[Parution] L’École japonaise au défi des inégalités – la fin du mythe égalitariste, Christian Galan

Christian Galan a le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage L’École japonaise au défi des inégalités – la fin du mythe égalitariste, chez Le Bord de l’eau, le 12 septembre 2025 dans toutes les (bonnes) librairies.

Vous trouverez ci-dessous sa présentation ainsi que la table des matières.

Lien vers l’éditeur : https://www.editionsbdl.com/produit/lecole-japonaise-au-defi-des-inegalites-la-fin-du-mythe-egalitariste/

[Programmes de subventions] Fondation du Japon, année fiscale 2026

La Maison de la culture du Japon à Paris a le plaisir de vous informer que la campagne de sélection des candidatures pour les programmes de subvention de la Fondation du Japon pour l’année fiscale 2026 est officiellement ouverte. 

Nous attirons votre attention sur les subventions destinées au soutien des études japonaises et des projets de traduction et publication qui pourraient potentiellement vous intéresser :

Support Program for Translation and Publication

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention permet de financer une partie des coûts liés à la traduction et à la publication de livres japonais en dehors du Japon.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/culture.html#cul_7

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/culture.html#cul_7

Grant Program for Japanese Studies Projects

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention promeut les études japonaises par des institutions à l’extérieur du Japon.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html#intel_7

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/intel.html#intel_7

Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention permet aux doctorants et aux chercheurs en études japonaises d’effectuer des séjours au Japon dans le cadre de leur projet de recherche.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html#intel_5

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/intel.html#intel_5

Il est obligatoire de candidater directement en ligne. Les candidatures sous format papier ne seront pas acceptées.

Vous pouvez déposer votre candidature via les liens suivants :

公募申請サイト https://www.apply.jpf.go.jp/ja/Identity/Account/Login

Online Application Portal https://www.apply.jpf.go.jp/en/Identity/Account/Login

Nous proposons également des subventions en collaboration avec d’autres institutions, comme ci-dessous.

JF-CIJS-EAJS Fellowship program(Collaboration avec Tohoku University’s Center for Integrated Japanese Studies (CIJS))

date limite de candidature : le 21 novembre, minuit (heure japonaise), le 21 novembre à 16h00 (heure française)

Cette subvention permet aux doctorants en sciences humaines et sociales effectuant des recherches en Europe sur le Japon de mener des recherches à l’Université du Tohoku.

EN https://cijs.oii.tohoku.ac.jp/en/news/detail—id-69.html

JP https://cijs.oii.tohoku.ac.jp/news/detail—id-68.html

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci.

JF-GJS Fellowship Program (Collaboration avec Institute for Advanced Studies on Asia, The University of Tokyo)

date limite de candidature : le 1er décembre, minuit (heure japonaise), le 1er décembre à 16h00 (heure française)

Cette subvention permet de soutenir les postdoctorants en leur offrant la possibilité de séjourner au Japon et de mener leurs recherches au sein de l’Institut des Etudes Avancées sur l’Asie de l’Université de Tokyo. 

EN/ JP https://gas.ioc.u-tokyo.ac.jp/networking/2026-jf-gjs-fellowship/

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci. (Cependant, il est impossible de cumuler cette candidature avec celle pour le “JF-Nichibunken Fellowship Program”)

JF-Nichibunken Fellowship Program (Collaboration avec International Research Center for Japanese Studies (Nichibunken))

date limite de candidature : le 1er décembre, minuit (heure japonaise), le 1er décembre à 16h00 (heure française)

Ce programme permet de soutenir les postdoctorants en leur offrant la possibilité de séjourner au Japon et de mener leurs recherches au sein de le Centre International de Recherche pour les Etudes Japonaises Nichibunken. 

EN https://www.nichibun.ac.jp/en/research/employment/acceptance/#jf-nichibun

JP https://www.nichibun.ac.jp/ja/research/employment/acceptance/#jf-nichibun

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci. (Cependant, il est impossible de cumuler cette candidature avec celle pour le “JF-GJS Fellowship Program”)

[Conférence] « Nakae Chōmin, la mise en politique d’une philosophie rousseauiste au Japon (1874-1890), 25 septembre 2025, Paris

La section Japon de la Société de Législation Comparée organise une conférence autour de l’ouvrage d’Eddy Dufourmont, professeur à l’Université Bordeaux Montaigne : Nakae Chômin, la mise en politique d’une philosophie rousseauiste au Japon (1874-1890)

Jeudi 25 septembre 2025 de 17h00 à 19h30
Société de législation comparée, Salle René David (3ème étage)
28 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris
Inscription préalable obligatoire (voir ci-dessous)

[Cours] Histoire de l’architecture japonaise, Céline Pisseloup, EPHE

Céline Pisseloup (ATER, Architecte diplômée d’État) vous informe qu’elle va dispenser, à l’EPHE, un cours d’histoire de l’architecture japonaise et d’histoire des textes et dessins d’architecture. Il s’agira d’un cours d’introduction à l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme du Japon ancien, à partir de l’étude de bâtiments et de documents anciens, ainsi que d’un cours portant sur les écrits des maîtres charpentiers au Japon au XVIIe siècle, avec étude de texte. Les séminaires seront centrés sur l’histoire matérielle de la construction en bois au Japon, la présentation de la figure du maître charpentier, ainsi que des méthodes et des techniques de travail utilisées par ces derniers. 

Les cours auront lieu tous les mardis de 10h à 12h pour l’histoire de l’architecture japonaise et de 13h à 15h pour l’histoire des textes d’architecture, à la Maison de Sciences de l’Homme, boulevard Raspail, du 07 Octobre au 03 Juin 2025.

Lien vers la page de Céline Pisseloup.

[Parution] Les Amours artificielles au Japon – Flirts virtuels et fiancées imaginaires, Agnès Giard, octobre 2025

Agnès Giard (chercheuse rattachée au Sophiapol (EA 3932) – Université Paris Nanterre) a le plaisir de vous annoncer la sortie (2 octobre 2025), aux éditions Albin Michel, de :

Les Amours artificielles au Japon
Flirts virtuels et fiancées imaginaires

Cet ouvrage porte sur les relations amoureuses avec des personnages fictifs : amant vocal, épouse à customiser, petit copain imaginaire…

Présentation

Alors que le Japon connaît une forte dénatalité, le « marché de l’amour illusoire » (mōsō ren’ai ichiba) se développe à la faveur d’une récession qui accule au célibat une partie croissante de la population. 

Il devient difficile de fonder un foyer.

Bien que l’attachement à des êtres « impossibles » relève de l’universel, il prend donc au Japon une tonalité singulière et, surtout, le caractère d’une urgence plus prononcée qu’ailleurs. 

Quels sont les enjeux de ce phénomène ?

Qui sont ces créatures que des agences spécialisées permettent maintenant d’épouser lors de cérémonies incluant des faux certificats de mariage ?

Cette enquête, qui résume 8 années de recherche post-doctorale*, dessine les formes d’une contreculture aux allures de culte ludique.

[Sollicitation] Enquête relative aux études doctorales

Nous vous transmettons la demande de Madame Saki Araki, qui sera doctorante à l’Université de Bordeaux à partir de septembre 2025.

Son sujet de recherche porte sur l’utilisation des langues (français, anglais et japonais) par les Japonais travaillant en France, ainsi qu’à leur choix de langue pour la communication dans un contexte professionnel. Avant de commencer officiellement les entretiens, Madame Saki aimerait connaître le nombre approximatif de Japonais qui travaillent en France. Si vous connaissez des Japonais dans cette situation, merci de bien vouloir leur transmettre le lien Google Forms suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeoyRkD-0HWBmXTxUYTePZ-u577nbJLVgfXaafXWE-Q92AvEw/viewform

L’enquête prend environ 5 minutes. Madame Saki vous remercie pour votre aide.

フランス日本研究学会 ご担当者様

こんにちは。今年度よりボルドー大学で博士課程を始める予定の荒木彩記と申します。応用言語学を専攻しています。

博士課程では在仏日本人で仕事をされている方 (会社勤めの方・個人ビジネスを展開されている方等) を対象に、言語(フランス語、英語、日本語) をどのように仕事の場面で使い分けているかを調査したいと思っており、調査参加のお願いと呼びかけを行なっております。該当する方がいらっしゃいましたら、ぜひ以下のアンケートにご回答のご協力をよろしくお願いします。
https://forms.gle/dnowxahwnqatVSQc6

また、お知り合いの方で在仏日本人労働者の方がいらっしゃいましたら、ぜひこのリンクを共有していただきたいです。

どうぞご協力の程、よろしくお願いいたします。

Saki Araki 荒木彩記

Email: pragmatics.saki@gmail.com

Mobile: +81-8063723939

[Journée d’étude] « De qui, de quoi se moque-t-on ? Rire et moquerie dans la littérature japonaise classique », 19 septembre 2025, 9h-17h, Paris

« De qui, de quoi se moque-t-on ? Rire et moquerie dans la littérature japonaise classique« 
Vendredi 19 septembre 2025, 9h-17h
Collège de France, Institut des Civilisations, 52 rue du Cardinal-Lemoine, 75005 Paris
Salle Françoise Héritier

Matinée

9h. Accueil

9h10-9h30 : Daniel Struve (UPC). Introduction  

9h30-10h00 : Hirai Akiko (EPHE).  咲ふ神々:『 古事記』にみる神の笑いと神楽 Divinités rieuses : le rire divin et le kaguradans le Kojiki (en japonais)

10h00-10h30 : Evelyne Lesigne-Audoly (Université de Strasbourg). Pourquoi faut-il se moquer de Narimasa ? Le rire moqueur dans les Notes de chevet (en français)

10h30-11h00 : Pause café

11h00-11h45 : Yamanaka Yuki (Université Risshô). 『枕草子』に描かれる乳母と「笑い 」Personnages de nourrices et rire dans les Notes de chevet (en japonais)

11h45-12h15 : Questions

Pause déjeuner

Après-midi

14h30-15h00 : Oriane Guillemot (UPC). Moquerie, exclusion et critique institutionnelle dans le Roman de l’Arbre creux(en français)

15h00-15h30 : Berfu Şengün (Université de Zürich). The Color of Desire: A Taxonomy of Failed Courtship and the Aesthetics of Mockery in The Tale of Genji (en anglais)

15h00-16h00 : Pause café

16h00-16h30 : Arthur Defrance (INALCO). The Writing’s on the Wall, but is it really? The Ancestor of the Rakusho Genre and the Legend of Taira no Masakado in Warrior Tales (en anglais)

16h30-17h00 : Questions 

Des résumés seront fournis en français pour les exposés en japonais et en anglais, et en japonais pour les exposés en français ou en anglais. Summaries will be provided in French for talks in Japanese, and in Japanese for talks in French or English.

Lien d’inscription pour participer en ligne / Registration link for online participation : 

https://u-paris.zoom.us/meeting/register/IIjooO4FTRuJDVfjtWEDKQ

Contact : marianne.simon-oikawa@u-paris.fr daniel.struve@u-paris.fr

Programme à télécharger sur ce lien.

[Poste] Chargé(e) de projet de recherche sur les cartes japonaises de la BNF, candidatures jusqu’au 15 septembre 2025

La Bibliothèque Nationale de France recherche un(e) chargé(e) de projet pour travailler sur les cartes japonaises de la BNF : CartAsia – Chargé de projet de recherche sur les cartes japonaises (H/F)
·        Référence du poste : 9055
·        Sites : Richelieu 58 rue de Richelieu 75002 Paris; Louvois 58 rue de Richelieu 75002 Paris
·        Catégorie : B
·        Groupe emploi : 2B
·        Famille : Services aux publics traitement des collections
·        Emploi de référence : Gestionnaire de collections et de traitement documentaire
·        Nature du besoin : Occasionnel
·        Planning : Variable
·        Nombre d’heures par mois : 90
·        Durée du contrat : 18 mois
·        Fondement du contrat : L 332- 24
·        Fourchette de rémunération : 1642,82 € brut mensuel
·        À pourvoir à compter du : 01/11/2025

Missions et activités permanentes
Le département des Cartes et plans mène un projet de recherche sur la cartographie produite en Chine, au Japon, en Corée et au Vietnam (XVIIe siècle-1914) intitulé CartAsia, qui comprend un volet de description scientifique du corpus japonais conservé dans les collections de la BNF. 

Dans ce cadre, en collaboration avec les porteurs du projet, le/la contractuel(le) est chargé(e) de : 
· déterminer et développer les méthodes de recueil et d’analyse du corpus cartographique en japonais
· mener la description scientifique de ces cartes dans le respect des normes en usage 
· identifier et utiliser les différentes sources d’information nécessaires à la réalisation du projet
· participer au suivi administratif du projet, notamment par la collecte et la production des informations et des documents justifiant de la bonne gestion du projet (rédaction de rapports d’avancement et de bilan)
· participer à la rédaction du catalogue papier et des carnets de recherche destinés à la valorisation 

Ces tâches sont accomplies sous la direction des responsables du programme.

Le département des Cartes et Plans est un pôle international d’excellence dans le domaine de l’information cartographique et géographique. Ses collections de cartes, de plans, d’atlas et de globes, d’ouvrages et de périodiques sont issues de la production française ou étrangère depuis le Moyen-Âge
Activités spécifiques
Travail occasionnel sur le site de Tolbiac de la BNF 
Compétences requises
. Compétences en japonais (niveau JLPT N2 minimum), capacité à lire les caractères en usage à l’époque d’Edo (kyûkanji) 
· Connaissance souhaitée en paléographie japonaise, lecture des caractères cursifs et kuzushi-ji ; familiarité avec les documents imprimés de l’époque d’Edo
· Compétences en langue française ou à défaut, anglaise
· Connaissance souhaitée des normes et formats de métadonnées adaptés 
· Connaissance des outils bibliographiques, notamment japonais (répertoires, bases de données, ressources documentaires…), des catalogues et des réservoirs numériques de documents 
· Connaissance souhaitée de l’organisation physique et numérique des fonds de la BnF
· Conduite de projet 
· Capacité à travailler en équipe
Goût pour la recherche, rigueur scientifique, qualités rédactionnelles
Spécificités du poste / contraintes / sujétions
Travail sur écran
Formation aux outils BNF assurée par l’établissement 

Rémunération
=> <<Chargé de projet de recherche sur les cartes japonaises (H/F)>> : Rémunération mensuelle 1642,82 euros bruts (INM 540)

Dans le cadre de sa stratégie de Responsabilité Sociale des Organisations (RSO), le Ministère de la Culture et ses établissements publics s’engagent à promouvoir l’égalité professionnelle et la prévention des discriminations dans leurs activités de recrutement. Une cellule d’écoute, d’alerte et de traitement est mise à la disposition des candidats ou des agents qui estimeraient avoir fait l’objet d’une rupture d’égalité de traitement.
Tous les postes du Ministère de la Culture et de ses établissements sont ouverts aux personnes reconnues comme travailleurs handicapés.
 
Date de fin de publication : 31/08/2025

Les candidatures seront reçues exclusivement à l’adresse suivante jusqu’au 15 septembre 2025 : https://emploi.bnf.fr/DRH/emploi.nsf/IXURL01/RE2025000153_CartAsia-Charge-de-projet-de-recherche-sur-les-cartes-japonaises-H-F?openDocument&n=3&statut=2

[Appel à contributions] Revue Ebisu. Études japonaises, n°64 (2027) : « 1995, une « boîte noire » pour penser le Japon contemporain », envoi des propositions 15 décembre 2025

La revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir d’annoncer son nouvel appel à contributions. Nous attendons vos propositions.

Nous vous rappelons qu’Ebisu publie aussi des articles varia, ainsi que des comptes rendus sur des ouvrages récents relevant des études japonaises.

No 64 (2027) : 1995, une « boîte noire » pour penser le Japon contemporain

Envoi des propositions : 15 décembre 2025

Envoi des articles : 31 juillet 2026

L’année 1995 est souvent présentée comme un tournant dans l’histoire du Japon contemporain. Le pays a d’abord été frappé par deux événements traumatiques : le séisme de Kobe en janvier puis les attentats perpétrés par la secte millénariste Aum Shinrikyō dans le métro de Tokyo en mars. Il est aussi touché par une crise depuis l’éclatement de la bulle spéculative au début de la décennie, qui a pour conséquence une remise en cause du modèle social et économique en vigueur jusqu’alors, ainsi qu’une recomposition politique inédite mettant fin à quarante années d’hégémonie du pouvoir conservateur. De nombreux discours ont tenté de conceptualiser le changement de paradigme initié autour de 1995, dans les domaines historique, économique, sociologique, philosophique et culturel, axés notamment sur la notion de postmodernité et l’émergence d’une société post-industrielle.

Ainsi, cette année pourrait être considérée comme une matrice qui aurait conditionné les transformations ultérieures de la société japonaise, mais également comme une « boîte noire », objet d’un refoulement plus ou moins conscient. Y a-t-il un « avant » et un « après » cristallisés autour de cette année ? Si oui, pour quels changements ? Ou au contraire, quelles continuités derrière cette façade de drames hypermédiatisés ? Quelles leçons peut-on tirer des discours et études produits sur cette période pour éclairer et repenser le Japon contemporain, voire le monde d’aujourd’hui ?

Avec désormais trente ans de recul, ce dossier propose de croiser les regards et les approches dans une perspective transdisciplinaire, qu’il s’agisse d’études de cas, comparatives et/ou sur le temps long, pour faire émerger une nouvelle image de cette année 1995 au Japon, réévaluer son importance et sa singularité, confirmer ou relativiser les travaux antérieurs. Il permettra de revenir sur certaines idées reçues, à commencer par celle d’une année unilatéralement marquée par des phénomènes négatifs. En effet, 1995 se situerait plutôt au croisement de plusieurs paradigmes parfois contradictoires : la crise économique et les faillites bancaires côtoient des secteurs à l’apogée de leur puissance, comme ceux de l’édition et de la télévision, et d’autres qui prennent une nouvelle dimension, à l’image de l’industrie du jeu vidéo ou de l’animation. La crise sociale s’accompagne de véritables avancées du point de vue du droit des femmes, d’initiatives militantes pour fédérer les communautés LGBT, et d’un immense élan de solidarité populaire à la suite du séisme de janvier. Des progrès parfois eux-mêmes en trompe l’œil, suivis de périodes de stagnation, de reculs ou de récupérations politiques, et autant de phénomènes qui pourront faire l’objet de propositions dans ce dossier.

Quatre axes (non exhaustifs) sont proposés :

  •  Économie et politique : au-delà de la bulle spéculative, causes structurelles de la crise économique et des « décennies perdues » ; transition vers une économie des services et ses conséquences ; du séisme de Hanshin-Awaji au désastre du Tōhoku ; de la recomposition politique de 1993-1996 à l’alternance de 2009-2012, etc.
  • Société et religion : « problèmes sociaux » et leur médiatisation (katei hōkai 家庭崩壊, gakkyū hōkai 学級崩壊, ijimefutōkō 不登校, shōnen hanzai 少年犯罪, enjo kōsai 援助交際…) ; avancées en termes d’égalité des sexes ; initiatives militantes pour les droits des personnes LGBT ; « 1995, année du volontariat », ou de sa récupération par l’État ? ; Aum Shinrikyō et les nouvelles religions (dont la secte Moon) ; dérives des grands médias à l’apogée de leur influence, etc.
  • Histoire : enjeux mémoriels à l’occasion du cinquantenaire de la défaite de 1945, de la déclaration Murayama sur la responsabilité japonaise, etc.
  • Culture : productions artistiques, narratives, interactives ; le secteur de l’édition aux limites de son expansion économique ; arrivée d’Internet et démocratisation de l’informatique, etc.

Les propositions de traduction d’article ou de recension d’ouvrage en langues japonaise et anglaise se rattachant à la thématique du dossier sont également bienvenues.

Responsable du dossier : Antonin Bechler, avec le comité de rédaction de la revue EbisuÉtudes japonaises

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées par e-mail, sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx), à l’adresse ebisu@mfj.gr.jp.

Elles ne devront pas excéder 2 000 signes et seront obligatoirement composées des éléments suivants : 

–      nom, rattachement institutionnel et adresse électronique, 

–      titre provisoire ; 

–      problématique ; 

–      annonce de plan ; 

–      résumé (2 000 signes max.) ; 

–      bibliographie indicative.

Les articles définitifs seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Consignes de rédaction détaillées : https://journals.openedition.org/ebisu/1057.