[Journée d’étude]”Imaginaires et représentations des féminités dans le Nō”, Centre Dramatique National Orléans / Centre-Val de Loire, 1er février 2024

Journée d’étude sur le thème “Imaginaires et représentations des féminités dans le Nō” organisée jeudi 1er février 2024 au Centre Dramatique National Orléans / Centre-Val de Loire, de 10h à 18h.

  • 10h15 : démonstration de Nō (Yuka Toyoshima et Raphaël Trano).
  • 10h30-11h15 : Magali Bugne (Université Teikyō) : Rôles et représentations des femmes dans le théâtre nō.
  • 11h15-12h00 : conversation avec Dominique Palmé, traductrice et interprète japonais-français.
  • 13h45 : restitution d’un travail d’atelier des étudiants de japonais du master « Traduction ».
  • 14h-14h45 : Maxime Pierre (Université Paris Cité), Politique du genre dans la Médée de Miyagi.
  • 14h45-15h15 : conversation avec Yuka Toyoshima, joueuse de nōkan (flûte de nō).
  • 15h30-15h45 : présentation du collectif HF Centre Val de Loire.
  • 15h45-16h45 : table-ronde.
  • 16h50-17h00 : Raphaël Trano, présentation du projet de recherche “le théâtre nō en mouvement : Imaginaires et représentations des féminités, de l’invisible au visible”. 
  • 17h00-17h45 : présentation de travail artistes associés au projet de recherche.
  • 17h45-18h00 : présentation de travail des jeunes du DELAI.
  • 19h20 : projection Les Sorcières de l’Orient de Julien Faraut aux Carmes (entrée gratuite pour les étudiants de l’UFR LLSH)

[Cycle de conférences]”Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain”, vendredi 19 janvier 2024

Jeremy Corral et Chiharu Chujo ont le plaisir d’annoncer la deuxième édition du cycle de conférences en ligne Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain, organisé par les membres de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE). La première séance se tiendra le vendredi 19 janvier 2024, de 13h30 à 16h.

Pour participer, vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.
N’hésitez pas à diffuser l’information aux personnes intéressées.   

Présentation

La culture populaire contemporaine japonaise attire de plus en plus l’attention, tant du public général que du monde académique. S’il existe déjà, tout particulièrement en langues japonaise et anglaise, une littérature consacrée par exemple aux mangas et aux films d’animation, d’autres domaines tels que la musique et les cultures urbaines sont encore peu abordés. Par ailleurs, les objets étudiés, souvent examinés par le biais de leur contenu ou des pratiques de production et de consommation desquelles ils sont directement issus, sont généralement peu saisis au moyen d’approches croisées ou ancrées dans l’histoire culturelle. Cet état de l’art révèle la nécessité d’intensifier les échanges entre les disciplines, les champs d’études, mais aussi les aires académiques. Afin de développer la recherche sur la culture populaire contemporaine japonaise en France et d’ouvrir de nouvelles perspectives collaboratives, il semble opportun d’amplifier le dialogue transnational. À cet effet, notre intention est d’abord de proposer en ligne un cycle de conférences au sujet des études sur la culture populaire du Japon contemporain. Chaque séance, organisée autour d’un thème déterminé, a pour objet de présenter les travaux de deux chercheurs.ses d’aires académiques différentes et d’offrir un espace de discussion entre eux.elles et avec le public.
En s’insérant au sein du projet « Populations japonaises », il est question de relier le contenu des interventions aux problématiques sociales du Japon contemporain et de cerner par le biais de la production et des pratiques culturelles populaires les rapports de force qui se jouent au sein de la société japonaise. Il faut en effet considérer que la production et les pratiques culturelles d’une communauté donnée, outre refléter et participer à produire le contexte avec lequel cette dernière est en prise et composer des cadres d’organisation normatifs, peuvent aussi former un levier d’affirmation de caractères « autres » spécifiques. Croiser les procédés de création et de réception des objets culturels ; mettre en perspective les productions et les phénomènes décrits avec leur interprétation et leurs pratiques d’appropriation collectives ; examiner les dynamiques de cohésion des groupes autour de la consommation et de la (re)production de produits ou de messages déterminés ; considérer comment sont perpétuées ou défiées les représentations genrées, générationnelles et de classes ; inspecter l’articulation entre les pratiques locales et leur mise en (in)visibilité nationale, tout en ancrant l’analyse dans le contexte social, politique, économique et plus largement culturel de l’époque concernée, nous permet d’appréhender où se situent certaines des dynamiques de consolidation des cadres normatifs et de (re)médiation des mythes à l’égard du Japon contemporain, puis d’identifier en réaction quelles peuvent en être les stratégies de résistance. Notre proposition, en s’inscrivant dans le projet de recherche « Populations japonaises », a pour visée d’aborder de manière transversale les différentes questions que ledit projet soulève de manière générale.
La seconde édition du cycle s’inscrit dans une volonté d’approfondir l’exploration des diverses manifestations de la culture japonaise contemporaine. Les axes de discussion prévus couvrent des domaines variés : les mécanismes d’appropriation et de recréation dans les univers imaginaires, la représentation de l’environnement urbain à travers la musique ambient, l’utilisation du corps sportif en tant qu’outil de représentation individuelle, ainsi que la publicité d’après-guerre. Ces thématiques, soutenues par des approches pluridisciplinaires, nous permettront d’explorer les dynamiques culturelles, sociales et artistiques qui ont contribué à façonner le Japon contemporain.

1. Des processus d’appropriation et de recréation dans les mondes imaginaires japonais contemporains / Processes of appropriation and re-creation in contemporary Japanese imaginary worlds

Vendredi 19/01 13:30-16:00
Ryan Scheiding (Georgia Institute of Technology) : Monsters, Time-Travel, & Fantasy Worlds: Collective Memory & Allegorical Representations of Hiroshima & Nagasaki in Japanese Video GamesJessy Escande (Osaka University) : Shades of cultural appropriation in Japanese fantasy, from creative borrowings to commodification of foreign culturesDiscutant : Romain Lebailly (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) 

2. Musique ambiante et représentations de l’environnement urbain japonais/ Ambient music and representations of the Japanese urban environment

Lundi 25/03 10:00-12:30
Matthew James Stefanyszyn (School of Oriental and African Studies) : Toshi Kankyō Ongaku: Visions of Nature in Urban Environmental MusicKenjirô Muramatsu (Université Jean Moulin Lyon 3) :  Hosono Haruomi’s turn to ambient music in the 1980s: “Down to the earth” as a mise en abîme of the urban environmentDiscutant : Cyrian Pitteloud (Université de Lille) 

3. Le corps sportif comme outil de représentation individuelle et collective dans le Japon contemporain / The athletic body as a tool of individual and collective representation in contemporary Japan

Jeudi 09/05 10:00-12:30
Kazuma Takezaki (Meiji University) : Recover of Masculinity after World War Ⅱ in Japan : Emergence of Bodybuilding Culture in 1950’sFabienne Duteil (Université Bordeaux Montaigne) : Representations on Instagram of the bodies of Japanese Students enrolled in Sports Clubs : The body as a 

communicationaltool of emotion and actionDiscutante : Guillaume Ivanka (Institut national des langues et civilisations orientales) 

4. Consommation et publicité dans le Japon d’après-guerre / Consumption and advertising in post-war Japan

Mercredi 05/07 10:00-12:30
Aoi Katakura (Tokyo Metropolitan University) : Package Design of Japanese Confections’ Omake Culture: the small paper boxes of Japanese CaramelsElise Voyau (Institut national des langues et civilisations orientales): Exploring the representation of women in Japanese commercial photography of the 1960s and 1970sDiscutante : Cécile Laly (Kyoto Seika University)

[Soutenance de thèse] Akane NISHII “La diffusion et l’exportation des objets de l’artisanat d’art japonais de la fin de l’époque d’Edo à l’ère Meiji (1853-1890) : Enjeux politiques, économiques et sociaux pour le Japon”, vendredi 12 janvier 2024 à 9h, EHESS

Akane NISHII a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse intitulée :

“La diffusion et l’exportation des objets de l’artisanat d’art japonais de la fin de l’époque d’Edo à l’ère Meiji (1853-1890) : Enjeux politiques, économiques et sociaux pour le Japon”

Dirigée par Guillaume CARRÉ,  Directeur d’études, EHESS, Centre de Recherche sur le Japon

Vendredi 12 janvier à 9h00 à l’EHESS (salle A 07_37), 7e étage54 bd Raspail 75006 Paris (Métro : Sèvres – Babylone / Saint-Placide )

Le jury est composé de :

  • Estelle BAUER, Professeure, INALCO
  • William G. CLARENCE-SMITH, Professeur émérite, SOAS University of London (Rapporteur)
  • Midori HIROSE, Maître de conférences, Université Paris Cité (Rapporteur)
  • Christophe MARQUET, Directeur d’études, EFEO Kyoto
  • Guillaume CARRÉ, Directeur d’études, EHESS

Résumé :

Les envois d’objets de l’artisanat d’art japonais tels que les céramiques et les laques vers l’Europe étaient solidement établis déjà au 17e siècle. Mais leur circulation s’intensifie après une série de traités mis en place depuis 1854 qui ouvre l’archipel aux principaux pays occidentaux. Ces objets étaient avant tout, à l’origine, destinés à un usage pratique, ce qui n’exclut cependant pas une sensibilité artistique lors de leur fabrication. On connaît l’attraction de ces objets surtout comme source d’inspiration artistique en Europe et aux Etats-Unis. Or, l’artisanat d’art japonais n’était pas seulement le déclencheur d’une vogue japonaise en Occident, il joua également un rôle-clef dans la prise de conscience, par les Japonais eux-mêmes, du potentiel artistique et commercial de leur production comme un atout d’intégration à la communauté internationale.
Cette thèse porte sur le processus de ce changement de regard des Japonais vis-à-vis de leur production artistique par la découverte du regard extérieur durant une période transitoire, de la fin de l’époque d’Edo jusqu’au milieu de l’ère Meiji, tout en s’intéressant à la nature des objets. Il sera démontré par l’étude de cas détaillée au travers de plusieurs mécanismes de leur diffusion, basée sur la documentation japonaise peu exploitée. La transaction des objets décoratifs dans la station de ravitaillement aux navires étrangers à Shimoda, ou encore l’enregistrement des Achats faits par les étrangers (Gaikokuji kaimono), conservé à la bibliothèque de la Diète à Tokyo, établi par l’autorité en collaboration avec les citadins d’Edo, montrent le rôle primordial du charme de ces objets servie au shôgunat coincé entre son désir de préserver un régime isolationniste et la conscience de devoir s’aligner à la revendication internationale. Les préparatifs minutieux des objets envoyés à l’Exposition universelle de 1867 sont réalisés en réponse aux demandes de l’ambassadeur de France Léon Roches. Le journal Quotidien de Yokohama (Yokohama Mainichi Shinbun) dévoile les acteurs des transactions de l’artisanat d’art dans l’intérieur de la concession étrangère et leur croissance des années 1870, ce qui concorde au même enthousiasme politique du gouvernement Meiji. Cet engouement économique fait naître un mouvement de la promotion de l’artisanat d’art au Japon, qui s’inscrira dans la philosophie sur la création artistique à partir des années 1880. La seconde partie de cette thèse examine le cheminement de ce mouvement par le biais des activités des membres de la Ryūchi-kai, la première association japonaise pour l’encouragement de la production artistique, fondée en 1879. Ce travail permet de mieux comprendre comment les transferts commerciaux ont permis une réflexion sur une identité artistique propre au Japon. Elle aboutit à une première étape de l’institutionnalisation de l’art au Japon.

[Appel à communications]”Symbiose Homme-Animal en Asie Orientale” (avant le 28/01/2024)

Akiyo Kubo et Clio Simonetta ont le plaisir de vous partager cet appel à communications pour la première journée d’étude interdisciplinaire consacrée aux animaux en Asie : « Symbiose Homme-Animal en Asie Orientale »  qui aura lieu le 3 mai 2024 à Paris. La date limite d’envoi de vos propositions est fixée au 28 janvier 2024.

Nous vous remercions de diffuser cette information et nous sommes à votre disposition si vous avez des questions; nous serons ravies de recevoir de nombreuses propositions sur les animaux au Japon, en histoire, histoire de l’art, archéologie ou en anthropologie. 

=> Appel à communications à charger sur ce lien.

[Recrutement] Ingénieur·e de recherche contractuel·le PPR Autonomie AURELIA, EHESS (candidatures avant le 20/01/2024)

L’EHESS recrute un·e Ingénieur.e de recherche contractuel.le (F/H) PPR Autonomie AURELIA

  • Niveau de recrutement : Catégorie A
  • Date prévisible de début du contrat : 15 février 2024
  • Niveau de rémunération : 2860 € bruts mensuels
  • Contrat à durée déterminée de 24 mois
  • Contrat à temps complet (sur la base de 38h45 par semaine pour un temps complet)

Localisation du poste : Fondation France-Japon de l’EHESS – Campus Condorcet – 2, cours des Humanités 93300 Aubervilliers

Environnement et contexte de travail :

L’Ecole des hautes études en sciences sociales (www.ehess.fr) est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, « grand établissement » assurant une mission de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales et de formation à la recherche. L’établissement accueille 3 000 étudiants dont 1 500 doctorants (avec près de 250 thèses soutenues par an dans toutes les disciplines des sciences sociales) et autant de masterants. L’EHESS accueille également 40 unités de recherche organisées autour d’un domaine, d’une approche ou, pour un tiers d’entre elles, d’une « aire culturelle ». En leur sein, plus de 500 enseignants et chercheurs développent les savoirs, forment et encadrent les étudiants de master et les doctorants.

L’École est membre fondateur de l’Etablissement public Campus Condorcet, dont la mission est la coopération scientifique entre ses membres fondateurs, et notamment le soutien à leurs programmes de recherche, et la mise à disposition des chercheurs et des étudiants fréquentant le Campus de conditions de vie et de travail à la hauteur des normes internationales.

Présentation du projet :

Le projet Aurelia (https://aurelia.site.ined.fr) vise l’analyse de régimes d’autonomie, définis comme les modalités d’organisation de l’accompagnement à l’autonomie qui découlent de discours sociaux, de normes institutionnalisées et de mesures concrètes d’aide mais aussi des pratiques quotidiennes de réalisation des tâches d’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes en situation de handicap. Ce projet combine une analyse comparée de la production des instruments d’action publique, en lien avec les débats et discours sociaux qui les alimentent, mais aussi avec les procédures de mise en œuvre, et les actes concrets d’accompagnement à l’autonomie, ainsi que les différentes dimensions de leur réception par les publics concernés et leurs proches aidant.es.

Ce projet saisira ces régimes à l’échelle territoriale, en articulation avec des dispositifs nationaux, des territoires et des situations individuelles. De façon concrète, le projet ciblera les instruments de mesure de la perte d’autonomie, les doctrines de réhabilitation suite à la perte d’autonomie, mais aussi les outils de compensation de la perte d’autonomie comme des enjeux concrets. Ces instruments donnent également lieu à des actes de mise en œuvre, d’appropriation – ou de contournement – par les publics.

Le projet repose sur le déploiement d’une méthodologie plurielle de recherche. Il donne place à des analyses qualitatives de discours, de politiques publiques – et spécifiquement d’instruments -, d’entretiens d’acteurs de la décision ou de la mise en œuvre des politiques, comme des intervenants informels et des destinataires des différentes mesures et pratiques de l’accompagnement à l’autonomie. Les analyses quantitatives saisiront les différences entre les territoires afin de caractériser les régimes d’accompagnement à l’autonomie dans un contexte précis : équipements, déploiement des politiques, modes de prises en charge, indicateurs socio-économiques, mais aussi les configurations d’intervenants et d’aides autour des bénéficiaires accompagnés.

Le projet Aurelia repose sur un consortium de recherche international et pluridisciplinaire. En France, des spécialistes de sociologie, science politique, géographie, démographie, droit, santé publique, économie, et médecine, sont organisées en sept équipes : l’Ined, le Lise-Cnam CNRS, l’EHESP, l’EHESS, l’Ires, l’université de Brest et le CHU de Nantes. Les membres de ces différentes équipes spécialisées ont entre eux des liens éprouvés de travail scientifique collectif. Les membres de ces équipes sont rompus au travail de comparaison. Les équipes partenaires du consortium Aurelia en Allemagne (Université de Hambourg), au Canada (UQAM), au Japon (Université de Doshisha) et au Royaume-Uni (LSE) sont leader dans leur domaine et les partenariats ont déjà été éprouvés par les membres du consortium.

Recherche individuelle

L’ingénieur.e sera intégrée à l’équipe EHESS du projet et travaillera en étroite collaboration avec celle-ci ainsi qu’avec l’équipe d’accueil au Japon. Il.elle sera en charge de la réalisation des enquêtes monographiques au sein de deux territoires sélectionnés dans le pays. Il ou elle devra réaliser une enquête par entretiens auprès des acteurs territoriaux de la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement des personnes âgées et/ou en situation de handicap ainsi que des monographies de familles autour des bénéficiaires sélectionnés, en lien avec les thématiques du projet. Il.Elle sera associé.e aux réflexions du projet, principalement autour des Work Package 2 et 3. Dans ce cadre elle devra participer aux réunions de travail. Il.Elle réalisera une soixantaine d’entretiens environ, répartis sur 4 territoires infra-territoraux au Japon. Des déplacements au Japon sont donc à prévoir pour la réalisation des terrains (frais de déplacement pris en charge par le budget du projet). Dans ce cadre il.elle sera accueilli dans un établissement partenaire à Osaka.

Il.Elle participera à l’analyse des données collectées et la publication des résultats sous formes d’articles scientifiques.

Conditions/sujétions particulières d’exercice (le cas échéant)

Le poste prévoit des déplacements au Japon de plusieurs semaines.

Compétences requises :

Les activités : un rôle central dans la collecte et l’analyse des données autour de la réappropriation des dispositifs d’accompagnement au Japon. Le poste requiert une appétence pour la polyvalence et le travail en équipe.

  • Activités de collecte :
  • Préparation et coordination du terrain avec les autres membres de l’équipe : planifier et organiser les rencontres avec les enquêtés, aussi bien pour les prises de rendez-vous que pour déplacements (transport, hébergement…) ;
  • Réalisation d’entretiens ethnographiques en français et en anglais.
  • Activités d’analyse et de valorisation :
  • Appropriation de la littérature administrative et scientifique sur les dispositifs d’accompagnement à l’autonomie des populations japonaises ; 
  • Rédaction d’un rapport de synthèse à partir des entretiens, présentant les données, les dispositifs et mettant en lumières les particularités de chacune des provinces ;
  • Valorisation des données d’enquêtes : participation à des groupes d’exploitation, participation à des séminaires internes et externes ;
  • Co-organisation de séminaires internes au projet ;
  • Participation à la réflexion sur la valorisation des entretiens collectés ;
  • Rédaction d’article, de chapitre d’ouvrage, de communications scientifiques.

Profil recherché :

Ce poste s’adresse à une personne diplômée d’un doctorat souhaité en sociologie, sciences politiques, démographie ou disciplines connexes en SHS.

L’ingenieur.e doit avoir une connaissance préalable des dispositifs publics d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie et/ou en situation de handicap. Une connaissance de ces dispositifs au Japon est un plus.

 Il.elle doit avoir une bonne maîtrise des méthodes d’entretiens ethnographiques ainsi qu’une appétence pour les méthodes quantitatives. Il.elle devra pouvoir réaliser des entretiens en français et en anglais.

Modalités de candidature :

Les dossiers de candidatures devront obligatoirement comporter les pièces suivantes :

  • un CV
  • une lettre de motivation
  • un projet de recherche portant sur les aspects que le.a candidat.e souhaiterait développer pendant la durée du contrat

Les candidatures doivent être déposées sur l’interface emploi de l’EHESS : https://recrutement.ehess.fr/  au plus tard le 20/01/24.

Les candidats dont les dossiers auront été présélectionnés, seront convoqués pour une audition qui aura lieu la première semaine de février

Pour toute information concernant le projet et les attendus scientifiques du poste, merci de contacter Mr Sébastien LECHEVALIER : sebastien.lechevalier@ehess.fr

[Conférence] Shigeru BAN, MCJP, 25 janvier 2024 à 18h30

L’architecte japonais Shigeru BAN donnera une conférence, en anglais sans traduction intitulée :

“L’architecture : un équilibre entre création et engagement social”
Jeudi 25 janvier 2024 à 18h30
Maison de la Culture du Japon à Paris

Shigeru Ban a fondé en 1985 son agence après des études d’architecture aux États-Unis. Elle a connu un développement significatif au cours des années puisqu’elle compte aujourd’hui des bureaux à Tokyo, Paris et New York. 

En 1995, il fonde l’ONG VAN (Voluntary Architect’s Network) dont l’objectif est de soutenir les réfugié.e.s de guerre ou de catastrophes naturelles pour lesquels il créé des abris d’urgence sous l’égide du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR).  

Lors de cette conférence, Shigeru Ban nous présentera une vision humaniste et responsable de l’architecture dans laquelle cohabitent créativité, exigence esthétique et engagement social, humanitaire et écologique.  

Lien vers les informations sur la conférence.

[Séminaire de recherche] Institut d’Asie orientale (UMR5062) – Programme janvier/juin 2024

Le séminaire de recherche de l’Institut d’Asie orientale (UMR5062) a lieu une fois par mois; les séances ont lieu en visioconférence avec une inscription disponible sur ce lien.

Programme de janvier à juin 2024

  • Vendredi 12 janvier 2024, 14h-15h30 : « L’étreinte de la patrie : décolonisation, sortie de guerre et violence à Taiwan, 1947 » , par Victor Louzon (Sorbonne université)
  • Vendredi 9 février 2024, 14h-15h30 : « La reconstruction à Fukushima en question : Namie, un village de campagne propulsé en modèle de résilience urbain post-accident nucléaire », par Cécile Brice-Asanuma (CNRS)
  • Vendredi 29 mars 2024, 14h-15h30 : « L’asymétrie mémorielle Algérie-Indochine en France : ou comment expliquer l’oubli indochinois ? » par Christopher Goscha (UQÀM)
  • Vendredi 12 avril 2024, 14h-15h30 : « Na San, le prélude » par Philippe Gras (ministère de la Défense)
  • Vendredi 17 mai 2024, 14h-15h30 :  « La précarité au travail pendant la haute croissance japonaise » par Bernard Thomann (INALCO)
  • Vendredi 21 juin 2024, 14h-15h30 : « Interconnecting Networks of Human Trafficking in Treaty-Port China and Beyond (1830-1930s) » par Mònica Ginés-Blasi (Marie-Curie / IAO)

Les résumés de ces conférences sont disponibles sur ce lien.

[Soutenance de thèse]”Konoe Fumimaro sous le feu de la presse : le rôle des grands quotidiens japonais dans la définition des responsabilités de guerre, septembre-décembre 1945″, Elsa Gonay, 20 décembre 2023, Genève

Madame Elsa Gonay, candidate au doctorat ès lettres en Études japonaises de l’Université de Genève, soutiendra sa thèse intitulée “Konoe Fumimaro sous le feu de la presse : le rôle des grands quotidiens japonais dans la définition des responsabilités de guerre, septembre-décembre 1945” le 20 décembre 2023 à 14h30, amphithéâtre Berenstein, UOG, place des Grottes 3, à Genève (Suisse).

La soutenance est publique.

Composition du jury

  • Professeur Nicolas Zufferey, président du jury (Université de Genève)
  • Professeure Claire-Akiko Brisset, codirectrice de thèse (Université de Genève)
  • Professeur Samuel Guex, codirecteur de thèse (Université de Genève)
  • Professeur Barak Kushner (University of Cambridge)
  • Dr. César Castellvi (Université Paris-Cité)
  • Dr. Constance Sereni (Université de Genève)

[Appel à communications]”La littérature de la catastrophe, 13 ans après”, Inalco, Paris, 29-30 mars 2024

Près de 13 années se sont écoulées depuis la triple catastrophe de mars 2011. Durant cette période, le Japon a subi de nombreuses calamités naturelles, et à l’échelle mondiale les phénomènes météorologiques catastrophiques se sont multipliés en raison du réchauffement climatique. Dans le même temps, le monde a connu l’épidémie de Covid, les restrictions de circulation et la réaffirmation des logiques étatiques qui en découlent. A peine l’épidémie semblait-elle jugulée que les troupes russes attaquaient l’Ukraine, et aujourd’hui, fin 2023, tous les regards sont tournés vers le Proche-Orient. Comme si le monde était passé du silence de la pandémie aux terribles fracas de la guerre.

Dans ces temps où les désastres semblent s’accumuler, de la triple catastrophe à la pandémie puis à la guerre, quel(s) discours la littérature japonaise a-t-elle pu proposer ? Et quelles questions la recherche en littérature a-t-elle pu formuler ? Les précédents colloques, organisés à Paris en 2018, 2019 et 2021, puis à Tokyo et Kyôto en 2022 dans le cadre de ce programme de recherche, portaient principalement sur la littérature écrite dans le sillage des événements de 2011. Nous nous proposons lors de cette prochaine rencontre de réfléchir sur la littérature japonaise face à la catastrophe et sur les nouvelles orientations que la recherche en la matière pourrait, ou devrait, explorer.

Les propositions de communication (titre et résumé de 1500 signes maximum [français et anglais] ou 1000 signes maximum [japonais]), accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, devront être déposées avant le 10 janvier 2024 sur la page suivante : https://forms.gle/96QGYt31wzyqx6Rs5

Anne Bayard-Sakai (INALCO, Paris) anne.bayard-sakai@inalco.fr

Fujiwara Dan (University of Toulouse-Jean Jaurès)   danfujiwara@icloud.com

Kimura Saeko (Tsuda University)  skimura@tsuda.ac.jp

国際シンポジウム
13 年後のカタストロフ文学
2024 年 3 月 29 日、30 日 於イナルコ (フランス国立東洋言語文化大学)

2011 年 3 月 11 日の東日本大震災から13 年が過ぎようとしている。あれから日本 国内ではさまざまな災害被害があった。世界的にも気候変動による猛暑も度重なる ようになり災害が絶えない。2020 年から全世界が新型コロナウイルスのパンデミッ クにみまわれると、世界の行き来が制限され、あらためて国家という単位に人々は 従わざるを得なくなった。そしてコロナ禍が一服するとロシアによるウクライナ侵 攻が起こる。これはコロナ禍の後遺症といえるのだろうか。さらに追い打ちをかけ るように2023 年現在、パレスチナとイスラエルの紛争が激化している状況にあり、 コロナ禍の静寂から戦禍へと世界が進みつつあるようにみえる。

震災、コロナウイルス、そして戦争と、私たちはまさに折り重なるカタストロフの時代を生きている。このような状況下において、文学はなにを思考してきたか。 あるいは文学研究はなにを問題視してきたのだろうか。パリシンポジウムは、2018 年 6 月を第一回とし、東日本大震災の災禍ののちに書かれた文学をめぐって議論し てきた。いまあらためてカタストロフに向き合う文学とはなにか、あるいはカタス トロフを問う文学研究とはなにかについて考えてみたい。

このシンポジウムは、東日本大震災の衝撃を受けて成る震災後文学、フクシマ文学を起点としながら、その後の度重なるカタストロフをとおして、どのような文学 が起こり、そこにどのような問いかけがあったかを見つめ直すものとする。

参加希望の方は、発表要旨(1000 字以内)に略歴を添えて、以下の Google フォー ムにて 1 月 10 日までにご応募ください。
https://forms.gle/96QGYt31wzyqx6Rs5