[Table ronde] « La Triennale de Setouchi – Entre art et nature » (vendredi 16 septembre 2022 à partir de 18h30, Paris)

La Maison de la culture du Japon à Paris vous invite à assister à une table ronde intitulée :

La Triennale de Setouchi – Entre art et nature
Maison de la culture du Japon, Paris
Vendredi 16 septembre 2022 à partir de 18h30

Conformément à son projet de lier tourisme et découverte de l’art contemporain, la 5ème édition de la Triennale de Setouchi se déroule sur douze îles de la Mer Intérieure du Japon, où près de 240 artistes ont éparpillé des oeuvres, revitalisant une région qui avait perdu toute attractivité en devenant le site d’usines polluantes et de stockage des déchets. Pour revenir sur ces enjeux liés au tourisme artistique, aux oeuvres in situ, à la revitalisation des régions et au dialogue de la nature avec l’art contemporain, une table ronde réunira des artistes français ayant participé à l’aventure de Setouchi, autour de Clélia Zernik, professeur d’esthétique aux Beaux-Arts de Paris.

Artistes présents à la table ronde

  • Nicolas Darrot
  • Nicolas Floc’h
  • Véronique Joumard
  • Georges Rousse

Lieu et lien de réservation

Cette table ronde aura lieu à la Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis, quai Jacques Chirac, 75015 Paris.

Il est conseillé de réserver votre place en cliquant sur ce lien. La conférence sera également diffusée en ligne pour celles et ceux qui ne pourraient pas se déplacer jusqu’à la MCJP.

(Programme complet)

[Conférence] « Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture » (11 juillet 2022, 18h30-20h30)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et le CRCAO (Université Paris Cité) ont le plaisir de vous inviter à la conférence « Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture » le 11 juillet (lundi), de 18h30 à 20h30 (heure de Paris).

Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture

Conférence avec Patricia L. Maclachlan , professeur et co-auteur du livre (Department of Government, The University of Texas at Austin)

Résumé 

Les coopératives agricoles japonaises (JA), un réseau national de coopératives agricoles, sont soumises à une pression croissante pour augmenter les revenus des agriculteurs en adaptant les stratégies des coopératives aux incitations changeantes du marché. Certaines coopératives se sont adaptées avec plus de succès que d’autres. Dans Betting on the Farm, Patricia L. Maclachlan et Kay Shimizu attribuent ces différences à trois séries de variables locales : les dotations en ressources et les conditions de marché spécifiques aux produits, le leadership des coopératives et l’organisation des agriculteurs membres derrière les nouvelles stratégies coopératives. À l’aide d’études de cas approfondies et de profils de différents types d’agriculteurs, Betting on the Farm explore également l’évolution des fondements institutionnels formels et informels de l’agriculture d’après-guerre ; les sources électorales de l’influence de JA ; les effets interactifs de la libéralisation économique et des pressions démographiques (une population agricole vieillissante et une pénurie aiguë de successeurs agricoles) sur la propension au changement au sein du secteur agricole ; et la diversification des ménages agricoles traditionnels du Japon et les implications pour les liens des agriculteurs avec JA.

Informations

11 juillet 2022 | 18.30 – 20.30 (heure de Paris)

Sur place et en ligne (à choisir lors de l’inscription) – En anglais

Salle 481C, bâtiment Grands Moulins, Université Paris Cité, 5 rue Thomas Mann 75013 Paris (France)

Discutants : Yves Tiberghien (The University of British Columbia), Hugh Whittaker (University of Oxford)

Président : Arnaud Grivaud (Université Paris Cité)

Inscription obligatoire en cliquant ici

Poster de l’événement

[Conférences] Programme juillet 2022 des manifestations de la Maison franco-japonaise de Tokyo

Déconstruire l’anthropocène

Mercredi 6 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Grand débat / En ligne / Avec traduction simultanée

Le grand débat de la Maison franco-japonaise réunira en 2022 deux grandes figures de l’anthropologie française et japonaise, Philippe Descola et Juichi Yamagiwa. Ces deux anthropologues ont pour point commun de s’être interrogés, à travers leurs recherches respectives concernant les sociétés amérindiennes et les gorilles, sur les catégories de nature et culture. Cette interrogation de longue date les rend particulièrement sensible à la question environnementale et plus fondamentalement à l’empreinte que laisse l’homme sur le milieu. Cette empreinte et les transformations qu’elle génère aujourd’hui apparaissent à beaucoup d’une telle ampleur que l’on en a fait une nouvelle époque géologique : l’anthropocène. Au cours du débat, les conférenciers s’appliqueront à déconstruire cette notion largement utilisée dans les médias et la recherche.

Conférenciers : Philippe DESCOLA (Collège de France), YAMAGIWA Juichi (Research Institute for Humanity and Nature, Director-General)Modérateur : MORIYAMA Takumi (univ. de Tokyo)

L’islam et les valeurs politique et sociétales en France et au Japon

Vendredi 08 juillet 2022 / 17 h 30 – 20 h (heure japonaise)
Samedi 09 juillet 2022 / 15 h – 20 h 30 (heure japonaise)

Colloque / En ligne / Avec traduction simultanée

Depuis l’affaire du foulard en 1989, la question de l’islam occupe le devant de la scène en France. Le vivre-ensemble avec les musulmans s’impose comme un enjeu politique et sociétal, et la laïcité, l’un des piliers des valeurs républicaines, apparait à beaucoup comme la clé de la réussite de cette cohabitation. Le sens de la laïcité est aujourd’hui un objet de recherches et de débats qu’il est risqué de schématiser, cependant, sur le terrain politique, on peut cerner une opposition entre ceux qui croient qu’une laïcité accommodante entraîne une islamisation de la France, et d’autres qui pensent qu’une laïcité identitaire marginalise les musulmans et pousse à la radicalisation. Les deux attentats à Paris en 2015, ont largement contribué à polariser le débat autour d’un certain nombre de point de crispation et de menaces. Cependant, la question musulmane ne se réduit ni au voile ni au                        terrorisme, et les chercheurs s’intéressent aussi à la vie quotidienne de 5 millions des musulmans depuis le marché halal jusqu’à la formation des imams en passant par la genèse d’un islam libéral sur le sol français.
Au Japon, les habitants musulmans sont beaucoup moins nombreux, leur nombre étant estimé à entre 100 et 200 000 personnes, mais l’islam occupe une certaine place dans une société qui devient de plus en plus diverse aux niveaux culturel et religieux. Si l’on peut affirmer que le Japon est lui aussi un pays laïque, dans la mesure où la liberté religieuse et le principe de la séparation entre État et religion sont prônés dans la Constitution, le terme laïcité en tant que tel n’est guère prononcé ni utilisé dans le Japon d’aujourd’hui. Plutôt que d’assoir le respect des minorités religieuses sur une conception universaliste des droits de l’homme, certains Japonais semblent se contenter de dire que le paysage religieux polythéiste du Japon est naturellement plus tolérant et mieux placé que les pays de tradition monothéiste pour réaliser la diversité religieuse. Il est néanmoins indéniable qu’il existe bel et bien une xénophobie à la japonaise, sinon une islamophobie explicite.
Qui sont les musulmans en France et au Japon et quelle place occupent-ils dans chacune de ces sociétés ? Quel regard est porté sur eux et quelle histoire nourrit ce regard ? En face de la question musulmane, sommes-nous dans deux contextes tellement différents qu’il est plus raisonnable de renoncer à comparer l’incomparable ? Ou bien partageons-nous des enjeux communs qu’une perspective comparative serait à même de faire apparaitre ? Quelle sont les politiques suivies par les gouvernements des deux pays ? Et surtout quelles solutions les citoyens de ces deux pays imaginent-ils pour réussir le vivre-ensemble entre les musulmans et le reste de la population ? Ce sont là les questions que nous voudrions aborder dans ce colloque franco-japonais. 

Conférenciers : ADACHI Satoshi (univ. Kwansei gakuin), Rachid BENZINE (Sophiapol-univ. Paris Nanterre), Florence BERGEAUD-BLACKLER (CNRS), FUJIWARA Satoko (univ. de Tokyo), HIGUCHI Naoto (univ. Waseda), KOMURA Akiko (univ. Rikkyō), Catherine MAYEUR-JAOUEN (Sorbonne Univ.), MIHARA Reiko (univ. Dōshisha), TANADA Hirofumi (prof. émérite de l’univ. Wadeda), Olivier ROY (European University Institute), Jean-Jacques THIBON (Inalco), Valentine ZUBER (EPHE)
Modérateurs : 
DATE Kiyonobu (univ. de Tokyo), MASUDA Kazuo (prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Les matériaux de construction :
Des ressources indispensables aux régimes politiques

Mercredi 13 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Conférence / En ligne / Avec traduction simultanée

Cette deuxième séance du séminaire « enjeux politiques des matériaux de construction » cherche à discuter l’hypothèse selon laquelle les matériaux ne participent pas seulement à la construction du bâti, mais aussi des régimes politiques eux-mêmes. En ce sens, les matériaux seraient à la fois l’alpha et l’omega des régimes politiques et des systèmes territoriaux qui les produisent autant qu’ils en sont les produits. La séance s’intéresse en particulier d’une part à la renaissance du concept d’État constructeur (doken kokka) au Japon depuis la triple catastrophe de mars 2011, et d’autre part aux implications géopolitiques des matériaux en Asie de l’Est.

Conférenciers : Rémi SCOCCIMARRO (univ. de Toulouse Jean Jaurès), Julien GUINAND (artiste photographe indépendant), KITAGAWA Daijirō (Agence des affaires culturelles)
Modérateur : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ) 

Pour obtenir les liens d’inscriptions, vous pouvez consulter le site Internet de la MFJ : https://www.mfj.gr.jp/index.php

[Conférence] « How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism » (15 juillet 2022, 18h, HdT)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022

Friday, July 15th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism

Speaker: Didier Davin

The kanhua chan (Jp. kannazen 看話禅), a practice established by Dahui Zonggao 大慧宗杲 (1089–1163) during the Song period, soon became dominant in Chan (Jp. Zen) Buddhism. According to this method, practitioners must focus on a gong-an (Jp. kōan) until a spiritual explosion occurs, thus opening a passage toward awakening. This kanhua chan was imported into Japan and during the Middle Ages became the basis of the practice in both the Rinzai and Sōtō schools, as in China, Korea, and Vietnam. Around the middle of the fourteenth century, an important evolution occurred: while in other areas where Chan spread a practitioner had to pass only one gong-an to reach awakening, in Japan, several were considered necessary.

By examining the Daitō branch of Rinzai Buddhism, this talk will present the sources through which the history of this significant change can be reconstructed. It will also attempt to answer the question of how—and in part, why—Japanese Zen developed the specificities that radically distinguish it from other lands of Chan practice today.

Didier Davin is an Associate Professor at the National Institute of Japanese Literature. His first research examined the thought of the Zen monk Ikkyū Sōjun. Recently, he has been investigating the doctrinal evolution of the Rinzai Zen school from the fourteenth to the seventeenth century with a specific focus on the so-called Daitō branch, which became the Rinzai school’s main branch in the Edo period and is the only one remaining today. Davin has published a study on the reception in Japan of the important Chan text Wumenguan (Jp. Mumonkan) (Mumonkan no shusse sugoroku: Kika shita zen no seiten; Heibonsha, 2020). 

This lecture will be held on site (limited space: send us an email in advance) and via Zoom.

The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from July 13.

[Conférence] « La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique » (Séminaire du GEPJ, vendredi 24 juin 2022, 10h-12h)

Le Groupe d’Étude sur le Politique au Japon (GEPJ) vous invite à la prochaine séance de son séminaire qui aura lieu le vendredi 24 juin, de 10h à 12h, autour de la présentation suivante :

“La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique”

Amélie Corbel (Université Dokkyō)

Cette séance se tiendra uniquement en ligne (via ZOOM). Veuillez contacter Xavier Mellet (mellet[at]aoni.waseda.jp ) pour le lien d’accès.

Poster de l’événement

https://seiji.hypotheses.org

[Conférence] « Peut-on rendre compte langagièrement de la vérité ? Introduction à la philosophie du Zen et de l’ésotérisme du moyen âge  » (Groupe d’étude de philosophie japonaise, 22 juin 2022, 9h-11h)

Groupe d’étude de philosophie japonaise 

(Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco / Université de Paris-Cité / CNRS, F-75013 Paris)

Samedi 25 juin 2022, vidéoconférence sur Zoom 
9h – 11h (l’heure à Paris, 16h-18h l’heure au Japon)

M. Fumihiko SUEKI (末木文美士)

(professeur émérite à l’Université de Tôkyô et au Centre international de recherche sur les études japonaises Nichibunken)

« Peut-on rendre compte langagièrement de la vérité ? Introduction à la philosophie du Zen et de l’ésotérisme du moyen âge » 
真理は語り得るか。中世禅密序説

La communication sera en japonais suivie de présentation résumé en français par M. Frédéric GIRARD (professeur émérite à l’EFEO)

Pour le lien Zoom, prière de contacter : takako.saito[at]inalco.fr  à partir du 22 juin 2022

contact courriel : takako.saito[at]inalco.fr, akinobukuroda[at]gmail.com, arthur.mitteau[at]univ-amu.fr, simon.ebersolt[at]gmail.com

[Conférence] « Écouter et faire entendre aujourd’hui une voix poétique »(samedi 18 juin 2022, 17h-19h)

Conférence – lecture de poésie par ITÔ Hiromi

« Écouter et faire entendre aujourd’hui une voix poétique »

伊藤比呂美 朗読会 
「今日、詩の声を聴く、聴かせること」

Samedi 18 juin 2022, 17h-19h (en japonais sans traduction)

Université Paris Cité, Grands Moulins, aile C, 4e étage, salle 479 C 5 rue Thomas Mann, 75013, Paris

La conférence-lecture sera introduite par Makiko UEDA-ANDRO, Cécile SAKAI et Anne BAYARD-SAKAI
上田=アンドロ・眞木子 : 現代詩と女性性について
坂井セシル : 伊藤比呂美の場所 坂井=バヤール・アンヌ、伊藤比呂美
対談 :「今詩を書くこと、作品をめぐって」

伊藤比呂美、朗読会 「カノコ殺し」「ナシテ・モーネン」「意味の虐待」 「河原荒草」(2006 年)より 「とげ抜き・新巣鴨地蔵縁起」(2007 年)より

Présentation

ITÔ Hiromi : née en 1955 à Tokyo, est aujourd’hui l’une des plus grandes poétesses du Japon. Son œuvre puissante et audacieuse, en vers libres, s’inscrit initialement dans des thématiques féministes qui croisent les questions du corps, de la sexualité, de la langue, de la domination. Après être restée plus de vingt ans en Californie, ITÔ, de retour au Japon, à Kumamoto, explore aujourd’hui dans une perspective bouddhiste les contours de la maladie et de la mort. Auteure d’une douzaine de recueils poétiques, elle a également publié des romans et des essais importants. Ses œuvres sont traduites en anglais et en allemand, notamment :

• Itô, Hiromi (2009), Killing Kanoko: Selected Poems of Hiromi Itō, translated by Jeffrey Angles. Notre Dame, Action Books.
• Itô, Hiromi (2014), Wild Grass on the Riverbank, translated by Jeffrey Angles. Notre Dame, Action Books.

• Itô, Hiromi (1997), Mutter töten, translated by Irmela Hijiya-Kirschnereit. St. Pölten, Austria: Residenz verlag GmbH.
• Itô, Hiromi (2021), Dornauszieher – Der fabelhafte Jizô von Sugamo, translated by Irmela Hijiya- Kirschnereit, Matthes & Seitz Berlin.

Pour tout contact et s’inscrire au LIEN ZOOM : cecile.sakai[at]u-paris.fr ou anne.bayard-sakai[at]inalco.fr Avec la collaboration de l’Université Libre de Berlin.

Lien vers le poster de l’événement

[Conférence] « Littérature vs Histoire, à la lisière de la fiction : des particularités japonaises ? »(Histoire de l’Asie orientale contemporaine, 7 juin 2022, 16h-18h30)

« Littérature vs Histoire, à la lisière de la fiction : des particularités japonaises ? »
Cécile Sakai (Université de Paris/CRCAO)

Mardi 7 juin de 16h à 18h30, salle 4 au Collège de France

Discutant : Sebastian Veg (EHESS / CECMC)

La neuvième et dernière séance du séminaire Histoire de l’Asie orientale contemporaine, intitulée « Littérature vs Histoire, à la lisière de la fiction : des particularités japonaises ? », animée par Cécile Sakai (Université Paris Cité / CRCAO) se déroulera en salle 4 du Collège de France (11, place Marcelin-Berthelot 75005 Paris) le mardi 7 juin de 16h à 18h30. 

L’inscription préalable est requise, en envoyant un courriel à : ken.daimaru[at]u-paris.fr. Un extrait du corpus de sources discuté par l’intervenante sera transmis à l’ensemble des participants du séminaire à l’avance.

https://www.crcao.fr/2021/09/20/histoire-de-lasie-orientale-contemporaine-sources-methodes-objets/

[Conférence] « Testifying and Contesting War Experiences in China and Japan »(Global Japon, 16 juin 2022, 13h-15h)

« Testifying and Contesting War Experiences in China and Japan »

Torsten Weber

Dans le cadre de Global Japon(s), animée par Aleksandra Kobiljski, Grégoire Sastre et Cyrian Pitteloud, le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à la conférence de Torsten Weber (Deutsches Institut für Japanstudien – Tokyo), le 16 juin 2022.

Date : Jeudi 16 juin 2022, 13h-15h
Lieu : Salle AS1_08EHESS 54 boulevard Raspail, 75006 Paris

La séance aura lieu uniquement en présentiel. 
Merci de vous inscrire par email afin de recevoir les documents préalables à la discussion.

Inscription : crj@ehess.fr

In the debate about the historicity and significance of the Nanjing Massacre (1937/38), documents and oral histories produced by witnesses and survivors play a crucial role. In the absence of a solid body of official sources, they provide important insights into the victimization of the Chinese, the actions of the Japanese, and relief activities. But scholarship has also raised doubts about the reliability and impartiality of these accounts. Which biases and changes of memory may have influenced their production? 

This paper analyzes the Japanese and Chinese reception of the diaries written by John Rabe (1882- 1950), a German witness of the Nanjing Massacre. After their discovery and their first use by Iris Chang, Rabe’s diaries were partly published in 1997 in their original German version as well as in English, Chinese, and Japanese translations. However, instead of contributing to a convergence of historical narratives of the Nanjing Massacre they have further fueled antagonistic interpretations of the event between China and Japan, as well as within Japan. Why did this occur? How have the diaries been evaluated in academia and in the wider public? 

This paper analyzes and compares the reception in Japan and China and evaluates the controversy surrounding the Rabe diaries in the wider context of the role the Nanjing Massacre plays in the commemoration of World War Two and Japan’s imperial past in both countries.

[Conférence] « Post-Imperial Reckoning: Law, Redress, Reconciliation in East Asia » (Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS, 15 juin 2022, 11h-13h)

Dans le cadre des Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS, le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence :

Post-Imperial Reckoning: Law, Redress, Reconciliation in East Asia
Yukiko Koga (Yale University)

Mercredi 15 juin 2022
11h-13h
Salle 3.01, Centre de Colloques du Campus Condorcet, Aubervilliers

La séance aura lieu uniquement en présentiel.

Entrée libre
Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS agenda 2022