Appel à communication : Asie.S « en care » : Le souci d’autrui au prisme des études asiatiques (2 et 3 juin 2021)

Le GIS Asie organise les 2 et 3 juin 2021 des Journées scientifiques centrées sur le thème du Care.

Toutes les disciplines des sciences sociales et humaines sont conviées. Ces Journées se tiendront au Campus Condorcet. Un dispositif de visioconférence est prévu dans l’hypothèse où le présentiel ne serait pas possible.

AsieS « en care » : Le souci d’autrui au prisme des études asiatiques
Campus Condorcet, Aubervilliers, France
2 et 3 juin 2021

L’appel est ouvert à l’ensemble des chercheur.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s, jeunes chercheur.e.s du domaine des études asiatiques en France et à l’étranger.

Les propositions de communication sont à déposer sur le site dédié aux journées : https://confcare2021.sciencesconf.org (date limite de soumission : le 15 janvier 2021).

Lien vers le site de l’événement : ici
Lien vers l’appel à communication en version détaillée : ici

Japon(s) – Carnet de la SFEJ : ANSART Olivier, Paraître et prétendre. L’imposture du bushidō dans le Japon prémoderne (compte rendu de lecture)

Une nouvelle publication vient d’être mise en ligne sur Japon(s), le carnet de recherche de la SFEJ. Il s’agit d’un compte rendu de lecture rédigé par Édouard L’Hérisson à propos du livre Paraître et prétendre. L’imposture du bushidō dans le Japon prémoderne d’Olivier Ansart (Paris, Les belles lettres, 2020).

Le compte rendu est disponible ici

Soutenance de thèse : Alia Demnati – L’industrie de l’animation japonaise aux prises avec l’image numérique. La réponse d’Oshii Mamoru (1995-2004), (mercredi 16 décembre à 9h)

Mme Alia Demnati (Université de Paris) soutiendra sa thèse intitulée « L’industrie de l’animation japonaise aux prises avec l’image numérique. La réponse d’Oshii Mamoru (1995-2004) » le mercredi 16 décembre 2020 à partir de 9 heures, devant un jury composé de :

– Mme Cécile Sakai (PU, UdP, présidente du jury)
– M. Sébastien Denis (PU, Université de Picardie Jules Verne, pré-rapporteur)
– Mme Réjane Hamus-Vallée (PU, Universiteì d’Evry Val d’Essonne, pré-rapporteuse)
– Mme Marie Pruvost-Delaspre (MCF, Universiteì ParisB Vincennes-Saint-Denis)
– M. Jean-Baptiste Massuet (MCF, Universiteì Rennes)
– Mme Claire-Akiko Brisset (PO, Université de Genève, directrice)

En raison des circonstances sanitaires, la soutenance aura lieu en huis clos à l’Université de Paris (salle 479C, bâtiment des Grands Moulins).

Séminaire : Les solidarités à l’épreuve de la Terre : vers des territoires de résilience ? 3ème séance (11 décembre 2020 de 9h à 11h30)

La 3 ème séance du séminaire « Les solidarités à l’épreuve de la Terre : vers des territoires de résilience ? » aura lieu ce vendredi 11 décembre 2020 sur Zoom de 9h à 11h30.

N’hésitez pas, si vous voulez y assister, à vous inscrire en écrivant un mot à l’adresse suivante. Par la suite, le lien et le code d’accès vous seront envoyés (pour celles et ceux qui ont déjà assisté à une séance, le code restera le même. Dans ce cas, merci juste de prévenir de votre présence si vous ne l’avez pas encore fait !).
kenjiro.muramatsu@univ-lyon3.fr

Programme à télécharger : ici

Séance 3 : Retours à la terre en temps de crise Japon – Europe

Le 11 décembre 2020, 9-11h30 (France) / 17h-19h30 (Japon)

Modérateur : Kenjiro Muramatsu

9h-9h50 : présentation de Madame Cecilia Luzi, doctorante à Freie Universität Berlin,  suivie d’une discussion.

Titre : Partir de la métropole, cultiver le futur à la campagne. Esquisse pour une recherche anthropologique du mouvement de « retour à la terre» dans la préfecture de Wakayama

Résumé : Les mouvements de migration interne en direction des zones rurales sont un phénomène qui est en train de gagner de l’ampleur, au Japon comme ailleurs dans le monde. Un nombre croissant de Japonais décide aujourd’hui de sortir des grandes villes pour aller s’installer à la campagne. Ils partent à la recherche d’une nouvelle routine et d’un changement radical de style de vie, loin des rythmes imposés par le contexte capitaliste-consumériste de la métropole et plus près d’un contexte adapté aux besoins d’épanouissement personnel de chacun.

Basée sur les données issues d’une recherche ethnographique conduite au cours de 12 mois d’allers-retours entre Tokyo et la municipalité de Kushimoto (préfecture de Wakayama), cette intervention se propose de dévoiler la dynamique du travail quotidien de construction d’une alternative sociale au sein de la précarité des temps contemporains. Nous partirons d’une critique de la représentation du « retour à la terre » en tant que refus absolu et total du style de vie  uniformisé de la société japonaise contemporaine. Nous allons, en suite, remettre en question la cohérence empirique de la dichotomie opposant ville/campagne sur la base des observations effectuées sur le terrain. Cela nous conduira, finalement, à proposer une lecture de ce phénomène distinct de retrait social qui puisse en souligner la valeur en tant qu’expérience propre du temps et de l’espace globalisés contemporains.

9h50-10h00 : pause café en ligne (communication libre sur Zoom)

10h00-10h30 : Visionnage de la conférence de Monsieur Anthony Tchekemian, maître de conférences en Géographie et Aménagement du territoire (CNU 23-24), Université de la Polynésie Française UMR 241 Ecosystèmes Insulaires Océaniens.

Titre (fr): Contre la crise, le retour au local ? L’exemple du jardin collectif de la résidence du campus d’Outumaoro, à l’Université de la Polynésie Française

Résumé :

La crise sanitaire interroge la capacité des systèmes de production, notamment agricoles et industriels, à faire face à des catastrophes. Les mesures de protection mises en place à l’échelon étatique (fermeture des frontières, arrêt des échanges internationaux, mesures de confinement…) incitent à un retour au local. Après l’étude de six jardins collectifs développés dans l’agglomération urbaine de Papeete, sur l’île de Tahiti, nous présenterons plus particulièrement le jardin collectif mis en place par les étudiants de la résidence universitaire d’Outumaoro (campus de l’Université de Polynésie française – UPF).

Dans une perspective résiliente, ce jardin apparaît comme une réponse à l’augmentation des prix constatée depuis le début de la crise sanitaire ; avant le déclenchement de celle-ci, il avait déjà été envisagé comme un moyen d’accéder à une alimentation équilibrée, saine et durable. Après quelques mois, les étudiants, isolés et éloignés de leurs familles, constatent en outre que le travail de la terre crée du lien social dans la résidence. Il améliore leur cadre de vie et leur offre une occupation vécue comme apaisante, que certains relient à leur identité polynésienne, en invoquant la pratique du fa’a’apu.

En définitive, le jardin collectif de l’UPF favorise la prise de conscience des problématiques environnementales et l’évolution des habitudes alimentaires, eu égard aux problèmes de santé croissants que pose l’obésité en Polynésie française. Dans le cadre de la réflexion autour du Projet de Rénovation Urbaine (PRU) du quartier Outumaoro (municipalité de Punaauia) et du « campus ouvert », l’on pourrait envisager le développement de jardins collectifs au sein du campus qui associeraient étudiants et habitants du quartier, deux populations qui se croisent sans toujours se fréquenter. Tout cela ne serait pas sans évoquer les jardins ouvriers européens du XIXe et du XXe siècle, les jardins d’insertion des années quatre-vingt ou les jardins partagés des années quatre-vingt-dix ; à chaque fois se manifeste une volonté de ne pas couper le cordon ombilical entre l’homme et la terre.

10h30-11h00 : présentation de Madame Lerbet Lucie, doctorante en science politique à l’Université Lumière Lyon-2, UMR Triangle.

Titre : L’habiter écologique et ses imaginaires dans les grandes périphéries : le cas de la Vallée Longue (Cévennes)

11h00-11h30 : discussion

Soutenance de thèse : Margaret Brady – Construire une communauté transnationale via une nouvelle religion japonaise : le cas d’un centre Tenrikyo en banlieue parisienne (jeudi 17 décembre à 14h)

Margaret Brady soutiendra sa thèse intitulée « Construire une communauté transnationale via une nouvelle religion japonaise : le cas d’un centre Tenrikyo » le jeudi 17 décembre à 14 heures devant un jury composé de :

– Véronique Beneï, CNRS (directrice de thèse)
– Emma Gobin, Université Paris 8
– Michael Houseman, EPHE (pré-rapporteur)
– Jason Josephson Storm, Williams College, Williamstown, MA (pré-rapporteur)
– Jean-Bernard Ouédraogo, CNRS/EHESS (président)

Les personnes souhaitant assister à la soutenance sont invitées à lui envoyer un mail à l’adresse suivante : margaret.alice.brady@gmail.com 

Résumé de la thèse :

Cette thèse traite d’un conglomérat éclectique de personnes diversement liées au principal site européen de la nouvelle religion japonaise de Tenrikyo, le Tenrikyo Europe Centre (TEC), situé en banlieue parisienne. Il s’agit de montrer comment ces personnes forment la « communauté TEC ». Ce terme s’est imposé à partir des observations issues de plusieurs années de travail sur le terrain pour décrire succinctement sa population de recherche. Son application vise à mettre en évidence des réseaux de relations sociales principalement interconnectés par le TEC et qui forment un ensemble social plus vaste. Bien que le TEC lui-même soit basé en banlieue parisienne et que la majorité de ses acteurs clés soient japonais, la « communauté TEC » s’étend au-delà de la région parisienne et comprend diverses nationalités, pays de résidence et même identités religieuses. En dépit de ces diversités spatiales, personnelles et sociales, les acteurs sociaux inclus dans cette étude constituaient une communauté non figée avec des réseaux de connexion complexes et en constante évolution. 

En plus d’une section d’introduction générale au contexte, cette thèse est divisée en trois sections fondées sur des matériaux ethnographiques. Tout d’abord, est discuté l’aspect local de la « communauté TEC », qui a principalement impliqué des personnes vivant en région parisienne. Cette communauté comprenait notamment des adeptes locaux, de jeunes missionnaires adultes du Japon en mission pour plusieurs années, et des personnes qui n’étaient pas des « membres » de Tenrikyo mais qui étaient néanmoins connectés au TEC. Dans la seconde section, l’accent est porté sur le continent européen au sens large et aborde à la fois la présence de cette religion dans divers pays européens et l’unification de ces acteurs religieux au sein du TEC. La dernière section se concentre sur la ville de pèlerinage de Tenri City au Japon, où Tenrikyo est enracinée à la fois de façon spirituelle et organisationnelle. Si cette recherche doctorale a été principalement conduite en Europe, elle fait aussi apparaître les liens cruciaux existant entre la « communauté TEC » en région parisienne et la ville de Tenri au Japon : la communauté TEC apparaît ainsi comme une construction sociale et religieuse bi-locale. Son existence était liée aux liens imaginaires et vécus que nombre de ses membres possédaient avec le TEC et la ville de Tenri respectivement, et reposait pour une large part sur les moments partagés collectivement dans les deux endroits. 

Dans l’exploration textuelle de la façon dont cette « communauté » s’est formée et des raisons pour lesquelles elle s’est constituée, l’accent est placé sur comment l’adhésion à la « communauté TEC » et, par extension, au monde socio-religieux plus large de Tenrikyo dont elle faisait partie, s’est faite par des moyens conceptuels et performatifs autant que par des expériences corporelles. 

Soutenance de thèse : Pierre-Emmanuel Bachelet – « Bateaux-pigeons, quartier japonais et cartes nautiques : réseaux marchands et relations interculturelles entre le Japon, le Đại Việt et le Champa (XVIe-XVIIIe siècles) » (vendredi 11 décembre 2020 à 9h)

Pierre-Emmanuel Bachelet soutiendra sa thèse de doctorat intitulée Bateaux-pigeons, quartier japonais et cartes nautiques : réseaux marchands et relations interculturelles entre le Japon, le Đại Việt et le Champa (XVIe-XVIIIe siècles), le vendredi 11 décembre 2020 à 9h, devant un jury composé de :
M. Jean-Pascal BASSINO, Professeur des Universités, ENS de Lyon
Mme Nadine BÉLIGAND, Maîtresse de conférences, Université Lyon 2
M. Leonard BLUSSÉ, Professeur émérite, Université de Leiden
M. Andrew HARDY, Directeur d’études, EFEO
M. François LACHAUD, Directeur d’études, EFEO
Mme Antonella ROMANO, Directrice d’études, EHESS 

La soutenance sera limitée au jury sur Zoom, mais sera diffusée en direct sur Youtube, ce qui permettra à toutes les personnes intéressées d’y assister. Vous pourrez y accéder au lien suivant : https://youtu.be/CPCheVKiPTc 

Résumé :
Cette thèse vise à analyser l’une des connexions majeures des mers de Chine à l’époque moderne : les relations entre le Japon, le Đại Việt et le Champa. A partir du milieu du XVIe siècle, l’impossibilité d’accéder au marché chinois pousse les marchands japonais à investir de plus en plus dans le commerce avec l’Asie du Sud-Est. Ils peuvent y échanger leur argent et leur cuivre contre de la soie et des produits tropicaux. Pour les Japonais, le Đại Việt présente des avantages décisifs : il accueille des marchands venus de Chine et est le seul pays de la région à produire lui-même de la soie. De plus, les autorités des deux pays partagent une conception similaire de l’étiquette et une instruction fondée sur les mêmes classiques. Le Champa, quant à lui, revêt une importance capitale auprès des autorités japonaises en tant que pourvoyeur de bois précieux. Ces relations connaissent une profonde restructuration au cours des années 1630, quand le shogunat interdit aux Japonais de quitter le pays, sans que cette connexion ne disparaisse. Par ailleurs, ces contacts avec le monde extérieur ont permis à une cartographie spécifiquement japonaise de se développer. Les cartes réalisées, si elles se fondent sur des modèles européens ou chinois, parviennent cependant à les réinventer et à les dépasser.
La proximité entre le Japon et le Đại Việt en a donc fait des partenaires privilégiés, ce qui a permis l’établissement de communautés japonaises dans les ports viêt. Ces résidents japonais y ont occupé une fonction centrale, celle d’intermédiation entre Européens et autorités viêt. L’objectif de ce travail de recherche est d’expliciter les fondements sur lesquels cette entente s’est nouée et d’analyser les réseaux multiethniques autour desquelles elle s’est construite, en recourant notamment à des modélisations informatiques.

Abstract :
This dissertation aims to analyse one of the major connections in the early modern China seas, the relations between Japan, Đại Việt and Champa. From the mid-16th century onwards, as they were unable to access the Chinese market, Japanese traders increasingly invested in trade with Southeast Asia, where they were able to exchange silver and copper against silk and tropical products. Đại Việt offered decisive advantages for the Japanese. Merchants coming for China went there to trade and it was the only country to produce silk on its own. Furthermore, the authorities in both countries shared a same vision of diplomacy and their instruction was based on the same classics. As for the Champa, it was of particular importance for the Japanese authorities as a supplier of precious woods. These relations underwent a thorough reorganisation in the 1630’s, when the shogunate prohibited the Japanese from leaving the country, but this connection remained strong. Besides, these contacts with the outside world enabled a specifically Japanese cartography to emerge. Although they were based on European or Chinese models, these maps succeeded in reinventing and going beyond these models.
The proximity between Japan and Đại Việt made them privileged partners and led to the settlement of Japanese communities in Viêt ports. These Japanese residents played a crucial role in these societies, as go-betweens between the European and Viêt authorities. The purpose of this research work is to demonstrate how this common understanding emerged, and to analyse the networks that shaped it, notably through computer modelling.

Poste : contrat de deux ans en études japonaises à Institut Oriental de l’Académie tchèque des sciences

L’Institut Oriental de l’Académie tchèque des sciences de Prague cherche à recruter un chercheur en études japonaises pour une période pour une période de deux ans à partir de juillet 2021.

Toutes les informations concernant les caractéristiques du poste sont disponibles sur le site de l’institut ici et sur le document PDF téléchargeable ici

La date limite pour l’envoi des dossiers est le 31 janvier 2021.

Contact : toyosawa@orient.cas.cz

Événement / Art et diplomatie. Les œuvres japonaises du Château de Fontainebleau (1860-1864) – (à partir du 4 juin 2021)

Cher.e.s membres de la SFEJ,

Pour les amateurs d’art japonais, mais aussi d’histoire des relations entre le Japon et la France, vous trouverez ci-dessous la présentation d’une exposition qui se tiendra à partir du 4 juin 2021 au château de Fontainebleau : 

La séance du séminaire « Parcours d’objets. Études de provenance des collections d’art « extra-occidental » » qui lui sera consacrée, jeudi 17 décembre à partir de 18h30, devrait avoir lieu à distance : 
https://agenda.inha.fr/events/les-collections-japonaises-du-chateau-de-fontainebleau

Le séminaire devrait être retransmis en direct sur la chaîne Youtube de l’INHA (avec interaction possible) et visionnable ensuite :
https://www.youtube.com/channel/UCvWtEiy6IYIJLQhIWlohhkQ

Je profite de ce message pour rappeler la sortie d’un numéro spécial Japon de la revue Perspective, qui sera en libre accès à partir du  mois de décembre : 
https://journals.openedition.org/perspective/13884

Enfin, le Festival d’histoire de l’art qui se tiendra au Château de Fontainebleau, du 4 au 6 juin 2021 aura pour pays invité le Japon. 
L’exposition Art et diplomatie durera jusqu’au 19 septembre 2021. 

Au plaisir de vous y retrouver. 

Bien à vous toutes et tous,

Estelle Bauer

Conférence : Sasaki Takahiro – « L’actualité des études sur le texte original du Genji monogatari : autour de la couverture médiatique de la découverte d’un manuscrit du chapitre « Wakamurasaki » détenu par Fujiwara Teika » (19 décembre, à partir de 9h)

Sasaki Takahiro 佐々木孝浩 
(Directeur de l’Institut des classiques orientaux rattaché à l’université Keiō – Shidō Bunko)

Intitulé de la conférence : 
L’actualité des études sur le texte original du Genji monogatari : autour de la couverture médiatique de la découverte d’un manuscrit du chapitre « Wakamurasaki » détenu par Fujiwara Teika
『源氏物語』本文研究の現在:藤原定家所持「若紫」帖発見報道を通して

Samedi 19 décembre 2020
La conférence se tiendra en ligne dans le cadre de l’Assemblée Générale de la SFEJ à partir de 9:00 (pour plus de détails : http://sfej.asso.fr/?p=765)

Séminaire : Histoire du Japon moderne et contemporain (EHESS) – Jesuit Sources on the Imjin War: Introducing « Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea » (3 décembre 2020 de 15h à 17h)

Le prochaine séance du séminaire « Histoire du Japon moderne et contemporain : dynamique et trajectoires d’une modernité » aura lieu le 3  décembre 2020 de 15h à 17h en ligne sur BigBlueButton.

Conférenciers : Giuseppe Marino and Rebekah Clements:

Titre de la conférence

« Jesuit Sources on the Imjin War: Introducing Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea« 

Abstract :
In this talk we will discuss a newly unearthed manuscript from the Marsden collection at the British Library. The Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea, written by a Jesuit known as Francisco Rodriguez, offers insights into the final weeks of the Imjin War, and contains detailed information about negotiations for retreat, the course of various battles, and the practical application of military technology in the field.