Parution / « Diplomatie japonaise, la voie étroite: S’assumer comme « puissance moyenne » ? »

Titre de l’ouvrage

Diplomatie japonaise, la voie étroite: S’assumer comme « puissance moyenne » ?

Auteur

SOEYA Yoshihide (professeur émérite à l’université Keiō)

Traduction

Frank Ackerer

Maison d’édition

Maisonneuve & Larose – Hémisphères Éditions (collection Asie en perspective)

Date de publication 

Novembre 2021

Nombre de pages

192 p. 

Présentation

Dans l’immédiat après-guerre, le Japon est divisé entre une droite qui appelle la remilitarisation de ses vœux, et une
gauche désireuse d’ancrer le pays dans le rejet de la guerre. L’une comme l’autre en tiennent pour l’autonomie
stratégique du Japon, mais selon des modalités divergentes : la droite en révisant la Constitution, la gauche par le désarmement et la neutralité. Cette dualité apparue au sein du nationalisme nippon va conduire le Premier
ministre, Yoshida Shigeru, à instaurer la doctrine qui porte son nom : adopter une position de compromis en développant l’économie, tout en externalisant la défense nationale, laissée aux mains des États-Unis.
Que reste-il de ces contraintes politiques aujourd’hui, que signifie l’« autonomie stratégique » pour le Japon contemporain ? Se conçoit-elle indépendamment des États-Unis ? la doctrine Yoshida est-elle toujours d’actualité, ou le Japon s’est-il affranchi du pacifisme constitutionnel ? Autant de questions abordées dans ce livre. L’auteur y montre que la politique de défense japonaise est née d’une double contrainte normative, imposée par le traité de sécurité nippo-américain d’une part, par la Constitution de l’autre, et que cette double contrainte subsiste, en dépit des tentatives de la droite, dans le contexte de la Guerre du Golfe (1990), pour obtenir une révision de la Constitution au nom d’un idéal internationaliste de coopération.
C’est à la lumière de cette grille d’analyse que Soeya Yoshihide explore la diplomatie japonaise, mettant au jour des clivages dont on avait jusqu’alors tu l’existence. Il préconise que le Japon s’accepte comme une « puissance moyenne » semblable à la France ou au Royaume-Uni, dans un moyen terme entre l’idéalisme de gauche et le réalisme de droite, en empruntant la voie étroite tracée par la doctrine Yoshida entre Constitution et traité. Une voie qui s’imposera aux diplomates et décideurs japonais comme la seule possible, aussi longtemps que subsistera cette double contrainte.

L’AUTEUR

Historien, spécialiste des questions diplomatiques et de sécurité en Asie, Soeya Yoshihide est professeur émérite de l’université Keiô, la grande université privée de Tokyo, où il a enseigné jusqu’en 2020. Il est notamment l’auteur de Japan’s Economic Diplomacy with China, 1945-1978 (Oxford, Clarendon Press, 1998), Japan-China Relations in the Modern Era (avec Kokubun Ryôsei, Takahara Akio and Kawashima Shin, Londres, Routledge, 2017) [trad. de Keith Krulak], United Nations Peace-Keeping Operations: A Guide to Japanese Policies (avec L. Williams Heinrich et Shibata Akiho, Tokyo, United Nations University Press, 1999), et a codirigé avec Tadokoro Masayuki et David A. Welch, Japan as a “Normal Country”? A Country in Search of its Place in the World (Toronto, University of Toronto Press, 2011).

Parution / « Rousseau et la première philosophie de la liberté en Asie – Nakae Chōmin, traducteur du républicanisme français (1874-1890) »

Titre

Rousseau et la première philosophie de la liberté en Asie – Nakae Chōmin, traducteur du républicanisme français (1874-1890)

Auteur de l’ouvrage

Eddy Dufourmont

Maison d’éditions

Le Bord de l’eau

Date de publication

décembre 2021

Nombre de pages

384 p. 

Présentation

Qu’est-ce que la liberté, l’égalité et la démocratie ? Pourquoi faut-il être libre ?

En Asie, les Japonais des années 1870-1880 ont été les premiers à se poser ces questions. L’établissement d’un régime impérial autoritaire n’était pas une fatalité et le Mouvement pour la liberté et les droits du peuple animait les premières revendications démocratiques, dans un contexte de découverte enthousiaste de la culture et des institutions européennes. L’une des grandes figures de ce mouvement, Nakae Chômin (1847-1901), fut surnommé le « Rousseau de l’Orient » par son introduction de Rousseau et ses écrits défendant la liberté et la démocratie, le pacifisme ou encore l’abolition de la peine de mort. Mais il fut aussi le traducteur et l’introduction du républicanisme français, entreprise peu connue, qui visa à formuler une version japonaise du socialisme libéral. Cette tentative fut sous-tendue par une introduction de la philosophie européenne dont Chômin fut le pionnier.

Dans la perspective de l’histoire intellectuelle et du transfert culturel, à travers une démarche nouvelle, l’examen de l’œuvre de traduction de Chômin et de ses élèves, le présent ouvrage se propose d’analyser les modalités de cette introduction, le rôle de la traduction des républicains français, et d’inscrire celle-ci dans son contexte politique, philosophique et social. C’est toute la complexité de l’invention de la démocratie en Asie qui se révèle ainsi, puisque les débats qui animèrent le Japon des années 1870-1880 furent la matrice de toute la culture politique moderne du continent.

Eddy Dufourmont est maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et traductions portant sur les idées politiques du Japon moderne et contemporain.

Lien vers le livre sur le site de l’éditeur ici.

Parution / « Une idéologie pour survivre – Débats féministes sur violence et genre au Japon »

Titre de l’ouvrage

Une idéologie pour survivre – Débats féministes sur violence et genre au Japon

Auteure

Ueno Chizuko (Professeure émérite à l’Université de Tokyo)

Edition du livre

Christine Lévy

Traduction

Claude Michel-Lesne et Marion Saucier

Maison d’édition

Les presses du réel

Date de publication 

Novembre 2021

Nombre de pages

288 p.

Présentation

Première traduction en français d’une œuvre de la sociologue et féministe japonaise Chizuko Ueno, qui interroge le rapport des femmes aux tragédies historiques, à la violence, à la guerre et terrorisme, refusant toute forme de violence, étatique comme domestique, en même temps que de domination.

En interrogeant les rôles de genre dans le regain de violence consécutif aux attentats du 11 septembre 2001, Ueno Chizuko s’efforce de répondre à la question : le féminisme doit-il revendiquer l’égalité des sexes jusque dans la participation à la guerre ou à la lutte armée ? Reprenant le débat qui déchira les féministes américaines, elle propose ici un réexamen du rôle des femmes à travers l’historique des luttes d’émancipation nationale (Algérie, Vietnam, Chine), des mouvements terroristes japonais (Armée rouge unifiée, Armée rouge japonaise), ainsi que du soutien à l’arrière de féministes japonaises à la guerre expansionniste des années 1930-1940. Quelle place les femmes ont-elles occupé dans ces processus ? Quel bénéfice en auraient-elles tiré ? Aucune promesse d’émancipation n’a été tenue. Parce qu’être prêt(e) à sacrifier sa vie pour une cause entraîne le plus souvent un culte mortifère de la force. Or, le féminisme est une idéologie permettant aux êtres de survivre aux tragédies de ce monde. Tant que la violence entre États ne sera pas criminalisée et que les violences domestiques seront réduites à une affaire privée, ces drames ne pourront cesser. Le rôle du féminisme est de rompre ce cercle infernal : refusant aussi bien la violence que la domination, il est porteur d’Une idéologie pour survivre.

Lien vers la page de l’ouvrage sur le site de la maison d’édition ici.

Parution / « Les mutations du yin et du yang : divination, société et représentations au Japon, du VIe au XIXe siècle »

Titre

Les mutations du yin et du yang : divination, société et représentations au Japon, du VIe au XIXe siècle

Auteur de l’ouvrage

Matthias Hayek

Maison d’éditions

Éditions du Collège de France (Bibliothèque de l’Institut des hautes études japonaises)

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

384 p.

Présentation

Première synthèse sur lʼhistoire de la divination au Japon, ce livre expose, en étudiant les rapports réciproques dʼinformation entre divination, société et représentations, de quelle façon lʼévolution des pratiques et des conceptions mantiques sʼest fait lʼécho, à toutes les époques, dʼun effort stratégique (visant à la résolution de problèmes) de rationalisation des relations de lʼhomme au monde. La première partie de cette étude consiste en une présentation historique de lʼévolution de la divination systématisée dʼorigine continentale (Chine, Inde etc.), depuis son introduction au Japon au VIe siècle jusquʼau XVIe siècle. Par l’exposition de la nature des pratiques mantiques importées, et de leurs systèmes de référence corrélatifs, les enjeux de la divination au sein dʼune culture des élites sont mis en lumière. La seconde partie, consacrée à lʼépoque moderne (XVIIe-XIXe siècle), explore les modalités du processus dʼ« exotérisation » des connaissances mantiques par le biais des livres. À travers lʼétude dʼun corpus composé dʼune centaine de manuels de divination, imprimés et manuscrits, produits tout au long de la période, l’auteur montre comment, par la rencontre des intérêts de différents acteurs (auteurs, éditeurs, clients), la divination se transforme parallèlement au développement dʼune pensée critique issue du néo-confucianisme. Ces ouvrages, sur lesquels s’appuyait la pratique quotidienne des devins, sont autant de portes ouvertes sur les représentations que se faisaient les Japonais de lʼépoque dʼEdo du destin, des forces ou des systèmes qui y président, voire même du cosmos en  général. 

Lien vers la couverture de l’ouvrage ici.

Parution / « D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle »

Titre

D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle

Édition de l’ouvrage

François Lachaud & Martin Nogueira Ramos

Auteurs

François LACHAUD, Christophe MARQUET, Michel WASSERMAN, Cécile SAKAI, Martin NOGUEIRA RAMOS, NOMURA Keisuke, NAKATSU Masaya , TERAMOTO Noriko, Thomas P. BARRET

Maison d’éditions

Éditions de l’École Française d’Extrême Orient

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

402 p. 

Présentation

Au début des années 1800, les Japonais apprennent avec stupeur l’existence d’un empire en constante expansion dirigé par un certain Napoléon alors que les orientalistes parisiens commencent à réunir des livres sur cet archipel de l’autre bout du monde. La circulation de l’information établit une forme de « diplomatie de l’esprit ». À l’orée du XXe siècle, une nouvelle ère a déjà commencé : Japonais et Français ont établi des relations officielles depuis un demi-siècle et se côtoient désormais sur l’échiquier politique international. D’un empire, l’autre parcourt le premier siècle des contacts (indirects puis directs) entre la France et le Japon. Alors que les ombres d’un ancien monde se voient congédiées de la scène de l’histoire, la marche des temps modernes apparaît inexorable. Les auteurs de ce volume ont délibérément choisi d’explorer des thématiques différentes de celles souvent associées aux relations bilatérales telles que l’histoire diplomatique stricto sensu ou encore le succès du japonisme. Ils visent à interroger ce qui caractérise d’ordinaire les premières rencontres – l’espoir et l’incompréhension, le dialogue et la crainte, l’imaginaire et le réel – et éclairer ainsi des facettes méconnues de la relation franco-japonaise.

Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

Cécile SAKAI
Préface

Martin NOGUEIRA RAMOS
Introduction générale. Imaginaires et réalités des relations nippo-françaises au XIXe siècle

Christophe MARQUET
Habent sua fata libelli. L’introduction des livres japonais en France dans la première moitié du XIXe siècle et leur influence sur l’orientalisme

François LACHAUD
Quand le Japon découvrait Napoléon : vies et images de l’Empereur de la fin du shogunat à Meiji

NOMURA Keisuke 野村啓介
La représentation diplomatique du Second Empire et le régime politique du Japon : regards sur le micado et le taïcoun

NAKATSU Masaya 中津匡哉
Du mythe à l’histoire : le séjour au Japon de Jules Brunet (janvier 1867-juin 1869)

Martin NOGUEIRA RAMOS
Entre la France et le Japon, entre l’enfer et le paradis : les premiers convertis au catholicisme (1865-1875)

TERAMOTO Noriko 寺本敬子
Les sociétés scientifiques à l’aube des relations franco-japonaises : réflexions sur le cas de la Société de langue française

Thomas P. BARRETT
Un pont entre les mondes : les diplomaties de l’ombre de Halliday Macartney au temps de la guerre franco-chinoise

Michel WASSERMAN
Le chien du jardinier : le Japon vu par Paul Claudel (1868-1955), consul de France dans l’empire des Qing

François LACHAUD
Aubes et crépuscules : en guise de postface

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Parution / « Paravents japonais. Par la brèche des nuages »

Titre

Paravents japonais. Par la brèche des nuages

Direction scientifique

Anne-Marie Christin

Coordination éditorial

Claire Akiko Brisset & Terada Torahiko

Maison d’éditions

Citadelles & Mazenod

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

280 p. 

Présentation

LE LIVRE

Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d’un millénaire des objets indissociables de la culture et de l’art de vivre japonais. Assemblage de châssis de bois revêtus de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s’y cachent et s’y révèlent au regard du spectateur. De l’époque Nara (VIIIe siècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale unique sur l’agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l’origine aux pratiques cérémonielles dans le palais impérial et dans les temples bouddhiques, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et support décoratif très prisé de l’aristocratie japonaise. 
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Rosetsu et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations. Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l’évocation d’épisodes littéraires notamment Le Dit du Genji ou historiques – la guerre entre les clans Taira et Minamoto – permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées. Des genres originaux propres aux paravents japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents « À qui sont ces manches ? », les paravents « ornés d’éventails jetés à la rivière », les « paravents au papiers collés »…

SOMMAIRE

Avant-propos et préface
I. Le paravent : jeux de surfaces et multifonctionnalité
II. Des origines à la fin du XVIe siècle. Le paravent comme apanage des élites.
III. L’époque d’Edo. Splendeur aristocratique et appropriation bourgeoise
Épilogue. Paravent et modernité
Notes, chronologie et bibliographie générale

Lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur ici.

Brochure de présentation de l’ouvrage ici.

Parution / Cipango 24 « Eugénisme dans le Japon moderne et contemporain »

Le numéro 24 de la revue Cipango vient d’être publié.

Il contient un dossier spécial sur l’eugénisme dans le Japon moderne et contemporain (coordonné par Isabelle Konuma), le deuxième volet du précédent numéro spécial consacré au charbon et aux communautés minières (coordonné par Bernard Thomann), ainsi que des varia.

La version en ligne est accessible gratuitement ici: https://journals.openedition.org/cipango/4215

Sommaire

Isabelle KonumaÉditorial [Texte intégral]

Dossier

Ishizaki ManabuLes mesures d’isolement des lépreux au Japon [Texte intégral]Leprosy isolation policies in Japan

Saishu SatoruL’Homme et l’affaire Sagamihara [Texte intégral]Man and the Sagamihara stabbings

Arnaud NantaLes études en anthropologie raciale en Corée colonisée : la défense des « origines communes nippo-coréennes » contre l’autochtonisme et le courant eugéniste (1916‑1940) [Texte intégral]Racial Anthropology in Colonial Korea: “Japanese-Korean Common Origins” vs Nativism and Eugenics (1916‑1940)

Homei AyaLe développement historique du discours sur la qualité de la population au Japon [Texte intégral]The Historical Development of the Discourse on Population Quality in Japan

Anne-Lise MithoutAoi shiba no kai : Un mouvement de personnes handicapées face à l’eugénisme [Texte intégral]Aoi shiba no kai: a group of disabled people fighting eugenics

Christian GalanEugénisme et éducation dans le Japon d’après-guerre [Texte intégral]Eugenics and education in postwar Japan

Varia

Makiko Andro-UedaSous la plume des mineurs : Sākuru-mura [Texte intégral]Under miners’ pen: Sâkuru-mura

Alexandre RoyLes fondations régionales de la Révolution industrielle japonaise : la première ouverture internationale du port charbonnier de Moji (1885‑1886) [Texte intégral]The regional foundations of Japan’s Industrial Revolution: The opening of the Moji coal port (1885‑1886)

Éric SeizeletLa question de la conscription au Japon après l’adoption des nouvelles lois japonaises sur la sécurité nationale : propos sur un fantasme récurrent [Texte intégral]Military service in Japan after the adoption of the new laws on national security: considerations on a recurrent fantasy

Notes de lecture

Carina RothBouchy Anne (dir.), 2013, Le vivre ensemble à Sasaguri, une commune de Kyūshū. Dans l’entrelacs des dynamiques du dedans et du dehors – Études d’ethnologie du JaponCahiers d’Extrême-Asie 22, EFEO, Kyōto, 650 p. [Texte intégral]

Éric SeizeletUranaka Chikao, 2013, Police et contrôle social au Japon, L’Harmattan, Paris, 447 p. [Texte intégral]

Éric SeizeletBouissou Jean-Marie, 2014, Géopolitique du Japon. Une île face au monde, coll. « Major », PUF, Paris, 208 p. [Texte intégral]

Éric SeizeletSouyri Pierre-François, 2016, Moderne sans être occidental. Aux origines du Japon d’aujourd’hui, Gallimard, Paris, 490 p. [Texte intégral]

Mémoires et thèses

Gauvrit Christelle, La société japonaise face au phénomène des burakku kigyô [Texte intégral]Mémoire de M2, sous la direction de Bernard Thomann, Inalco, 2016, 138 p.

Gautier Pierre, Une image de la femme dans l’art japonais au XXème siècle : L’impossible Neutralité, Yamamoto Kanae, Onchi Kōshirō & Araki Nobuyoshi [Texte intégral]Mémoire de M2, sous la direction de Mme Annie Claustres, Maître de conférences Habilité à diriger des recherches, Histoire et Théorie de l’Art Contemporain, Université Lumière – Lyon 2, Soutenu le lundi 5 septembre 2016, 236 p. (texte : 167 ; annexes : 69)

Stegmüller Emilie, L’agriculture biologique au Japon, un modèle d’innovation sociale [Texte intégral]Mémoire de M2, sous la direction de Pierre‑François Souyri soutenu en juin 2017 à l’université de Genève.

Henninger Aline, La socialisation de genre à l’école élémentaire dans le Japon contemporain [Texte intégral]Thèse de doctorat, sous la direction de Christian Galan (Université Toulouse Jean Jaurès) et d’Annie Benveniste (Université Paris 8), 2016, 549 p.

Grivaud Arnaud, La réorganisation du pouvoir politique au Japon : la haute fonction publique dans le système politique japonais des années 1990 à nos jours [Texte intégral]Thèse de doctorat, sous la direction de Éric Seizelet, Paris Diderot, 2016, 560 p.

Leman Bérénice, Écoles hors de l’école au Japon : le rôle des shingaku juku dans le parcours scolaire des élèves [Texte intégral]Thèse de doctorat, sous la direction de Christian Galan, Inalco, 2016, 409 p.

Sastre Grégoire, Le phénomène des agents d’influence japonais en Asie (1880-1915) [Texte intégral]Thèse de doctorat sous la direction de Éric Seizelet, Université Paris‑Diderot, 2016.

Parution / « Le Japon vu par Yamada Yôji »

Titre

Le Japon vu par Yamada Yôji

Auteur de l’ouvrage

Claude Leblanc

Maison d’éditions

Editions Ilyfunet

Date de publication

29 novembre 2021

Nombre de pages

752 p. 

Présentation

Cinéaste le plus populaire du Japon, Yamada Yôji demeure largement méconnu en France. Auteur de près de 90 films, couronné par de multiples prix dans son pays, nommé pour l’Oscar du meilleur film étranger, récompensé à la Berlinale, il a construit une oeuvre riche et variée autour d’une exploration méthodique de l’âme japonaise dont il a cerné les forces et les faiblesses. Dans cet ouvrage de 752 pages qui évoque la vie et la filmographie de ce monument du cinéma nippon, les curieux du Japon pourront le découvrir sous des angles aussi originaux qu’enrichissants. Fruit de plusieurs années de travail, ce livre ravira tous les amoureux du Japon et de son cinéma.

Lien vers le site de l’éditeur ici.

Publication / « Roland Barthes : Empire des signes, empire du haïku » nouveau numéro de la revue Roland Barthes

La revue Roland Barthes publie son cinquième numéro sous le titre « Roland Barthes : Empire des signes, empire du haïku ».

Ce numéro, sous la direction éditoriale d’Emmanuel Lozerand, est constitué des actes de la journée d’études portant le même intitulé (Inalco, 8 juin 2017).

Il rassemble des articles de : Muriel Détrie, Emmanuel Lozerand, Makiko Andro-Ueda, Terada Sumie, Typhaine Samoyault, Michel Vieillard-Baron et d’Évelyne Lesigne-Audoly.

Le choix de la Revue Roland Barthes ainsi que la ligne éditoriale témoignent de la volonté de toucher des lectorats qui habituellement ne se côtoient pas : spécialistes de la littérature, spécialistes de Barthes, imagologues et sémiologues, japonologues.

Le numéro est disponible en accès libre à cette adresse : https://revue.roland-barthes.org

Parution / « Cerfs-volants du Japon : à la croisée des arts »

Titre

Cerfs-volants du Japon : à la croisée des arts

Direction de l’ouvrage

Cécile Laly

Maison d’éditions

Nouvelles éditions Scala

Date de publication

août 2021

Nombre de pages

220 p. 

Présentation

Les cerfs-volants japonais sont étroitement liés à la culture populaire qui apparu au Japon pendant l’époque d’Edo (1603-1868). Métaphores de l’éphémère, ils atteignirent alors leur âge d’or aussi bien en tant que jouets pour enfants ou adultes, que supports esthétiques ou comme objets de sociabilité. Chaque province du Japon développa ses propres cerfs-volants, adaptant les formes au vent local. L’iconographie se réfère à la nature, l’histoire et la mythologie tant régionales que nationales. Considérés aujourd’hui comme les plus beaux cerfs-volants du monde, ils ont pour particularité d’être pour la plupart en deux dimensions, offrant ainsi une surface plane sur laquelle on peut facilement peindre, coller ou imprimer des motifs.

Le livre comprend :

-12 textes de chercheurs, collectionneurs et artiste de cerf-volant (sommaire ci-dessous), 

-330 illustrations couleurs, 

-1 glossaire français-japonais, 

-1 liste de références bibliographiques

Sommaire

Sommaire

p. 6 : Cerfs-volants de Enshû Yokosuka

p. 8 : Cerfs-volants de Magoji 

p. 10 : Cecile Laly, Introduction

p. 20 : Cerfs-volants en forme d’animaux

p. 24 : Nakamura Yoshio, Cerfs-volants en tant que fragments saisonniers de paysage

p. 34 : Cerfs-volants décorés de caractères

p. 38 : Inaga Shigemi, Ikanobori et tako dans la littérature haïkaï et les arts plastiques. Sonde fantôme entre le passé et le présent, la terre et le ciel

p. 46 : Cerfs-volants de Tsugaru 

p. 54 : David M. Kahn, Continuité et changements dans l’iconographie des cerfs-volants japonais

p. 68 : Décors de cerfs-volants

p. 72 : Claudia Marra, Iconographie des hata de Nagasaki         

p. 82 : Cerfs-volants dôjin

p. 88 : Jean-Sébastien Cluzel, Enlevé par un cerf-volant. Images célèbres du Japon

p. 100 : Cerfs-volants yakko

p. 106 : Paul Chapman, Ma vie de collectionneur de cerfs-volants

p. 114 : Cerfs-volants rokkaku

p. 120 : Miyazaki Yasuko, Le cerf-volant comme jeu d’enfants dans les écoles, les médias et la vie quotidienne 

p. 132 : Cerfs-volants rectangulaires d’Edo 

p. 138 : Sylvie Brosseau, Shirone : sur la terre comme au ciel et dans l’eau. Paysages et formes urbaines avec cerfs-volants 

p. 150 : Anciens grands cerfs-volants de Shirone 

p. 154 : Stefano Turina, Peintures pour le ciel : Cerfs-volants japonais et art contemporain à la fin du XXe siècle

p. 166 : Cerfs-volants katachi d’Edo 

p. 170 : Scott Skinner, Quand les artistes du monde embrassent les cerfs-volants japonais

p. 182 : Variation de cerfs-volants

p. 188 : Annie Claustres, Objets volants et images en mouvement. La dématérialisation du cerf-volant ou le souffle du vent dans l’art du temps présent

p. 194 : Variation de cerfs-volants

p. 200 : Bibliographie

p. 205 : Glossaire

p. 212 : Index

p. 218 : Biographies des auteurs