[Appel à participations] « 7ème concours international de traduction JLPP »(inscriptions du 1er au 30 juin 2022)

7ème concours international de traduction JLPP

Le JLPP (Japanese Literature Publishing Project), organisé par l’agence japonaise de la culture Bunka-chô, est un concours dont le but d’identifier et de former les traducteurs/trices de littérature japonaise contemporaine de de demain. 

Dates des inscriptions : 1er au 30 juin 2022.

détail : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster à télécharger

[Appel à communications] 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (date limite pour candidature : 17 juin 2022)

Appel à communications – 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2022)

Sciencescope – Association des chercheurs et étudiants francophones au Japon a le plaisir de vous transmettre son appel à communication pour les 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2022).

Cette année, les RCFK auront lieu le samedi 23 juillet 2022, et si la situation sanitaire nous le permet, nous aurons le plaisir d’être accueillis par l’université de Kyoto Seika.

Organisées avec le soutien de l’Ambassade de France au Japon et de l’Institut Français de Recherche sur le Japon (IFRJ-MFJ, UMIFRE 19, MEAE-CNRS), les Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK) visent à promouvoir les échanges entre chercheurs, étudiants, ingénieurs et institutionnels du Kansai sur leurs activités de recherche au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues.

Les propositions pour des exposés de 20 minutes sont à envoyer avant le 17 juin 2022 par le biais de notre formulaire en ligne. Les résultats vous seront communiqués au maximum le 4 juillet. 

La participation à cet évènement est libre, gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via la page des RCFK 2022.

Les organisateurs espèrent pouvoir organiser un événement hybride afin de bénéficier des avantages tant du présentiel que du numérique, mais le format sera confirmé ultérieurement compte tenu de la situation sanitaire.

[Appel à candidatures] Prix Shibusawa Claudel Volet français 2022 (date limite des candidatures : prolongement jusqu’au 15 juin 2022)

Appel à candidatures
Prix Shibusawa Claudel
Date limite : 15 juin 2022

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise viennent d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2022.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors de deux conférences, l’une organisée à Paris et l’autre organisée à Tokyo à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

  • Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.
  • L’auteur·rice doit avoir moins de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2022.

Dossier à envoyer avant le 31 mai 2022, minuit (heure française)

  • Un curriculum vitae indiquant la date de naissance de la candidate ou du candidat ;
  • Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche ; 
  • Le manuscrit dans son intégralité ;
  • Trois exemplaires en cas d’ouvrage paru (nous contacter pour l’envoi postal) ;
  • Le rapport de soutenance si le texte présenté en candidature est une thèse.

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom de la candidate ou du candidat – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj[at]ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en octobre 2022, la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à la fin de fin de l’année 2022 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2023.

Réglement

Appel à candidatures

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Vies des morts en Asie »

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un deuxième appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème «  Vies des morts en Asie   », coordonné par Florence Galmiche.

Argumentaire

Les morts habitent le monde d’une manière qui leur est particulière. En Asie, où la vie suppose que matière, esprits et flux de force vitale soient réunis et tenus ensemble, le moment de la mort est celui d’une disjonction, voire d’une dispersion. Face à ce phénomène, de nombreuses techniques (appels des âmes lors de cérémonies chamaniques, rédactions de généalogies ou enquêtes médico-légales) ainsi que des objets de nature diverse (tablettes funéraires, portraits ou logiciels de réalité virtuelle) permettent aux vivants d’entrer en relation avec les morts.

L’anthropologie comme l’histoire ont décrit et souligné la vivacité avec laquelle les morts sont présents parmi les vivants et cette thématique de recherche est en plein renouvellement. Citons ainsi les quelques titres suivants : Ghosts of War in Vietnam de Kwon Heonik en 2008, Au bonheur des morts de Vinciane Despret en 2015, ou encore le numéro « Fantômes » de la revue Terrain dirigé par Grégory Delaplace en 2018. Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident souhaite prolonger ces approches en les faisant dialoguer avec des travaux récents qui portent sur la place de la matérialité et des techniques dans les relations avec l’invisible, notamment le numéro « Matérialiser les désirs. Techniques votives » de Techniques et culture, dirigé par Pierre-Olivier Dittmar et al. en 2018, ou le livre Mediums and Magical Things : Statues, Paintings, and Masks in Asian Places de Laurel Kendall en 2021.

Face à la profusion d’objets et de techniques qui permettent aux morts d’évoluer dans le monde des vivants, ce numéro « Vies des morts en Asie » propose ainsi de réfléchir aux manières dont sont produits et utilisés les différents supports d’existence des morts. Le concept de « support d’existence » permet ici d’analyser ensemble des phénomènes généralement étudiés de manière séparée —des tablettes ancestrales à la réalité virtuelle— quel que soit le contexte historique et sans se limiter à des objets d’analyse relevant du religieux ou du rituel.

Les contributions attendues, en anthropologie, histoire, histoire de l’art, sociologie ou littérature, pourront porter sur une ou des sociétés de l’Asie orientale à différentes époques et s’inscrire de manière privilégiée dans l’une des thématiques suivantes :

– La place de la matérialité dans les supports d’existence des morts. Quelles procédures permettent de développer la capacité qu’ont ces supports d’intensifier la présence des morts ? Quelle place occupe l’évolution technologique dans les techniques mises en jeu ? Comment intervient ici la sensorialité ? Jusqu’à quel point recourt-on à la matérialité pour interagir avec les morts ?

– L’emploi et la finalité des objets et techniques. Quelles relations permettent-ils d’établir et de cultiver avec les morts ? Par quoi les morts sont-ils reliés à ces supports ? Et pour combien de temps ?

– Les réaménagements et crises concernant ces supports d’existence. Qu’implique une éventuelle disparition des supports existants pour des morts (perte, destruction, inaccessibilité) ? Quelles sont les conséquences de leur possible dispersion ou encore de leur multiplication ? 

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr,ainsi qu’à la coordinatrice du numéro, Florence Galmiche : florence.galmiche[at]u-paris.fr

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques »

Appel à contributions
Numéro spéciale de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques »

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques », coordonné par Stéphane Feuillas et Christian Lamouroux.

Argumentaire

À l’heure où la Chine affirme triomphalement avoir vaincu l’extrême pauvreté (le 25 février 2021), peut-être est-il temps de s’interroger à nouveaux frais sur les définitions, les représentations et le statut des pauvres dans les pays d’Asie orientale. Face à une telle question et à l’ampleur de ce programme, nous partirons d’une définition minimale due à Georg Simmel (1858-1918) : « Est pauvre celui dont les moyens ne suffisent pas aux fins qu’il poursuit » (Le Pauvre, Éditions Allia, 2009). Si cette définition est, dans la pensée de Simmel et dans son approche sociologique de l’argent, opératoire dans la sphère économique et sociale, elle peut aussi, et c’est le choix que nous ferons ici, quitte à lui être infidèle, être déclinée dans d’autres champs, et en particulier peut servir à décrire a contrario son envers, la pauvreté volontaire à la recherche de la richesse spirituelle.

L’objectif de ce numéro thématique d’Extrême-Orient, Extrême-Occident serait ainsi d’étudier sans restriction de corpus les caractérisations de la pauvreté dans les cultures est-asiatiques à partir des représentations du « pauvre ». Seront mobilisées des analyses littéraires, historiques, picturales, cinématographiques aussi bien qu’économiques ou sociologiques pour tenter de cerner des évolutions, des changements de regard et de perception du pauvre et des engagements pour sa défense, en se gardant de les saisir à partir de la seule visée institutionnelle de réduction de la pauvreté.

Les littératures au sens large et les arts est-asiatiques, passés comme présents, regorgent en effet d’évocations très précises du pauvre, l’inscrivant dans des lieux (urbains ou ruraux), des statuts et des métiers, des formes de vie (érémitisme, monachisme) ou des stratégies de prise en charge. Ils mettent aussi en scène différentes approches selon que l’on considère la pauvreté comme un état, un stigmate, un passage dans une vie d’homme ou comme une part inaliénable, voire inévitable de la condition humaine, liée à une certaine idée du destin.

On sera particulièrement attentif tout d’abord au vocabulaire (désignations synonymes et connotations) qui désigne dans les langues asiatiques, la pauvreté et le pauvre, aux textes, œuvres et documents qui qualifient et interrogent les couples riche/pauvre ou puissant/pauvre. On s’efforcera par exemple de comprendre comment sont perçus les glissements de la pauvreté à la misère, les formes de solidarité visant à éviter ces glissements. On analysera tout autant la qualification négative de ces glissements dans de nouveaux contextes du fait, par exemple, du passage de la campagne à la ville, et donc de nouvelles formes de sédentarité ou de vagabondage des pauvres.

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Stéphane Feuillas stephane.feuillas[at]gmail.com et Christian Lamouroux christianlamouroux[at]gmail.com.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à communications] « Gēmu : qu’est-ce qu’un jeu vidéo “japonais” ? (date limite des candidatures 15 décembre 2022)

Appel à communications

Gēmu : quest-ce quun jeu vidéo japonais” ?

Appel à communication pour une journée d’étude organisée à Lyon le 11 mai 2023

Organisateurs : Julien Bouvard (IETT, Université Jean Moulin – Lyon 3) et Grégoire Sastre (CRJ-Ehess, Université Cergy Paris)

 Informations pratiques

  • La journée d’étude se tiendra à Lyon le jeudi 11 mai 2023
  • Les communications (30 minutes) seront en français.
  • Les abstracts (nom, affiliation, titre et résumé de 15 lignes environ) devront être envoyés avant le 15 décembre 2022 aux adresses mail des organisateurs : gregoire.sastre[at]cyu.frjulien.bouvard[at]univ-lyon3.fr 

Argumentaire

Depuis les années 1970, le Japon tient une place majeure dans la production vidéoludique mondiale. Tout le monde connaît les noms de Nintendo, Sega, Taito, Namco et plus récemment Sony, acteurs d’un vaste marché qui commence dans le jeu d’arcade et s’étend aujourd’hui jusqu’au jeu mobile. Leur incontestable succès international a largement contribué à associer le pays à ces objets vidéoludiques, au point que le Japon a longtemps été perçu comme un eldorado du jeu vidéo, en avance sur le reste du monde. Paradoxalement, c’est au moment où le Japon entrait dans une période de récession économique – l’ère Heisei 1989-2019 – que sa culture populaire, dont la production vidéoludique, devenait l’un des emblèmes contemporains du pays, ce qui a nourri quelques espoirs en matière de Soft Power dans les années 2000 (Iwabuchi 2002).

Or, il nous semble nécessaire de nous interroger sur ce qu’est un jeu vidéo japonais. Nous nous demanderons ainsi ce qu’est un gēmu, en reprenant le terme proposé par Martin Picard (Picard 2013) pour le différencier de la production mondiale.

Cette journée d’étude a pour objectif de discuter les spécificités d’un jeu vidéo “japonais” ou “à la japonaise” en tentant d’en définir des balises dans plusieurs domaines, correspondant à plusieurs approches méthodologiques. 

En tant qu’objet, d’abord, celui-ci est défini par son historicité. Des premiers jeux produits par des entreprises japonaises, tels que les clones de Pong par Taitō dans les années 1970, jusqu’aux sorties actuelles telles que Elden Ring(2022), le medium a considérablement évolué, autant dans sa forme que dans ses processus de production ou dans son ampleur économique. L’une des particularités de l’industrie vidéoludique tient, sans doute davantage que pour toute autre industrie culturelle, à sa nature profondément globale. Dans le cas du Japon, le lien très puissant avec les États-Unis se retrouve dans la création de sociétés transnationales comme Sega, ou dans les accords internationaux de développement ou de distribution qui constituent des étapes importantes dans l’histoire du jeu vidéo japonais.

Comme tout produit culturel, le jeu vidéo (japonais) est d’abord une industrie. La question est triple : il s’agit ici de savoir quelle est la place de cette économie dans le contexte japonais, quelle relation s’établit entre cet objet et l’industrie des loisirs, et quelle est son histoire particulière (Hendry, Raveri 2001). 

On sait à quel point les franchises transmédiatiques japonaises se sont développées grâce à un astucieux media mix (Steinberg 2012). Les jeux vidéo s’intègrent parfaitement à ce cocktail médiatique mêlant jeu vidéo, film, manga, dessin animé ou produit dérivé, une synergie qui capitalise sur la popularité d’une série pour en assurer le succès commercial en dépassant les frontières médiatiques. Au-delà des aspects économiques du phénomène, on peut s’interroger sur les transferts esthétiques et narratifs entre ces médias, à la manière d’Azuma Hiroki qui évoque le “réalisme vidéoludique” comme l’une des pierres angulaires de la culture otaku contemporaine (Azuma 2007). Les formes de narration propres du jeu vidéo se seraient ainsi déplacées vers d’autres médias, engendrant des récits à narration éclatée, comparables à des “run” de jeu vidéo.

S’interroger sur le jeu vidéo japonais nécessite également de réfléchir aux lieux relatifs aux pratiques du jeu vidéo au Japon. Il faut ainsi examiner la place des salles d’arcade (Pelletier-Gagnon 2019) et les modes de consommation du jeu vidéo qui y sont mis en place avec leurs sociabilités propres, mais aussi les manières originales de se réapproprier les personnages issus de cet écosystème médiatique dans l’espace public japonais (Ernest dit Alban 2019).

Il s’agit également d’aborder les jeux japonais en tant que productions de l’esprit, proposant des grammaires vidéoludiques originales, qui sont pour certaines nées au Japon et qui définissent parfois des genres considérés comme spécifiquement japonais (JRPG, jeux de combat, Tactical RPG, Shmup, Visual Novel, etc.). Dans cette logique, quelles sont les influences croisées entre productions japonaises et productions étrangères ? À l’inverse, existe-t-il des jeux “trop” japonais pour franchir les frontières de l’archipel ?

Aborder le sujet du jeu vidéo japonais, c’est aussi se confronter à des représentations du monde qui ne correspondent pas toujours aux préconceptions occidentales du domaine. La “masculinité militarisée” (Kline 2003), concept souvent mobilisé dans les Game studies pour définir une représentation paradigmatique dans le jeu vidéo apparaît, à plusieurs égards insuffisant, voire erroné, quand il s’agit de définir le prototype du jeu vidéo à la japonaise. Les joueurs PC masculins au Japon préfèrent manifestement les histoires d’amour (Bouvard, Triclot, 2019) aux récits militaires héroïques d’un Call of Duty.

En dehors du cadre universitaire, le jeu vidéo japonais est souvent l’objet d’articles dans la presse vidéoludique occidentale. Il est donc identifié comme tel, par des journalistes, mais aussi par des joueurs qui ont eux-mêmes une idée de ce que doit être un jeu vidéo “japonais”. Il est donc nécessaire de comprendre comment ce discours s’est constitué et dans quelle mesure il entretient notamment des clichés orientalistes.

Enfin, il faut aborder la place du Japon dans les jeux vidéo, c’est-à-dire des représentations du Japon à l’intérieur du medium. Qu’ils soient japonais ou étrangers, nombre de jeux utilisent le Japon comme toile de fond. On pense à Ghost of Tsushima (2020) dont la volonté d’authenticité, malgré de nombreux raccourcis, a été un argument de vente. De tels questionnements ne doivent pas se limiter aux jeux non japonais, mais également s’emparer des jeux japonais qui, en miroir, même lorsqu’ils sont ancrés dans des espaces imaginaires ou des représentations que l’on pourrait juger “occidentales”, comme ceux réalisés par Miyazaki Hidetaka (Dark SoulsElden Ring, etc.) ou par Miyamoto Shigeru (MarioZelda, etc.) participent tout autant à la création d’une image du Japon que d’un « jeu vidéo japonais ».

C’est à travers ces différentes entrées que nous souhaitons traiter le sujet du jeu vidéo japonais, en réunissant des universitaires de tous horizons, afin d’établir des ponts entre les études japonaises, les Game studies, et d’autres champs ou disciplines comme l’histoire, la littérature, la sociologie ou l’anthropologie.

Julien Bouvard et Grégoire Sastre

Bibliographie indicative

AZUMA Hiroki, Gêmu teki riarizumu no tanjô – dôbutsuka suru posutomodan 2 (la naissance du réalisme vidéoludique – la postmodernité animalisante 2), Tôkyô, Kôdansha, 2007.

BOUVARD Julien, TRICLOT Mathieu,  « « Les 17 ans éternels » : apprendre à jouer à Clannad », in BERRY Vincent, ANDLAUER Leticia, Jeu vidéo et adolescence, Presses de l’Université de Laval, 2019, p.149-176.

ERNEST DIT ALBAN Edmond, Le recyclage comme moteur de la fabrique de lespace social (et piéton) du sanctuaire féminin otaku dOtome-Road à Ikebukuro, thèse de doctorat, Université Paris 8 – Université Concordia, 2019.

HENDRY J. & RAVERI M. (dir.), Japan at Play, Londres, Routledge, 2001.

HUTCHINSON Rachael, Japanese Culture Through Videogames, Londres, Routledge, 2019.

HUTCHINSON Rachael, PELLETIER GAGNON Jérémie, Japanese Role-Playing Games: Genre, Representation, and Liminality in the Jrpg, Lexington, Lexington Books, 2022.

STEINBERG Marc, Animes Media Mix: Franchising Toys and Characters in Japan, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2012.

KLINE Stephen (dir.),, Digital Play, Montreal & Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003.

PELLETIER GAGNON Jérémie, Playing in Public: Technological Trajectories and Gamers’ Strategies in Japanese Game Centers, thèse de doctorat, University of Alberta, 2019.

PICARD Martin, « The Foundation of Geemu: A Brief History of Early Japanese video games », Game Studies, volume 13, issue 2, décembre 2013. http://gamestudies.org/1302/articles/picard

[Appel à publications] Collection de livre numérique « Civilisations de l’Asie orientale » du CRCAO

Le CRCAO-UMR 8155 a choisi de refonder sa collection de livres numériques lancée en 2018. 

La série Civilisations de l’Asie orientale publie des ouvrages de recherche dans les domaines aréaux correspondant aux activités du laboratoire CRCAO : aires culturelles chinoise, japonaise, tibétaine, et plus généralement ensemble de l’Asie orientale.

Les domaines disciplinaires concernés sont ceux correspondant aux activités des membres du CRCAO : histoire, histoire de l’art et esthétique, archéologie, littératures, philologie, religions et histoire religieuse, philosophie, anthropologie, sciences sociales et politiques.

La publication dans la série n’est PAS réservée aux membres du CRCAO. Tous les spécialistes de l’Asie orientale travaillant dans les domaines aréaux et disciplinaires mentionnés peuvent soumettre des manuscrits.

Toutes les informations sont disponibles sur cette page : https://www.crcao.fr/les-editions/presentation/

[Appel à contributions] Revue d’études japonaises Ebisu – numéro thématique 61 / « Le Japon et ses doubles : Étude et représentation des territoires japonais et de leur aménagement à travers les arts et la littérature »

Le Japon et ses doubles

Étude et représentation des territoires japonais et de leur aménagement à travers les arts et la littérature

Comment l’intense production littéraire et artistique japonaise influe-t-elle sur l’aménagement du Japon et de ses territoires ? Comment cet aménagement en retour influe-t-il sur la production littéraire et artistique japonaise ?

Ce numéro spécial s’intéresse à l’hypothétique valeur heuristique et à la tout aussi hypothétique dimension performative que jouent les représentations artistiques et littéraires, voire les mythes, dans la fabrique des territoires japonais et l’évolution des logiques et des principes de leur aménagement. Inversement, ce numéro cherche aussi à mesurer et analyser l’impact qu’aurait la dynamique d’aménagement des ter- ritoires sur la production artistique et la littéraire japonaise, voire sur l’inflexion possible des grands mythes qui les structurent. Cet appel invite en particulier les contributeurs et contributrices à réfléchir à cinq grands axes :

  • Perspective esthétique critique : la représentation littéraire et artistique des territoires ;
  • Perspective opérationnelle : le tournant narratologique de l’aménagement ;
  • Perspective scientifique d’une épistémologie réflexive : écarts, influences et apports croisés entre art, littérature et productions scientifiques portant surl’aménagement des territoires ;
  • Perspective méthodologique et technique : la structure des véhicules du réel,les dispositifs artistiques et la nature des régimes de production de l’espace ;
  • Perspective institutionnelle : 100 ans de réflexion et d’échanges, le rôle des arts et des lettres dans l’aménagement de la Maison franco-japonaise (etinversement).Cet appel concerne les arts et la littérature dans une acception volontairement très large. Tout type de production artistique est ici concerné : les beaux-arts, le cinéma, la poésie, la bande dessinée, la littérature de consommation, les anime, les mangas, le théâtre, l’opéra, les marionnettes, la musique, la danse, l’architecture, les arts contemporains ou numériques… et jusqu’à des formes d’artisanat participant de la production d’images, d’imaginaires, de discours et de perceptions sur l’espace, les territoires et l’aménagement – ainsi en va-t-il de la poterie, de la mode, des para- vents, des lanternes, des timbres-poste…

Responsable du dossier : Raphaël Languillon-Aussel avec le comité de rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises.

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx) à : ebisu[at]mfj.gr.jp et languillon[at]mfj.gr.jp.

Elles seront composées d’un titre provisoire, d’un résumé de 800 signes, d’une bibliographie indicative et d’une liste des sources de financement de la recherche. L’auteur ou l’autrice veillera à préciser son nom, son ratta- chement institutionnel et son adresse électronique.

Les articles seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Lire attentivement les consignes indiquées ci-dessous : https://journals.openedition.org/ebisu/1057

Argumentaire complet

Version PDF à télécharger

Le Japon n’existe pas n’est pas que le titre provocateur du premier roman d’Alberto Torres-Blandina, ou la parabole du simulacre que sont devenus les territoires plongés dans un état généralisé de compétition économique qui substitue leur imaginaire marketing à leur réalité matérielle. C’est aussi l’affirmation d’un constructivisme, à savoir que les pays et les territoires sont des réalités sociales avant que d’être des principes de réalité matériels ou naturels ; ils sont des constructions avant d’être des évidences. Pris dans le tourbillon excessif du postmodernisme, les territoires sont devenus à ce titre des morceaux d’hyper-réalité, où l’image prend le pas sur la pure matérialité de ce qui est, et tend à réduire l’espace à ce qui se voit, puis à ce qui se perçoit et enfin à ce qui se représente. Dans l’économie de l’attention, l’hyper-réalité a ainsi remplacé l’espace tel qu’il est par ses représentations qui font du réel ce qui advient au regard d’un référant imaginaire aux conséquences pourtant bien concrètes : à ce titre, le mythe littéraire et artistique, pris dans un sens très large, modèle le réel à son image, quand il ne s’y substitue tout simplement pas dans le refus, le dégoût ou le déni de réalité. Au Japon, le processus fonctionne particulièrement bien – d’où le choix d’Alberto Torres-Blandina de faire porter son roman dessus – y compris dans les mythes historiques de ses origines.
Pourtant, au cœur de l’inflation postmoderniste, tout principe de réalité, tout effet de structure, toute résistance de la matérialité n’ont pas disparu. Pour le dire autrement, l’aménagement et les interventions sur la structuration des territoires ne sont pas seulement les fruits d’une sphère auto-référente de signes, d’images et de représentations : la granulométrie de l’espace, ses enjeux, ses contraintes et ses (im)possibilités imposent aussi aux mythes, aux lettres et aux arts, des inflexions qui sont celles de la contingence de l’espace réellement aménagé – et de ses transformations. Ainsi, l’évolution des mythes et les dynamiques territoriales sont-elles co-construites, parfois très lentement, parfois poussées par les accidents de l’histoire ou l’accélération des sociétés. Si les territoires résultent de constructions mentales à la fois individuelles et collectives qui empruntent à la production littéraire et artistique une partie de leur substance, cette dernière n’est pas totalement extérieure à leur matérialité pure. Comment l’intense production littéraire et artistique japonaise influe-t-elle sur l’aménagement du Japon et de ses territoires ? Comment cet aménagement en retour influe-t-il sur la production littéraire et artistique japonaise ?
Ce numéro spécial s’intéresse à l’hypothétique valeur heuristique et à la tout aussi hypothétique dimension performative que jouent les représentations artistiques et littéraires, voire les mythes, dans la fabrique des territoires japonais et l’évolution des logiques et des principes de leur aménagement. Inversement, ce numéro cherche aussi à mesurer et analyser l’impact qu’aurait la dynamique d’aménagement des territoires sur la production artistique et la littéraire japonaise, voire sur l’inflexion possible des grands mythes qui les structurent. Cet appel invite en particulier les contributeurs et contributrices à réfléchir à cinq grands axes : 

  • Perspective esthétique critique : la représentation littéraire et artistique des territoires

Comment sont dits, décrits, représentés voire critiqués les territoires japonais et leur aménagement dans les productions artistiques et littéraires japonaises, voire étrangères portant sur le Japon ? Comment, à l’inverse, les nouveaux aménagements (comme le grand mur de béton du Tōhoku), les transformations des aménagements existants (l’accident de la centrale de Fukushima et les réflexions postnucléaires du parc énergétique nippon), voire les nouvelles politiques ou idéologies aménagistes influencent-ils la littérature et les arts japonais ? De façon plus générale, que nous apprennent de l’évolution de la société japonaise ce que les arts et la littérature nous disent des territoires japonais et de leur aménagement ?

  • Perspective opérationnelle : le tournant narratologique de l’aménagement

Depuis une vingtaine d’années, le tournant néolibéral de l’aménagement a mis un terme aux politiques de planification économique et spatiale, conduisant à l’émergence d’une fabrique des territoires par projets, rendant nécessaire de trouver de nouvelles logiques de coordination, d’intégration et d’adhésion populaire : de là procède le tournant narratologique de l’aménagement et le renforcement de la place des grands récits dans les opérations d’intervention sur les territoires. Quels sont les grands récits qui structurent l’aménagement et la production de l’espace (ou des espaces) japonais, et quels liens entretiennent-ils avec les arts et la littérature ? Comment la littérature grise opérationnelle se positionne-t-elle vis-à-vis de la production artistique et littéraire ? Comment le péritexte, l’hypertexte, le paratexte voire l’hypotexte de l’aménagement s’inscrivent-ils dans de nouvelles logiques transtextuelles et transmédiales qui mobilisent à des niveaux différents et selon des modalités diverses les arts et la littérature ?

  • Perspective scientifique d’une épistémologie réflexive : écarts, influences et apports croisés entre art, littérature et productions scientifiques portant sur l’aménagement des territoires

L’aménagement n’est pas qu’un acte d’intervention sur un territoire : c’est aussi un champ d’expertise producteur de savoirs, voire une discipline académique à part entière – le statut est encore âprement débattu. Dans quelles mesures les écrits académiques reflètent-ils les sensibilités artistiques et la performativité des mythes et des représentations littéraires et artistiques que leurs auteurs souhaiteraient retrouver dans les principes de réalités qu’ils étudient ? Pour le dire autrement, dans quelles mesures la production académique est-elle possiblement influencée par les grands mythes auxquels adhèrent et que souhaitent voir advenir, consciemment ou non, honnêtement ou non, les scientifiques analysant les logiques d’aménagement et de structuration du Japon et de ses territoires ? Inversement, en quoi les écrits savants sur l’aménagement japonais influencent-ils les mythes existants, voire en génèrent-ils de nouveaux ? Cet axe insiste en particulier sur la dimension réflexive de celles et ceux qui produisent du savoir sur l’espace japonais au regard des représentations que celles et ceux qui « fantasment » l’espace dans l’art et la littérature produisent et diffusent. Autrement dit, c’est la porosité voire la distorsion entre constructions scientifiques et constructions littéraires et artistiques des discours et des représentations sur l’espace japonais que l’on cherche ici à mesurer, à analyser et à discuter, en partant du postulat qu’en dehors de catégories mentales socialement construites, le réel (l’objet des sciences) et ses analyses n’existeraient pas. Cet axe concerne toute discipline portant de près ou de loin sur l’espace et les territoires japonais (à savoir, la géographie, l’urbanisme, l’histoire, l’économie, l’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques, la philosophie, l’ethnographie…).

  • Perspective méthodologique et technique : la structure des véhicules du réel, les dispositifs artistiques et la nature des régimes de production de l’espace

Depuis au moins Walter Benjamin, une relation étroite a été établie entre les techniques de reproduction des images et la nature des régimes politiques. Dans quelles mesures et en quoi les supports, les techniques et les formes artistiques et littéraires mobilisés dans les représentations des territoires japonais impactent-ils les modalités de leur aménagement et, au-delà, les régimes politique et économique de leur production et de leur exploitation ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité au Japon que le pays est leaderdans l’industrie du numérique, ce qui a des conséquences fortes en termes de visualisation digitale des territoires, ou encore sur les modalités de diffusion des images du Japon – ce sur quoi surfent en grande partie les acteurs du Cool Japan, qui n’est pas sans relation avec la croissance récente du tourisme et de la consommation d’espace au Japon. Dans une perspective plus vaste, en quoi la nature des supports et la structuration des dispositifs de production et de circulation des représentations artistiques et littéraires de l’aménagement et de l’espace impactent-ils les régimes politiques japonais (passés ou actuels) ?

  • Perspective institutionnelle : 100 ans de réflexion et d’échanges, le rôle des arts et des lettres dans l’aménagement de la Maison franco-japonaise (et inversement)

Le 7 mars 1924, Eiichi Shibusawa, le père de la modernisation économique du Japon, et Paul Claudel, célèbre poète alors ambassadeur de France au Japon, créaient la Maison franco-japonaise (MFJ). Dédiée aux échanges culturels entre la France et le Japon, mais aussi porte d’entrée de la culture française dans l’Archipel, l’institution est un haut-lieu matériel et immatériel des relations franco-japonaises au Japon. En cela, la MFJ est à la fois le produit d’une idée où viennent se confronter des représentations et des identités multiples, et un espace physique qui conditionne en partie l’accès et l’expression en ses murs de ces représentations. Quel rôle cet espace matériel et immatériel a-t-il joué dans la diffusion de la représentation des territoires français dans la littérature et les arts du Japon et dans celle de la représentation des territoires japonais dans la littérature et les arts français ? Quel rôle ces représentations ont-elles eu sur la fabrique matérielle de la MFJ, son évolution, mais aussi plus largement sur la production d’espaces en France et au Japon ? Autrement dit, dans quelles mesures la Maison franco-japonaise a-t-elle été le lieu d’un échange, d’un passage, voire d’une hybridation, des représentations artistiques et littéraires de l’espace et de l’aménagement japonais en France et français au Japon ? Dans quelles mesures aussi constitue-t-elle un espace ou un dispositif à la fois producteur de récits, produit par des récits ou faisant l’objet de récits littéraires ou artistiques ? Ce dernier axe s’inscrit dans la perspective du centenaire de l’existence et des activités de la Maison franco-japonaise de Tokyo, et recontextualise au regard d’une dynamique institutionnelle majeure les quatre axes précédents de l’appel. 
Cet appel concerne les arts et la littérature dans une acception volontairement très large. Tout type de production artistique est ici concerné : les beaux-arts, le cinéma, la poésie, la bande dessinée, la littérature de consommation, les anime, les mangas, le théâtre, l’opéra, les marionnettes, la musique, la danse, l’architecture, les arts contemporains ou numériques… et jusqu’à des formes d’artisanat participant de la production d’images, d’imaginaires, de discours et de perceptions sur l’espace, les territoires et l’aménagement – ainsi en va-t-il de la poterie, de la mode, des paravents, des lanternes, des timbres-poste… 

Ebisu. Études japonaises est une revue à comité de lecture fondée en 1993 et publiée par l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise.

[Appel à communications] Journée d’études consacrée aux recherches actuelles sur le nō en études japonaises – Aix-Marseille Université (Date limite des candidatures : 22 mai 2022)

Appel à contribution – le  et sa postérité dans les échanges et l’histoire de la scénographie

Dans le cadre d’une journée d’étude centrée autour de l’existence de la scène de nô d’Aix-en-Provence, nous lançons un appel à contribution pour une matinée qui portera sur les recherches actuelles, en études japonaises, sur le .

Les problématiques favorisées sont plus particulièrement la patrimonialisation du , son rôle dans les échanges et la diplomatie culturelle, ou encore sa pratique à l’ère contemporaine, mais tous les types de travaux, y compris sur le classique, pourront être considérés.

La journée d’étude aura lieu entre le 7 et le 9 septembre 2022 (date à confirmer bientôt). Elle sera associée à une représentation de , et comportera une table ronde avec des acteurs et metteurs en scène.

La date-limite pour l’appel est fixée au 22 mai 2022.

pistes : écrits de Jean-Louis Barrault, théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, représentations claudeliennes récentes etc.

Problématiques favorisées : la question du jeu de l’acteur, l’hybridation et les échanges culturels, le rapport entre innovation et patrimonialisation.

RESPONSABLE : 

Arthur Mitteau (Mcf, A.M.U., IrAsia) et Makiko Matalon (A.M.U., IrAsia)

URL DE RÉFÉRENCE

https://www.aixenprovence.fr/Le-theatre-No-et-son-ecrin-de-verdure

Contact : arthur.mitteau[at]univ-amu.fr

[Appel à candidatures] Prix de thèse du GIS Asie 2022 (date limite des candidatures : 6 juin 2022)

Prix de thèse 2022

Le 5 mai 2022, le GIS Asie organise la quatrième édition du Prix de thèse sur l’Asie.
Sont éligibles des travaux soutenus en 2020 et 2021, dans toutes les disciplines des lettres et sciences humaines et sociales et portant sur l’Asie.

Le jury et les prix

Trois prix, d’une valeur de 3 000€ chacun, seront attribués par le jury composé de membres du conseil scientifique du GIS.

L’objectif de ce prix de thèse

Ce prix est destiné prioritairement à financer ou co-financer la publication de la thèse. Ils seront remis solennellement à la fin de l’année 2022.

Conditions générales de candidature

  • Avoir soutenu entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 une thèse sur l’Asie en lettres ou sciences humaines et sociales et obtenu un doctorat délivré par une institution française ou par une institution membre du GIS Asie.
  • Avoir envoyé une candidature complète par voie électronique au plus tard le vendredi 6 juin 2022
     

Modalités de dépôt de candidature :

  • Remplir le formulaire de dépôt de candidature
  • Déposer les fichiers suivants sur le site dédié, au format PDF :
    •  Un formulaire de dépôt de candidature (ci-contre)
    •  Un lien fonctionnel vers le site de dépôt électronique de la thèse (site d’université, site theses-en-ligne de HAL, etc.)
    •  Une copie du diplôme de doctorat (ou de l’attestation de soutenance si le diplôme n’est pas disponible)
    •  Un exemplaire du rapport de soutenance. Pour les universités étrangères où il n’existe pas de rapport, prière de joindre deux lettres de recommandation : la première du directeur de thèse, la seconde d’un autre chercheur ou universitaire ayant participé au jury de soutenance
    •  Un CV
    •  Une liste des publications

⚠️​ Un accusé de réception sera envoyé aux candidats après vérification des pièces demandées. ⚠️​
📑 Lire l’appel à candidature

📑 Lire le règlement du prix de thèse

contact : communication[at]gis-reseau-asie.org