Parution / « Les yeux de la ville – Vigilance et lien social France-Japon, analyses croisées »

Titre

Les yeux de la ville – Vigilance et lien social France-Japon, analyses croisées

Auteure

Naoko Tokumitsu-Partiot

Editeur

Hémisphères Éditions – Maisonneuve & Larose

Date de publication

Avril 2021

Nombre de pages

568 p.

Présentation

En réponse à un sentiment croissant d’insécurité, les actions de prévention initiées par des particuliers se multiplient. Ce livre étudie leur récent développement à l’échelle du quartier, en France et au Japon, et en propose une analyse croisée entre les deux pays.

Car, tout en accordant de l’importance au lien social, la France et le Japon adoptent des approches contrastées. Ainsi, en France, ce type d’action est surtout le fait d’agents formés ou rémunérés, alors qu’au Japon, le nombre de bénévoles chargé du maintien de l’ordre a été en augmentation. Dans le cadre de pratiques telles que les « médiateurs de rue » et les « voisins vigilants » en France, et les groupes d’habitants au Japon, le fait que la prévention tende à trier les citoyens au nom de valeurs considérées comme autant de « biens » du quartier transparaît notamment, au Japon, dans les actions des habitants pour la « fabrique de la ville» (machi-zukuri); tandis qu’en France, les liens sociaux représentent surtout un outil à disposition d’agents spécialisés.

Revêtant une portée d’éducation morale, le quartier japonais peut alors apparaître, en contraste avec le cas français, comme une forme de famille visant à se substituer à la famille contemporaine jugée défaillante, sur fond de réappropriation de la notion de tradition, considérée comme une charnière dans un contexte de délitement des liens sociaux au sein de la famille.

Plaquette de présentation ici.

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Parution / Modan – La ville, le corps et le genre dans le Japon de l’entre-deux-guerres

Titre

Modan – La ville, le corps et le genre dans le Japon de l’entre-deux-guerres

Direction de l’ouvrage

Sandra Schaal

Auteurs des contributions

Sandra Schaal, Gérald Peloux, Irena Hayter, Itō Ruri, Sepp Linhart, Christian Galan, Wada Hirofumi, Yves Cadot, Kuroda Akinobu.

Editeur

Philippe Picquier

Date de publication

Avril 2021

Nombre de pages

320 p.

Présentation

Entre la deuxième moitié des années 1920 et le début des années 1930, le modan ou modernisme japonais révolutionna la culture et les modes de vie urbains au Japon. Le modan (de l’anglais modern) désignait le summum de la nouveauté dans un monde post-traditionnel influencé par le capitalisme. Le modan imprima sa marque dans l’art, l’architecture, la littérature la philosophie. 
Mais grâce aux médias de masse, il infusa aussi la vie quotidienne de la classe moyenne émergente. Il s’incarna dans une pensée et des moeurs avant-gardistes célébrant le caractère fugace de l’instant présent et prenant pour modèles la consommation de masse ainsi que l’American way of life. Cet ouvrage interdisciplinaire, qui rassemble des contributions de spécialistes en études japonaises, présente les formes que prit cette culture du quotidien dans l’espace urbain des « Années folles » japonaises. 
Il explore notamment la relation au corps et au genre, et au-delà d’une apparence légère et frivole, les possibles liens que le modan put entretenir avec la montée du militarisme. « 

Couverture du livre et sommaire disponibles ici.

Parution / Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre

Titre de l’ouvrage : Fukushima, dix ans après. Sociologie d’un désastre

Auteur : Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

Éditeur : Éditions de la maison des sciences de l’homme – Collection « Interventions »

Date de publication : 4 mars 2021

Nombre de pages : 216 p. 

Présentation : 
Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1 provoque un tsunami qui engloutit 54 des 174 villes côtières à l’est de l’archipel. Les jours qui suivent, plusieurs explosions ont lieu et trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi fusionnent, déclenchant une catastrophe sans précédent.

Cécile Asanuma-Brice, chercheuse au CNRS et codirectrice d’un programme international de recherche CNRS sur les post-Fukushima studies, résidente permanente au Japon depuis 2001, était présente au moment des faits. Dix ans plus tard, elle revient sur le déroulé d’un désastre qui se prolonge jusqu’à nos jours.

Dans cet ouvrage, elle analyse les différentes dimensions de la catastrophe, notamment au travers de témoignages qu’elle a recueilli en japonais auprès des résidents, des associations, des administrations locales, nationales et internationales, du Premier ministre, Naoto Kan, en poste au moment des faits, mais aussi via le compte-rendu d’audition du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, Masao Yoshida. Leurs récits dissonants interrogent les modalités de gestion de l’ignorance et du droit à savoir.

Dans des circonstances qui mettent en jeu la vie de millions de personnes, qui régit l’accès à des informations de santé publique ? Qui peut décider de la non-évacuation d’une ville sinistrée ou du relogement des populations dans une ville contaminée ? Pour qui et comment s’organise la reconstruction ? Quelle communication du risque l’accompagne ?

L’ouvrage est une mémoire vive, une analyse scientifique des politiques de relogement des réfugiés, des enjeux des mesures de radioactivité et du suivi psychologique des populations traumatisées.

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Parution / La Révolution industrielle des régions du Japon

Titre de l’ouvrage : La Révolution industrielle des régions du Japon

Auteur : Nakamura Naofumi (Professeur à l’Université de Tokyo)

Traducteurs : Alexandre Roy, Claude Michel-Lesne

Préface : Jean-Marc Olivier

Éditeur : Les Belles Lettres – Collection Japon

Date de publication : 19 février 2021

Nombre de pages : 416 p.

Présentation :
Comment expliquer les origines de l’impressionnant développement économique japonais au cours du XXe siècle ? Alors que les thèses habituellement avancées soulignent le rôle du pouvoir central (gouvernement et zaibatsu), Nakamura Naofumi nous fait parcourir le Japon de l’ère Meiji (1868-1912) dans toute son étendue, du nord au sud, à la découverte des fondations régionales de la « Révolution industrielle ». Analysant la mentalité des acteurs, leur capacité à l’échange d’informations, à l’activation de réseaux de proximité, à la mobilisation de capitaux, l’auteur décrit une pléthore d’entrepreneurs et d’agents publics locaux dynamiques. Engagés dans le lancement d’entreprises innovantes de dimension régionale, ils réalisèrent des aménagements industriels (filatures, charbonnages, chemin de fer ou secteur électrique) dans tout l’archipel entre les années 1880 et 1900.
À l’heure où la désindustrialisation des régions s’accompagne d’une croissance économique en berne, la démonstration de Nakamura Naofumi n’apparaît que plus riche de sens.

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Table des matières :

TABLE DES MATIÈRES

Un mot de présentation de la traduction de l’ouvrage 
Préface de Jean-Marc Olivier 
Avant-propos : pourquoi parler aujourd’hui des « fondations régionales de la révolution industrielle » ? 

Introduction : Les fondations régionales de la révolution industrielle japonaise 
Reconsidérer la révolution industrielle 
Agents économiques et économies locales : thématiques et méthodologie 
Objets d’étude et plan de l’ouvrage 


Première partie. L’économie régionale, au cœur de la révolution industrielle

Chapitre 1. Les conditions préalables à l’avénement de la révolution industrielle au Japon 
1. Les conditions aux débuts de la révolution industrielle 
2. Les structures théoriques de l’idéologie de l’industrialisation
La question du « pays riche », considérée depuis les centres et les provinces 

Chapitre 2. La structure géographique du « boom des entreprises » 
1. L’économie japonaise pendant la révolution industrielle 
2. La structure géographique du premier boom des entreprises 
3. L’enchaînement des deuxième et troisième vagues d’essor des entreprises


Deuxième partie. Les agents du boom des entreprises – L’ « ère des régions » et ses principaux acteurs –

Chapitre 3. Les débuts de l’industrialisation en région et l’action de l’administration locale 
1. Le département d’Iwate et l’extension de la ligne nord-est de la Compagnie des chemins de fer du Japon 
2. La campagne de financement des travaux de la Compagnie des chemins de fer du Japon dans le département d’Iwate 
3. Bilan et enseignements de la campagne expresse menée à Iwate 

Chapitre 4. Les entrepreneurs locaux et le boom des entreprises 
1. L’essor des entreprises en province 
2. Entrepreneurs régionaux et boom des entreprises : le cas de Miike 
3. Le développement des entreprises régionales (1) : l’expansion des affaires de la Compagnie de travaux publics de Miike 
4. Le développement des entreprises régionales (2) : la Filature de Miike et les entrepreneurs de province 

Chapitre 5. Les comportements d’investissement d’une grande fortune régionale : Le cas de la maison Hiromi dans le département d’Ôsaka 
1. L’industrie dans le district de Sen’nan et les grandes fortunes locales 
2. La constitution des capitaux et les comportements d’investissement de la maison Hiromi entre 1875 et 1886 
3. La maison Hiromi et le début du boom des entreprises dans le district de Sen’nan 
4. Les sources de bénéfices et le comportement d’investissement de la maison Hiromi après la guerre sino-japonaise 
5. Les entreprises locales et les comportements d’investissement de la maison Hiromi après la guerre russo-japonaise 

Chapitre 6. La naissance des « zaibatsus de province » 
1. La famille Yasukawa-Matsumoto et le développement du secteur minier dans la région du Chikuhô
2. Le développement des affaires et des actifs de Yasukawa Keiichirô 
3. La restructuration des affaires et le marché interne de capitaux 
4. Vers un « zaibatsu régional » 


Troisième partie. Les débuts de l’industrialisation urbaine, vers l’« ère des villes »

Chapitre 7. L’essor du secteur de l’énergie électrique et l’industrialisation des villes 
1. La Compagnie de l’éclairage électrique de Tôkyô et la naissance du secteur de l’électricité 
2. Le transport à longue distance de courant à haute tension et les centrales hydroélectriques à haut rendement 
3. L’élaboration d’un système de distribution électrique 
4. Le processus d’électrification des usines 

Chapitre 8. La formation du système de distribu tion électrique et les espaces périurbains 
1. Le secteur de l’électricité et la région du Keihin après la guerre russo-japonaise 
2. La formation de la Compagnie d’électricité de Yokohama et le marché local 
3. Le système de distribution électrique de la compagnie Fuji et la région du Keihin 


Conclusion : La dynamisation des économies régionales et leurs évolutions struc turelles 

Postface 
Notes 
Index 
Index des entreprises 
Remerciements

Parution / Nouveau numéro de la revue Ebisu « Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et productions »

Parution du dernier numéro de la revue de la Maison franco-japonaise Ebisu intitulé « Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et productions » (平成の建築家(1989〜2019):その役割、社会的地位、実践と作品 The Architects from the Heisei Era (1989–2019). Roles, Status, Practices and Productions).

Sous la direction de Sylvie Brosseau et Corinne Tiry-Ono
Numéro 57 (2020)
Disponible sur Open Edition : ici

Parution / « Mythologies japonaises », Cahiers d’Extrême-Asie (numéro 29, 2020)

Numéro spécial de la revue de l’École française d’Extrême-Orient Cahiers d’Extrême-Asie consacré aux Mythologies japonaises.

Éditeurs : François MACÉ & Alain ROCHER
Contributeurs : Bernard FAURE, IYANAGA Nobumi, François MACÉ, Arnaud BROTONS, HIRAFUJI Kikuko, Laurent NESPOULOUS, Ignacio QUIROS, Alain ROCHER, TAKAYAMA Rinjirō.
Édition: EFEO
Année de parution: 2021

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TABLE DES MATIÈRES

François MACÉ & Alain ROCHER À nos lecteurs / To Our Readers


Introduction 
François MACÉ & Alain ROCHER
Émergence et métamorphoses des études mythologiques 


La mythologie japonaise : la naissance ambiguë d’une discipline François MACÉ & Alain ROCHER
Présentation 

TAKAYAMA Rinjirō
Mythe et histoire dans le livre de l’« Âge des dieux » du Kojiki 

HIRAFUJI Kikuko
L’aube des études mythologiques japonaises. Que cache l’expression « mythologie scientifique » ? 

Contributions 

Laurent NESPOULOUS
Les guerriers dans la brume. Éléments d’archéologie sur la violence et ses acteurs à la fin de la Préhistoire au Japon

François MACÉ
Le troisième livre du Kojiki, une suite inutile ou une fin indispensable ? 

Ignacio QUIROS
Vocabulaire et mécanismes de la soumission dans les mythes du Kojiki. Le problème du koto-muke 

IYANAGA Nobumi
Bon-Kan dōmei shakugi. Un court texte du « shintō médiéval » 

Arnaud BROTONS
Le processus d’autonomisation des dieux dans le Japon médiéval. Le cas de Kirime dōji 

Bernard FAURE
Jūzenji, ou l’enfance du divin 

Alain ROCHER
L’exégèse des mythes du Nihon shoki chez Yoshikawa Koretari : entre allégorie et théologie de la présence 

Parution / Pour une autre littérature mondiale – La traduction franco-japonaise en perspective

Titre de l’ouvrage : Pour une autre littérature mondiale. La traduction franco-japonaise en perspective.

Direction de l’ouvrage : Cécile Sakai et Nao Sawada

Auteurs des contributions : Cécile Sakai, Bernard Banoun, Corinne Quentin, Mizumura Minae, Nozaki Kan, Daniel Struve, Miyashita Shirō, Emmanuel Lozerand, Yoshikawa Kazuyoshi, Dominique Palmé, Tawada Yōko, Anne Bayard-Sakai, Hiraoka Atsushi, Mathieu Capel, Sawada Nao, Jacques Lévy, Horie Toshiyuki.

Éditeur : Philippe Picquier

Date de publication : février 2021

Nombre de pages : 224 p.

Présentation :
Ce recueil porte sur les faits, effets et pratiques de la traduction littéraire entre la France et le Japon dans l’époque moderne. Depuis la fin du XIXe siècle, les œuvres françaises ont été abondamment traduites et retraduites en japonais, dans un mouvement massif de découverte et de réappropriation. Pour sa part la littérature japonaise commence plus tard, à partir des années 1960, à être mieux introduite en France. Si de telles différences apparaissent a priori comme des évidences, une exploration approfondie permet de mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et l’évolution en cours. Ce volume réunit pour la première fois dix-huit articles d’écrivains, traducteurs, spécialistes, français et japonais, qui témoignent de ces dynamiques fluctuantes, entre asymétrie et convergences, décentrement et affinités électives.
Pourquoi la toute première traduction littéraire depuis le japonais, une anthologie poétique, date-t-elle de 1871 ? Comment expliquer qu’il faille attendre 1878 pour la première traduction en japonais d’un auteur français, Jules Verne – lequel suscitera pourtant un engouement sans précédent ? Dans quelles circonstances La Recherche de Proust a-t-elle bénéficié de trois traductions intégrales au Japon ? Cet ouvrage répond à ces questions et à beaucoup d’autres, tout en replaçant la traduction au centre des phénomènes de patrimonialisation et des flux culturels internationaux, des réseaux d’influence et des enjeux de la mondialisation.

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Sommaire : ici

Parution / Numéro spécial consacré à l’historiographie japonaise de la Révolution française, publié dans la revue « La Révolution française – cahier de l’Institut d’histoire de la révolution française (février 2021)

Numéro spécial consacré à l’historiographie japonaise de la Révolution française, publié dans la revue « La Révolution française – cahier de l’Institut d’histoire de la révolution française (numéro 19, février 2021).

Sous la direction de Pierre Serna et Kôbô Seigan

Numéro accessible gratuitement sur le portail : Open edition journal => ici

Présentation du numéro :
Consacrer un numéro spécial de La Révolution Française à l’historiographie japonaise de la fin du xviiie siècle n’est pas chose simple tant les modes d’écriture, de pensées et de compréhensions de l’histoire diffèrent entre les deux pays. Pourtant le résultat est là avec une somme d’articles qui exprime la vitalité des recherches au Japon, leur ancienneté et les perspectives futures qui s’y dessinent.

La difficulté mais tout l’intérêt aussi nait du fait que, bien vite, il est apparu dans ce travail commun que la spécificité des historiens japonais de la révolution se porte sur une interrogation qui est toute japonaise, avant d’être française. Qu’est-ce que Meiji Ishin, c’est à dire comment évaluer le grand moment de rupture de 1868, celui qui fait passer le Japon dans l’ère de la modernité, à l’aune de la Révolution française de 1789 ?

Sommaire :

« Dossier d’articles
Appropriation de la Révolution française dans l’historiographie japonaise [Introduction]
Pierre Serna

Modèle à éviter, modèle à suivre, objet de comparaison
La modernisation du Japon et la référence à la Révolution française
Koichi Yamazaki

Un historien japonais Inoue Kôji (1910-89) : ses travaux sur l’histoire moderne et contemporaine de France et l’Affaire de Chichibu à l’ère Meiji
Takashi Koï

Le marxisme au Japon, entre émeutes du riz et répression généralisée (1918-1938)
Pierre-François Souyri

L’ombre portée de la défaite : La Révolution française dans l’historiographie japonaise de l’après-guerre.
Yoshihiro Matsuura

À propos de la valeur historique des pièces conservées à la bibliothèque de l’université Senshû (Tōkyō), dans la Collection des Documents de Michel Bernstein
Ômi Yoshiaki

Le colonialisme des républicains sous le Directoire – Le cas d’Eschassériaux
Kôbô Seigan

Les fantômes des Anglais du xviie siècle au temps de la Révolution française
Les nouveaux Cromwell et les nouveaux Monk
Yuki Kusuda

Position de thèse
Femmes, Politique et Révolution : la production des femmes de lettres entre 1789 et 1804
Valentina Altopiedi »

Parution : Transnational Musicians. Precariousness, Ethnicity and Gender in the Creative Industry

Auteure de l’ouvrage : Beata Kowalczyk

Editeur : Routledge

Date de publication : 30 décembre 2020

Nombre de pages : 204 p.

Présentation en français :
Mobilisant des théories portant sur la mobilité transnationale, l’ethnicité et la race, le genre, le postcolonialisme, ainsi que les études japonaises, l’ouvrage Transnational Musicians explore la façon dont les musicien.ne.s japonais.e.s établissent leurs carrières transnationales dans le monde très hiérarchisé de la musique classique .
S’appuyant sur un matériel riche issu d’un travail de terrain multi-sites et d’entretiens approfondis avec des artistes japonais au Japon, en France et en Pologne, cette étude décrit les opportunités et les contraintes structurelles et individuelles déterminant les trajectoires des musicien.ne.s classique.s transnationaux/ales. Il montre comment les artistes transnationaux s’efforcent de concilier l’inconciliable: leur identification professionnelle avec l’image dominante de la musique classique «sans racine» et leur appartenance ethnoculturelle au Japon. Ce livre aborde ainsi de manière critique le discours néolibéral sur le talent et la méritocratie qui prévaut dans l’industrie créative / culturelle, qui promeut l’image commune d’artistes cosmopolites dont les compétences élevées et universelles leur permettraient d’exercer leur activité professionnelle à l’international, indépendamment de déterminants sociaux comme le sexe, l’appartenance ethnique ou la race. 
Fondamentalement interdisciplinaire, ce livre plaira aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s intéressé.e.s par les questions de migration, de mobilité transnationale, d’ethnicité ou de race dans le secteur créatif / culturel, les études de genre, la culture japonaise et d’autres questions sociales connexes. Il intéressera également les professionnel.le.s du monde de la musique classique, ainsi que le grand public passionné par la société japonaise.

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Parution : La genèse des études japonaises en Europe – Autour du fonds Léon de Rosny de Lille

Direction de l’ouvrage :
Noriko Berlinguez-Kôno

Auteurs des contributions (par ordre alphabétique) :
Patrick Beillevaire, Chris Belouad, Berlinguez-Kôno Noriko, Guillaume Carré, Bénédicte Fabre-Muller, Iwashita Yôko, Brigitte Lefèvre, Nishizawa Naoko, Philippe Rothstein et Willy Vande Walle.

Éditeur : Presses universitaires du Septentrion (Collection Histoire & civilisations)

Date de publication : 26 novembre 2020

Nombre de pages : 318 p.

Présentation :
Dans quelle mesure peut-on expliciter la genèse des études japonaises et le paysage intellectuel du XIXe siècle en Europe par le biais de Léon de Rosny (1837-1914) ? Quelles sont ses filiations épistémologiques avec l’orientalisme et l’idée de progrès ? En quoi les documents conservés par Rosny nous renseignent-ils sur la circulation des savoirs et des hommes entre l’Asie et l’Europe ? Telles sont les interrogations auxquelles cet ouvrage tente d’apporter quelques éléments de réponse. Léon de Rosny, premier professeur d’une chaire des études japonaises en France, à l’École spéciale des langues orientales, a fait don à partir de 1906 à la ville de Lille, lieu de sa naissance, de sa collection personnelle d’ouvrages non seulement en français mais surtout en chinois et en japonais. Ce travail inédit sur le fonds lillois permet d’examiner tant l’œuvre de Rosny que le contexte du début des études japonaises en Europe.

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de la Fondation internationale Toshiba.

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