[Conférence] IKEZAWA Natsuki, 16 octobre 2025, Université Toulouse Jean Jaurès

Dan Fujiwara a le plaisir de vous annoncer que l’antenne de Toulouse de l’IFRAE va accueillir M. Ikezawa Natsuki qui fera une tournée en France à l’occasion de la parution de la traduction française de son roman Shizukana daichi (Terre tranquille)dans le cadre du cycle de conférences « Jeudis du Japon ».

Il donnera sa conférence « Ecrire l’Histoire à partir d’une histoire personne », en présence de sa traductrice Corinne Quentin, en Amphi A à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès, jeudi 16 octobre 2025, à partir de 14h.

Si vous êtes ou serez à Toulouse, n’hésitez pas à profiter de cette rencontre unique !

[Conférence] « From Vision to Texture: Taste and Food Perception in Contemporary Japan », 2 octobre 2025, Paris

Dans le cadre du cycle de conférences Current Research on East Asia, nous accueillons le jeudi 2 octobre prochain, Katarzyna CwiertkaProfesseure d’études japonaises à l’Université de Leyde.
Cette conférence a lieu en salle Léon Vandermeersch de l’UFR LCAO (481 C), bâtiment des Grands Moulins, de 17h00 à 18h30. https://u-paris.fr/lcao/cycle-de-conferences-current-research-on-east-asia/ Vous pouvez également la suivre sur le lien zoom suivant : https://u-paris.zoom.us/j/82935801024?pwd=cDJubHVoWmEwb1ZmclIxVUhlZUVHQT09ID de réunion: 829 3580 1024Code secret: 068941

From Vision to Texture: Taste and Food Perception in Contemporary Japan
Conférencière : Katarzyna Cwiertka (Université de Leyde)


Food is among the most potent ambassadors of Japanese culture. Japanese cuisine is celebrated worldwide for various reasons, but the beauty of presentation, in particular, tends to be placed in a spotlight and generally considered transtemporal. In reality, the focus on visuality is a relatively recent product of four independent processes. While aesthetics is certainly important in current discourses on food, the predominance of the visual register – often referred to as “ocularcentrism” – overshadows the fact that the appreciation of food in contemporary Japan is a multi-sensory affair, with the emphasis on texture clearly coming to the forefront in recent years. This typically involves ideophones, or words that depict sensory imagery and emotional evaluations of taste. Contemporary Japanese has a large inventory of such expressions that can describe in minute details how food tastes and feels. These words are now omnipresent in advertising and food packaging, on television, in manga and on social media. This lecture presents preliminary results of the multidisciplinary research project carried out by a team of experts from Leiden University and University of Helsinki, and funded by the Japan Past & Present (https://japanpastandpresent.org/en) a global information hub and repository that promotes research and teaching in the Japanese humanities across disciplinary, temporal, and geographic borders.


Katarzyna J. Cwiertka is Chair of Modern Japan Studies at Leiden University. Cwiertka is an established expert on food history of modern Japan and Korea, social history of consumption in Japan and the comparative cultural history of plastic. She is the founding editor of the journal Worldwide Waste and Global Food History. Cwiertka is the author of Modern Japanese Cuisine: Food, Power and National Identity (Reaktion Books 2006), Cuisine, Colonialism and Cold War: Food in Twentieth Century Korea (Reaktion Books 2012), Himerareta washokushi (Shinsensha 2016), and Branding Japanese Food: From Meibutsu to Washoku (University of Hawaii Press 2020). She has also edited several volumes with a larger geographical focus, including Asian Food: The Global and the Local (University of Hawai‘i Press 2002), Critical Readings on Food in East Asia (Brill 2012), Food and War in Mid-Twentieth-Century East Asia (Ashgate 2013), and Consuming Life Post-Bubble Japan: A Trans-disciplinary Perspective (Amsterdam University Press 2018).

[Conférence] « From Paper to Stone and Back Again: Literary Monuments and Stelae in Japanese Public Space », 3 octobre 2025, Paris

Daniel Struve a le plaisir de vous annoncer la conférence d’Edoardo GERLINI, de l’Université Ca’Foscari de Venise, intitulée:

From Paper to Stone and Back Again: Literary Monuments and Stelae in Japanese Public Space

organisée par l’Université Paris Cité et le CRCAO en collaboration avec l’INALCO, avec le soutien de l’Institut de recherche interculturel de Meiji Jingu.

La conférence, donnée en anglais, se tiendra le vendredi 3 octobre 2025 de 10h15 à 12h15 dans l’amphithéâtre 5C, Halles aux Farines, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e.

Programme à télécharger.

[Journée d’étude] « Langue et linguistique japonaises : conjuguer recherche et enseignement », 10 octobre 2025, Université Bordeaux Montaigne

Rie Urasoko a le plaisir de vous annoncer la tenue d’une journée d’étude, qui se déroulera le vendredi 10 octobre 2025 à l’Université Bordeaux Montaigne. Cet événement bénéficie du soutien du D2iA, du GIS Asie et de l’Université Bordeaux Montaigne. Programme à télécharger.

Journée d’étude : 

« Langue et linguistique japonaises : conjuguer recherche et enseignement »

Vendredi 10 octobre 2025 

Bibliothèque Universitaire Droit et Lettres (BUDL 606/608), Université Bordeaux Montaigne

10h00-10h20 : Ouverture, accueil café (BUDL 606)

10h20-10h30 : Discours de Bienvenüe par Stéphane Couralet (MCF, Université Bordeaux Montaigne) 

SESSION 1 : Production écrite et orale – analyse de corpus et acquisition du japonais (BUDL 608)

10h30-11h00 : Jean Bazantay (MCF avec HDR, Inalco) 

« Analyse exploratoire d’un corpus longitudinal de productions écrites d’apprenants de japonais langue étrangère »  

11h00-11h30 : Nakajima Akiko (MCF, Université Paris Cité) 

« Difficultés en compréhension orale chez les apprenants du niveau débutant »

11h30-12h00 : Takemura Akiko (MCF, Université d’Orléans) 

« L’influence de la langue maternelle sur les réponses aux interro-négatives en apprentissage d’une langue seconde : le cas des apprenants coréens, italiens et français du japonais »

12h00-14h00 : Pause midi

SESSION 2 : Syntaxe et prosodie – applications en didactique et approche contrastive (BUDL 608)

14h15-14h45 : Nakamura-Delloye Yayoi (PU, Inalco) 

« Approche contrastive au profit de la recherche et de l’enseignement »

14h45-15h15 : Shirota Chieko (MCF, Université Bordeaux Montaigne) 

« Prosodie du discours en japonais »

15h15-15h30 : Pause (BUDL 606)

SESSION 3 : Langue, culture et pédagogie – enjeux pour un curriculum universitaire en études japonaises (BUDL 608)

15h30-16h00 : Takahashi Nozomi (MCF, Université de Strasbourg)  

« Pour un curriculum du japonais à l’université : approche multimodale différenciée »

16h00-16h30 : Takeuchi-Clément Rie (MCF, Université de Lille) 

« Ce que signifie « parler le japonais » : connotation, implicite, indirectitude, ambiguïté et subjectivité »

16h30-17h00 : Discussion animée par Suzuki Elli (MCF, Université Bordeaux Montaigne), Laurence Labrune (PU, EHESS) et Urasoko Rie (MCF, Université Bordeaux Montaigne)

[Parution] Ouvrage collectif Linguistique coréenne et japonaise : dynamiques contrastives, Presses Universitaires de Bordeaux

Laurence Labrune a le plaisir de vous informer de la parution de l’ouvrage collectif Linguistique coréenne et japonaise : dynamiques contrastives, publié aux Presses Universitaires de Bordeaux (collection Linguistica) et coordonné par Stéphane Couralet, Chieko Shirota et elle-même (330 pages).

Vous pouvez consulter la 1re et la 4e de couverture à l’adresse suivante :
https://www.pub-editions.fr/fr/collection/5387-linguistique-coreenne-et-japonaise-dynamiques-contrastives

et trouverez ci-dessous le sommaire de l’ouvrage :
 
SOMMAIRE
– Introduction (Stéphane Couralet, Laurence Labrune, Chieko Shirota)
1 – Analyse contrastive du mot en japonais et en français (Irène Tamba)  
2 – Décentrer les points de vue sur les langues et le langage : une perspective japonaise (Laurence Labrune)
3 – Catégoriser et dénommer en français et en coréen : polysémie contrastive et spécificité (Marc Duval)  
4 – La focalisation paradigmatique toritate en japonais : une opération sur un ensemble (Yayoi Nakamura-Delloye)  
5 – Iconicité de la réduplication en chinois et en japonais : le cas de la pluralité interne à l’évènement (Christine Lamarre)  
6 – Facteurs morpho-phonologiques influant sur la désaccentuation en japonais de Tokyo moderne (Urasoko Rie)  
7 – Étude contrastive de la comparaison d’inégalité en coréen (-pota…tɔ), en français (plus…que), et en japonais (yori) (Mo Jihyang)
8 – De quelle pluralité –tachi est-il le marqueur en japonais ? (Baptiste Puyo)  
9 – L’expression de mouvements provoqués en coréen et en français : acquisition en langue maternelle (Annie-Claude Demagny et Choi Soonja)  
10 – Maison mère et cellule fille : une étude de corpus sur le français, l’espagnol, le japonais et le coréen (Fujimura Itsuko)
11 – Indices personnels et système déictique en coréen (Chang In-Bong)
12 – Nature quantificationnelle des arguments nominaux nus en japonais (Raoul Blin)  
13 – Dénommer les individus selon leur rang dans la fratrie : les noms ordinaux dans les îles Izu du sud (Japon) (Étienne Baudel )
14 – Étude des constructions V+hajimeru et V+dasu à valeur inchoative en japonais (Ryo Oda)  
15 – Le numéral ‘4’ en japonais : processus et motivations des variations de prononciation (Helline Havet)
16 – Les néologismes adējo et adeosu : écriture, connotations et organisation sémantique du lexique japonais (Rie Takeuchi-Clément)
17 – Analyse sémantique du mot qualificatif japonais emprunté mairudo (Nakajima Akiko)

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Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir diffuser cette information auprès de toutes les personnes intéressées, collègues et étudiants, ainsi qu’auprès du service des commandes de votre bibliothèque universitaire favorite.

[Journée d’étude] « Mémoires minorées : enjeux historiques et littéraires des minorités ethniques au Japon », 14 octobre 2025, Lyon

Si vous n’avez pas l’occasion d’aller écouter Ikezawa Natsuki à Paris les 9 (Inalco), 10 (MCJP) ou 11 (Guimet) octobre prochains, tout n’est pas perdu ! Nous le recevrons à Lyon le mardi 14 octobre 2025 dans le cadre d’une journée d’étude consacrée aux enjeux historiques et littéraires des minorités ethniques au Japon.

Le détail du programme est à télécharger sur ce lien.

[Parution] « De Hiroshima à Fukushima, guerre, nucléaire et politique au Japon », Philippe Pelletier

De Hiroshima à Fukushima, Guerre nucléaire et politique au Japon, Philippe Pelletier, Presses Universitaires de Lyon, 25/09/2025, lien.

Hiroshima, Fukushima : deux lieux intimement marqués par le nucléaire, deux lieux emblématiques aussi de la relation singulière du Japon au nucléaire, qu’il soit militaire ou civil.

Si les deux événements – la bombe de 1945, l’accident de 2011 – sont connus de tous, ils ont rarement été rapprochés dans une même analyse. C’est ce qui est proposé dans une perspective géo-historique originale.

S’appuyant sur de nombreuses sources japonaises, également américaines, russes ou françaises, Philippe Pelletier a essayé de retracer les dynamiques à l’œuvre au Japon depuis les années 1930, en relation avec le reste du monde. C’est bien à la persistance d’un « village nucléaire » où se côtoient depuis près d’un siècle les mêmes hommes politiques, industriels, scientifiques et militaires que l’on doit le développement d’un électronucléaire civil forcément lié à la question de la guerre et du nucléaire militaire.

[Journée d’étude] Les fictions policières francophones et japonaises, Université Paris Cité, 27 septembre 2025

Journée d’étude sur les fictions policières francophones et japonaises, organisée par Cécile Sakai, Marc Vervel (UPC) et Gérald Peloux.

Elle aura lieu le samedi 27 septembre 2025, de 9h30 à 17h, à l’Université Paris Cité. Une possibilité d’assister à distance vous est offerte.

Vous trouverez toutes les informations en cliquant sur le lien suivant :

[Exposition] « Manga ! Tout un art ! » au musée Guimet, Paris, à partir du 19 novembre 2025

Estelle Bauer, en détachement au musée Guimet en tant que conservatrice, chargée des collections japonaises, nous informe de l’exposition « Manga ! Tout un art ! », organisée au musée Guimet, à Paris, à partir du 19 novembre 2025.

L’exposition s’étendra sur trois espaces correspondant à trois thèmes distincts :

  • le Rez-de-jardin : exposition manga proprement dite, de Meiji à nos jours, du 19 novembre au 9 mars (prévoir 1H30 à 2h de visite) ; 
  • le 2ème étage (rotonde et narthex, prévoir 45 mn à 1h de visite) : Avant les mangas, surtout oeuvres de l’époque d’Edo, avec des peintures de Kyôsai, des livres illustrés (yomihon et kusazôshi), des emakis, sur les thèmes de la narration séquentielle, l’humour, la narration en mots et en images, l’édition commerciale, etc, du 19 novembre au 26 janvier. 
  • également au 2ème étage, une salle consacrée à la Vague de Hokusai et ses déclinaisons dans la BD franco-belge, du 19 novembre au 9 mars. 

 Pour les visites de groupe, il faudra choisir entre les deux expositions, la salle de la Vague ne pouvant être visitée que librement. Donc pour les deux expositions, prévoir deux réservations distinctes. Et faire attention à la date de fin d’Avant les mangas, que je recommande vivement (jusqu’au 26 janvier)

Pour les réservations de visite de groupe, il faut contacter l’adresse : resa@guimet.fr

Et faire vite (si elles sont ouvertes), car l’exposition semble générer beaucoup d’attentes. Pas de réservation (pour le moment ?) pour les visites individuelles. 

D’autre part, la rotation actuelle de la salle des arts graphiques, visible jusqu’au lundi 6 octobre 2025, est consacrée au regard porté par les Japonais sur les Occidentaux à l’époque Bakumatsu et Meiji et un peu avant. Il y a 2 Nagasaki-e 長崎絵 avec des Hollandais (18ème siècle), plusieurs Yokohama-e 横浜絵 ou kaika-e 開化絵, dont les représentations des Occidentaux et des villes occidentales sont réjouissantes. Une vitrine également consacrée aux Uki-e 浮き絵 et variation (dont une étonnante estampe reproduisant une Vue de Venise). Et une vitrine avec des dessins de Kyôsai 河鍋暁斎. Cette rotation reprend partiellement des oeuvres présentées en 1988 lors de l’exposition Japon, la tentation de l’Occident : 1868-1912, dont Christine Shimizu était la commissaire (certains d’entre vous ont peut-être le catalogue). Attention : il s’agit d’une rotation et non pas d’une exposition, et elle ne présente qu’environ 20 estampes et 7 dessins.