[Soutenance de thèse] Asuka Ikeda, « Arts plastiques et artistes femmes au Japon de 1970 à 1985 : au carrefour de l’art et du féminisme » (27 septembre 2023, 14h)

Asuka Ikeda (Université Jean Moulin Lyon 3, IETT) a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse en histoire de l’art intitulée :

« Arts plastiques et artistes femmes au Japon de 1970 à 1985 :
au carrefour de l’art et du féminisme »
Mercredi 27 septembre 2023 à partir de 14h
Salle de la Rotonde, Université Jean Moulin Lyon 3
18 rue Chevreul, 69007 Lyon

Le jury est composé de :

 Mme Claire DODANE, Professeure des universités, Université Jean Moulin Lyon 3, (Directrice de thèse)
Mme Anne GOSSOT, Professeure émérite, Université Bordeaux 3
Mme Christine LÉVY, Maîtresse de conférences retraitée, Université Bordeaux 3
M. Michael LUCKEN, Professeur des universités, INALCO, (Rapporteur)
Mme Cléa PATIN-MIYAMOTO, Maîtresse de conférences, Université Jean Moulin Lyon 3
Mme Sandra SCHAAL, Professeure des universités, Université de Strasbourg, (Rapporteure)

La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement conviés. Afin de faciliter l’organisation de la soutenance et du pot, je vous serais reconnaissante de bien vouloir m’informer de votre présence par courriel à asukaike@gmail.com

Résumé

Le présent travail a pour objectif d’analyser des expressions et postures féministes de plasticiennes japonaises entre 1970 et 1985 ; ainsi, il se penche sur une période cruciale de l’histoire féministe du XXe siècle, celle du mouvement féministe appelé Ûman ribu. À la différence de certains pays occidentaux tels les États-Unis, où l’art féministe se distingue comme une nouvelle tendance durant cette période, au Japon, le rapport entre mouvement social féministe et art est encore mal connu. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressée au Ûman ribu avec l’ambition de comprendre l’intérêt porté par ce dernier à la création et à la culture, pour ensuite analyser la question du regard masculin et du corps féminin chez plusieurs activistes – le Groupe de pensée S.E.X. et Takeda Miyuki. La partie suivante étudie les travaux de différentes artistes autour de ces thèmes du regard et de la représentation du corps, exprimés selon différentes perspectives. Nous abordons dans cette partie les œuvres de Yamaguchi Harumi et Ishioka Eiko (art publicitaire), Ishikawa Mao (photographie), Kusama Yayoi (performance), Kishimoto Sayako (peinture et performance), Tsuboi Asuka (céramique) et Yagi Mariyo (design et sculpture). Enfin, dans la dernière partie, nous considérons plus spécifiquement trois plasticiennes ayant fréquenté le Ûman ribu, la photographe Ishiuchi Miyako, la peintre Tomiyama Taeko et la vidéaste Idemitsu Mako : toutes utilisent l’art comme un moyen de libération de soi ou de peuples opprimés, permettant différentes réflexions féministes – lesquelles, d’ailleurs, ne sont pas sans lien avec la biographie de chacune.

[Soutenance d’HDR] »La syntaxe du japonais – Constitution, exploitation et analyse comparée des données linguistiques », Yayoi Nakamura-Delloye (mardi 30 mai 2023, 10h, Paris)

Yayoi Nakamura-Delloye a le plaisir de vous annoncer la soutenance de son habilitation à diriger des recherches, intitulée :

« La syntaxe du japonais – Constitution, exploitation et analyse comparée des données linguistiques »
Mardi 30 mai 2023, à partir de 10h
Inalco – Maison de la recherche – Salons Borel
2 rue de Lille – 75007 Paris

Le jury sera composé de :

– Mme Christine LAMARRE, Professeure, Inalco (Coordinatrice)
– M. Saburo AOKI, Professeur émérite, Université de Tsukuba (Rapporteur)
– Mme Anne BAYARD-SAKAI, Professeure, Inalco (Examinatrice)
– Mme Laurence LABRUNE, Professeure, Université de Bordeaux Montaigne (Examinatrice)
– M. Franck NEVEU, Professeur, Sorbonne Université (Rapporteur)
– Mme Irène TAMBA, Directeur d’études émérite, EHESS (Examinatrice)
– M. Mathieu VALETTE, Professeur, Inalco (Rapporteur)

Vous y êtes cordialement invités.

[Soutenance de thèse] « La poésie au Japon à l’époque Nara : entre recréation de la Chine et création de la tradition nationale », Arthur Defrance (jeudi 15 décembre 2022 à 11h)

Arthur Defrance a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse, réalisée sous la direction du professeur Jean-Noël Robert, intitulée :

« La poésie au Japon à l’époque Nara : entre recréation de la Chine et création de la tradition nationale »
Jeudi 15 décembre 2022 à partir de 11h
Entièrement en ligne, sur Teams

Résumé

Notre thèse s’intéresse à l’époque de Nara (710-794) et examine les deux recueils poétiques les plus anciens de l’histoire littéraire japonaise, le Kaifû-sô (« Recueil du souvenir de l’ancienne manière », 751) et le Man’yô-shû (« Recueil des myriades de feuilles », après 759). Le premier est un court recueil de poèmes en chinois classique et le deuxième est un long recueil composé de près de 4500 pièces, dont la plupart est écrite en japonais. Ces deux recueils contemporains nous permettent de revenir sur l’une des questions cruciales de l’histoire littéraire japonaise : le lien entre la littérature écrite en japonais et celle écrite en chinois classique, cette deuxième constituant plus de la moitié de la production littéraire du Japon prémoderne. La question est ordinairement saisie au prisme de la dialectique culturelle wakan (« Japon et Chine »), un concept de l’époque de Heian (794-1192) peu applicable tel quel à notre époque de Nara. Notre travail aborde la question de ce lien au travers d’un angle peu étudié : celui des langues. Empruntant aux réflexions sur le bilinguisme et la perception des langues dans les sociétés anciennes (Rome, l’Europe médiévale et renaissante, l’Inde prémoderne), nous montrons que l’époque de Nara est très diverse linguistiquement et qu’elle est en outre un moment nouveau d’ouverture linguistique. Cette ouverture amène à une transformation des attitudes vis-à-vis des différentes langues (les « consciences linguistiques » de Harald Weinrich) et à un bouleversement du paysage des langues (l’ « ordre langagier » d’Andrew Ollett). Le Japon de Nara est un pays très multilingue et dont la langue littéraire et la langue de cour se définissent en relation à cette multiplicité. De plus, alors que le Japon avait appris à lire le chinois classique dans sa propre langue vernaculaire grâce au procédé du kundoku (« la lecture vernaculaire »), il reprend contact avec le chinois de Chine. Le chinois resinifié forme donc une nouvelle entité linguistique, plus que jamais distincte du japonais. Nous soutenons que les bouleversements linguistiques ont des conséquences capitales pour la formation du corpus poétique du Japon de Nara. Les deux langues sont plus distinctes que jamais et nos deux recueils reflètent ce haut degré de distinction. Chacun propose ainsi un récit distinct de l’histoire de la littérature japonaise, qui permet d’ignorer ou de marginaliser l’autre corpus linguistique. Chaque récit est aussi au service d’une faction politique, qui tire son prestige et sa position sociale d’une identification à l’une des deux langues. Nous montrons également que les formes de poésie hybrides mêlant japonais et chinois classique (dans le Man’yô-shû, notamment) sont non seulement marginalisées, mais également de plus en plus rares à mesure que l’écart linguistique se creuse entre les langues. Nous suggérons enfin que l’ordre langagier de l’époque de Nara n’a pas su perdurer et que la dialectique wakan réunissant le chinois et le japonais dans un ordre commun ne peut s’établir que sur les ruines de celui de Nara.

Pour assister à la soutenance de thèse

Lien Teams, ID de la réunion : 330 161 166 948, code secret : U2fT6Z

Télécharger Teams, rejoindre sur le web.

[Soutenance de thèse] « Vers une nouvelle littérature japonaise post-catastrophe au Japon : le récit, le temps et l’image chez Furukawa Hideo, après le 11 mars 2011 » par Fumiko Sugie (vendredi 9 décembre 2022 à partir de 9h)

Fumiko SUGIE a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse, réalisée sous la direction de Cécile SAKAI, intitulée :

« Vers une nouvelle littérature japonaise post-catastrophe au Japon : le récit, le temps et l’image chez Furukawa Hideo,
après le 11 mars 2011″
Vendredi 9 décembre 2022 à partir de 9h
À l’Université Paris Cité, Grands Moulins, salle 181 C (bât. C)
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Composition du jury

Anne Bayard-Sakai, Professeure à l’INALCO (rapportrice et examinatrice)
Catherine Coquio, Professeure à l’Université Paris Cité (examinatrice)
Philippe Forest, Professeur à l’Université de Nantes (examinateur)
Cécile Sakai, Professeure émérite à l’Université Paris Cité (directrice de thèse)
Keijirō Suga, Professeur à l’Université Meiji (rapporteur et examinateur)

Résumé

Cette thèse présente l’œuvre de l’écrivain Furukawa Hideo (né en 1966), originaire de Fukushima, en tant qu’auteur emblématique de la littérature japonaise après la triple catastrophe de mars 2011 au Japon. L’objectif est d’interroger la représentation complexe du désastre et de ses conséquences à travers l’exemple de trois romans de l’auteur, clairement marqués par l’impact de l’événement : Ô chevaux, la lumière est pourtant innocente (2011), Dogmother (2012) et Aruiwa Shura no jūokunen (Soit un milliard d’années des dieux Ashura) (2016), afin de mieux comprendre son œuvre à la fois dense et dynamique qui semble explorer les devenirs de la littérature sur les plans local et global. Le corpus de cette étude est principalement composé de textes de forme narrative. L’appareil critique est construit à partir d’un ensemble d’approches théoriques françaises et de recherches japonaises sur le sujet. Après une mise au point sur ce nouveau champ, appelé littérature post-catastrophe (shinsaigo bungaku) au Japon, la thèse procède à une analyse du récit chez Furukawa en considérant les nouvelles conditions d’écriture après mars 2011. Elle se penche ensuite sur les figures de la temporalité du désastre dans la fiction, pour aborder enfin les questions de l’imaginaire, du réseau d’images et de visions qui irrigue son œuvre singulière. Notre but est d’explorer ainsi les contours de la créativité et de l’engagement de l’auteur dans cette écriture expérimentale qui se déploie devant la catastrophe.


La soutenance sera suivie d’un pot aux alentours de 13h, auquel vous êtes cordialement conviés.
Afin de mieux organiser l’événement, je vous remercie de me confirmer votre présence à l’adresse suivante : fumiko.sugie@gmail.com

[Soutenance de thèse] « Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel » par Dimitri Tatoyan (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 14h)

Dimitran Tatoyan a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse en histoire médiévale du Japon, intitulée :

« Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel »
Vendredi 2 décembre 2022 à partir de 14h
Dans le Grand Salon de la Maison de l’Asie
22 avenue du Président Wilson, Paris 16ème arrondissement

La thèse de Dimitri Tatoyan a été réalisée sous la direction de Madame Charlotte von Verschuer et Monsieur Nicolas Fiévé.

Résumé de la thèse

«  Les recherches effectuées dans le cadre de cette thèse ont trait à l’histoire économique du Japon médiéval (XII-XVIe siècles). Il s’agit d’étudier la production salicole et la distribution du sel, en particulier dans la mer Intérieure de Seto, entre le domaine de Yugenoshima (actuel département d’Ehime) et Kyōto. L’objectif de notre étude était d’étudier les aspects socio-économiques, et dans une certaine mesure les procédés techniques, de la saliculture japonaise des époques Kamakura et Muromachi. La nature et l’orientation des sources disponibles ont conduit à réaliser une histoire plus locale du domaine (shōen) insulaire de Yugenoshima, tout proche d’Onomichi et longtemps propriété du Tôji. Le sel demeure néanmoins le fil conducteur de cette histoire, depuis la formation du domaine à la fin de l’époque Heian. Le premier tiers de la thèse est consacré à l’examen de ce processus de formation et la place qu’occupe le sel dans la fiscalité et la structure foncière du domaine. Mais le sel est également l’enjeu principal qui lie ce modeste domaine aux mouvements historiques du reste de l’archipel. Nous cherchons à comprendre d’une part comment l’organisation de la production salicole de Yugenoshima accompagnait les évolutions du régime domanial entre les XIIe et XVe siècles, et d’autre part, comment le sel de Yugenoshima est passé d’un produit de redevances en nature à une marchandise intégrée aux réseaux commerciaux de la mer Intérieure. La partie concernant le transport du sel en mer Intérieure nous permet de voir comment et par qui le sel, première denrée en volume transitant au milieu du XVe siècle dans l’actuelle baie d’Ōsaka, était transporté des îles de la mer Intérieure jusqu’à Kyōto. L’apparition de transporteurs spécialisés, permettant une externalisation de plus en plus fréquente du transport auparavant assuré par des paysans intégrés au système des domaines, ou encore le développement de réseaux financiers et d’un maillage de ports régionaux, constituent des dynamiques caractéristiques de la seconde moitié du Moyen-âge japonais. Enfin, un point essentiel tout au long de l’étude a été de déterminer autant que possible l’impact de l’hyperspécialisation de la production du domaine, dépourvu d’atouts en dehors de la saliculture, sur le développement de sa société locale.»

Le jury sera composé de :

Monsieur Nicolas Fiévé, Directeur d’études (EPHE), directeur de thèse

Monsieur Guillaume Carré, Directeur d’études (EHESS), rapporteur et examinateur

Madame Nathalie Kouamé, Professeure des Universités (UPCité), rapporteure et examinatrice

Madame Annick Horiuchi, Professeure des Universités (UPCité), examinatrice

Monsieur Mathieu Arnoux, Professeur des Université (UPCité) et directeur d’études (EHESS), examinateur.

Vous êtes par ailleurs chaleureusement conviés au pot organisé en fin d’après-midi, immédiatement après la fin de la soutenance. Je vous serais reconnaissant de me faire part de votre intention d’y participer à l’adresse suivante : dimitri.tatoyan@cnrs.fr

[Soutenance de thèse] « Langage et visuel : pour une lecture de l’efficacité esthétique dans l’oeuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916) » par Agathe Tran (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 13h)

Agathe Tran a le plaisir de vous convier à la soutenance de sa thèse en littérature japonaise moderne, intitulée :

« Langage et visuel : pour une lecture de l’efficacité esthétique dans l’oeuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916) »
Vendredi 2 décembre 2022, à partir de 13h00
Salle 481C (UFR LCAO), Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Résumé

Cette thèse est une étude poétique de l’inspiration visuelle dans l’œuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916). Plutôt que la question de la peinture, déjà amplement commentée, nous avons choisi d’interroger comment cet auteur réinvente par le langage une forme d’efficacité esthétique. L’hypothèse principalement défendue est que Sōseki exploite des stratégies d’écriture pour figurer et « faire image » avec les mots. La réflexion se construit autour de trois thèmes qui réaménagent le rapport entre langage et visuel : le détournement du pictural, la mise en cause de la mimèsis et le travail sur la métaphore. L’imaginaire artistique déclenche d’abord le passage à la fiction et des effets de forme de la peinture sont transposés dans une série de courts récits. Un glissement s’opère ensuite du tableau vers le dispositif du paysage qui s’accompagne d’une description plus élaborée des expériences visuelles dans les premiers romans. Sōseki réaffirme enfin le pouvoir structurant des figures poétiques dans ses grands romans et parvient à faire fonctionner le texte littéraire comme une métaphore de l’image. Nous montrons ainsi que la fascination de l’auteur pour le visuel façonne son œuvre de bout en bout, de la collection d’images à la formation d’une esthétique originale fondée sur la fiction.

Jury

Le jury sera composé de :

  • Madame Cécile Sakai, Professeure des Universités émérite (Université Paris Cité), directrice de thèse
  • Monsieur Emmanuel Lozerand, Professeur des Universités (Inalco), rapporteur et examinateur
  • Madame Marianne Simon-Oikawa, Professeure des Universités (Université Paris Cité), examinatrice
  • Madame Martine Créac’h, Professeure des Universités émérite (Paris 8), examinatrice
  • Monsieur Dan Fujiwara, Maître de Conférences (Toulouse II), examinateur

La soutenance sera suivie d’un pot aux alentours de 17h, auquel vous êtes chaleureusement convié(e)s. Afin d’organiser au mieux cet événement, il vous est demandé de confirmer votre présence à l’adresse suivante : agathe.tran@laposte.net

[Soutenance de thèse] Louis-Caleb Remanda « Les modes de coordination dans le processus de régionalisation des multinationales japonaises en Europe » (mercredi 16 novembre 2022, 14h00)

Louis-Caleb Remanda a le plaisir de vous convier à la soutenance de sa thèse en sciences de gestion, intitulée :

« Les modes de coordination dans le processus de régionalisation des multinationales japonaises en Europe »
Mercredi 16 novembre 2022 à 14h00
Laboratoire de Recherche en Management LAREQUOI
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / Paris Saclay
47 boulevard Vauban – Guyancourt (78)
Salle 523 – étage 5 – bâtiment Vauban A

Le jury est composé de :

Jacques JAUSSAUD, Professeur des universités, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Rapporteur
Sophie NIVOIX, Maître de conférences HDR, Université de Poitiers, Rapporteur
Philippe HERMEL, Professeur des universités, Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines/Paris Saclay, Examinateur
Shinji HASEGAWA, Professeur, Université de Waseda (Japon), Examinateur
Gilles ROUET, Professeur des universités, Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines/Paris Saclay, Directeur de thèse
Stela RAYTCHEVA, Maître de conférences HDR, Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines/Paris Saclay, Co-encadrante & examinatrice

La soutenance sera suivie d’un cocktail auquel vous êtes chaleureusement conviés, après inscription sur ce lien.

Informations relatives à la thèse de Louis-Caleb Remanda sur ce lien.

[Soutenance de thèse] Sarah Dousse « L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon » (lundi 3 octobre 2022, 14h00)

L’École doctorale 480 Montaigne-Humanité, l’UMR 5319 Passages CNRS et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux ont le plaisir de vous convier à la soutenance de thèse de Madame Sarah Dousse, préparée sous la direction de Messieurs Nicolas Fiévé et Xavier Guillot :

« L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon »
Lundi 3 octobre 2022 à 14h
Maison de la recherche, Esplanade des Antilles, 33600 Pessac

Le jury sera composé de :

  • M. Nicolas FIÉVÉ, Directeur d’étude, École Pratique des Hautes Études, Directeur de l’École française d’Extrême-Orient, Co-directeur
  • Mme Françoise GED, Responsable de l’Observatoire de la Chine à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Rapporteure
  • M. Xavier GUILLOT, Professeur, ENSAPBx, Co-directeur
  • M. Salvator-John LIOTTA, Professeur associé, ENSAV de La Cambre, Examinateur
  • M. Yann NUSSAUME, Professeur, ENSAPLV, Rapporteur

[Soutenance de thèse] Raphaëlle Yokota « La grande famille de Koreeda Hirokazu : Le cinéma comme force de changement social au Japon » (mardi 28 juin 2022, 9h30)

La grande famille de Koreeda Hirokazu

Le cinéma comme force de changement social au Japon

Raphaëlle Yokota (Inalco)

La soutenance aura lieu le mardi 28 juin, 9h30 en salle 4.23, à l’Inalco, 65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris. 

Le jury sera composé de :

Madame Diane ARNAUD, Maîtresse de conférences HDR, Université de Paris
Monsieur Mathieu CAPEL, Maître de conférences, Université de Tokyo
Madame Élise DOMENACH, Maîtresse de conférences HDR, ENS de Lyon (rapporteure)
Monsieur Kristian FEIGELSON, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle (rapporteur)
Madame Isabelle KONUMA, Professeure des universités, INALCO       
Monsieur Michael LUCKEN, Professeur des universités, INALCO (directeur de thèse)

Afin de faciliter l’organisation de la soutenance et du pot, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail.

Résumé

Le cinéaste japonais Koreeda Hirokazu travaille la fiction depuis plus de vingt ans, offrant un regard multiple sur des thèmes d’actualité. Actif sur tous les tableaux de la création audiovisuelle, Koreeda a traversé les années 1990, 2000 et 2010 avec une régularité exemplaire, jusqu’à la Palme d’or remportée par Une affaire de famille en 2018.

Cinéaste commercial mais indépendant, indépendant mais commercial, Koreeda continue à faire des films comme à ses débuts dans les années 1990, avant le tournant numérique. En tension entre une industrie cinématographique japonaise dominée par une production de divertissement visant un marché local, et les contraintes des circuits internationaux que sont notamment les festivals, cette position entre deux pôles ménage cependant une marge de manœuvre permettant un renouvellement des modèles théoriques et esthétiques. 

C’est en explorant les possibilités du médium filmique que ses films sont en mesure d’agir sur les réalités sociales de leur époque, en particulier grâce à la mise en place de points de vue alternatifs. Koreeda, au moyen d’un ensemble de dispositifs visuels et sonores, favorise à travers son œuvre l’ouverture d’un espace intermédiaire entre le film et le public, espace propice à une réappropriation des questions sociales et à un réagencement de notre rapport au réel et à autrui, comme le ferait la famille idéale – entité fondamentale de nos sociétés qui connaît de profondes mutations. 

Cette thèse montre le pouvoir de ces films, non pas en tant que réponses aux angoisses sociales contemporaines mais comme outils. Sa contribution à la redéfinition des représentations fait ainsi de Koreeda Hirokazu un cinéaste majeur de l’histoire du cinéma japonais mais également mondial.

[Soutenance de thèse] Julie Brock « Une pensée trajective au fondement de la poésie japonaise – Réflexion traductologique autour des poèmes du Man’yōshū » (jeudi 24 mars, 12h30)

Julie Brock soutiendra sa thèse de doctorat en japonologie (Religions et systèmes de pensée) préparée à l’École Pratique des Hautes Études (Paris Sciences Lettres) sous la direction d’Alain Rocher le jeudi 24 mars à 12:30.

Une pensée trajective au fondement de la poésie japonaise

Réflexion traductologique autour des poèmes d’amour du Man’yōshū

Le jury sera composé de :
M. Augustin BERQUE, Membre de l’Academia Europaea (examinateur)
M. François MACÉ, Professeur émérite à l’INALCO (examinateur)
M. NISHIZAWA Kazumitsu, MCF à l’Université de managing de Niigata, Japon (examinateur)
M. Alain ROCHER, Directeur d’études émérite à l’EPHE (directeur de thèse)
M. Daniel STRUVE, PR Université René Diderot Paris 7 (rapporteur)
Mme TERADA Sumie, PR émérite à l’INALCO (rapporteure)

La séance se tiendra en français dans un format hybride avec public et retransmission en visioconférence.Les personnes souhaitant y assister peuvent prendre contact avec le candidat à l’adresse suivante : brock(at)kit.ac.jp