[Appel à contributions] Ebisu. Études japonaises, numéro 63 « Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon », avant le 15 janvier 2025

Nous avons le plaisir de vous communiquer l’appel à contributions pour le numéro 63 de la revue Ebisu. Études japonaises, intitulé « Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon » et coordonné par César Castellvi et Thomas Garcin.

Les propositions d’articles sont à envoyer à l’adresse ebisu@mfj.gr.jp avant le 15 janvier 2025, et les articles complets sont attendus pour le 15 septembre 2025 (instructions détaillées sur le document joint).

« Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon »

Alors que l’étude de texte et l’analyse littéraire ont longtemps joué un rôle majeur dans les études japonaises, la production matérielle du livre, l’industrie de l’édition, les circuits symboliques et marchands qui structurent la carrière des auteurs et décident du destin de leurs ouvrages ont été relativement peu étudiés dans le champ académique, en particulier pour la période contemporaine. Comme partout ailleurs, ce secteur traverse pourtant des bouleversements sans précédent en raison de l’évolution du lectorat et du développement de nouveaux formats ou de nouvelles pratiques de lecture.

Le principal objectif de ce dossier spécial de la revue Ebisu. Études japonaises est de combler ce manque en présentant des travaux qui peuvent s’inscrire dans des domaines de recherche divers : économie, études littéraires, histoire, sciences juridiques, sociologie, etc. Il sera ici question de penser les livres et les auteurs, leurs productions, leurs images et leurs diffusions en partant de quelques grandes questions structurantes : qui produit les livres au Japon ? Qui les promeut ? Quel rôle est donné aux auteurs – qu’ils soient romanciers, universitaires, essayistes, journalistes, sportifs, artistes, etc. – dans ce processus ? Dans quelle mesure deviennent-ils eux-mêmes, et de façon croissante, un produit, voire une marque ? Quelles sont les étapes qui mènent à la vente en librairie d’un ouvrage (édition, fabrication, diffusion, etc.) ou à son référencement en bibliothèque ? Comment ces procédés ont-ils évolué ou changent-ils aujourd’hui avec le tournant numérique, la transformation des espaces dédiés au livre ou la place croissante de l’intermédialité (soit la porosité croissante entre le livre et d’autres médias : presse, films, séries télévisées, jeux vidéos, etc.) ? 

Des contributions appartenant à des champs de recherches divers sont attendues, dès lors qu’elles reposent sur des analyses originales. Elles peuvent se rattacher à l’un des trois axes exploratoires suivants, sans que ces derniers soient exhaustifs : 

Les livres, leur matérialité et l’évolution de leurs contenus : il peut s’agir de contributions qui analysent l’évolution des formats au cours du XXᵉ siècle et du premier quart du XXIᵉ siècle, ou se consacrent aux changements de chartes graphiques et de techniques typographiques, aux lieux de vente et au maillage territorial de la diffusion du livre au Japon, à l’adaptation de nouveaux modes de lecture (livres numériques, livres audio, etc.) sur de nouveaux supports (liseuses, écrans connectés), à la naissance de nouveaux modes de création (écriture collaborative en ligne, auto-édition) et de nouveaux genres (émergence des essais de développement personnel, de la Feel-good Literature, etc.)

Les auteurs, leurs statuts et leurs stratégies promotionnelles : seront accueillies avec intérêt les contributions s’intéressant aux relations entre mondes médiatique et littéraire, aux tactiques mises en place par les écrivains pour gagner en visibilité et construire leur réputation, au rôle des traductions dans les processus de légitimation (individuels ou collectifs), ou également aux transformations ou postures de l’auteur en tant qu’intellectuel dans l’espace public (réel ou virtuel). Les contributions concernant la question du statut juridique des auteurs et de leurs productions seront aussi les bienvenues. 

Le personnel de renfort de la chaîne de production du livre : sont attendues ici des contributions touchant aux différents groupes professionnels qui, en dehors des auteurs, permettent au monde de l’édition de fonctionner : éditeurs, imprimeurs, agents littéraires, diffuseurs, distributeurs, libraires (physiques et en ligne), bibliothécaires ; et, du côté de la prescription : critiques professionnels et universitaires, jurés des prix, journalistes (presse ou revues spécialisées), autres prescripteurs amateurs (influenceurs littéraires, blogueurs), etc.

Les propositions de traduction ou de recension d’ouvrage en langues anglaise et japonaise se rattachant à la thématique du dossier sont bienvenues. 

Screenshot

[Programme de subventions de la MCJP] Date limite 31 juillet 2024

Nous nous permettons de vous informer que la date limite de dépôt des candidatures au programme de subventions de la MCJP est à la fin de ce mois, le 31 juillet 2024.

Annonce sur le site de la MCJP : https://mcjp.fr/fr/la-mcjp/programme-de-subventions/programme-de-subventions-etudes-japonaises

Si vous êtes intéressé·e·s par notre programme de subventions dédié à la promotion des études japonaises en France, vous pouvez contacter l’équipe en charge du projet à l’adresse suivante : subvention_ej@mcjp.fr

Certains documents, dont les formulaires de candidature, seront envoyés sur demande par mail aux candidat·e·s.

[Tribune] Appel des historiens et historiennes

Chères et chers membres de la SFEJ,
Permettez-moi de vous informer de la circulation dans la communauté des historiens de l’Hexagone de l’appel à signer la tribune du fichier ci-joint.
Si vous le souhaitez, vous pouvez la signer avant la fin du week-end. Cette tribune sera publiée dans Le Monde en début de semaine prochaine.
Pour signer, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante :
devantlhistoire@gmail.com, en précisant vos NOM, prénom, et fonction
(telle que vous souhaitez la voire figurer). N’hésitez pas à faire circuler cette tribune et l’adresse à laquelle signer.
Bien cordialement,
Nathalie Kouamé 

Télécharger la tribune.

[Appel à communications] »L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo », envoi avant le 30 septembre 2024

Cet appel à communications est lancé en vue d’un colloque qui sera organisé jeudi 20 mars 2025 à Paris à l’occasion du trentenaire de l’affaire Aum :

« L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo »

Argumentaire

L’affaire Aum (オウム事件) constitue un des événements majeurs qui frappent la société japonaise des années 1990. Son retentissement est perceptible dans de nombreux domaines : le religieux bien sûr, mais aussi le droit, la culture, les médias, la littérature, la politique ou encore les questions de sécurité. 

Trente ans après les attentats au gaz sarin du 20 mars 1995, point culminant de la “décennie Aum”, que reste-t-il de l’héritage que le nouveau mouvement religieux laisse au Japon ? C’est à ce thème volontairement général que nous souhaitons consacrer une journée d’étude dont l’objectif sera de réfléchir à la façon dont les différents épisodes qui ont marqué les années Aum continuent d’influencer divers aspects de la société. 

Cette journée d’étude se veut transdisciplinaire, les communications attendues pourront de fait s’inscrire dans des domaines variés (littérature, droit, anthropologie, études cinématographiques, sociologie, sciences religieuses). Chaque communication, d’une durée de 20 minutes, sera suivie d’un temps de discussion.

Calendrier prévisionnel

  • 30 septembre 2024 : envoi des propositions de communication (aux adresses mail des organisateurs); proposition de titre / nom et affiliation de l’auteur / résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes
  • 15 octobre 2024 : réponse du comité d’organisation
  • 20 mars 2024 : journée d’étude

Organisation

Un clic sur le nom de chaque organisateur vous permet d’accéder à son adresse mail.

[Enquête] Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur

L’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur a lancé début juin une nouvelle enquête intégralement dédiée aux enjeux du doctorat, à laquelle plus de 800 personnes ont déjà répondu ! Nous vous sollicitons pour vous inviter à alimenter cette enquête, et à partager notre questionnaire aux doctorant·es et jeunes chercheur·ses autour de vous.

Vous pouvez répondre à l’enquête si vous êtes actuellement doctorant·e d’un établissement français, ou si votre doctorat s’est terminé après janvier 2020 (plus de détails ci-dessous). Il n’est, bien heureusement, absolument pas nécessaire d’avoir été concerné·e par des faits de violences de genre pour que vos réponses nous soient utiles !

Le questionnaire se trouve ici : https://www.surveyhero.com/c/qgmr9i7s. L’enquête est ouverte jusqu’au 30 juin ! Nous estimons la durée moyenne du questionnaire à 30 minutes. Conscient·es que ce temps de passation est long, nous vous proposons dorénavant de pouvoir enregistrer automatiquement vos réponses au fur et à mesure, ainsi vos réponses pourront être étudiées même si vous n’allez pas au bout du questionnaire.

 PLUS D’INFORMATIONS ↓ –

L’enquête est destinée aux personnes actuellement inscrites en doctorat, ainsi qu’aux personnes ayant terminé leur doctorat (via la soutenance ou par abandon) après janvier 2020, dans un établissement français. L’enquête ne concerne pas les thèses d’exercice dans le cadre des diplômes d’état en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire ou médecine vétérinaire. 

Elle a pour objectif d’évaluer et d’analyser les conditions de travail des doctorant·es au regard de leurs sentiments de sécurité et de bien-être, et en particulier au regard des discriminations et violences dont iels pourraient être victimes ou témoins en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cela nous permettra également d’estimer l’impact de ces facteurs sur la bonne poursuite des études doctorales et des carrières de recherche. 

Nous nous intéressons pour cela à trois pans majeurs du doctorat : 

  • la vie au laboratoire ;
  • les colloques et autres congrès
  • le terrain de recherche

Cette structuration en trois volets a vocation tant à mettre en lumière les violences vécues par les doctorant·es qu’à aider les établissements à mieux comprendre ces problématiques et à trouver des solutions adéquates pour mieux les accompagner. Elle se veut donc utile pour l’ensemble de la communauté de l’Enseignement Supérieur qui cherche à lutter contre les violences sexistes et sexuelles : c’est pourquoi nous vous encourageons à diffuser largement ce questionnaire. 

Association totalement indépendante, l’Observatoire des VSS dans l’Enseignement Supérieur œuvre depuis 2019 auprès de la population étudiante dans toute la France. Nos enquêtes ont déjà mené à la publication de deux rapports, en 2020 et 2023, présentant un état des lieux des VSS subies par les étudiant·es à l’échelle nationale et appuyant nos propositions auprès des institutions de l’Enseignement Supérieur pour les accompagner dans le développement de leur politique de lutte contre les VSS. 

Notre association souscrit aux normes du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Le formulaire permettant de répondre au questionnaire ne nécessite l’inscription d’aucune adresse IP ou élément permettant de reconnaître l’identité des répondants : l’enquête est parfaitement anonyme. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons. Enfin, l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur ne publiera aucune réponse texte brute : nous les agrégeons et les reformulons pour assurer l’anonymat absolu des répondant·es.
Enfin, il n’est aucunement demandé aux répondant·es d’identifier  leur école doctorale ou leur laboratoire. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons

Nous sommes disponibles pour répondre à vos interrogations et vous remercions pour le partage de notre questionnaire. Nous publierons ensuite un rapport détaillé présentant les réponses et des pistes de recommandations et nous le diffuserons par les mêmes canaux que ce questionnaire.

Victoria Leroy, pour l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur – Victoria Leroy, Doctorante en Géographie (Université Lyon 2・UMR 5600 EVS)

[Appel à contribution] Revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident », avant le 15 juillet 2024

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Mobilités nomades et sédentaires dans le monde sinisé » 

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Aurore Dumont (aurore.dumont5@ehess.fr) et Alexis Lycas (alexis.lycas@ephe.psl.eu)

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en soumettant un titre provisoire et un résumé d’une page maximum, avant le 15 juillet 2024

Les manuscrits complets pour les propositions retenues seront attendus au plus tard le 30 octobre 2024 et devront suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Nous profitons de ce message pour vous rappeler que vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et soumises à deux évaluations anonymes avant acceptation éventuelle.

Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.Les propositions de numéro doivent nous parvenir avant le 31 août de l’année en cours, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne. 

[Appel à communications] »Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population », limite d’envoi des propositions le 30 juin 2024

« Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population »
Appel à communications pour une journée d’étude organisée
les 5 et 6 décembre 2024 à Paris (Inalco & Université Paris Cité)

Argumentaire

Les recherches sur le Japon contemporain se sont largement développées au sein des études japonaises francophones, autour d’objets aussi variés que ceux de la ville, de l’éducation, de la famille, du genre, des minorités, du droit, du travail, des médias, de la sécurité, de la pauvreté ou encore de la santé. Or – les dernières rencontres organisées autour des terrains japonais actuels nous en ont convaincus – ces objets sont tous touchés, d’une manière ou d’une autre, par un même facteur, la démographie, caractérisée on le sait par le double phénomène de la dénatalité et du vieillissement de la population

L’objectif de cette journée d’étude est de permettre aux différents chercheurs dont les travaux portent sur le Japon contemporain de se rassembler autour de cette thématique. Les participants sont appelés à présenter les impacts de la question démographique sur leurs propres objets de recherche (passés ou actuels). Le but n’est pas tant de traiter du vieillissement ou de la dénatalité en tant que tels, encore que cela soit possible, que de montrer, à partir de cas concrets, comment les évolutions démographiques ont une influence, sur l’organisation de la ville, les modes de sociabilité, la représentation de la famille, les rapports de genre, la place ou les revendications des minorités, les avancées du droit, la structuration du travail, les politiques de sécurité, la vie politique au niveau local, le traitement de la pauvreté ou les problématiques de santé, par exemple.

Chaque communication, d’une durée de 30 minutes, sera suivie d’un temps de discussion. L’ambition finale de cette journée d’étude est la publication d’un livre collectif établissant, à partir d’une mosaïque d’études de cas, un état des lieux de la situation démographique au Japon. Nous attendrons donc des intervenants la transmission d’une version manuscrite de leur communication d’environ 30 à 40 000 signes. Présentation de la journée d’étude sur ce lien.

Calendrier prévisionnel

  • 30 juin 2024 : Envoi des propositions de communication (aux adresses mail des organisateurs)
    • Proposition de titre
    • Nom et affiliation de l’auteur
    • Résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes
  • 10 juillet 2024 : Réponse du comité d’organisation
  • Jeudi 5 et vendredi 6 décembre 2024 : Journée d’étude
    • Communication de 30 minutes, suivie d’une discussion
  • 2 mars 2025 : Rendu des versions manuscrites des contributions :
    • Texte en français de 40.000 signes maximum, espaces, notes, et bibliographie comprises.

Comité d’organisation

[Appel à contributions] Colloque Saikaku-Bakin 2025, date limite d’envoi des contribution 31 juillet 2024

The organizing committee for the 2025 Saikaku-Bakin Symposium is pleased to issue a call for paper proposals on the theme “Popularization, Genre, and Translation in Edo-Period Narrative.” The two-day symposium will be held March 21–22, 2025, at Paris Cité University, France. The goal of the Saikaku-Bakin Symposium has been to foster conversation among scholars working on early modern Japanese narrative across the entire Edo period; presentations are not limited to the major figures of Ihara Saikaku or Kyokutei Bakin. Previously, the symposium was held at Rutgers University in 2019 and at the University of California, Davis, in 2023.

We seek presentations centered on Edo-period prose narrative that explore the ways in which Japanese authors of the early modern period attempted to make their writing available to new audiences through a wide array of rewriting processes. Presentations that examine the relationship and boundaries between prose genres and other narrative or non-narrative forms, including images and performance, are welcomed. Graduate students are also encouraged to submit proposals. Possible questions include, but are not limited to:

  • What do we mean by terms like “popular literature” and “popularization”? Can these terms be applied productively to Edo-period literature?
  • What role do forms of rewriting such as translation, adaptation, pastiche, parody, etc. play in Edo-period literature? How did writers of the Edo period experiment with different generic forms and ways of thinking about composition itself?
  • Can early modern writers and their works inform our current efforts to bring literature to new audiences via translation and other strategies?

Paper proposals of approximately 300-400 words/characters in English or Japanese should be uploaded in PDF format through the submission portal at the 2025 Symposium website: https://sites.rutgers.edu/saikaku-bakin-symposium/ by 31 July, 2024. The languages of the symposium are English and Japanese, and presentations are primarily in-person with limited access for remote participation. Proposals will be reviewed, and notifications sent out by mid-August.

Venue and dates: Paris Cité University, 21–22 March, 2025

Deadline for paper proposals: 31 July, 2024

Please address questions to Prof. Daniel Struve: daniel.struve@u-paris.fr or Prof. Paul Schalow: schalow@rutgers.edu

[Appel à communications]9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai, propositions à envoyer avant le 4 mai 2024

Les 9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2024) auront lieu le samedi 1er juin 2024 à l’université de Kyoto Seika. Cette nouvelle édition des RCFK sera organisée en format hybride afin de bénéficier des avantages tant du présentiel que du numérique. 

Organisées avec le soutien de l’Ambassade de France au Japon, les Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK) visent à promouvoir les échanges entre chercheurs, étudiants, ingénieurs et institutionnels du Kansai sur leurs activités de recherche au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues.

Pour participer en tant qu’intervenant, veuillez nous envoyer vos propositions d’exposés (20 minutes) ou de flash-talks (5 minutes) ainsi que votre biographie avant le samedi 4 mai 2024 à cecilelaly@gmail.com ET association.sciencescope@gmail.com. Veuillez préciser dans votre email le format souhaité (exposé ou flash-talk). Pour le format, veuillez suivre les modèles de résumé et de biographie disponibles sur notre site

La participation à cet évènement est gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne.

[Appel à communications] »Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire…? » – propositions attendues pour le 15 juillet 2024, Université d’Orléans

APPEL à PARTICIPATION

Journée d’étude à l’université d’Orléans (UO) le jeudi 12 décembre 2024, Hotel Dupanloup / Université d’Orléans, 1 rue Dupanloup – 45000 Orléans

« Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/ NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire… ?« 

Si jusqu’à très récemment, il était unanimement admis que seuls les textes techniques « pour lesquels la forme et le style ne sont pas primordiaux pouvaient être soumis à un traitement systémique » (A. Loffler-Laurian, 1996), avec les progrès et la popularisation de la traduction automatique neuronale, il apparaît que sa potentielle utilisation jusque dans le domaine littéraire est à présent bien réelle. On constate désormais que de nombreuses recherches sont menées sur l’adaptation de machines qui faciliteraient le travail du traducteur, et ce même en littérature, qui semblait pourtant être l’ultime pré-carré des biotraducteurs.

Le problème se pose alors de savoir dans quels domaines, et selon quels protocoles, il est souhaitable d’intégrer ces outils dans nos pratiques pédagogiques de formateurs et formatrices en traduction.

Au-delà de la nécessité consensuelle de compléter l’utilisation de la traduction automatique neuronale par des étapes de pré-édition et de post-édition, c’est la fréquence, l’étendue domaniale de cette utilisation, qui demandent à être problématisées, de façon a commencer à identifier un balisage conceptuel et installer des repères plus pérennes dans ce nouvel environnement combinant l’humain et la machine.

Bibliographie :

-Bouhrim Naoual, Zenkouar Lahbib, « État de l’art de la traduction automatique des langues approches & méthodes », Études et Documents Berbères, 2017/2 (N° 38), p. 91-104. DOI : 10.3917/edb.038.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2017-2-page-91.htm 

-Christine Breyel-Steiner et Thierry Grass, « Traduction automatique et biotraduction : le mariage forcé », Traduire, 244 | 2021, 94-106.

-Gilles Cloiseau, « La traduction automatique en 2021. Qui, quoi et comment ? Une enquête sociolinguistique », Traduire, 246 | 2022, 84-97.

-Damien Hansen, Emmanuelle Esperança-Rodier, Hervé Blanchon, Valérie Bada. La traduction littéraire automatique : Adapter la machine à la traduction humaine individualisée. Journal of Data Mining and Digital Humanities, 2022, Vers une robotique du traduire, Towards robotic translation?, 10.46298/jdmdh.9114. hal-03583562v2

-Loffler-Laurian, Anne-Marie. Introduction In : La traduction automatique [en ligne]. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1996 (généré le 14 août 2023). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/septentrion/74849. ISBN : 9782757426388. DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.74849

-Searle, J.R. (1990). Cognitive Science and the Computer Metaphor. In: Göranzon, B., Florin, M. (eds) Artifical Intelligence, Culture and Language: On Education and Work. The Springer Series on Artificial Intelligence and Society. Springer, London. https://doi.org/10.1007/978-1-4471-1729-2_4

-Toral, A., & Way, A. (2015a). Translating Literary Text between Related Languages using SMT. Proceedings of the Fourth Workshop on Computational Linguistics for Literature, 123-132.https://doi.org/10.3115/v1/W15-0714

-Toral, A., & Way, A. (2015b). Machine-assisted translation of literary text: A case study. Translation Spaces4(2), 240-267https://doi.org/10.1075/ts.4.2.04tor

-Utushkina, A. Évaluation de la traduction automatique neuronale de textes littéraires de l’italien vers le français. 2023. https://archive-ouverte.unige.ch//unige:167921

NB : Les propositions de communications (300 mots environ), ainsi qu’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à Gilles CLOISEAU (gilles.cloiseau@univ-orleans.fr) et Mayumi  Shimosakai  (mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr ), pour le 15 juillet 2024. Une réponse sera adressée aux intéressés pour la rentrée, suivie ultérieurement du programme acté pour la JE. 

Comité scientifique :