[Parution] Dakara, nihon no seiji ha tsumaranai (Furansu to no hikaku de miru nihonseiji no kôzôteki kekkan)「 だから、日本の政治はつまらない(フランスとの比較でみる日本政治の構造的欠陥)」

Thierry Guthmann (Université de Mie) a  le plaisir de vous annoncer la parution d’un ouvrage en japonais, co-rédigé avec son épouse : Dakara, nihon no seiji ha tsumaranai (Furansu to no hikaku de miru nihonseiji no kôzôteki kekkan)「 だから、日本の政治はつまらない(フランスとの比較でみる日本政治の構造的欠陥)」(Voilà pourquoi la politique au Japon est ennuyeuse (Les défauts structurels de la politique japonaise vus à travers une comparaison avec la France)

Voir : https://www.kadensha.net/book/b10133535.html

En s’appuyant sur une comparaison avec la France, les auteurs ont mené dans cet ouvrage une critique exhaustive des choses qui ne vont pas dans la vie politique japonaise contemporaine. Ils dénoncent notamment le fait que la loi électorale japonaise est un obstacle à l’épanouissement de la démocratie (dépôt d’une importante somme d’argent pour avoir le droit d’être candidat, campagne électorale strictement encadrée dans la durée et dans la forme….). Dans la seconde partie, ils invitent les Japonais à suivre l’exemple français et notamment à faire des questions politiques des sujets de pur divertissement (satire politique).

[Appel à candidature] Bourses d’études et de recherche MEXT, avant le 14 mai 2025

L’ambassade du Japon nous avertit du lancement de l’appel à candidature pour les bourses d’études et de recherche du MEXT pour un départ au Japon en 2026.

Ces bourses de niveau master ou doctorat sont offertes par le ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) aux étudiants français de toutes les disciplines (sciences humaines, sciences sociales, sciences exactes et sciences appliquées), y compris les arts.

Vous trouverez tous les détails de ce programme ainsi que le calendrier de recrutement sur le site de l’ambassade :https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/bourse-etudes-recherche.html 

Le recrutement est retardé de deux semaines cette année : la date limite du dépôt de dossier pour les Français est le 14 mai 2025 (au lieu du 5 mai l’année dernière). 

N’hésitez pas à diffuser largement cette information aux étudiants : le nombre de candidats est en baisse ces dernières années, alors que le nombre de bourses reste assez stable (environ 3 pour chacune des trois sections sciences, sciences sociales, arts et sciences humaines). 

Même si les conditions sont plus restrictives, et le montant un peu faible au regard de l’inflation, cette bourse reste la seule qui permette d’effectuer un long séjour de recherche, de 1 à 5 ans au Japon (dans le cas d’une inscription en master et poursuite en doctorat sur place).

[Séminaire] « La culture des fans étrangers : entre imitation et glocalisation », 25 avril 2025, 13h30-15h30

Nous avons le plaisir de vous inviter à la quatrième séance du séminaire « La culture des fans étrangers : entre imitation et glocalisation », qui se tiendra :

ID de réunion: 948 9979 4714 ; Code secret: 299616

  • Langue : Français (avec session de questions-réponses)

Cette séance mettra à l’honneur deux interventions autour de la K-pop fandom et de ses dynamiques culturelles et économiques transnationales :

Mathieu Berbiguier (Carnegie Mellon University)

La vague coréenne est-elle terminée ? Coup de projecteur sur le(s) K-pop fandom(s)

Ces vingt dernières années, le discours académique sur la « vague coréenne » (ou Hallyu) a cherché avec insistance et non sans succès à justifier l’intérêt grandissant pour la culture populaire coréenne à l’international. À terme, ce discours s’est avéré être plutôt autocongratulant que critique vis-à-vis du phénomène (Hong, 2013). De plus, par sa visée globale, il a malencontreusement conduit au regroupement de différents types de médias sous une même étiquette réductrice. Pourtant, la K-pop, par exemple, se démarque des autres éléments de la vague coréenne, car elle encourage particulièrement les interactions entre les audiences locales et internationales. Dans cette présentation, je considère la vague coréenne comme terminée, me focalisant sur les fans de K-pop (en Corée et à l’étranger) comme entité subissant les répercussions de la vague.

Les fans de K-pop forment une communauté très paradoxale. D’un côté, elle est si diverse qu’elle ne peut que perpétuer un discours déjà existant dans les études de culture populaire qui la décrit comme un modèle d’audience « globale » et « transnationale. » De l’autre, elle renferme une binarité intérieur/extérieur créée par les fans coréens, qui se rendent petit à petit compte qu’ils ne sont plus le centre de l’attention en ce qui concerne l’industrie de la K-pop. Les efforts des fans internationaux pour imiter les pratiques des fans coréens dans l’espoir de gagner leur respect sont toujours insuffisants, et les fans coréens utilisent leur nationalité comme outil de légitimité afin de rappeler aux fans internationaux leur supériorité dans cette hiérarchie autoproclamée. Cette présentation a pour but d’expliquer comment la culture des fans de K-pop, en se propageant de la Corée vers le reste du monde, s’est « glocalisée ». 

Woojin NA (Université Paris 8)

L’économie hybride des « fans-intermédiaires culturels » à l’ère numérique : une étude de cas des fans de K-pop en France

Dans l’ère numérique actuelle, les fans de K-pop en France ne sont pas de simples consommateurs passifs de contenu culturel, mais jouent un rôle actif en tant que « fans-intermédiaires culturels » en comblant les lacunes de médiation verticale de l’industrie de la K-pop. Cette communication se propose d’explorer l’économie hybride développée par ces fans-intermédiaires, en mettant en lumière leurs pratiques culturelles et économiques. Des entretiens semi-directifs avec ces fans-intermédiaires clés au sein du fandom de K-pop en France révèlent qu’ils utilisent et établissent des systèmes de production et de financement régis par leurs propres règles. Et l’« économie hybride » est déjà en place dans la culture des fans, offrant diverses récompenses sociales et économiques basées sur la réputation acquise sur les plateformes numériques. Ces récompenses incluent le financement participatif, les invitations à des événements culturels asiatiques, des contrats de visibilité avec des boutiques de K-pop, et la prestation de cours de danse. Cette étude offrira des perspectives sur la manière dont les fans de K-pop en France naviguent et transforment l’économie culturelle à l’ère numérique. En redéfinissant les frontières entre consommateurs et producteurs, les fans de K-pop en France créent une économie hybride qui transforme l’industrie musicale et culturelle à l’ère numérique.

Nous espérons vous y voir nombreuses et nombreux pour échanger ensemble sur ces perspectives passionnantes à la croisée des études culturelles, médiatiques et économiques.

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante : woojin.na15@gmail.com

Nous nous réjouissons de pouvoir vous accueillir nombreux.

L’équipe organisatrice du séminaire« Les paysages culturels et médiatiques en Asie »

Chiharu Chujo, Mélanie le Forestier, Sujin Kim et Woojin NA

[Conférence] « 道教文化在日本 — L’impact de la culture taoïste au Japon », 5 mai 2025, EPHE, Paris

Tsuchiya Masaaki (université Senshû) donnera dans le cadre du cours de Vincent Goossaert (EPHE, histoire du taoïsme) une conférence le 5 mai prochain à 15h sur le thème« 道教文化在日本 — L’impact de la culture taoïste au Japon ». La conférence sera donnée en chinois, avec résumé et documents en français et japonais.

Lieu : 54 boulevard Raspail, 75006 Paris – Espace EPHE (sous-sol), salle 9

Une option en ligne sera disponible sur demande. Les personnes intéressées peuvent contacter Matthias Hayek directement au besoin.

[Publication] Ouvrage en japonais 『フェーチャー風土、ひと、いきもの、思考する機械が共存在する未来』寺田匡宏編

Augustin Berque signale la parution d’un ouvrage en japonais : 『フューチャー風土、ひと、いきもの、思考する機械が共存在する未来』de Terada Masahiro.

Commentaire d’Augustin Berque : « Sur le chemin d’un idéal : la convivialité, je verrais d’abord une première étape : la coexistence. C’est moins exigeant, mais plus évidemment nécessaire. Coexister avec qui ? Avec les autres humains, bien sûr ; avec les autres vivants, c’est moins évident, mais l’écologie nous a appris que ça s’impose ; et … ça, c’est nouveau, avec les machines dites intelligentes, qui n’ont de cesse qu’elles n’ aient remplacé notre règne, comme nous avons remplacé celui des dinosaures. Le problème existentiel qui se pose à nous aujourd’hui, c’est donc de définir une écoumène du futur, où coexisteraient le vivant, l’humain et l’IA. Voilà le thème d’un livre qui vient de paraître au Japon :  https://www.chikyu.ac.jp/rihn/publicity/detail/376/
Bonne lecture (si c’est avec votre robot traducteur favori, alors méfiez-vous, ça vous joue de ces tours…)! » – Augustin Berque

[Journée d’étude] « Le Japon dans les arts décoratifs et l’architecture en Alsace », 16 mai 2025, ENSA Strasbourg

Lise Lançon (Responsable administrative de la recherche, ENSA de Strasbourg) a le plaisir de vous transmettre le programme de la journée d’études « Le Japon dans les arts décoratifs et l’architecture en Alsace » qui se déroulera le vendredi 16 mai prochain à l’ENSA Strasbourg (salle Léna Salomon)

Cette journée a pour sujet la fascination et l’attrait exercés par le Japon sur certains artistes et architectes durant la période contemporaine en Alsace. Ce fut pour beaucoup un Japon rêvé. Depuis l’ouverture de ce pays, au milieu du XIXe siècle, une vague de japonisme a traversé l’Europe et les États-Unis. Les collections présentes en Alsace témoignent de cette curiosité dont on trouve écho dans la production textile mulhousienne dès les années 1860. Dans les premières années du XXe siècle, les architectes ont emboité le pas aux artistes et se sont particulièrement enthousiasmés pour la maison japonaise et l’art des jardins. En Alsace, ils y ont été d’autant plus sensibles que la construction vernaculaire y privilégie, comme au Japon, l’usage du bois.

Cette journée se fait l’écho de travaux universitaires consacrés au recensement des objets, ouvrages et photographies qui ont été réunis en Alsace et à l’étude des œuvres qu’ils ont suscitées, tout en les mettant en perspective. Elle évoquera les réflexions développées dans le cadre du programme sur l’orientalisme visuel à Strasbourg (OrViStra, projet IdEx Université de Strasbourg, 2021). Elle s’appuie par ailleurs sur un fonds de photographies du Japon prises par l’architecte alsacien Roland Schweitzer (1925-2018) numérisé par l’ENSAS et indexé sous la direction de chercheuses de l’UMR ARCHE. Enfin, elle accompagne une actualité éditoriale avec les publications de Jean-Sébastien Cluzel, Survival Boogie Woogie: Néo-japonisme, photographie d’architecture et abstraction 1945-1985 et d’Amandine Diener et Daniel Le Couédic, Roland Schweitzer – Modernité et longue durée.

Cette journée d’études est coordonnée par Gauthier Bolle, professeur, Anne-Marie Châtelet, professeure émérite, et Cécile Rivière, docteure (ENSAS/UMR ARCHE).

Programme à télécharger sur ce lien.

Informations auprès de Lise Lançon par courriel.

[RÉLiJaM] 3e journée mastérale et doctorale en littérature moderne japonaise, 3 mai 2025, 10h-16h, Inalco

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons l’organisation de la troisième journée mastérale et doctorale en littérature moderne japonaise du RÉLiJaM (Réseau français des études sur la littérature japonaise moderne) le samedi 3 mai 2025, de 10h à 16h, à l’Inalco (35 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 5.21). 

La journée aura lieu en hybride et vous pourrez obtenir les liens de connexion en envoyant un mail à l’adresse indiquée sur le programme ci-joint, qui détaille les interventions de cette journée.

En clôture, nous aurons l’honneur d’écouter le professeur Iwamatsu Masahiro 岩松正洋, professeur à l’université Kansei gakuin daigaku 関⻄学院⼤学教授.

Pour toute information : relijam@outlook.fr

Screenshot

[Recrutement] 2 postes d’ATER, Université Paris Cité, date limite dépôt des candidatures le 18 avril 2025

L’UFR LCAO de l’Université Paris Cité a publié une offre de recrutement pour deux postes d’ATER pour le parcours japonais, débutant en septembre 2025. Les postes sont officiellement « susceptibles d’être vacants » car leur ouverture n’est pas confirmée à ce stade. Les personnes intéressées peuvent néanmoins déposer leur candidature.

Pour postuler, il est préférable de postuler sur les deux supports de poste :

Consultez bien la liste des documents à fournir impérativement : 
 https://u-paris.fr/wp-content/uploads/2025/02/annexe-6-liste-des-pi%C3%A8ces-obligatoires-ATER.pdf

Il n’est pas nécessaire de déposer le dossier sur Galaxie (Altaïr). La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 18 avril 2025.

[Poste à Tokyo] Lecteur/Lectrice de français, Université des Langues Étrangères de Tokyo, candidature avant le 30 avril 2025

L’Université des Langues Étrangères de Tokyo (Tokyo University of Foreign Studies – TUFS) lance un appel à candidatures pour un poste de lecteur ou lectrice de français en contrat à durée déterminée, à pourvoir à partir du 1er septembre 2025 ou du 1er avril 2026.

Ce poste s’adresse notamment à des doctorant·es ou jeunes docteur·es désireux·ses d’acquérir une expérience d’enseignement du français au Japon tout en poursuivant leurs activités de recherche.

Profil recherché :

  • Langue maternelle française
  • Une expérience d’enseignement du français est indispensable
  • Formation en didactique (FLE) souhaitable
  • Titulaire d’un doctorat souhaité
  • Trois publications scientifiques au minimum

Conditions de travail :

  • Contrat de 2 ans, renouvelable une fois
  • 8 cours de 90 minutes par semaine minimum
  • Participation à diverses tâches pédagogiques et administratives
  • Salaire mensuel : 250 000 à 400 000 yens (environ 3 000 000 à 4 800 000 yens annuels)
  • Poste basé sur le campus de Fuchu, à Tokyo

Candidature :

Les dossiers sont à envoyer par courriel à :

 recrutement2025@tufs.ac.jp

Dates limites :

  • 30 avril 2025 pour une prise de poste au 1er septembre 2025
  • 31 mai 2025 pour une prise de poste au 1er avril 2026(La priorité est donnée à l’entrée en poste en septembre 2025 ; l’appel sera clôturé dès qu’un·e candidat·e sera retenu·e.)

Pièces à fournir :

  • CV
  • Lettre de motivation (1 page max.)
  • Liste des publications
  • Résumés de 3 publications (5 lignes chacune)(Copies des publications possibles sur demande.)

L’appel à candidature est à télécharger sur ce lien.