[Appel à contributions] Revue d’études japonaises Ebisu – numéro thématique 61 / « Le Japon et ses doubles : Étude et représentation des territoires japonais et de leur aménagement à travers les arts et la littérature »

Le Japon et ses doubles

Étude et représentation des territoires japonais et de leur aménagement à travers les arts et la littérature

Comment l’intense production littéraire et artistique japonaise influe-t-elle sur l’aménagement du Japon et de ses territoires ? Comment cet aménagement en retour influe-t-il sur la production littéraire et artistique japonaise ?

Ce numéro spécial s’intéresse à l’hypothétique valeur heuristique et à la tout aussi hypothétique dimension performative que jouent les représentations artistiques et littéraires, voire les mythes, dans la fabrique des territoires japonais et l’évolution des logiques et des principes de leur aménagement. Inversement, ce numéro cherche aussi à mesurer et analyser l’impact qu’aurait la dynamique d’aménagement des ter- ritoires sur la production artistique et la littéraire japonaise, voire sur l’inflexion possible des grands mythes qui les structurent. Cet appel invite en particulier les contributeurs et contributrices à réfléchir à cinq grands axes :

  • Perspective esthétique critique : la représentation littéraire et artistique des territoires ;
  • Perspective opérationnelle : le tournant narratologique de l’aménagement ;
  • Perspective scientifique d’une épistémologie réflexive : écarts, influences et apports croisés entre art, littérature et productions scientifiques portant surl’aménagement des territoires ;
  • Perspective méthodologique et technique : la structure des véhicules du réel,les dispositifs artistiques et la nature des régimes de production de l’espace ;
  • Perspective institutionnelle : 100 ans de réflexion et d’échanges, le rôle des arts et des lettres dans l’aménagement de la Maison franco-japonaise (etinversement).Cet appel concerne les arts et la littérature dans une acception volontairement très large. Tout type de production artistique est ici concerné : les beaux-arts, le cinéma, la poésie, la bande dessinée, la littérature de consommation, les anime, les mangas, le théâtre, l’opéra, les marionnettes, la musique, la danse, l’architecture, les arts contemporains ou numériques… et jusqu’à des formes d’artisanat participant de la production d’images, d’imaginaires, de discours et de perceptions sur l’espace, les territoires et l’aménagement – ainsi en va-t-il de la poterie, de la mode, des para- vents, des lanternes, des timbres-poste…

Responsable du dossier : Raphaël Languillon-Aussel avec le comité de rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises.

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx) à : ebisu[at]mfj.gr.jp et languillon[at]mfj.gr.jp.

Elles seront composées d’un titre provisoire, d’un résumé de 800 signes, d’une bibliographie indicative et d’une liste des sources de financement de la recherche. L’auteur ou l’autrice veillera à préciser son nom, son ratta- chement institutionnel et son adresse électronique.

Les articles seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Lire attentivement les consignes indiquées ci-dessous : https://journals.openedition.org/ebisu/1057

Argumentaire complet

Version PDF à télécharger

Le Japon n’existe pas n’est pas que le titre provocateur du premier roman d’Alberto Torres-Blandina, ou la parabole du simulacre que sont devenus les territoires plongés dans un état généralisé de compétition économique qui substitue leur imaginaire marketing à leur réalité matérielle. C’est aussi l’affirmation d’un constructivisme, à savoir que les pays et les territoires sont des réalités sociales avant que d’être des principes de réalité matériels ou naturels ; ils sont des constructions avant d’être des évidences. Pris dans le tourbillon excessif du postmodernisme, les territoires sont devenus à ce titre des morceaux d’hyper-réalité, où l’image prend le pas sur la pure matérialité de ce qui est, et tend à réduire l’espace à ce qui se voit, puis à ce qui se perçoit et enfin à ce qui se représente. Dans l’économie de l’attention, l’hyper-réalité a ainsi remplacé l’espace tel qu’il est par ses représentations qui font du réel ce qui advient au regard d’un référant imaginaire aux conséquences pourtant bien concrètes : à ce titre, le mythe littéraire et artistique, pris dans un sens très large, modèle le réel à son image, quand il ne s’y substitue tout simplement pas dans le refus, le dégoût ou le déni de réalité. Au Japon, le processus fonctionne particulièrement bien – d’où le choix d’Alberto Torres-Blandina de faire porter son roman dessus – y compris dans les mythes historiques de ses origines.
Pourtant, au cœur de l’inflation postmoderniste, tout principe de réalité, tout effet de structure, toute résistance de la matérialité n’ont pas disparu. Pour le dire autrement, l’aménagement et les interventions sur la structuration des territoires ne sont pas seulement les fruits d’une sphère auto-référente de signes, d’images et de représentations : la granulométrie de l’espace, ses enjeux, ses contraintes et ses (im)possibilités imposent aussi aux mythes, aux lettres et aux arts, des inflexions qui sont celles de la contingence de l’espace réellement aménagé – et de ses transformations. Ainsi, l’évolution des mythes et les dynamiques territoriales sont-elles co-construites, parfois très lentement, parfois poussées par les accidents de l’histoire ou l’accélération des sociétés. Si les territoires résultent de constructions mentales à la fois individuelles et collectives qui empruntent à la production littéraire et artistique une partie de leur substance, cette dernière n’est pas totalement extérieure à leur matérialité pure. Comment l’intense production littéraire et artistique japonaise influe-t-elle sur l’aménagement du Japon et de ses territoires ? Comment cet aménagement en retour influe-t-il sur la production littéraire et artistique japonaise ?
Ce numéro spécial s’intéresse à l’hypothétique valeur heuristique et à la tout aussi hypothétique dimension performative que jouent les représentations artistiques et littéraires, voire les mythes, dans la fabrique des territoires japonais et l’évolution des logiques et des principes de leur aménagement. Inversement, ce numéro cherche aussi à mesurer et analyser l’impact qu’aurait la dynamique d’aménagement des territoires sur la production artistique et la littéraire japonaise, voire sur l’inflexion possible des grands mythes qui les structurent. Cet appel invite en particulier les contributeurs et contributrices à réfléchir à cinq grands axes : 

  • Perspective esthétique critique : la représentation littéraire et artistique des territoires

Comment sont dits, décrits, représentés voire critiqués les territoires japonais et leur aménagement dans les productions artistiques et littéraires japonaises, voire étrangères portant sur le Japon ? Comment, à l’inverse, les nouveaux aménagements (comme le grand mur de béton du Tōhoku), les transformations des aménagements existants (l’accident de la centrale de Fukushima et les réflexions postnucléaires du parc énergétique nippon), voire les nouvelles politiques ou idéologies aménagistes influencent-ils la littérature et les arts japonais ? De façon plus générale, que nous apprennent de l’évolution de la société japonaise ce que les arts et la littérature nous disent des territoires japonais et de leur aménagement ?

  • Perspective opérationnelle : le tournant narratologique de l’aménagement

Depuis une vingtaine d’années, le tournant néolibéral de l’aménagement a mis un terme aux politiques de planification économique et spatiale, conduisant à l’émergence d’une fabrique des territoires par projets, rendant nécessaire de trouver de nouvelles logiques de coordination, d’intégration et d’adhésion populaire : de là procède le tournant narratologique de l’aménagement et le renforcement de la place des grands récits dans les opérations d’intervention sur les territoires. Quels sont les grands récits qui structurent l’aménagement et la production de l’espace (ou des espaces) japonais, et quels liens entretiennent-ils avec les arts et la littérature ? Comment la littérature grise opérationnelle se positionne-t-elle vis-à-vis de la production artistique et littéraire ? Comment le péritexte, l’hypertexte, le paratexte voire l’hypotexte de l’aménagement s’inscrivent-ils dans de nouvelles logiques transtextuelles et transmédiales qui mobilisent à des niveaux différents et selon des modalités diverses les arts et la littérature ?

  • Perspective scientifique d’une épistémologie réflexive : écarts, influences et apports croisés entre art, littérature et productions scientifiques portant sur l’aménagement des territoires

L’aménagement n’est pas qu’un acte d’intervention sur un territoire : c’est aussi un champ d’expertise producteur de savoirs, voire une discipline académique à part entière – le statut est encore âprement débattu. Dans quelles mesures les écrits académiques reflètent-ils les sensibilités artistiques et la performativité des mythes et des représentations littéraires et artistiques que leurs auteurs souhaiteraient retrouver dans les principes de réalités qu’ils étudient ? Pour le dire autrement, dans quelles mesures la production académique est-elle possiblement influencée par les grands mythes auxquels adhèrent et que souhaitent voir advenir, consciemment ou non, honnêtement ou non, les scientifiques analysant les logiques d’aménagement et de structuration du Japon et de ses territoires ? Inversement, en quoi les écrits savants sur l’aménagement japonais influencent-ils les mythes existants, voire en génèrent-ils de nouveaux ? Cet axe insiste en particulier sur la dimension réflexive de celles et ceux qui produisent du savoir sur l’espace japonais au regard des représentations que celles et ceux qui « fantasment » l’espace dans l’art et la littérature produisent et diffusent. Autrement dit, c’est la porosité voire la distorsion entre constructions scientifiques et constructions littéraires et artistiques des discours et des représentations sur l’espace japonais que l’on cherche ici à mesurer, à analyser et à discuter, en partant du postulat qu’en dehors de catégories mentales socialement construites, le réel (l’objet des sciences) et ses analyses n’existeraient pas. Cet axe concerne toute discipline portant de près ou de loin sur l’espace et les territoires japonais (à savoir, la géographie, l’urbanisme, l’histoire, l’économie, l’anthropologie, la sociologie, les sciences politiques, la philosophie, l’ethnographie…).

  • Perspective méthodologique et technique : la structure des véhicules du réel, les dispositifs artistiques et la nature des régimes de production de l’espace

Depuis au moins Walter Benjamin, une relation étroite a été établie entre les techniques de reproduction des images et la nature des régimes politiques. Dans quelles mesures et en quoi les supports, les techniques et les formes artistiques et littéraires mobilisés dans les représentations des territoires japonais impactent-ils les modalités de leur aménagement et, au-delà, les régimes politique et économique de leur production et de leur exploitation ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité au Japon que le pays est leaderdans l’industrie du numérique, ce qui a des conséquences fortes en termes de visualisation digitale des territoires, ou encore sur les modalités de diffusion des images du Japon – ce sur quoi surfent en grande partie les acteurs du Cool Japan, qui n’est pas sans relation avec la croissance récente du tourisme et de la consommation d’espace au Japon. Dans une perspective plus vaste, en quoi la nature des supports et la structuration des dispositifs de production et de circulation des représentations artistiques et littéraires de l’aménagement et de l’espace impactent-ils les régimes politiques japonais (passés ou actuels) ?

  • Perspective institutionnelle : 100 ans de réflexion et d’échanges, le rôle des arts et des lettres dans l’aménagement de la Maison franco-japonaise (et inversement)

Le 7 mars 1924, Eiichi Shibusawa, le père de la modernisation économique du Japon, et Paul Claudel, célèbre poète alors ambassadeur de France au Japon, créaient la Maison franco-japonaise (MFJ). Dédiée aux échanges culturels entre la France et le Japon, mais aussi porte d’entrée de la culture française dans l’Archipel, l’institution est un haut-lieu matériel et immatériel des relations franco-japonaises au Japon. En cela, la MFJ est à la fois le produit d’une idée où viennent se confronter des représentations et des identités multiples, et un espace physique qui conditionne en partie l’accès et l’expression en ses murs de ces représentations. Quel rôle cet espace matériel et immatériel a-t-il joué dans la diffusion de la représentation des territoires français dans la littérature et les arts du Japon et dans celle de la représentation des territoires japonais dans la littérature et les arts français ? Quel rôle ces représentations ont-elles eu sur la fabrique matérielle de la MFJ, son évolution, mais aussi plus largement sur la production d’espaces en France et au Japon ? Autrement dit, dans quelles mesures la Maison franco-japonaise a-t-elle été le lieu d’un échange, d’un passage, voire d’une hybridation, des représentations artistiques et littéraires de l’espace et de l’aménagement japonais en France et français au Japon ? Dans quelles mesures aussi constitue-t-elle un espace ou un dispositif à la fois producteur de récits, produit par des récits ou faisant l’objet de récits littéraires ou artistiques ? Ce dernier axe s’inscrit dans la perspective du centenaire de l’existence et des activités de la Maison franco-japonaise de Tokyo, et recontextualise au regard d’une dynamique institutionnelle majeure les quatre axes précédents de l’appel. 
Cet appel concerne les arts et la littérature dans une acception volontairement très large. Tout type de production artistique est ici concerné : les beaux-arts, le cinéma, la poésie, la bande dessinée, la littérature de consommation, les anime, les mangas, le théâtre, l’opéra, les marionnettes, la musique, la danse, l’architecture, les arts contemporains ou numériques… et jusqu’à des formes d’artisanat participant de la production d’images, d’imaginaires, de discours et de perceptions sur l’espace, les territoires et l’aménagement – ainsi en va-t-il de la poterie, de la mode, des paravents, des lanternes, des timbres-poste… 

Ebisu. Études japonaises est une revue à comité de lecture fondée en 1993 et publiée par l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise.

[Appel à communications] Journée d’études consacrée aux recherches actuelles sur le nō en études japonaises – Aix-Marseille Université (Date limite des candidatures : 22 mai 2022)

Appel à contribution – le  et sa postérité dans les échanges et l’histoire de la scénographie

Dans le cadre d’une journée d’étude centrée autour de l’existence de la scène de nô d’Aix-en-Provence, nous lançons un appel à contribution pour une matinée qui portera sur les recherches actuelles, en études japonaises, sur le .

Les problématiques favorisées sont plus particulièrement la patrimonialisation du , son rôle dans les échanges et la diplomatie culturelle, ou encore sa pratique à l’ère contemporaine, mais tous les types de travaux, y compris sur le classique, pourront être considérés.

La journée d’étude aura lieu entre le 7 et le 9 septembre 2022 (date à confirmer bientôt). Elle sera associée à une représentation de , et comportera une table ronde avec des acteurs et metteurs en scène.

La date-limite pour l’appel est fixée au 22 mai 2022.

pistes : écrits de Jean-Louis Barrault, théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, représentations claudeliennes récentes etc.

Problématiques favorisées : la question du jeu de l’acteur, l’hybridation et les échanges culturels, le rapport entre innovation et patrimonialisation.

RESPONSABLE : 

Arthur Mitteau (Mcf, A.M.U., IrAsia) et Makiko Matalon (A.M.U., IrAsia)

URL DE RÉFÉRENCE

https://www.aixenprovence.fr/Le-theatre-No-et-son-ecrin-de-verdure

Contact : arthur.mitteau[at]univ-amu.fr

[Appel à candidatures] Prix de thèse du GIS Asie 2022 (date limite des candidatures : 6 juin 2022)

Prix de thèse 2022

Le 5 mai 2022, le GIS Asie organise la quatrième édition du Prix de thèse sur l’Asie.
Sont éligibles des travaux soutenus en 2020 et 2021, dans toutes les disciplines des lettres et sciences humaines et sociales et portant sur l’Asie.

Le jury et les prix

Trois prix, d’une valeur de 3 000€ chacun, seront attribués par le jury composé de membres du conseil scientifique du GIS.

L’objectif de ce prix de thèse

Ce prix est destiné prioritairement à financer ou co-financer la publication de la thèse. Ils seront remis solennellement à la fin de l’année 2022.

Conditions générales de candidature

  • Avoir soutenu entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 une thèse sur l’Asie en lettres ou sciences humaines et sociales et obtenu un doctorat délivré par une institution française ou par une institution membre du GIS Asie.
  • Avoir envoyé une candidature complète par voie électronique au plus tard le vendredi 6 juin 2022
     

Modalités de dépôt de candidature :

  • Remplir le formulaire de dépôt de candidature
  • Déposer les fichiers suivants sur le site dédié, au format PDF :
    •  Un formulaire de dépôt de candidature (ci-contre)
    •  Un lien fonctionnel vers le site de dépôt électronique de la thèse (site d’université, site theses-en-ligne de HAL, etc.)
    •  Une copie du diplôme de doctorat (ou de l’attestation de soutenance si le diplôme n’est pas disponible)
    •  Un exemplaire du rapport de soutenance. Pour les universités étrangères où il n’existe pas de rapport, prière de joindre deux lettres de recommandation : la première du directeur de thèse, la seconde d’un autre chercheur ou universitaire ayant participé au jury de soutenance
    •  Un CV
    •  Une liste des publications

⚠️​ Un accusé de réception sera envoyé aux candidats après vérification des pièces demandées. ⚠️​
📑 Lire l’appel à candidature

📑 Lire le règlement du prix de thèse

contact : communication[at]gis-reseau-asie.org

[Appel à communications] « Les îles Kyūshū comme carrefour de commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions » (date limite : 15 juin 2022)

Workshop 2 : 
Les îles Kyūshū comme carrefour de commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions

Dans le cadre du programme « Le Kyūshū et ses environs à l’époque prémoderne (XVIe-XIXe siècles) : carrefour des hommes, des biens, des savoirs et des techniques », un deuxième workshop, faisant suite au workshop organisé les 25 mars et 1er avril 2022 est prévu les 9 et 10 septembre 2022. Le thème en sera « Le Kyūshū comme carrefour du commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions (XVIe-XIXesiècles) ». Vous en trouverez les descriptifs en français et en anglais ci-dessous.  

De courtes propositions d’intervention d’une dizaine de lignes sont attendues pour le 15 juin 2022. Les propositions portant sur des périodes antérieures au XVIe siècle seront accueillies favorablement. 

Argumentaire

L’histoire économique du Kyūshū a mis l’accent jusqu’à présent sur les formes de commerce les plus réglementées et les plus stables, à savoir celles qui se déroulèrent dans le cadre officiel établi par le bakufu à Nagasaki. Ainsi, disposons-nous d’études consacrées au commerce extérieur du Japon à l’époque des navires à sceau vermillon (shuinsen) ou encore au commerce entretenu, sous le régime des Tokugawa, avec les marchands « chinois » (Tōjin) [c’est-à-dire des Chinois et des Asiatiques du Sud-Est] et la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. On connaît moins les échanges qui se déroulaient à l’abri des regards, ou sous des formes moins réglementées, avec des interlocuteurs variables. Que sait-on des activités commerciales des domaines du Kyūshū (Hirado, Fukuoka, Saga) qui disposaient de contacts à Nagasaki, et qui tiraient profit de leur proximité géographique avec les acteurs du commerce officiel ? Que sait-on des activités commerciales du fief de Satsuma, qui pouvait se procurer des biens chinois par l’intermédiaire du royaume des Ryūkyū, ou encore du fief de Tsushima qui disposait d’un comptoir à Pusan ? Que sait-on du commerce de contrebande dont l’existence à Nagasaki est bien attestée ? Se déroulait-il également en d’autres lieux ? Un deuxième sujet que nous voudrions aborder est celui des modes et voies de circulation des livres, des savoirs, des techniques, des pratiques, des objets, des médicaments, des graines, ou encore d’animaux, à l’intérieur du Kyūshū ou entre le Kyūshū et d’autres régions proches. On abordera en dernier lieu le Kyūshū comme lieu de fabrications. L’environnement privilégié du Kyūshū, l’accès à des connaissances de pointe, son éloignement de la capitale, ont favorisé des productions locales qui, pour certaines, étaient de nature à défier le pouvoir central. Le présent workshop pourrait être l’occasion de lever le voile sur ces productions et les compétences acquises par les habitants de cette région.    

Workshop 2: 
Kyūshū as a Crossroads of Trade, Smuggling, skills and Productions

The economic history of Kyūshū has so far focused on the most visible trade conducted within the official framework, under the patronage of the bakufu. Many studies have thus been devoted to the foreign trade during the period of the vermilion seal ships (shuinsen)and to the trade carried out under the Tokugawa regime with the so-called « Chinese » merchants (Tōjin) —  a category encompassing Chinese and Southeast Asians — and the Dutch East India Company. Less known are the exchanges that occurred out of sight or on the fringe of official trade. What were the commercial activities of the Kyūshū domains (like Hirado, Fukuoka, and Saga) that had warehouses in Nagasaki? How did these domains benefit from their proximity to this port and to the actors of the official trade? Also, it is well acknowledged that the Satsuma domain obtained Chinese goods from the Ryūkyū kingdom, and that the Tsushima domain had a trading post in Pusan. But what was the impact of the Ryūkyū and Tsushima trade on Kyūshū? What do we know about the smuggling trade that the bakufu seemingly fought against without success in Nagasaki? Did it also occur in other places? A second topic we would like to address in this workshop is the circulation patterns of books, knowledge, techniques, practices, goods, medicines, seeds, or even animals, within Kyūshū or between Kyūshū and its nearby regions. Lastly, we also welcome papers focusing on Kyūshū as a place of manufacturing. The particular environment of Kyūshū as well as its access to cutting-edge knowledge and its long distance from the capital all favored local productions that, in some cases, could challenge the central power. This workshop could be the occasion to lift the veil on these productions and skills developed in Kyūshū. 

[Appel à contributions] numéro spécial du journal dObra[s] « Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités » (date limite : octobre 2022)

Pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au kimono, à la mode japonaise et au monde de la mode en Asie en général, sous leurs formes contemporaines, locales et globales: Christine Greiner (PUC-SP e Centro de Estudos Orientais) et Lucile Druet, conjointement avec le journal dObra[s], organisent une édition spéciale sous le titre « Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités », à paraître courant 2023 (Numéro 38).

L’appel est désormais ouvert, et toute contribution sera examinée par le comité de sélection du journal (double blind review). La date limite pour l’envoi des textes complets est fixée à Octobre 2022. Vous pouvez écrire en français, anglais ou portugais et plusieurs formats sont acceptés: article d’analyse ou de fond, interview d’artistes ou de collectionneurs, projet photographique. (voir la section « submissions guidelines » sur le site internet du journal: https://dobras.emnuvens.com.br/dobras/diretrizes).

Pour plus de détails sur le projet en lui-même et les thématiques intéressant les éditeurs du numéro, voir ci-dessous le copié-collé de l’appel ou bien reportez-vous sur le site du journal (bien faire défiler la page jusqu’à atteindre les textes pour le numéro 38. https://dobras.emnuvens.com.br/dobras/announcement/view/1).
Pour toutes questions et pour de plus amples explications, n’hésitez pas à contacter les personnes responsables aux adresses ci-dessous :
lucile.druet[at]gmail.com
christinegreiner3[at]gmail.com

Appel complet

Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités

Organisation: Christine Greiner (PUC-SP et Centre d’ Études Orientales) et Lucile Druet (Asian Studies Program – Kansai Gaidai University)

Date limite d’envoi des articles complets: Octobre 2022. Date de publication: Juillet 2023.

Le dossier, comme le suggère le titre, vise à promouvoir une discussion sur les nouveaux Orientalismes et la mode, tant du point de vue esthétique, politique et transculturel entre l’Orient et l’Occident.

Comme nous le savons, le terme Orientalisme a été répandu auprès d’un large public grâce au best-seller d’Edward Saïd, Orientalism, the East as an invention of the West (1978) [L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident].  Dans ce livre, Saïd a attiré l’attention sur les récits hégémoniques et autoritaires de l’Occident, qui ont créé leur propre version de l’Est à partir de leurs propres processus de colonisation. Après la publication de cet ouvrage, la recherche académique s’est orientée vers de nouvelles manières d’illuminer la complexité inhérente à la construction des échanges internationaux et à quel point notamment ces mouvements reposent sur ce qui a été établi par la route de la soie.

Par conséquent, au cours des cinq dernières décennies, il y a eu de nombreuses discussions autour de ce thème et la notion d’orientalisme a été pluralisée. Différentes nuances et de nouvelles terminologies ont ainsi émergé afin de mieux comprendre les nouveaux contours de ce mouvement, avec notamment les concepts d’Orientalisme intérieur et d’Auto-orientalisme, incités par la séduction des marchés et des réseaux de consommation; l’idée d’Ornementalisme, qui problématise particulièrement les préjugés de genre au sein de l’Orientalisme et qui était un thème négligé par Saïd, et ainsi de suite.

L’impact des modes de pensée Orientalistes et Auto-orientalistes sur les stratégies commerciales, la fabrication médiatique et la consommation de biens est donc indéniable. Enchâssé dans cette dynamique, les visions Orientalistes ont aussi leur impact sur la façon dont la mode est conceptualisée et produite.

Parmi les publications qui ont commencé à cartographier le mouvement, on peut citer le catalogue du Metropolitan Museum Orientalism: Visions of the East in Western Dress, édité par Martin Richard et Harold Koda (1994), le livre de Dorinne Kondo About Face, Performing Race in Fashion and Theater (1997), le double numéro spécial de Fashion Theory, édité par Nirmal Puwar et Nandi Bhatia et dédié au thème “Mode et Orientalisme” (2003). Chinese Fashion from Mao to Now de Juanjuan Wu et Japanese Fashion a Cultural History de Toby Slade, deux titres sortis chez Berg en 2009, se sont attachés à présenter, respectivement, l’histoire de la mode en Chine et au Japon en se concentrant sur la réinvention des identités tandis que The Japanese Revolution in Paris Fashion, de Yuniya Kawamura (2007) s’est attelé à analyser l’importance de la mode “Japonaise” dans le monde de la haute couture à Paris, des années 60 à nos jours.

En ce qui concerne la mode urbaine asiatique, depuis 2000 plusieurs discussions ont surgi sur l’impact de l’esthétique pop, telles que Poupées, Robots, La Culture Pop Japonaise d’Alessandro Gomarasca (2002), Bad Girls of Japan de Laura Miller et Jan Bardsley (2005), Style Deficit Disorder Harajuku Street of Fashion de Tiffany Godoy (2007), et Schoolgirls, Money and Rebellion in Japan de Sharon Kinsella (2014). Plus récemment, la stratégie coréenne du soft power culturel a été sujette à de nombreuses investigations académiques, ce qui a contribué à élargir la discussion avec l’intégration de cette esthétique plus que jamais en vogue, comme analysé, entre autres, dans le livre K-Pop Style: Fashion, Skin-Care, Make-Up, Lifestyle, and More par Dianne Pineda-Kim (2019).

En 2013, deux autres titres importants ont été publiés, questionnant là encore les dichotomies entre l’Est et l’Ouest dans l’univers de la mode. Le premier, par Adam Geczy Fashion and Orientalism: Dress, Textiles and Culture from the 17th to the 21st Century, le second par Gertrud Lehnert et Gabriele Mentges Fusion Fashion: Culture beyond Orientalism and Occidentalism. Enfin, la collection organisée par S. Heijin Lee, Christina H. Moon et Thuy Linh Nguyen Tu Fashion and Beauty in the Time of Asia (2019), collabore également avec les débats présentant de nouveaux Orientalismes au-delà des pratiques autoritaires et coloniales, mais en tant qu’activateur des processus créatifs.

À partir de ce bref contexte historique des publications sur le sujet (se référer ci-dessous pour une liste plus exhaustive), nous recherchons des contributions qui prêtent attention aux différentes dimensions du débat sur l’Orientalisme, en élargissant la notion d’Orient aux contextes où la pensée moderne dite Occidentale ne prévaut généralement pas, comme par exemple le continent Africain. 

Les contributions originales seront les bienvenues, à partir des thèmes énumérés ci-dessous, mais pas seulement:

– Mode et orientalismes du passé (début du 20ème siècle)
– La mode, les nouveaux Orientalismes et Culture de Consommation (21ème siècle)
– Mode, Orientalismes et Art
– Mode urbaine et pop cultures asiatiques
– Mode et médias
– Orientalismes vs Occidentalismes
– La mode et la construction des subjectivités au-delà des dichotomies est-ouest
– Croisements entre traditions orientales et expériences contemporaines
– L’exotisme dans la mode comme dispositif de pouvoir
– Authenticité et appropriation culturelle
– Mode asiatique et le monde de la fast fashion / slow fashion
– Shopping dans les pays asiatiques en tant qu’occidental

Références:

CHEANG, Sarah, Erica De Greef and Yoko Takagi (eds) Rethinking Fashion Globalization. London: Bloomsbury, 2021.

CHENG, Anne A. Ornamentalism. Oxford University Press, 2019.

COHEN, Robin and Carolin Fischer Routledge Handbook of Diaspora Studies. New York: Routledge, 2019.

EICHER, Joanne B. Dress and Ethnicity. Change Across Space and Time. Oxford: Berg, 1995.

GECZY, Adam Fashion and Orientalism: Dress, Textiles and Culture from the 17th to the 21st Century. London: Bloomsbury Academic, 2013.

GODOY, Tiffany (ed) Style, Deficit Disorder Harajuku Street Fashion. San Francisco: Chronicle Books, 2007.

GOMARASCA, Alessandro (ed) Poupées, Robots La culture pop Japonaise. Paris: Editions Autrement, collection Mutations n. 214, 2002.

JANSEN, Angela and CRAIK, Jennifer Modern Fashion Traditions. Negotiating Tradition and Modernity Through Fashion. London: Bloomsbury, 2016.

KONDO, Dorinne About Face, Performing Race in Fashion and Theater. New York: Routledge, 1997.

KINSELLA, Sharon Schoolgirls, Money and Rebellion in Japan. New York/Tokyo: Nissan Institute/Routledge Japanese Studies Series, 2014.

KAWAMURA, Yuniya The Japanese Revolution in Paris Fashion. New York: Berg, 2007.

LEE, S. Heijin, Christina H. Moon and Thuy L. Nguyen Tu. Fashion and Beauty in the Time of Asia. New York: New York University Press, 2019.

LEHNERT, Gertrud and Gabriele Mentges Fusion Fashion: Culture beyond Orientalism and Occidentalism. Frankfurt am Main: Peter Lang GmbH, Internationaler Verlag der Wissenschaften, 2013.

MARTIN, Richard and Harold Koda Orientalism: Visions of the East in Western Dress. New York: Metropolitan Museum of Art Distributed by Harry N. Abrams, 1994.

Mc GREGOR, JoAnn, Heather M. Akou and Nicola Stylianou (eds) Creating African Fashion Histories. Indiana University Press, 2022.

MILLER, Laura and Jan Bardsley (eds) Bad Girls of Japan. Houndmills, Balsingstoke, Hampshire New York: Palgrave Macmillan, 2005.

MILLER, Rosemary Reed (ed) The Treads of Time, The Fabric of African-Americans Dressmakers and Designers from 1850 to the present. Washington: T& S Press, 2011.

PINEDA-KIM, Dianne K-Pop Style: Fashion, Skin-Care, Make-Up, Lifestyle, and More.  Seoul: Racehorse, 2019.

PUWAR, Nirmal and Nandi Bhatia Fashion Theory: The Journal of Dress, Body & Culture, Vol.7 Issues 3 and 4 [Special Double Issue on Fashion and Orientalism]. Letchworth, Hertfordshire, UK: Berg, 2003.

SAÏD, Edward W. [Trad. Catherine Malamoud] L’Orientalisme: L’Orient créé par l’Occident. Paris: Seuil, 2005 (1978).

SLADE, Toby Japanese Fashion a Cultural History. New York: Berg, 2009.

WU, Juanjuan Chinese Fashion from Mao to Now. New York: Berg, 2009.

Appel à participations / « 7e concours international de traduction Japanese Literature Publishing Project » (période d’inscription 1-30 juin 2022)

L’Agence japonaise pour la culture Bunka-chô a lancé le JLPP (Japanese Literature Publishing Project) afin de promouvoir et diffuser les meilleurs textes de littérature japonaise contemporaine dans le monde.

Depuis sa première édition, ce concours contribue à l’élaboration d’un niveau d’excellence en matière de traduction littéraire. Les lauréats des 6 précédentes éditions ont été invités au Japon pour participer à des colloques et des ateliers organisés en collaboration avec des traducteurs(trices) professionnel(lle)s et des chercheur(cheuse)s en littérature japonaise. Le JLPP s’investit dans l’éducation des traducteur(trice)s de demain. 

Les inscriptions pour le concours se feront du 1er au 30 juin 2022.

Vous trouverez toutes les informations pour participer sur le site de l’agence à cette adresse : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster de l’événement

Appel à communications / « International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies » (date limite des candidatures : 18 avril 2022)

The 11th International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies will be held on July 1st, 2022.

The Symposium is aimed at students who have recently begun their research as M.A. students, PhD students or those who have recently completed their PhD theses. The purpose of this symposium is to provide a scientific forum within which the next generation of researchers can exchange ideas and present their current research in the field of Translation, Interpreting, Intercultural Studies or East Asian Studies.

We invite proposals for papers relating to the research interests of the Department of Translation and Interpreting & East Asian Studies (UAB), namely:

Translation and interpreting

  1. Specialized translation
  2. Literary translation
  3. Audiovisual translation and media accessibility
  4. Interpreting
  5. Information and communication technologies in translation
  6. Translator and interpreter training
  7. History of translation and interpreting
  8. Interculturality, ideology and the sociology of translation and interpreting
  9. Textuality and translation
  10. Cognitive studies in translation and interpreting
  11. Professional aspects of translation and interpreting
  12. Empirical research in translation and interpreting

East Asian studies

  1. East Asian languages and literatures
  2. Politics and international relations in East Asia
  3. Culture, thought, and interculturality in East Asia
  4. Economy of East Asia

The symposium languages are Catalan, Spanish and English.

Participants should limit their presentations to 10 minutes to allow time for Q & A and comments by the audience.

No proceedings will be published. All participants will receive a certificate of attendance. A further certificate will be given to those who read papers.

https://pagines.uab.cat/simposi/en

Appel à candidatures / 7e prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ

Septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa
de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2022 le septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2021. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Le prix est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

  1. La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
  2. Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
  3. La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
  4. La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de la SFEJ qui se tiendra cette année en décembre 2022 dans le cadre de l’Atelier Doctoral des Études Japonaises.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2022 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2022). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

  1. Un exemplaire de la thèse au format PDF.
  2. Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
  3. Une copie du rapport de soutenance.
  4. Un curriculum vitae

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2022.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.

Société Française des Études Japonaises
℅ UFR LCAO case 7009
Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13 FRANCE

Appel à télécharger en PDF

Page de présentation du prix et des précédents lauréats.

Appel à données bibliographiques / Création d’une base de données sur l’art et la culture japonaise par le Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures

The project

The Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures would like to ask for your contribution for the collaboration with JAHF on an online Japanese arts related resources database that we have been developing in collaboration with the Tokyo National Research Institute for Cultural Properties (Tobunken) over the last 8 years.

Following the establishment of a collaborative agreement between the Sainsbury Institute and Tobunken, the Sainsbury Institute has been collecting and cataloguing information on Japanese art related publications, exhibitions and film festivals that have taken place outside of Japan since 2013.

Through the collaboration, we would like to ask the JAHF members to provide us with your list of publications (not restricted just to books) published in non-Japanese languages (languages other than English accepted) to add to the Tobunken Research Collections database.

We accept them in any format. 

In addition to the above, this time, we are particularly looking for information on Japanese art related exhibitions that were and/or have been affected by Covid-19. Could you please also let us have information if your publications were and/or have been affected by Covid-19. All information provided will be added to the Tobunken Research Collections database for future reference.

Many thanks to those who have already sent us your list of publications and exhibitions. A total number of 406 records were provided for the past year. Those published after 2013 have been available online. Those published prior to 2013 require more time to be entered into the system but will be available online in due course.

We are gradually adding DOI links mainly for articles in periodicals where available to the database so that you can access them without making another search.

Tobunken also just added the kanji variants search function on the English page, which enables us to search new and old kanji simultaneously.

We hope that this database will develop into an indispensable tool for research on Japanese art in and outside of Japan. For more information on the database and our role in this project, and to search the Tobunken Research Collections, please follow the link below.

https://www.sainsbury-institute.org/project/tobunken-sisjac-research-collection-database

To learn more about how to use the Tobunken database, please see the guide attached.

Please note that our database is not an English translation of the information collected by Tobunken but it complements the existing databases created by them. Please also note that the publications and exhibitions in non-Japanese languages that predate December 2012 are not included in this database as a rule for the moment.

Please contact us at m.hayashi@sainsbury-institute.org.

Poste / recrutement d’un ATER à la section de japonais de l’Université Toulouse Jean Jaurès pour la rentrée 2022 (date limite pour les candidatures : 9 mars 2022)

La section de japonais de l’Université Toulouse – Jean Jaurès recrute 1 à 2 ATER pour l’année 2022-2023 :

https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutement/emplois-enseignants/campagne-de-recrutement-dater-2022-2023

La campagne de recrutement des Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche 2022-2023 est ouverte du lundi 7 février 2022 au mercredi 9 mars 2022.

Les candidats doivent d’abord s’inscrire sur GALAXIE, module ALTAIR, puis déposer leur dossier complet par voie dématérialisée, sur l’application dematATER (date limite de dépôt des dossiers, vendredi 11 mars 2022, 16h00).

INSCRIPTION EN LIGNE du lundi 7 février 2022 au mercredi 9 mars 2022 (16h)

DEPOT DES DOSSIERS SUR DEMATER jusqu’au vendredi 11 mars 2022 (16h) à l’adresse https://recrutement-ater.univ-tlse2.fr

Contact :
Françoise GUIRAUD : esupdematater@univ-tlse2.fr