Appel à publications / “Japan Review” (Nichibunken)

Japan Review est une revue interdisciplinaire, évaluée par des pairs, consacrée à l’étude du Japon et publiée par le Centre international de recherche en études japonaises de Kyoto (Nichibunken). En octobre 2021, Ted Boyle a succédé à John Breen à la tête de la rédaction.

La Revue du Japon sollicite des manuscrits exceptionnels portant sur tous les aspects du Japon, passés et présents. Présentant diverses perspectives théoriques et analytiques, elle est ouverte aux soumissions provenant de toutes les sciences humaines et sociales. Les sujets, les méthodes et les approches qui revêtent une importance particulière pour le domaine peuvent être examinés dans le cadre de numéros spéciaux de la revue ou de sections spéciales au sein de celle-ci.

Les articles soumis à la Revue du Japon font l’objet d’une évaluation en double aveugle par au moins deux examinateurs externes. La revue publie également des notes de recherche plus courtes, des articles de synthèse et des traductions annotées de textes importants, ainsi qu’un généreux assortiment de critiques de livres dans chaque numéro. Tous les numéros de la revue sont disponibles en accès libre et dans un beau format imprimé.

Les soumissions doivent être adressées à jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

Pour toute question, le rédacteur en chef peut être contacté à l’adresse nichibunted[at]gmail.com.

English version

Japan Review is an interdisciplinary, peer-reviewed journal for the study of Japan, published by the International Research Center for Japanese Studies in Kyoto (Nichibunken). In October 2021, Ted Boyle took over the editorship from John Breen.

Japan Review solicits outstanding manuscripts relating to all aspects of Japan, past and present. Showcasing diverse theoretical and analytical perspectives, it is open to submissions from across the humanities and social sciences. Subjects, methods and approaches of particular significance to the field may be examined as Special Issues of the journal or as Special Sections within it, please contact the editor for details. 

Articles submitted to Japan Review are subject to double-blind peer review by at least two external referees. The journal also publishes shorter research notes, review articles, and annotated translations of important texts, as well as a generous assortment of book reviews with every issue. All issues of the journal are available fully Open Access, and in a handsome print format. 

Submissions should be made to jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

For inquiries, the editor may be contacted at nichibunted[at]gmail.com.

Appel à communications / “Terrains japonais – Rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises 2022 – (date limite 15 janvier 2021)

Appel à communications

Terrains japonais

– Rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises 2022 – 

Dates : Jeudi 24 et vendredi 25 mars 2022

Lieu : Inalco / Université de Paris

Date limite d’envoi des propositions : 15 janvier 2022

Présentation : 

Au-delà des disciplines et des objets, la pratique ethnographique constitue une approche efficace et spécifique permettant d’approfondir l’analyse du Japon contemporain. L’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises se veutun espace d’échange pour les chercheurs en japonologie utilisant une pratique de terrain dans le cadre de leur recherche (https://terrainjapon.hypotheses.org). Elle suscite des Rencontres dont les objectifs sont multiples : effectuer un état des lieux de résultats d’enquête récents et de projets à venir ; initier des collaborations nouvelles ; ouvrir une fenêtre aux étudiants intéressés par l’ethnographie appliquée au Japon ; approfondir des questionnements sur la méthode ethnographique et partager des « trucs de terrain ». 

Les deux journées prévues en 2022, dont Fujita Yuiko, professeure de sociologie à l’Université Meiji sera l’invitée d’honneur, seront structurées autour d’un atelier de présentation des travaux des participants. Elles accueilleront également un espace de discussion sur les publications récentes, ainsi que la présentation de films documentaires. 

Format : 

Elles sont ouvertes à tous, jeunes chercheurs comme vétérans, dès lors que l’ethnographie – comprises ici dans le sens d’un recours à des observations participantes ou non participantes, au Japon, sur une période régulière de plusieurs semaines – joue un rôle central dans leur recherche. 

Chaque intervenant disposera de 20 minutes pour présenter ses travaux, suivies de 10 minutes de discussion avec les autres participants. 

Les propositions d’intervention devront être transmises avant le 15 janvier 2022. Elles devront présenter un titre, un résumé de l’intervention d’une dizaine de lignes, des mots-clés, ainsi que les informations administratives de la personne candidate. 

Les propositions sont à envoyer à : jean-michel.butel[at]inalco.fr ; cesar.castellvi[at]u-paris.fr ; anne-lise.mithout[at]u-paris.fr.

Planning : 

– 30 novembre 2021 : diffusion de l’appel

– 15 janvier 2022 : fin de la réception des propositions d’intervention

– 30 janvier 2022 : réponse aux propositions

Comité d’organisation : 

Jean-Michel Butel (Inalco)
César Castellvi (UP)
Anne-Lise Mithout (UP)

Pour le moment, les Rencontres 2022 sont prévues en présentiel. L’organisation reste susceptible d’évoluer en fonction du contexte sanitaire. 

Contacts : jean-michel.butel[at]inalco.fr ; cesar.castellvi[at]u-paris.fr ; anne-lise.mithout[at]u-paris.fr

Appel à communications / Groupe d’études de philosophie japonaise (Date limite : 31 décembre 2021)

Groupe d’étude de philosophie japonaise

Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco, Université de Paris, CNRS, 

http://philosophiejaponaise.blogspot.fr/

Appel à communication : 

Si vous êtes doctorant, étudiant en M2 ou chercheur attaché à un laboratoire de recherche et si vous vous intéressez à un philosophe ou un penseur japonais, ou si le thème de votre travail a des rapports, d’une manière ou d’une autre,  à la philosophie japonaise, votre communication sera la bienvenue.  Elle peut également être le compte-rendu d’un travail en cours. 

Les séances seront constituées de deux exposés d’environ 40 minutes suivis d’une discussion.  

 Si vous le souhaitez, envoyez le titre et le résumé de l’exposé, 1 page A4, avant la fin décembre 2021 à : 

Takako SAITO : takako.saito@inalco.fr

Akinobu KURODA : akinobukuroda@gmail.com

Arthur MITTEAU: arthur.mitteau@univ-amu.fr

Simon EBERSOLT : simon.ebersolt@gmail.com

[Rappel] Appel à communications / “Décentrement(s) : théories et pratiques d’un concept nomade” (Colloque international marquant les 10 ans du laboratoire (EA) REMELICE 31 mars et 1er avril 2022, Université d’Orléans)

Décentrement(s) : Théories et pratiques d’un concept nomade
Colloque international marquant les 10 ans du laboratoire (EA) REMELICE 31 mars et 1er avril 2022, Université d’Orléans

Le laboratoire orléanais REMELICE, qui fêtera ses 10 ans en 2022, entreprend de penser son objet d’étude structurant (les langues-cultures) au prisme du concept topique, mais non aisément défini, du décentrement. Nous invitons des communications portant sur les aires anglophones, hispanophones, japonophones et sinophones, ainsi que les communications portant sur les arts visuels, toutes aires géographiques confondues.

Ce colloque se veut l’occasion de saisir le concept de décentrement de manière explicitée et systématique, et de cerner les limites d’un outil apparemment, et paradoxalement, central de notre modernité. Le décentrement apparaît comme le principe de toute pensée critique, mais il constitue également, poussé dans ses derniers retranchements, une mise en crise de toute pensée – comment en effet, s’abstraire de son point de vue, centre résilient et persistent de tout système intellectuel ? Est-il simplement possible de décentrer entièrement la pensée, une pensée, sa pensée ? Jusqu’où peut-on désaxer disciplines, savoirs et discours, sans verser dans l’absence de sens – en d’autres termes, est-il réellement possible de penser le(s) décentrement(s) ? Y a-t-il même un centre, des centres, dans notre monde mondialisé, projeté dans le post-structuralisme théorique et le multi-latéralisme/polylatéralisme politique, économique et esthétique ? Qu’y aurait-il à gagner dans cette perte du centre ? Quelles traces, concrètes ou symboliques, reste-t-il d’un centre ancien après sa relégation ? Oscillant entre des formes matérielles, voire, mémoriales et monumentales, et une évanescence furtive, le décentrement permet de penser le transculturalisme sous ses diverses formes, ainsi que l’interdisciplinarité. Il nous place du côté de processus en cours, de la créolisation, de la relation, dans le sens que Glissant donne à ce terme.

Le concept de décentrement ne se confond pas avec eux, mais touche à d’autres concepts : déplacement, déséquilibre, décloisonnement, désenclavement, défiguration, déliaison, qui disent tous, de par leur préfixe, la rupture, le changement soudain et peut-être brutal. De ce point de vue, le concept de décentrement est un opérateur privilégié pour scruter ce qui se passe dans le mouvement du passage, et peut fonctionner comme matrice de tout transfert interculturel. On pourrait pousser l’analyse plus loin en voyant dans le(s) décentrement(s) un moment privilégié de crise, où anciens et nouveaux ordres se trouvent confrontés, nous mettant en demeure de penser le contemporain en ce qu’il contient de modalités du futur, et de hantises du passé. Ce mouvement, donc, est également un moment, une tension, voire, une contradiction, qui éloignent de nous la possibilité de la stabilité et en définitive de la vérité telle qu’elle est communément définie (Soja). Rapport au monde mobile et fugace, le décentrement ouvre des horizons épistémologiques qu’il conviendra d’explorer. Introduisant l’anomalie dans la norme, opposant le désordre à l’ordre, glissant la transgression et la subversion au sein de structures et de systèmes, le décentrement n’est pas un concept spatial abstrait : il énonce les catégories du mouvement, du changement, de la pensée en résistance, et des espaces d’un savoir fluide (Glissant).

En termes éthiques, le décentrement est une promesse d’altruisme, un renoncement à sa propre perspective, laquelle peut être vue comme le centre le plus réduit, noyau incassable de notre intellection du monde (Gagnon). On peut même imaginer le décentrement comme un lieu de sociabilité, à rebours de l’éloignement qu’il semble imposer et provoquer ; comme une situation d’empathie, plutôt que comme l’instauration d’une relation étrangère. A cet égard, on pourra tisser des liens avec la pédagogie, la transmission, les théories de l’éducation, qui ont pu voir dans le décentrement un rapport à l’autre propice aux apprentissages.Plus généralement, le décentrement représente un concept pertinent pour voir s’opérer un dépassement de l’individu, sans pour autant basculer dans un universalisme abstrait et souvent compromis avec une confiscation hégémonique de la compréhension de notre monde, et de ses représentations.

En sciences politiques et sociales, le décentrement peut être pensé en termes de délégation de gouvernance (décentralisation), et il est intéressant de voir la manière dont le pouvoir politique « central » se recentre, s’adapte aux pressions des périphéries, intègre les tensions décentrées ou décentralisantes – ou pas. Comment, dans ce contexte, penser les autonomies régionales, qui semblent être une tendance de fond, politique, et sociétale, à l’heure actuelle ? Les catégories de la transition et de l’ambivalence pourront être mises en œuvre afin d’étudier les différentes autonomies régionales récentes (Rosanvallon).

En termes esthétiques, le décentrement est un jeu de perspective permettant de relire un grand nombre d’œuvres à la lumière d’un arrachement critique du réel, en direction de l’imaginaire (Collot), ou d’une ambivalence entre politique et poétique. Ce concept permet par ailleurs de scruter la cartographie inscrite dans chaque œuvre, qu’elle soit régionaliste ou cosmopolite. Plus largement, dans les tensions introduites par le décentrement entre ancien et nouveau, entre singulier et pluriel, entre ici et ailleurs, entre l’intime et le public, se niche un renouvellement de nos outils théoriques face aux œuvres d’art, tous genres confondus. Dans une perspective post-moderne, le décentrement peut par ailleurs servir de grille de lecture opportune pour les formes récentes exprimant ou représentant la désertion, le dévidement, l’évidement, l’évitement, l’oubli, la ruine, ou encore l’amnésie. A l’inverse, on pourra s’intéresser à une autre forme, excessive cette fois, du « dérangement » de l’art, à l’hypervisibilité médiatique et numérique constatée également (Guattari), qui fait s’exprimer différents défauts d’alignement sur le mode du foisonnement et de l’excès.

Transition dynamique, qu’elle se fasse pacifiquement ou violemment (Descola), le décentrement provoque un re(m)placement du centre qui donc, remodèle l’espace tout entier, ainsi que le temps. Le sens y bifurque, s’y duplique, s’y emballe, sur des modalités rhizomatiques ou franchement excentrées. Le travail définitoire et exploratoire que nous proposons autour de ce concept nous engage sur la route d’une réflexion au sujet des futurs possibles de la mondialisation, à toutes les échelles.

Les propositions de communications se situant à la croisée méthodologique entre plusieurs disciplines, aires linguistiques seront particulièrement bienvenues.
Les pistes suivantes pourront être explorées avec profit, sans que cette liste soit exclusive :

  • –  Décentrements traductologiques, et/ou plurilingues ; la traduction décentrée comme reconfiguration, réactivation
  • –  Le bilinguisme comme décentrement
  • –  Décentrements de pouvoir, d’autonomie, des lieux du politique
  • –  Précarités décentrées, le décentrement comme expulsion, invisibilisation, relégation
  • –  Citoyennetés décentrées et/ou recentrées
  • –  Le décentrement comme instrument, ou comme empêchement, du transculturalisme
  • –  Le décentrement comme outil de la transmission éducative
  • – Décentrements du cadre / du regard dans les arts visuels et performatifs
  • –  Décentrements narratifs, poétiques, dramaturgiques : à rebours des « grands récits »
  • –  Décentrements iconoclastes, décentrements subversifs
  • –  Le décentrement comme lieu d’enracinement ou de déracinement
  • –  Le décentrement comme présence et/ou absence tangible
  • –  Le décentrement comme méthode en sciences sociales
  • –  Le décentrement comme distanciation – décentrement et covid-19
  • –  La réception esthétique comme décentrement : prismes déformants de l’espace et dutemps

Le colloque interdisciplinaire se tiendra en français, et en hybride. Merci d’envoyer vos propositions de communication à kerry-jane.wallart@univ-orleans.fr et catherine.pelage@univ-orleans.fr avant le 15 novembre 2021.

Comité d’organisation :

Elodie Gallet
Geneviève Guetemme
Sylvie Maréchal
Nicolas Martinez
Catherine Pelage
Kerry-Jane Wallart

Comité scientifique :

Hugues Azerad, Magdalene College, Cambridge Sandeep Bakshi, Université de Paris
Anne Delouis, Université d’Orléans
Emmanuel Guez, ESAD Orléans
Sophie Large, Université de Tours
Ariane Le Moing, Université de Poitiers Delphine Munos, Université de Gand
Anne Ullmo, Université de Tours
David Waterman, Université de la Rochelle

Bibliographie :

Collot, Michel, Pour une géographie littéraire, Paris : José Corti, 2014.
Descola, Philippe, Par-delà nature et culture, Paris : Gallimard, 2005.
Gagnon, Éric, « Décentrements. Sur la portée éthique de l’œuvre de Claude Lévi-Strauss », Revue d’éthique et de théologie morale, 2010/2 (n° 259), pp. 53-71.
Glissant, Edouard, Poétique de la Relation. Paris : Gallimard, 1990.Guattari, Félix. Chaosmose. Paris : Galilée, 1992.
Rosanvallon, Pierre, « Le décentrement des démocraties », Esprit, 2008/8-9 (Août/septembre), p. 46-61. DOI : 10.3917/espri.0808.0046. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.univ- orleans.fr/revue-esprit-2008-8-page-46.htm
Soja, Edward. Postmodern Geographies, The Reassertion of Space in Critical Theory. New York: Verso, 1989.

Description du colloque disponible en PDF ici.

Poste / Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies – Université du Michigan année 2022–2023 (date limite 1er décembre 2021)

Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies (Academic Year 2022–2023)

Application Deadline: December 1, 2021

The Center for Japanese Studies at the University of Michigan is now accepting applications for a Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies for the 2022–2023 academic year. This Postdoctoral Fellow will be expected to teach three courses over the academic year, as well as to participate in Center events and related activities at U-M. The applicant’s research can cover any historical period of Japan—including contemporary Japan—and involve any academic discipline in the humanities and social sciences. The fellowship will cover up to a 12-month period between August 30, 2022 and August 28, 2023, and will carry a salary of approximately $60,000 plus benefits as well as $3,000 in research funds. There may be additional compensation for an instructional portion of this appointment, and this will be subject to the LEO/UM Collective Bargaining Agreement. The salary for this work will be determined at the time the instructional appointment is offered. The postdoctoral fellow will be provided shared office space and access to libraries and resources at the University.

Qualifications

  • Applicants must have received their Ph.D. degree within five years of the postdoctoral appointment year (2017 or later).
  • The successful applicant must have their Ph.D. degree conferred by August 31, 2022.
  • Applicants are expected to have full command of the English language as University of Michigan classes, meetings and business are conducted in English.

Application Instructions

Applications must be submitted here by December 1, 2021 and will require the following items (only PDF and MS Word formats will be accepted):

  • Letter of Application
  • CV
  • Research statement outlining experience and current project(s)
  • Teaching statement outlining courses taught in the past (with course evaluations) and courses proposed to be taught at Michigan
  • Writing sample (e.g. dissertation chapter, conference paper, journal article), not to exceed 40 pages
  • Two (2) letters of recommendation

For Inquiries, please contact the Center for Japanese Studies at umcjs@umich.edu.

Appel à contributions / Revue “Ebisu. Études japonaises” (numéro 60 à paraître en 2023)

La revue Ebisu. Études japonaises a publié un nouvel appel à contributions pour un dossier coordonné par Adrienne Sala (IFRJ-MFJ) et Isabelle Giraudou (université de Tokyo).

Date limite d’envoi des déclarations d’intention (titre provisoire et résumé de 800 signes) : 17 janvier 2022

Date limite d’envoi des articles : 20 juin 2022

La « judiciarisation » des enjeux sociaux et environnementaux au Japon : continuités, transformations, évolutions.


Depuis la fin des années 1980, le recours à la justice et l’activité contentieuse des professionnels du droit au Japon se déploient dans des domaines jusqu’alors relativement peu exposés à l’intervention des juges – comme le travail, la consommation, la famille et, plus récemment, le changement climatique. Est-ce à dire qu’un processus de « judiciarisation » (shihōka) est en cours ? Cette interrogation soulève certains enjeux d’ordre épistémologique, méthodologique ou théorique, et implique de considérer le contexte, les conditions (sociales, juridiques, économiques, politiques), ainsi que les principaux acteurs d’un tel développement.

Posée sur fond de pandémie de Covid-19, cette question revêt une portée particulière : la crise sanitaire actuelle met-elle au jour des tendances à la judiciarisation considérées comme mineures il y a encore peu de temps ; favoriserait-elle des ruptures ; ou contribuerait-elle à rendre plus urgente la discussion de nouvelles réformes ? Aussi convient-il d’appréhender le recours à la justice le plus finement possible et d’examiner ses manifestations au Japon à différentes périodes historiques, au regard d’un ensemble de transformations dans les domaines juridique, politique, et socioéconomique.

Afin de mieux cerner le développement du recours à la justice et la diversification de l’activité contentieuse des professionnels du droit au Japon, ce numéro spécial est ouvert à toutes les disciplines des SHS et propose plusieurs axes de réflexion, notamment :

  • l’analyse des conditions, des contraintes et des acteurs de la « judiciarisation » en rapport avec les transformations de la conflictualité sociale japonaise et de la perception des problèmes publics (environnement, changement climatique, santé publique, pauvreté, etc.) ;
  • l’examen des diverses transformations de la profession d’avocat pour aborder les processus de « judiciarisation » sous l’angle de l’hétérogénéité des pratiques du droit telles que construites par les cause lawyers, les avocats travaillistes, ou encore les avocats d’affaires ;
  • l’étude du droit confrontée à la réception de travaux issus de courants de recherche étrangers et à la question connexe des contraintes disciplinaires.

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées par e-mail, sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx), à l’adresse suivante : ebisu@mfj.gr.jp

Elles seront composées d’un titre provisoire et d’un résumé de 800 signes, et devront être accompa- gnées d’une bibliographie indicative. L’auteur veillera à préciser son nom, son rattachement institutionnel et son adresse électronique.

Les articles seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Lire attentivement les consignes indiquées ci-dessous : https://journals.openedition.org/ebisu/1057

Appel à contributions disponible en version PDF ici.

Financement / Candidatures aux programmes de subventions de la Fondation du Japon (année fiscale 2022)

La campagne de sélection des candidatures pour les programmes de subvention de la Fondation du Japon est ouverte. 

Voici certaines des subventions destinées au soutien de la traduction et de publication et des études japonaises qui pourraient vous intéresser :

– Support Program for Translation and Publication on Japan

Cette subvention soutient les projets de traduction et de publication de livres japonais en dehors du Japon. La date limite d’envoi des candidatures est le 19 novembre 2021. Pour plus d’informations sur les modalités de candidature, veuillez consulter le lien suivant : https://www.jpf.go.jp/e/program/culture.html

– Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program

Cette bourse d’études permet à des doctorants et des chercheurs en études japonaises d’effectuer un séjour de recherche de 12 mois maximum au Japon. Les candidats sélectionnés pourront se rendre au Japon à partir du 1er août 2022. La date limite d’envoi des candidatures est le 1 décembre 2021.

Pour plus d’informations sur les modalités de candidature, veuillez consulter le lien suivant : https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html

– Grant Program for Japanese Studies Projects

Cette subvention est destinée à promouvoir les études japonaises en dehors du Japon. La date limite d’envoi des candidatures est le 1 décembre 2021.

Pour plus d’informations sur les modalités de candidature, veuillez consulter le lien suivant : https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html

Pour information, la Fondation du Japon ne propose pas la subvention « Grant Program for Intellectual Exchange Conferences » cette année.

Contact : Gaëlle Saoût (g.saout@mcjp.fr)

Appel à candidatures / **Prix FFJ – Christian Polak 2022 ** Meilleur mémoire de master sur le Japon (date limite 30 novembre 2021)

Prix FFJ – Christian Polak 2022
Meilleur mémoire de master sur le Japon

La Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures de la septième édition du Prix FFJ/Christian Polak du meilleur mémoire de master sur le Japon.

Ce Prix récompense l’excellence et la valeur universitaires et scientifiques d’un mémoire de master sur le Japon. Grâce au soutien de M. Christian Polak, la Fondation verse au ou à la lauréat·e du Prix le montant de 2 000€.

Pour plus d’information, merci de consulter la page du prix sur les site de la FFJ en cliquant ici.

Critères d’éligibilité du mémoire :

– Concerner le Japon dans une perspective aréale ou comparée
– Avoir été rédigé en français
– Avoir été soutenu au terme d’un cursus de master et au terme de l’année universitaire 2020-2021
– Entrer dans le champ des sciences humaines et sociales

Pièces du dossier à fournir :

  • Intégralité du mémoire
  • Résumé d’une page du mémoire 
  • Avis motivé du directeur ou de la directrice de mémoire à l’attention du Comité de sélection du Prix FFJ/Christian Polak
  • Curriculum vitae

Le dossier de candidature est à envoyer à prixpolak_ffj@ehess.fr avant le 30 novembre 2021, minuit.

Chacune des pièces de ce dossier doit être au format PDF et nommée « nom du candidat – type de document ».

Les résultats seront annoncés aux candidats puis rendus publics en février 2022 après la réunion du Comité de sélection, et une cérémonie de remise du Prix sera organisée au printemps.

Sont accessibles sur le site de la Fondation France-Japon de l’EHESS le règlement intégral du Prix ainsi que la liste des anciens lauréats.

(rappel) Appel à communications / The 4th East Asian Translation Studies Conference (EATS4), 30 juin-2 juillet 2022 (date limite 15 octobre 2021)

The 4th East Asian Translation Studies Conference (EATS4)

Dates: 30 June – 2 July, 2022 Venue: Université de Paris (UP), Paris, France

On the Conflicting Universals in Translation: Translation as Performance in East Asia

Keynote speakers:

Anne Cheng (Collège de France)
Tejaswini Niranjana (Ahmedabad University) 
Yoko Tawada

The East Asian Translation Studies conference aims to provide a platform for translators and researchers working in the East Asian context to exchange ideas on issues related to translation. The first EATS conference held in June 2014 at the University of East Anglia, UK, generated vibrant discussions not only on theory and history, but also the translation practice and new trends in the field. The second conference at Meiji University, Japan, in July 2016 was a continuation of those dialogues, bringing into focus the notion of “East Asia”, its role and influence on translation studies (TS). The third conference, hosted by Ca’ Foscari University of Venice, Italy, on 28-30 June 2019 explored the changing identities of East Asia observed in translation.

At the fourth conference (EATS4), to be held at Université de Paris (UP) in France, we wish to initiate meaningful discussions on how universals are handled in translation in the East Asian sphere. We welcome presentations and participation in discussion by both researchers and practitioners.

Barbara Cassin writes a eulogy on translation (Éloge de la traduction, 2016) and argues that translation by nature is against Logos, which is “someone’s universal”. Yet we know only too well the assimilative translations of the past that erase all traces of strangeness and turn the others into one of our own. Today, heading in the opposite direction, some scholars suggest that translation should go back to the “source” because the other is irreducible, and the language of the other is untranslatable–so much so that in current cultural studies debates, the translator is required to become the double of the author; either that or give it up entirely.

Given the interactions with the West in the nineteenth and twentieth centuries, there have always been two main views on translation in the East Asian sphere: translation to build the new and the common, and translation to exalt particularity and distance. In fact, these attitudes also represent the political positions of the translating agents, therefore would change over time and shape the public discourse. In both cases, a stage is set for a performance of a foreign world, in which questions of the universal inevitably arise: Is there a common ground that allows translation to cross borders? Does translation convey universals? If so, what are they? Is translation in itself “universalizing”?

As the 4th East Asian conference has been postponed because of the COVID-19 pandemic, we also set up a special stream for COVID-19 related topics.

Round table Discussion: Universal values and East Asia through the lens of translation.

(Participants to be precised later.)

We invite papers on the following topics, but not limited to:

– Flows of translations between Western and Asian languages – Asian humanities through translation
– Untranslatability East and West
– Circulation and influence of translation in East Asia
– Translation into a non-native language
– Post-colonial approaches to translation
– Translation and interpreting for minority communities in the East Asian context – Censorship and self-censorship in translation
– Impact on ethics of machine translation, computer-aided translation
– Digital humanities and translation in East Asia

Special stream: East Asian Translation Studies under/after COVID-19. How translation studies/translation contributed or contributes to overcome pandemics or syndemics?

– representation of COVID-19 and other syndemics/pandemics in literature/world literature

– COVID-19 in the media
– Interpreting/translating for ethnic and migrant communities under the pandemic.

We welcome especially translators and interpreters who have worked and helped people during the pandemic to share their experience.

We also welcome proposals for cross-language panels on inspiring topics (either 3 or 6 speakers for each panel). Please note this in your abstract submission.

The conference working language is English. We plan to publish selected papers.

DEADLINE


Please submit your abstract with a short bio (max. 500 words) by 15 October 2021 to the following email address: eats4.paris@gmail.com
Successful applicants will be notified by January 2022

REGISTRATION FEE

Regular participant: EUR150 (on or before 15 May 2022) / EUR170 (after 15 May 2022) Student: EUR30
Modalities of payment will be precised in January 2022.

ORGANISERS [in alphabetical order]

Nicolas Froeliger (Université de Paris)
Gérald Peloux (CY Cergy Paris University)
Cécile Sakai (Université de Paris)
Florence Zhang (Université de Paris)

EMAIL ADDRESS FOR INQUIRIES

 eats4.paris@gmail.com

STEERING COMMITTEE

Dr Gloria Lee
Dr Nana Sato-Rossberg (SOAS, University of London)

SCIENTIFIC COMMITTEE [in alphabetical order]


Prof Sungeun Cho (Hankuk University of Foreign Studies)
Prof Pierre Kaser (AMU/ IrAsia)
Prof Sharon Tzu-Yun Lai (National Taiwan Normal University)
Dr Robert Neather (Hong Kong Baptist University)
Prof Nicoletta Pesaro (Ca’ Foscari University of Venice)
Prof Isabelle Rabut (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris) Dr Akiko Uchiyama (The University of Queensland)
Prof Judy Wakabayashi (Kent State University)

CONFERENCE WEBSITE


https://eats4.sciencesconf.org (available in January 2022)

Call for paper in PDF here.

Appel à interventions / séminaire annuel JAPARCHI (date limite 18 octobre 2021)

Appel à interventions du séminaire annuel JAPARCHI

Le réseau JAPARCHI lance un appel à intervention pour les séances de son séminaire pour l’année 2021-2022.

L’équipe poursuit certaines thématiques et en propose d’autres, toujours autour de la spatialité japonaise (ville, architecture, jardin, paysage), par exemple sur l’espace muséal.

Une nouvelle collaboration débute avec un autre réseau franco-japonais sur le “Retour à la terre, retour de la terre” porté par Kenjirô Muramatsu (maître de conférence à Université Jean Moulin Lyon III) et Nicolas Baumert (maître de conférences à l’université de Nagoya).

N’hésitez pas à diffuser l’appel auprès de vos étudiant.es en master ou en doctorat.


La date de réception est au plus tard le 18 octobre 2021.

Plus d’information disponible ici :