[Leçon de clôture] Madame Anne Bayard-Sakai, lundi 16 décembre 2024 à Paris

Nous avons le plaisir de vous convier à la leçon de clôture de Mme Anne Bayard-Sakai organisée à l’occasion de son départ à la retraite.

Dans sa conférence intitulée « Mais quelle langue parlent-ils ? De quelques fluctuations langagières dans la littérature japonaise moderne » Anne Bayard-Sakai se propose d’évoquer quelques cas dans lesquels des non-japonophones parlent japonais — ou d’autres langues, sans qu’il s’agisse simplement de traduction ou de littérature plurilingue — avec comme textes à l’appui Akutagawa Ryūnosuke, Mishima Yukio, Murakami Haruki et Nishi Kanako. 

L’événement se tiendra le lundi 16 décembre 2024de 18h à 19h, dans l’auditorium de l’Inalco (65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris).

La leçon sera suivie d’un moment convivial.

N’hésitez pas à communiquer cette information à toutes les personnes susceptibles d’être intéressées.

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[Conférence] »Kashōki » (Chronique risible), professeur Yuasa Yoshiko, 5 décembre 2024, Paris

Monsieur Hayek a le plaisir de recevoir  le 5 décembre 2024 dans son séminaire Yuasa Yoshiko, professeur de littérature japonaise classique à l’université Tōkyō gakugei, invitée par le CRCAO à l’occasion du colloque du programme « essais au fil du pinceau » (zuihitsu 随筆) du 6 décembre prochain.

Le professeur Yuasa est une des rares spécialistes de la littérature édifiante et divertissante du 17e siècle, et participe à l’édition de l’anthologie des kana zōshi 仮名草子, genre caractéristique du milieu du 17e siècle.

Elle s’intéresse en particulier aux auteurs d’origine guerrière et aux récits de guerre.

Son intervention, en japonais, portera sur le thème du  Kashōki 可笑記 (Chronique risible) et son contexte de publication.

La salle 26 (sous-sol de la FMSH, 54 Bd Raspail à Paris) n’est pas immense, mais toutes les personnes intéressées sont les bienvenues. Il est également possible de suivre à distance sur Teams (lien sur demande).

[Podcast] »La poésie japonaise classique » avec Arthur Defrance

Grégoire Sastre a le plaisir de vous annoncer la publication du dernier épisode du podcast Le Japon en perspective. Pour ce nouvel épisode, il reçoit Arthur Defrance, maître de conférences à l’Institut National des Langues Orientales (INALCO) et spécialiste de littérature classique japonaise.

En prenant appui sur ses travaux de doctorat qui portent sur la poésie de la période Nara (710-794) et en particulier deux recueils poétiques de la période, le Man’yō-shū 万葉集 (759), et le Kaifū-sō 懐風藻 (751), ils abordent l’histoire de la littérature classique japonaise, ses formes, ses évolutions ainsi que les usages qui en ont été faits jusqu’à nos jours.

Avec ces deux recueils, l’un en japonais et l’autre en sino-japonais, c’est également la question des influences et des emprunts à la langue chinoise qu’Arthur Defrance nous présente.

Vous trouverez le podcast et tous les détails le concernant au bout de ce lien.

[Conférence] »Tōjisha kenkyū – Pratique de recherche émancipatoire », MCJP, 28 septembre 2024 à 14h

La MCJP invite Shinichiro Kumagaya (professeur de l’Université de Tokyo), Anne-Lise Mithout (maîtresse de conférences en études japonaises à l’Université Paris Cité, membre du Centre de Recherche sur les Civilisations de l’Asie Orientale (CRCAO)) pour débattre sur la société inclusive :

Samedi 28 septembre 2024 à 14h00
Tôjisha kenkyû – Pratique de recherche émancipatoire 当事者研究への招待

https://mcjp.fr/fr/la-mcjp/actualites/tojisha-kenkyu-pratique-de-recherche-emancipatoire

Au Japon, les personnes porteuses de handicap psychique ont longtemps été contraintes à l’hospitalisation en hôpital psychiatrique en raison de la discrimination et des préjugés dont elles faisaient l’objet de la part de la société. La recherche émancipatoire dite tōjisha kenkyū est une pratique de recherche inventée par des personnes vivant dans la ville d’Urakawa, à Hokkaido, dans le cadre du processus de désinstitutionnalisation.

Les personnes concernées par les troubles psychiques se considèrent comme « expertes de leurs propre situation » et mènent leurs propres recherches sur leurs difficultés et problèmes récurrents et sur la manière d’y faire face, plutôt que de revenir à l’hôpital et de faire appel à des professionnels médicaux lorsqu’elles rencontrent des difficultés relationnelles, sanitaires ou financières.

Depuis lors, la pratique des tōjisha kenkyū s’est étendue à divers domaines, tels que la toxicomanie, les troubles du développement et la douleur chronique, créant de nouvelles connaissances que la recherche existante n’avait pas fait émerger. Des collaborations avec des universités ont vu le jour, comme en témoigne la création du département de tōjisha-kenkyū à l’université de Tokyo en 2015.

Plus récemment, la pratique des tōjisha-kenkyū a commencé à être utilisée comme un moyen de faire évoluer des organisations telles que les entreprises, les prisons et les universités vers un fonctionnement plus inclusif. Cet exposé présentera les tōjisha-kenkyū, une initiative japonaise unique qui combine trois aspects : une méthode de soutien entre pairs, une méthode de recherche et une méthode de transformation organisationnelle.

[Série de Cours] Par Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara

Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara, et directeur d’études invité à l’EPHE-PSL, par Matthias Hayek et Vincent Goossaert, va donner une série de quatre lecçons.

F. Rambelli est spécialiste des interactions entre les différents courants religieux du Japon, en particulier des liens entre le bouddhisme ésotérique et le shintô. Depuis quelques années, il s’intéresse à la dimension religieuse de la musique dite de cour, ou gagaku 雅楽.

Vous trouverez ci-dessous le programme des cours. Les personnes intéressées sont invitées à contacter Matthias Hayek (matthias.hayek@ephe.psl.eu) pour avoir plus de précision si nécessaire. 

In this lecture I will provide a general background about Gagaku and introduce the main sources for this lecture series. In particular, we will discuss the history of Japanese Gagaku, the structure of Gagaku academies (gakuso 楽所) and the musicians’ guilds, aspects of its music, and treatments of Gagaku as a form of cultural heritage since the Edo period. We will conclude with a discussion about the main features of premodern sources about Gagaku and what they can teach us about religion and culture more generally.

We will explore what it was like to be a professional Gagaku musician in medieval Japan: the families of the musicians’ guilds at the three Gagaku academies, the learning process, and their attitudes about music and dance. We will also discuss the performance schedules at the imperial court and at the most important temples of the realm, including the programs with the most representative compositions of the Gagaku and Bugaku repertory (most of which are still performed today).

Gagaku is related to a deep and complex metaphisics. Some of it is directly based on Confucian theories of ritual music (reigaku 礼楽) as espounded in the Book of Music (Gakuki 楽記); other components originate in India and were developed in Chna and Japan in light of Buddhist thought. Confucian ideas become very important in the Edo period, when they were developed by numerous scholars (Ogyū Sorai, Kumazawa Banzan, Tominaga Nakamoto, and others) often affiliated with samurai academies. These metaphyisical discourses shed new light on the function of this Gagaku and on ways to appreciate it. In this lecture, we will also begin to outline a metaphysics of Bugaku dance.

Cette séance sera suivie, à 17h30, d’une démonstration de shō (orgue à bouche) dans le grand hall de la FMSH. Vous pouvez y assister même si vous n’êtes pas venus suivre la conférence (durée 45 minutes environ).

Gagaku performances also had a function that reached out to a metahuman level of divinities and cosmic forces. Some music and dances had purification and apotropaic functions (the dance Enbu 振鉾, the prelude Ranjō 乱声); some dances were used for divination purposes in battle; some musicians were tasked with the performance of secret rituals; and the musicians’ families preserved and transmitted a body of secret knowledge and practices, which was sometime explicitly related to the sacred. We will look in particular at the constant oscillation between the materiality of the instruments (materials, construction process, performance techniques) and their immaterial qualities (divine origin, supernatural powers, and their agency on the performers and beyond), and at narratives about Gagaku compositions.Par ailleurs, F. Rambelli fera une démonstration d’un instrument central du gagaku, l’orgue à bouche « shô », à la suite du troisième ou du quatrième cours. Je suis encore en train de chercher un local adapté, mais je ferai circuler l’information définitive dès que possible.

[Présentation d’ouvrage] »Histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé », Susan L. Burns, 4 avril 2024, Université Paris Cité

Susan L. Burns présentera son nouveau livre, histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé, à Université Paris Cité le jeudi 4 avril. 

La séance prendra sous forme d’un atelier et le manuscrit du 6e chapitre « Waste, Water, and Poverty in Tokyo: Cholera and Urban Infrastructure » sera préalablement transmis aux participants, sur demande (contact : ken.daimaru@u-paris.fr). 

Elle se déroulera en salle 405B du bâtiment de la Halle aux Farines d’Université Paris Cité, de 10h à 12h.

[Conférence] »L’emploi des jeunes en Chine : la crise et l’espoir », Jun LIU, 5 avril 2024 de 10h à 12h, Paris

La prochaine manifestation du cycle de conférences 2023-2024 organisé par le Groupe travail de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu en ligne le vendredi 5 avril 2024 de 10h à 12h (heure de Paris). Nous recevrons à cette occasion Jun LIU de l’université Paris Cité, qui donnera une conférence intitulée : « L’emploi des jeunes en Chine : la crise et l’espoir ».

Le résumé est disponible sur ce lien.

Pour participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant en cliquant sur le lien Zoom suivant : 

https://u-paris.zoom.us/meeting/register/tZUrc-2tpzktH9Big8q62bpKAIWATWuCd6Wv

[Parution/présentation] »Ikebana, l’art floral au Japon », Frédéric Girard, 21 mars 2024

Frédéric Girard, historien du bouddhisme et du Japon classique, directeur d’études émérites, EFEO, fera une présentation de son livre Ikebana, l’art floral au Japon (Citadelles & Mazenod, 2024) le 21 mars 2024 à 12h30 dans le cadre des « Rencontres de l’association Asie Sorbonne« .

Lieu : INHA salle 239 – 2 rue de Vivienne – Paris, France (75002); présentation organisée en format hybride. Le lien Zoom est à demander à secretariat@asie-sorbonne.fr.

[Conférence] »Nouvelle architecture durable en Asie », Hirokazu Suemitsu, MCJP, 21 mars 2024

La MCJP accueille prochainement Hirokazu Suemitsu, architecte qui travaille au Japon et dans d’autres régions d’Asie qui pratique les dernières technologies de simulation environnementale. Il présentera ses travaux basée une vision de l’architecture environnementale et des villes environnementales.

Conférence (en présentiel et en ligne), Jeudi 21 mars 2024 à 18h30
« Nouvelle architecture durable en Asie »
Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)
Intervenant : Hirokazu Suemitsu

Actuellement, environ 50 % de la population mondiale vit en Asie. La démographie galopante, la remarquable croissance économique et l’importance des émissions de CO2 feront de ce continent un acteur clé du réchauffement climatique. Si les hausses de température se poursuivent à ce rythme, dans 50 ans le climat du Japon sera identique à celui du Vietnam d’aujourd’hui. En Asie, le climat étant chaud et humide, il est nécessaire d’imaginer une nouvelle architecture durable, différente de celle développée jusqu’à présent : une architecture environnementale, ouverte sur la nature et en lien avec elle.

Réservation (gratuit) :Choix des places [Maison de la culture du Japon à Paris | 21.03.2024 – 18:30 | Nouvelle architecture durable en Asie (Hirokazu SUEMITSU)] – Maison de la culture du Japon à Paris (secutix.com)