : 2020

Présentation :
Quels rapports les sociétés humaines entretiennent-elles avec leur passé et quels récits font-elles du temps révolu ? Pour ce premier volume de l’Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies, 157 spécialistes représentant 88 institutions académiques en France et dans le monde explorent l’univers des productions humaines qui constituent des sources pour l’historien et déchiffrent les nombreuses modalités (« scientifiques », littéraires, artistiques, monumentales…) de l’écriture du passé. Évoquant tour à tour l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie, l’Océanie, les 216 notices de l’ouvrage présentent des matériaux historiques de toute nature, issus de toutes les époques, souvent méconnus, ainsi que l’histoire de leurs usages. L’entreprise collective qu’est l’Encyclopédie se veut novatrice : il s’agit de susciter une réflexion historiographique résolument non-occidentalo-centrée qui complète utilement les démarches épistémologiques traditionnelles. Nouvel outil de connaissance historique forgé à l’heure de la mondialisation, l’Encyclopédie des historiographies est aussi une véritable invitation au voyage.

Page sur le site de l’éditeur : ici
Ouvrage en accès ouvert sur OpenEdition : ici

Association Interdisciplinaire des Ethnographies Japonaises

L’Association Interdisciplinaire des Ethnographies japonaises souhaite rassembler les chercheurs travaillant sur le Japon contemporain et partageant un intérêt pour la pratique de l’ethnographie comme méthode d’enquête. Elle est donc interdisciplinaire : sont invités les ethnologues et anthropologues, les sociologues, les géographes, les politologues… tout chercheur qui fait de l’enquête de terrain sa méthode première.


Fondée en 2021 par des chercheurs appartenant à différentes institutions, en France et hors de France, suite à une première journée d’études consacrée à l’enquête ethnographique au Japon, soutenue par de grandes unités de recherche françaises, c’est une association qui se veut ouverte à toute personne intéressée par ses objectifs, à commencer par les étudiants qui se destinent à un travail ethnographique. Y adhérer est simple et permet de se tenir au courant des nombreux travaux effectués sur le terrain japonais.

Ethnographies japonaises se donne pour programme l’organisation de rencontres annuelles. Elle soutient également des séminaires et journées d’études thématiques plus ponctuels.

Lien vers le Carnet Hypothèses de l’association => https://terrainjapon.hypotheses.org

Atelier doctoral de la SFEJ (ADEJ)

Atelier doctoral de la SFEJ

La SFEJ organise depuis 2009 l’atelier doctoral national des études japonaises (ADEJ), en alternance avec le colloque.

Il s’agit d’un espace d’échange, où les doctorants inscrits dans des établissements de pays francophones se retrouvent pour présenter leur travail de recherche. La troisième édition de l’ADEJ a eu lieu en décembre 2013.

Un appel à candidatures pour l’organisation de l’édition 2022 a été lancé. Il disponible sur cette page : http://sfej.asso.fr/?p=2355

Vous pouvez également accéder aux programmes des précédentes éditions :

6e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 24 janvier 2020, Université Lyon 3 Jean Moulin
Organisation : Clara Wartelle (Inalco, Ifrae) et Lucie Tisserand (Université Lyon 3, IETT)
Programme

5e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 8 décembre 2018, EHESS, Paris
Organisation : Tokumitsu Naoko (EHESS, CMH) et Delphine Vomschied (EPHE, CRCAO)
Programme

4e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 11 décembre 2015, EHESS, Paris
Organisation : Yola Gloaguen (EPHE, CRCAO) et Aurélien Allard (Inalco)
Programme

Centre de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS)

Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne

Le Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne a été fondé en 1990 à la suite de la création d’une chaire d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Extrême Orient.

Le laboratoire regroupe des recherches portant essentiellement sur l’art de l’Asie orientale (Chine, Japon, Corée, Vietnam) et méridionale (Inde, Pakistan, pays himalayens, Sri Lanka, Asie du Sud-Est). Les membres du laboratoire sont formés aux langues des pays étudiés et travaillent avant tout sur des aspects artistiques et archéologiques de l’Extrême-Orient ancien et, dans une moindre mesure, récent. Le CREOPS a noué des liens avec des universités partenaires et des musées, tant en Asie qu’en Occident, en s’associant à des chercheurs travaillant sur les mêmes domaines. Centre universitaire, sa vocation est principalement l’enseignement et la recherche. L’initiation aux arts asiatiques est assurée à Paris-Sorbonne dès le niveau licence puis dans des programmes de master spécifiques. Les enseignants-chercheurs du CREOPS interviennent aussi régulièrement dans le cadre de colloques et d’expositions muséales.

Le laboratoire encadre des doctorants ayant déjà acquis une formation aux langues orientales. Le CREOPS et l’École Doctorale leur apportent des soutiens ponctuels pour leurs missions de terrain. Ils peuvent aussi bénéficier de bourses de mobilité.

Ce site, conçu en priorité pour valoriser la recherche, met en ligne les sujets de travaux, masters et thèses en histoire de l’Art et Archéologie (environ 400 entrées), déjà réalisés ou en cours. Ces travaux sont pour la plupart consultables sur demande dans les locaux du CREOPS. Vous pouvez ainsi identifier rapidement la ou les personnes, – qu’elles soient membres du Centre, professeurs, chercheurs, etc. – qui ont déjà abordé les thèmes qui vous intéressent .

Le site présente aussi les activités du CREOPS, ses publications, les colloques déjà organisés ou à venir ainsi que les séminaires de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris- Sorbonne. Enfin la page actualité sélectionne des manifestations culturelles concernant l’Asie et la page liens vous met en relation avec des sites, universitaires ou non, choisis pour leur intérêt spécifique.
 Pr. Edith Parlier-Renault ( Directeur)

Lien vers le site Internet du centre ici.